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30 août 2011

Kadhafi était un tyran sanguinaire. Je le croyais puis j'ai changé d'avis par Radija Benaissa

KADHAFI ETAIT UN TYRAN SANGUINAIRE.

JE LE CROYAIS PUIS J'AI CHANGE D'AVIS.

par Radija BENAISSA

La Vérité, rien que la Vérité, Toute la Vérité !

nicolas_sarkozy_serrant_la_main_de_kadhafi___paris

SARKOZY MON AMI ENNEMI KADHAFI

http://diaconescotv.canalblog.com/archives/2011/05/04/20705694.html

http://www.mondialisation.ca/index.php?context=va&aid=26253

 

Il y a plusieurs mois, j'ai été choquée par la manière dont les manifestations ont été réprimées en Libye. J'étais persuadée que Kadhafi écrasait dans le sang les manifestants et qu'il bombardait les civils à Tripoli. J'ai eu la possibilité fin juillet de me rendre sur place pour voir la situation réelle, et pouvoir en témoigner.

Tout ce que disent nos médias n'est que mensonges. Nous étions à Tripoli, nous pouvions circuler librement, pas d'état de siège, pas de chars, pas de milices armées terrorisant la population. A Tripoli, le calme règne en total contradiction avec le chaos annoncé par nos médias, qui décrivent la capitale comme étant au bord de la guerre civile.

Toutes les personnes rencontrées – civils, volontaires, militaires et même opposants – disent la même chose : il y a sûrement des choses à changer en Libye mais c'est aux Libyens de le faire et à personne d'autre, surtout pas à des rebelles sortis d'on ne sait où, et qui pour la plupart viennent de l'étranger. Les sondages au sein de la population indiquent que M. Kadhafi dispose d'au moins 90% de soutien dans la région de Tripoli et d'au moins 70% dans le pays tout entier. Pouvons-nous détruire un pays parce qu'il s'y trouve 30% d'opposition ? Dans ce cas, il faut vite venir en France car là nous sommes plus de 30% à vouloir le départ de Sarkozy ! Qui va nous armer et nous financer ?

L'Otan et la France ont violé les résolutions 1970 et 1973, qui étaient sensées permettre de protéger la population libyenne. De nombreux civils – dont des femmes et des enfants – sont morts à cause des missiles de l'Otan. L'Alliance ne bombarde pas les sites militaires, mais des écoles, des hôtels, des magasins et des maisons, sans aucun état d'âme et justifiant cela en disant qu'il s'agit de « dommages collatéraux ». Combien l'Otan a-t-elle fait de victimes depuis le début des bombardements ?

La France et le Qatar sont responsables de la mort de centaines de civils, voire de milliers. La France et le Qatar arment, financent et protègent les rebelles. Ce sont ces rebelles qui tuent, violent, massacrent, torturent, décapitent. Ils commettent les pires exactions, les pires atrocités sur la population civile ou sur toute personne ne partageant pas leur haine du régime.

De nombreuses vidéos témoignent de leur barbarie. Ce sont ces gens-là que nous soutenons et qui nous sont présentés comme l'opposition démocratique en Libye ! Mais qui sont-ils véritablement ? Beaucoup viennent d'Irak, d'Afghanistan, d'Egypte, du Niger, et d'autres pays d'Afrique. Ce sont les mêmes islamistes que, soi-disant, nous combattons en Irak et en Afghanistan. Donc, un jour nous les combattons, un jour nous les protégeons. Quelles sont leurs revendications ? Rien, si ce n'est piller le pays, mettre le chaos partout où ils passent.

C'est du jamais vu : on a attaqué un pays, tué des centaines de civils, bombardé des centaines d'infrastructures, soutenus des rebelles barbares, tout ça sans aucune commission d'enquête, sans aucune véritable preuve des massacres de Kadhafi, seulement suite à des articles de presse. On a appris que notre nouveau président BHL souhaitait aider la Libye et donc il a fallu bombarder et soutenir le CNT. Pourtant, les Libyens ne reconnaissent en rien le CNT ni les rebelles et, quoi qu'il arrive, ils défendront leur terre et leur liberté jusqu'à la fin. Voilà le témoignage des gens que j'ai rencontrés en Libye. Ils ne comprennent pas pourquoi on les attaque, pourquoi on les tue et pourquoi on détruit leur pays alors qu'ils ne nous ont rien demandé. Les média mensonges ont une lourde responsabilité concernant la guerre. Non seulement ils ont permis le vote de la résolution de l'ONU et le bombardement du pays, mais ils ont aussi permis, tout au long du conflit, de justifier les atrocités commises au nom de la « démocratie » française.

Les journalistes savent que jamais Kadhafi n'a bombardé la population lors des manifestations (aucune image, aucune preuve), et que les manifestations à Benghazi n'avaient rien de pacifique. Les rebelles étaient armés de bâtons, couteaux, sabres : on peut voir les images et vidéo sur internet. Ils s'en sont pris aux forces de l'ordre et ont semé le chaos dans la ville. Les journalistes savent les atrocités et les exactions qu'ils ont commises. Ils savent que ces rebelles ne reflètent en rien la population Libyenne, mais ils ne disent mot. Au contraire : ils répètent en boucle que les insurgés avancent et que le pouvoir sera bientôt renversé. Pas d'infos concernant la mort de centaines de civils à cause de l'Otan, pas un mot concernant les viols, les actes de torture et les meurtres commis sur des civils par les rebelles.

La population Libyenne souffre dans l'indifférence de tous. A cause du blocus, certains Libyens manquent de médicaments, de nourriture et d'essence. Sous couvert de la résolution 1973, l'Otan et la France commettent des crimes contre l'humanité. L'Otan, en tant qu'organisation, est responsable des dommages matériels et humains de cette guerre. Elle est coupable des conséquences économiques désastreuses pour la population libyenne. En démocratie, c'est la population qui finance, et nous avons laissé faire, sans rien dire. Quant à Sarkozy, il devra répondre de ses actes devant un tribunal pour mensonges, crimes de guerre, crimes contre l'humanité, violation des résolutions 1970 et 1973 (en bombardant des civils, en armant et finançant les rebelles). Non seulement la France a envoyé des troupes pour aider les milices rebelles, mais elle leur a également fourni des armes et de l'argent.

La Libye est bien vivante et elle résiste. Elle dépose des plaintes devant la Cour Pénale Internationale, devant les tribunaux belges (juridiction dont dépend l'OTAN), la Cour de Justice européenne, les juridictions nationales des États agresseurs. Elle entreprend des démarches devant le Conseil des Droits de l'Homme de Genève, le Conseil de Sécurité et l'Assemblée générale des Nations Unies.

Il est temps de se réveiller et de dire stop à cette propagande mensongère qui justifie des crimes et des massacres de population en notre nom ! Les médias et nos politiques nous manipulent et nous mentent sur la situation en Libye.

Imaginez-vous un régime qui compte 30% d'opposants. Un autre pays décide de venir les armer, de les financer et de les aider à mettre le chaos dans tout le pays. Les 70% restant ne sont-ils pas majoritaires ? N'ont-ils aucun droit ? Ou alors nous – Otan, France, Europe – nous défendons le droit de ceux qui peuvent nous apporter quelque chose ?

Ici il est clair que notre soutien aux rebelles vient du fait que la France et les autres pensent récupérer des contrats juteux en Libye, et surtout faire main basse sur les richesses du pays. Un Libyen m'a dit ceci « Maintenant que vos caisses sont vides, vous venez en Libye renflouer vos comptes ! »

Une fois que vous voyez la vérité en face, tout s'éclaire. Les vrais raisons de notre présence en Libye, ce n'est pas la démocratie mais uniquement le Pétrole. J'espère que ceux qui liront ceci auront la curiosité d'aller vérifier sur internet et se rendront compte de ce qui se passe en ce moment en Libye. Il faut tout faire pour stopper ce massacre, en arrêtant les bombardements et en arrêtant d'armer les rebelles.

L'Otan, la France surtout Sarkozy et BHL devront répondre de leur crimes devant la justice. A nous de faire en sorte que cela arrive un jour et que leurs crimes ne restent pas impunis.

Radija Benaissa

Source : MONDIALISATION.CA

http://www.mondialisation.ca/index.php?context=va&aid=26262



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Démolitions et Restaurations Corp.

Rubrique L’art de la guerre

par Manlio Dinucci

Il existe une société multinationale qui, malgré la crise, travaille à n’en plus pouvoir. Elle s’occupe de démolitions et restaurations. Pas d’édifices, mais d’Etats entiers.  La maison mère est à Washington, où réside, dans la White House, le Chief executive officer (Ceo), l’administrateur délégué. Les principaux quartiers généraux  régionaux se trouvent à Paris et Londres, aux mains de directeurs rampants et d’avides comités d’affaires, mais la multinationale a des filiales dans tous les continents. Les Etats à démolir sont ceux qui sont situés dans des aires riches en pétrole ou dans une position géostratégique importante, mais qui sont totalement ou en partie hors du contrôle de la multinationale. On privilégie, dans la liste des démolitions, les Etats qui n’ont pas une force militaire capable, par des représailles, de mettre en danger celle des démolisseurs.

 

L’opération débute en fichant des coins dans les fissures internes, présentes dans tout Etat. Dans la Fédération Yougoslave, dans les années 90, furent fomentées les tendances sécessionnistes, en soutenant et en armant les secteurs ethniques et politiques qui s’opposaient au gouvernement de Belgrade. En Libye, aujourd’hui, on soutient et on arme les secteurs tribaux hostiles au gouvernement de Tripoli. Cette opération est réalisée en s’appuyant sur de nouveaux groupes dirigeants, souvent formés d’hommes politiques passés à l’opposition pour s’accaparer dollars et postes de pouvoir. On demande ensuite l’autorisation au bureau compétent, le Conseil de sécurité de l’ONU, en motivant l’intervention par la nécessité de virer le dictateur qui occupe les étages supérieurs (hier Milosevic, aujourd’hui Kadhafi).

 

Il suffit d’un tampon avec écrit « on autorise toutes les mesures nécessaires » mais, si on ne l’obtient pas (comme dans le cas de la Yougoslavie), on continue quand même. L’équipe de démolisseurs, déjà préparée, entre en action avec une attaque aéronavale massive et des opérations terrestres à l’intérieur du pays, autour de quoi le vide a été fait par un embargo drastique. Pendant ce temps le secteur publicité de la multinationale martèle une campagne médiatique présentant la guerre comme nécessaire  pour défendre les civils, menacés d’extermination par le féroce dictateur.

 

La démolition terminée, on procède à la construction d’un nouvel Etat (comme en Irak et en Afghanistan) ou d’un ensemble d’Etats croupions (comme en ex-Yougoslavie) aux mains d’administrateurs inféodés. L’autre important secteur de la multinationale est celui de la restauration d’Etats branlants. Comme l’Egypte et la Tunisie, le Yémen et le Bahrein, dont les fondements ont été secoués par le mouvement populaire qui a défenestré ou mis en difficulté les régimes garants des intérêts des puissances occidentales. Selon la directive du Ceo d’assurer une transition rangée et pacifique, la restauration est organisée en consolidant avant tout le pilier sur lequel s’appuyait déjà le pouvoir -la structure portante des forces armées- en le repeignant avec les couleurs arc-en-ciel de la démocratie. On restaure ainsi les Etats touchés par le tremblement de terre social, sur lesquels la multinationale fonde son influence en Afrique du Nord et au Moyen-Orient, et, en provoquant en même temps une secousse artificielle, on en démolit un autre relativement indépendant.


A la maison mère on trinque déjà au danger écarté de la révolution arabe. Mais en profondeur, dans les sociétés arabes, croissent les tensions qui préparent un nouveau séisme sous les fondations du palais impérial.

 

Edition de mardi 30 septembre 2011 de il manifesto

Traduit de l’italien par Marie-Ange Patrizio

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