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12 novembre 2012

LE DESASTRE OBAMA VA S'ACCENTUER AUX USA - HUSSEIN OBAMA REELU A LA TÊTE DES ETATS-UNIS POUR QUATRE ANS !

Le désastre Obama va

 

s’accentuer considérablement

 

Classé dans: Présidence Obama |

 

 

Je reviendrai dès mon retour en France sur les enjeux de ce qui vient de se produire aux États-Unis. J’écoute et je lis les commentateurs conservateurs. Je les regarde à la télévision, et j’ai le sentiment que, à de rares exceptions près, ils ne prennent pas la mesure de la situation. Certains reprochent à Mitt Romney d’avoir été trop modéré, d’autres lui reprochent d’avoir pris comme candidat à la vice présidence un homme soutenu par les tea parties, Paul Ryan. Presque tous parlent de repartir au combat comme si nous étions dans les années 1960.

Je pense, avec le recul, qu’aucun candidat républicain n’aurait pu l’emporter.

Nous arrivons au bout de ce que Roger Kimball a appelé la « longue marche ». Une prise de pouvoir s’est opérée dans l’université, les médias, les secteurs culturels, et ceux qui ont pris le pouvoir viennent de ce que Norman Podhoretz a appelé la culture adverse (the adversary culture). Leur but était de détruire le capitalisme, la démocratie et les valeurs éthiques des États-Unis, et ils y sont largement parvenus, en l’espace de deux générations. Les effets de la « longue marche » risquent fort d’être irrémédiables.

Je pense que les États-Unis vont glisser vers un fonctionnement de parti unique à l’européenne, avec un parti démocrate toujours plus socialiste, et un parti républicain placé sous l’ombre portée du parti démocrate, et durablement minoritaire.

Je pense que le courant conservateur appartient au passé

Quand bien même il se battra encore. Les jeunes de moins de trente ans, les noirs, les hispaniques, se reconnaîtront de moins en moins en lui. C’est d’ores et déjà le cas. Je crains, comme je l’ai déjà dit, qu’une page se tourne.

Je pense, et j'y reviendrai, que nous entrons dans un monde post américain, post occidental, post démocratique et post capitaliste.

Je pense que les civilisations sont mortelles, et que la civilisation occidentale est en train de glisser vers son crépuscule.

L’Europe est morte déjà depuis longtemps, même si nombre d’Européens ne s’en aperçoivent pas. La croissance est nulle. Les pauvres se multiplient. La natalité est en chute libre dans tous les pays du continent, a l’exception de la France, qui compte la plus forte proportion de musulmans. L’Europe n’a plus les moyens ou la volonté de se défendre et elle est en situation de soumission préventive.

Les Etats-Unis sont en train de glisser vers leur propre mort. Et une majorité d’Américains ne s’en aperçoit pas.

La croissance aux États-Unis est quasiment nulle. Les déficits sont abyssaux. Les pauvres se multiplient. La natalité se maintient, mais le poids des minorités, particulièrement celui de la minorité hispanique s’accentue. Les États-Unis risquent fort de n’avoir bientôt plus les moyens de se défendre, et ils se rapprochent de la soumission préventive.

Comme l’a écrit Mark Steyn dans son dernier livre (after america), la démocratie est un système très optimal, jusqu’au moment où des gens la transforment en un distributeur automatique de billets et en un moyen d’assouvir leurs lubies idéologiques, en transformant une majorité de la population en idiots utiles. La transformation est accomplie depuis longtemps en Europe. Elle est désormais accomplie aux États-Unis.

Nul ne peut dire aujourd’hui ce qui viendra après la civilisation Occidentale. Lorsque l’Empire Romain s’est effondré sous la poussée des barbares et sous le poids de son propre affaissement, plusieurs siècles de chaos ont suivi.

Depuis des siècles, la production et la création se heurtent aux forces de la prédation et de la stérilisation. La production et la création l’emportent toujours dans le moyen terme, mais il arrive que dans le court terme, la prédation et la stérilisation triomphent. Je crains fort que nous ne soyons dans un court terme de ce type.

Faut-il renoncer en ces conditions ? Faut-il se dire qu’il reste à vivre sa vie, sans plus ? Disons qu’il faut ne pas se bercer d’illusions. Disons qu’il importe, au moins, de comprendre et de ne pas vivre dans la cécité.

Je vais m’employer, dans les semaines qui viennent, à tenter de donner les moyens de comprendre.

Le désastre Obama ne fait que commencer, oui.

Il va s’accentuer. La victoire d’Obama montre en elle même que le désastre est déjà immense. Et je dirai à ceux qui sous entendraient qu’Obama doit avoir bien des qualités pour avoir été réélu, que Hugo Chavez a été réélu au Venezuela, et que Hitler a lui même été élu en 1933. Je sais : il existe des gens pour penser que Chavez est un homme de qualité. Et il existait en 1933 des gens pour dire qu’Adolf Hitler était lui-même un homme de qualité.

Je dirai à ceux qui me jugent sévère avec Obama que si celui-ci est le fruit amer de quatre décennies de destruction, il est le catalyseur d’une accélération de la destruction, et il l’est très volontairement, disciple de Franz Fanon et de Saul Alinsky.

 

SOURCE : © Jean-Patrick Grumberg pour www.Dreuz.info

 

****************************************************

 

Hussein Obama a été réélu

avec 332 grands électeurs

contre 206 pour Mitt Romney

 

obama-defeats-romney-to-win-second-term-fox-news-projects-500x303

Ceux qui n’agitaient pas de drapeaux américains durant les meeting politiques ont gagné.

Les spécialistes conservateurs vont certainement, et avec talent, expliquer les erreur de stratégie de campagne de Mitt Romney. Ils rappelleront qu’on voyait bien peu de stickers Obama sur les voitures, de panneaux sur les maisons, que les meetings d’Obama étaient vides et ceux de Romney pleins, et que ce dernier a manqué plusieurs opportunités. Les journalistes conservateurs soutiendront que les médias ont fait élire Obama, d’autres rappelleront que Reagan et Bush ont été élus malgré le déchaînement des médias.

Ma propre analyse est différente. Ce qui s’est produit dépasse Obama.

L’élection devait être serrée disaient tous les sondages, les sérieux comme les fantaisistes.

Serrée ? Avec un prix de l’essence à la pompe si haut ? Avec la gestion catastrophique de l’attaque terroriste de Benghazi ? Avec le chômage ? La baisse du pouvoir d’achat ?La crise ? Le doublement de la dette de l’Etat ?

Quelque chose de profond a changé aux Etats Unis que l’on ne pouvait pas percevoir en lisant les médias conservateurs, ni quand je discutais avec mes amis républicains, ni même avec mes amis démocrates.

Ce quelque chose est le changement de mentalité des nouvelles générations américaines, des blancs comme des latinos comme des noirs, et je ne crois pas que Obama soit responsable de ce changement.

Je n’ai jamais cru que Obama ait pu, en 4 ans, changer si profondément l’Amérique, qu’il ait pu diviser et monter les américains les uns contre les autres en si peu de temps. S’il a pu le faire, c’est que le terrain était fertile. Les mentalités étaient prêtes. Les changements déjà opérés, prêts à éclore ou déjà éclos et bouillonnants.

La moitié des américains demande à être prise en charge par l’Etat. Elle demande qu’on l’assure sur sa santé, qu’on lui donne du travail, qu’on lui donne un crédit pour acheter sa maison, et qu’on le paye si elle n’arrive pas à payer. Elle ne demande pas à accéder au rêve américain car elle ne croit pas au rêve américain. Le rêve américain, il est réservé aux 1%, et ils sont responsables de 99% de leurs soucis.

La révolution des mœurs et des idées de 1968 est passée par là, et les conservateurs n’ont rien fait, et n’ont rien vu. Ils ont cru que le talent d’orateur et les immenses qualités de Mitt Romney permettraient aux américains de retrouver leurs esprits, leurs valeurs. Ils n’ont rien compris. L’esprit est parti et les valeurs sont ailleurs. La moitié des américains aspire à devenir un peuple assisté.

Il y a 20 ans, Obama n’aurait eu aucune chance, mais nous ne sommes pas il y a 20 ans. Mitt Romney a défendu des valeurs solides, que je défends et auxquelles je crois, mais des valeurs qui ont vieilli de 40 ans au mauvais moment.

Les américains veulent recevoir, ils veulent qu’on leur donne des choses, qu’on s’occupe d’eux et qu’on les aide. Lequel des deux candidats était en mesure de leur donner ce qu’ils demandent ?

Cela se fera en prenant aux plus riches pour distribuer aux plus pauvres ? Et alors ? Par une injuste ponction sur le fruit du travail des uns ? Et alors ? Cela se traduira par une montée du chômage ? Et alors, l’état sera là pour nous prendre en charge. Par une baisse du pouvoir d’achat ? C’est secondaire.

L’état prendra plus de décisions dans la vie de chacun, et réduira le champ des libertés individuelles ? Pas grave, seuls les nantis ont des libertés.

Mitt Romney dénonce que les valeurs défendues par Obama ne sont pas celles de l’Amérique ? Et alors, se disent 50% des américains, les valeurs ont changé.

Car c’est le temps de la revanche, comme disait Obama il y a quelques jours. Revanche contre des inégalités ressenties comme injustes, revanche contre des privilèges vécus comme immérités, et peu importe s’ils sont nés de l’égalité et de la liberté.

Les médias ont contribué à l’élection de Hussein Obama, c’est un fait.

Mais qui a renoncé aux médias et qui s’y est investi ? N’ont-ils pas, les gauchistes, mérité et reçu le fruit de leur investissement ? Les journalistes ont abandonné la neutralité, l’éthique, pour faire du journalisme engagé. Cela sonne familier aux oreilles des Français, mais est-ce nouveau ? Cela a commencé pendant la guerre du Vietnam. Les conservateurs ont-ils réagi ? Non, ils ont pleurniché.

Les professeurs d’universités, anciens activistes de 68, forment les élites de demain dans le moule libéral : c’est l’Amérique nouvelle qui a fabriqué Obama, et non l’inverse. Les conservateurs ont-ils réagi ? Non, ils ont ignoré.

L’Amérique nouvelle s’est éloignée des pères fondateurs pour aller vers les indignés fondateurs.

L’Amérique nouvelle ne veut plus dominer le monde, ni protéger la démocratie. Elle veut faire des compromis et des alliances avec les terroristes islamiques. Les attaques terroristes continueront ? Ce sera la faute à pas de chance, où à des loups isolés.

Les leçons de cet échec dépassent de très loin l’issue du scrutin. Elles étaient à comprendre même si Romney l’avait emporté. Elles n’ont pas été apprises il y a 4 ans, car les analystes étaient convaincus que la couleur de sa peau a fait élire Obama.

Le feront-elles maintenant ?

J’avoue douter. Je les vois se rassurer parce qu’ils vont avoir raison. Je les vois dénoncer la hausse du chômage qu’ils ont prédite et qui va arriver, la baisse de la croissance qu’ils ont annoncée et qui va se produire, l’explosion de la dépense et de la dette publique qu’ils ont redoutée et qui arrive. Je ne les vois pas dénoncer leurs raisonnements, leurs pleurnicheries, leurs réflexes, faire leur auto-critique et leur auto-examen d’échec.

Le changement de monde est en marche accélérée. Google, Facebook et Apple sont ce monde en marche.

L’un des grand-pères de l’internet, mon ami Avram Miller, est démocrate. Sans lui, internet tel qu’on le connait n’existerait pas, ni Dreuz. Il a fait exister l’internet en s’appuyant sur des valeurs capitalistes. Dreuz est là pour contribuer au travail des idées.

© Jean-Patrick Grumberg pour

http://www.dreuz.info/2012/11/hussein-obama-a-ete-reelu-pour-bien-plus-que-4-ans/?utm_source=feedburner&utm_medium=email&utm_campaign=Fe

 

electionus2012

 

In English :

HUSSEIN OBAMA RE-ELECTED TO

THE HEAD OF THE UNITED STATES

FOR FOUR YEARS!

Elections-américaines
Hussein Obama was re-elected with 332

electoral votes against 206 for Mitt Romney

 

Those who weren’t waving American flags during the political rallies have won.”

Conservative pundits will undoubtedly and deftly point out the Romney campaign’s strategic missteps. They’ll reminisce on how rare Obama bumper stickers were. And how few yard signs were to be seen. They’ll talk about Obama rallies being empty, and Romney’s being packed. They’ll say he missed several opportunities. Conservative journalists will insist that the media got Obama elected. Others will recall how Reagan and Bush were also elected against a barrage of negative media.

 

My own analysis differs. What happened is beyond Obama.”

All the polls – serious and goofy ones included – predicted a tight election.

Tight, really? With skyrocketing gas prices. With the catastrophic management of the Benghazi terrorist attack? With unemployment? With buying power falling? The crisis? The Federal debt doubling up?

Something fundamental has changed in the United States. Something I couldn’t have inferred from reading conservative media, or by talking to my Republican friends. Or my Democratic ones either, for that matter.

This “something” is a change of mentality for a new American generation. White people, Latinos, African Americans – I don’t think Obama is behind that change.

I never thought Obama would be able to change America so profoundly in a mere four years. That he would have been able to divide and pit Americans against one another in such a short time. If he succeeded in doing so, it’s because change had already taken grasp. People’s minds were ready. Change was already afoot, ready to sprout or already sprung and raging.

Half of Americans want to be on welfare. And they want free healthcare, jobs, housing credit, and government-backed mortgages to protect them against default. This half doesn’t reach for the American dream because they don’t believe in it. The American dream belongs to the 1%. And 99% of their trouble is self-inflicted.

The whole moral and ideological revolution of 1968 has come home to roost. And Conservatives stood by idle with eyes closed. They figured Mitt Romney’s amazing qualities and his oratorical talents would knock some sense back into Americans minds and bring their values back. They completely missed the boat. Their spirit and their values are long gone. Half of the American people aspire to welfare.

20 years ago, Obama wouldn’t have stood a chance. But we’re a long way from then. Mitt Romney stood for solid values. Values I believe in and defend. But these values are 40 years too old at a very bad time.

Americans want to take. They want to be given things, taken care of, and assisted. Which of the two candidates was more likely to give them that?

This will be accomplished by taking from the rich and giving to the poor. So what? By unfairly taxing certain people’s income? So what? It will Increase unemployment? Doesn’t matter: the State will take care of us. Buying power eroding? Not a priority.

The State will interfere more and more in people’s lives. Individual liberties will be curtailed. No big deal. Only the chosen few have freedoms anyway.

Mitt Romney opposes Obama’s touted values saying they are not American. So what, said 50% of Americans, values have changed, that’s all.

Because time for revenge has come, as Obama stated a couple days ago. Revenge against inequalities perceived as unfair. Revenge against hard-earned privileges now tagged as undeserved. It matters little if these stemmed from equality and liberty.

The news media contributed to Hussein Obama’s election. That’s a given. But who pushed back against them and who committed? The Leftists’ bet paid off deservedly. Reporters abandoned neutrality and ethics to engage in activist journalism. Sounds familiar to French ears, but is it a new phenomenon? It started during the Vietnam war. Did Conservatives do anything about it? Nope. They just wailed.

University professors, along with ex-activists from 1968 are shaping today’s elites in liberal molds. This new America created Obama, not the other way around. Did Conservatives react? No, they just ignored it.

The new America took its distance from the Founding Fathers to embrace the founding Occupiers.

The new America couldn’t care less about dominating the world or protecting Democracy. She wants to wheel and deal with islamic terrorists. If terror attacks continue? They’ll just be waved off as bad luck, or the work of some “crazy loner”.

The lessons of this failure go way beyond the vote. They would have needed understanding even if Romney had been elected. They sure weren’t learned 4 years ago. Because then analysts were convinced Obama had been elected for the color of his skin.

Will the lessons be learned now? Honestly I doubt it.

They’ll probably reassure themselves as their predictions come to life. They’ll rant against the unemployment they foresaw. And rail against the upcoming negative growth they heralded. And against the inevitable explosion of the spending and public debt they feared. I don’t foresee them questioning their thinking, their bemoaning, their reflexes. I don’t see them doing any sort of self-criticism or failure analysis.

The pace of world change is accelerating. Google, Facebook, and Apple are this world in motion.

One of the internet’s grandfather, my friend Avram Miller, is a Democrat. Were it not for him, the internet as we know it would not exist. Nor would Dreuz.info. And Capitalist values laid the foundation for Avram’s internet.

Dreuz.info exists to foster thought development.

 

© Jean-Patrick Grumberg for www.Dreuz.info, translated by Jerome

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