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13 octobre 2012

L'ARTE DELLA GUERRA - SIRIA : LA NATO MIRA AL GASDOTTO - RUBRICA - MANLIO DINUCCI

SUONI DI STIVALI   SUONI DI STIVALI ...

L' ARTE DELLA GUERRA


SIRIA : LA NATO MIRA AL GASDOTTO

turquie-syrie-frontiere

il manifesto 2012.10.09 - 14 COMMUNITY

SOURCE : 

http://www.ilmanifesto.it/area-abbonati/in-edicola/manip2n1/20121009/manip2pg/14/manip2pz/329867/

 

RUBRICA - Manlio Dinucci

La dichiarazione di guerra oggi non si usa più. Per farla bisogna però ancora trovare un casus belli. Come il proiettile di mortaio che, partito dalla Siria, ha provocato 5 vittime in Turchia. Ankara ha risposto a cannonate, mentre il parlamento ha autorizzato il governo Erdogan a effettuare operazioni militari in Siria. Una cambiale in bianco per la guerra, che la Nato è pronta a riscuotere. Il Consiglio atlantico ha denunciato «gli atti aggressivi del regime siriano al confine sudorientale della Nato», pronto a far scattare l'articolo 5 che impegna ad assistere con la forza armata il paese membro attaccato. Ma è già in atto il «non-articolo 5» - introdotto durante la guerra alla Jugolavia e applicato contro l'Afghanistan e la Libia - che autorizza operazioni non previste dall'articolo 5, al di fuori del territorio dell'Alleanza.

Eloquenti sono le immagini degli edifici di Damasco e Aleppo devastati con potentissimi esplosivi: opera non di semplici ribelli, ma di professionisti della guerra infiltrati. Circa 200 specialisti delle forze d'élite britanniche Sas e Sbs - riporta il «Daily Star» - operano da mesi in Siria, insieme a unità statunitensi e francesi. La forza d'urto è costituita da una raccogliticcia armata di gruppi islamici (fino a ieri bollati da Washington come terroristi) provenienti da Afghanistan, Bosnia, Cecenia, Libia e altri paesi. Nel gruppo di Abu Omar al-Chechen - riferisce l'inviato del «Guardian» ad Aleppo - gli ordini vengono dati in arabo, ma devono essere tradotti in ceceno, tagico, turco, dialetto saudita, urdu, francese e altre lingue. Forniti di passaporti falsi (specialità Cia), i combattenti affluiscono nelle province turche di Adana e Hatai, confinante con la Siria, dove la Cia ha aperto centri di formazione militare.

Le armi arrivano soprattutto via Arabia Saudita e Qatar che, come in Libia, fornisce anche forze speciali. Il comando delle operazioni è a bordo di navi Nato nel porto di Alessandretta. Intanto, sul monte Cassius a ridosso della Siria, la Nato sta costruendo una nuova base di spionaggio elettronico, che si aggiunge a quella radar di Kisecik e a quella aerea di Incirlik. A Istanbul è stato aperto un centro di propaganda dove dissidenti siriani, formati dal Dipartimento di stato Usa, confezionano le notizie e i video che vengono diffusi tramite reti satellitari. La guerra Nato contro la Siria è dunque già in atto, con la motivazione ufficiale di aiutare il paese a liberarsi dal regime di Assad.

Come in Libia, si è infilato un cuneo nelle fratture interne per far crollare lo stato, strumentalizzando la tragedia delle popolazioni travolte. Lo scopo è lo stesso: Siria, Iran e Iraq hanno firmato nel luglio 2011 un accordo per un gasdotto che, entro il 2016, dovrebbe collegare il giacimento iraniano di South Pars, il maggiore del mondo, alla Siria e quindi al Mediterraneo. La Siria, dove è stato scoperto un altro grosso giacimento presso Homs, può divenire un hub di corridoi energetici alternativi a quelli attraverso la Turchia e altri percorsi, controllati dalle compagnie statunitensi ed europee. Per questo si vuole colpire e occupare. Lo hanno chiaro, in Turchia, i 129 deputati (un quarto) contrari alla guerra e le migliaia di dimostranti con lo slogan «No all'intervento imperialista in Siria». Quanti italiani lo hanno chiaro, nel parlamento e nel paese?

MANLIO DINUCCI

 

 

L'ART DE LA GUERRE :

 

SYRIE : L'OTAN VISE LE GAZODUC

 

De Manlio Dinucci

Global Research, octobre 09, 2012

SOURCE : Url de l'article:
http://www.mondialisation.ca/lart-de-la-guerre-syrie-lotan-vise-le-gazoduc/

 

Gazoduc-Syrie

 

La déclaration de guerre, aujourd’hui, n’est plus d’usage. Pour faire la guerre il faut par contre encore trouver un casus belli. Comme le projectile de mortier qui, parti de Syrie, a fait 5 victimes en Turquie. Ankara a riposté à coups de cannons, tandis que le parlement a autorisé le gouvernement Erdogan à effectuer des opérations militaires en Syrie. Un chèque en blanc pour la guerre, que l’Otan est prête à encaisser. Le Conseil atlantique a dénoncé « les actes agressifs du régime syrien à la frontière sud-orientale de l’Otan », prêt à déclencher l’article 5 qui engage à assister avec la force armée le pays membre attaqué. Mais déjà est en acte le « non-article 5 » -introduit pendant la guerre contre la Yougoslavie et appliqué contre l’Afghanistan et la Libye- qui autorise des opérations non prévues par l’article 5, en dehors du territoire de l’Alliance.

Eloquentes sont les images des édifices de Damas et Alep dévastés par de très puissants explosifs :oeuvre non pas de simples rebelles, mais de professionnels de la guerre infiltrés. Environ 200 spécialistes des forces d’élite britanniques Sas et Sbs –rapporte le Daily Star- opèrent depuis des mois en Syrie, avec des unités étasuniennes et françaises. La force de choc est constituée par un ramassis armé de groupes islamistes (jusqu’à hier qualifiés par Washington de terroristes) provenant d’Afghanistan, Bosnie, Tchétchénie, Libye et autres pays. Dans le groupe d’Abou Omar al-Chechen –rapporte l’envoyé du Guardian à Alep- les ordres sont donnés en arabe, mais doivent être traduits en tchétchène, tadjik, turc, en dialecte saoudien, en urdu, français et quelques autres langues. Munis de faux passeports (spécialité de la Cia), les combattants affluent dans les provinces turques d’Adana et du Hatay, frontalières de la Syrie, où la Cia a ouvert des centres de formation militaire. Les armes arrivent surtout par l’Arabie saoudite et le Qatar qui, comme en Libye, fournit aussi des forces spéciales. Le commandement des opérations se trouve à bord de navires Otan dans le port d’Alexandrette. Pendant ce temps, sur le Mont Cassius, au bord de la Syrie, l’Otan construit une nouvelle base d’espionnage électronique, qui s’ajoute à la base radar de Kisecik et à celle aérienne d’Incirlik. A Istanbul a été ouvert un centre de propagande où des dissidents syriens, formés par le Département d’état Usa, confectionnent les nouvelles et les vidéos qui sont diffusées par des réseaux satellitaires.

La guerre Otan contre la Syrie est donc déjà en acte, avec le motif officiel d’aider le pays à se libérer du régime d’Assad. Comme en Libye, on a fiché un coin dans les fractures internes pour provoquer l’écroulement de l’état, en instrumentalisant la tragédie dans laquelle les populations sont emportées. Le but est le même : Syrie, Iran et Irak ont signé en juillet 2011 un accord pour un gazoduc qui, d’ici 2016, devrait relier le gisement iranien de South Pars, le plus grand du monde, à la Syrie et ainsi à la Méditerranée. La Syrie où a été découvert un autre gros gisement près de Homs, peut devenir un hub de couloirs énergétiques alternatifs à ceux qui traversent la Turquie et à d’autres parcours, contrôlés par les compagnies étasuniennes et européennes. Pour cela on veut la frapper et l’occuper.

C’est clair, en Turquie, pour les 129 députés (un quart) opposés à la guerre et pour les milliers de gens qui ont manifesté avec le slogan « Non à l’intervention impérialiste en Syrie ».

Pour combien d’Italiens est-ce clair, au parlement et dans le pays ?

Edition de mardi 9 octobre 2012 de il manifesto

http://www.ilmanifesto.it/area-abbonati/in-edicola/manip2n1/20121009/manip2pg/14/manip2pz/329867/

Traduit de l’italien par Marie-Ange Patrizio ( merci ).

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