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18 octobre 2012

NATO, PIRATERIA DEL XXI SECOLO Rubrica MANLIO DINUCCI IL MANIFESTO

SUONI DI STIVALI   SUONI DI STIVALI ...

L'ARTE DELLA GUERRA

NATO, PIRATERIA DEL XXI SECOLO

 

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RUBRICA - MANLIO DINUCCI

 

SOURCE IL MANIFESTO

 

http://www.ilmanifesto.it/area-abbonati/in-edicola/manip2n1/20121016/manip2pg/14/manip2pz/330217/

 

La pirateria, esercitata nel Mediterraneo sin dall'antichità, fu considerata legittima quando, dal XII secolo, si trasformò in guerra di corsa autorizzata dai sovrani. Ufficialmente abolita nel 1856, continua a essere praticata oggi con motivazioni e tecniche nuove. Come quelle usate dalla Nato, le cui navi da guerra sono autorizzate ad abbordare «mercantili sospetti» in acque internazionali e requisirne il carico, e i cui caccia possono intercettare, anche nello spazio aereo internazionale, «aerei civili sospetti» e forzarli ad atterrare. L'azione della Turchia, che con caccia F-16 ha costretto l'aereo di linea siriano Mosca-Damasco ad atterrare ad Ankara, è dunque per la Nato pienamente legittima. Sequestrati i passeggeri, tra cui cittadini russi con bambini, le autorità turche hanno perquisito l'aereo senza testimoni, dichiarando di aver trovato e sequestrato «materiali militari e munizioni».
Mosca assicura che a bordo c'erano solo componenti di un radar, forniti con regolare accordo commerciale, e ne chiede la restituzione. Ma Washington si schiera con Ankara, dichiarando di non avere «alcun dubbio che a bordo dell'aereo c'era importante materiale militare» (che potrebbe ora essere esibito come «prova», giurando di averlo trovato sull'aereo). Il premier turco Erdogan, invece di essere chiamato a rispondere dell'atto di pirateria aerea, si trasforma in accusatore delle Nazioni unite, colpevoli a suo dire di «negligenza, debolezza e ingiustizia» che hanno impedito un'azione internazionale contro la Siria. Non dice Erdogan, paladino del diritto internazionale, che il vero traffico, non soli di armi ma di armati, è quello che passa dalla Turchia per alimentare la guerra in Siria. Paese con cui Erdogan aveva tenuto prima rapporti di relativo buon vicinato. Politica ora ribaltata. I 900 km di confine tra i due paesi, dove turchi e siriani hanno comuni culture e proficui rapporti commerciali, sono stati trasformati da Ankara in avamposto della guerra alla Siria, accusata ora da Erdogan di essere lei a violare il confine.
Dietro c'è la Nato, che dichiara di «avere pronti tutti i piani necessari per difendere la Turchia», ossia di essere pronta a inviare forze armate. Come facevano i pirati quando sbarcavano per saccheggiare. Il bottino odierno è un intero paese, la Siria, su cui ci si prepara a mettere mano creando dalla Turchia «zone cuscinetto» all'interno del territorio siriano. Lo stesso si fa al confine giordano-siriano. L'operazione è iniziata in maggio con l'esercitazione Eager Lion, sotto comando Usa, cui ha partecipato anche l'Italia. Al termine, un contingente di specialisti Usa della guerra è rimasto in Giordania per creare una «zona cuscinetto» in territorio siriano. La manovra a tenaglia si chiude dal lato israeliano, dove il 21 ottobre inizia Austere Challenge 12, una grande esercitazione missilistica Usa-Israele di tre settimane per preparare la «risposta a un simultaneo attacco siriano e iraniano». «Risposta» che prevede anche l'uso di armi nucleari. Al culmine dell'esercitazione arriverà da Bruxelles il comandante supremo della Nato, J. Stavridis, ad assicurare che è pronta alla guerra (già iniziata con le sanzioni Ue contro Siria e Iran) anche l'Unione europea, insignita del Premio Nobel per la Pace per la sua opera a favore della «fraternità tra le nazioni».
MANLIO DINUCCI

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en Français
 
BRUITS DE BOTTES   BRUITS DE BOTTES ...
L'ART DE LA GUERRE : OTAN, PIRATERIE DU 21ème Siècle
SOURCE IL MANIFESTO Journaliste Chroniqueur MANLIO DINUCCI

La piraterie, exercée en Méditerranée depuis l’antiquité, fut considérée comme légitime quand, à partir du 12ème siècle, elle se transforma en guerre de poursuite autorisée par les souverains. Officiellement abolie en 1856, elle continue à être pratiquée aujourd’hui selon des motivations et techniques nouvelles. Comme celles utilisées par l’Otan, dont les navires de guerre sont autorisés à aborder des « navires marchands suspects » dans les eaux internationales et en réquisitionner le chargement, et dont les chasseurs peuvent intercepter, même dans l’espace aérien international, « des avions civils suspects » et les forcer à atterrir.

L’action de la Turquie, qui avec des chasseurs F-16 a obligé l’avion de ligne syrien Moscou-Damas à atterrir à Ankara, est donc pour l’Otan pleinement légitime. Ayant séquestré les passagers, parmi lesquels des citoyens russes avec des enfants, les autorités turques ont perquisitionné l’avion sans témoins, déclarant avoir trouvé et séquestré « des matériels militaires et des munitions ». Moscou assure qu’à bord se trouvaient seulement des composants d’un radar, fournis selon un accord commercial régulier, et en demande la restitution. Mais Washington se range aux côtés d’Ankara, en déclarant n’avoir « aucun doute sur le fait qu’il y avait à bord de l’avion un important matériel militaire » (qui pourrait maintenant être exhibé comme « preuve », en jurant l’avoir trouvé dans l’avion).

Le premier ministre turc Erdogan, au lieu d’être appelé à répondre de l’acte de piraterie aérienne, se transforme en accusateur des Nations Unies, coupables à ses dires de « négligence, faiblesse et injustice » qui ont empêché une action internationale contre la Syrie. Erdogan, paladin du droit international, ne dit pas que le vrai trafic, non seulement d’armes mais d’hommes armés, est celui qui passe par la Turquie pour alimenter la guerre en Syrie. Pays avec lequel Erdogan avait auparavant entretenu des rapports de relatif bon voisinage. Politique à présent renversée.

Les 900kms de frontière entre les deux pays, où Turcs et Syriens ont des cultures communes et des rapports commerciaux profitables, ont été transformés par Ankara en avant-poste de la guerre en Syrie, accusée par Erdogan d’être celle qui viole la frontière. Derrière se trouve l’Otan, qui déclare « avoir tous les plans nécessaires prêts pour défendre la Turquie », c’est-à-dire d’être prête à envoyer des forces armées. Comme faisaient les pirates quand ils débarquaient pour saccager. Le butin d’aujourd’hui est un pays entier, la Syrie, sur lequel on se prépare à mettre la main en créant depuis la Turquie des « zones tampons » à l’intérieur du territoire syrien.

On fait de même à la frontière jordano-syrienne. L’opération, à laquelle a aussi participé l’Italie, a commencé en mai avec la manoeuvre Eager Lion (lion impatient ? NdT). A son terme, un contingent de spécialistes étasuniens de la guerre est resté en Jordanie pour créer une « zone tampon » en territoire syrien. La manoeuvre en tenailles se ferme du côté israélien où, le 21 octobre, commence Austere Challenge 12, un grand exercice de missiles Usa-Israël de trois semaines pour préparer la « riposte à une attaque simultanée syrienne et iranienne ». « Riposte » qui prévoit aussi l’emploi d’armes nucléaires. Au point culminant de la manoeuvre arrivera de Bruxelles le commandant suprême de l’Otan, J. Stavridis, pour assurer qu’est aussi prête à la guerre (déjà commencée avec les sanctions Ue contre la Syrie et l’Iran) l’Union européenne, décorée du prix Nobel de la Paix pour son oeuvre en faveur de la « fraternité entre les nations ».

Manlio Dinucci

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