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12 mars 2013

MALI, SYRIE : DESINFORMATION, RUMEURS, INTOXICATION ... PAR MAURICE D.

I - MALI, SYRIE :

DESINFORMATION,

RUMEURS, INTOXICATION...
(par Maurice D).

Soldats-tchadiens-avec-leur-Commandant-Abdelaziz-au-milieu-

Soldats Tchadiens engagés aux côtés des Armées Françaises et Maliennes dans la Guerre au MALI contre les Djihadistes ...

Au Mali, l'enlisement commence : des dizaines de soldats maliens ont été tués dans le Nord, pendant que les troupes françaises et les Touaregs fouillent le labyrinthe de 250 000 km2 du massif de l'Adrar des Ifoghas pour débusquer les islamistes. Elles espèrent y trouver nos otages qui, probablement, n'y sont plus depuis longtemps et, en supposant qu'ils y soient encore, resteront de toute manière longtemps introuvables, sauf un coup de "chance".

Pendant ce temps là, la pagaille et la peur s'installent dans les villes maliennes autour desquelles rôdent les djihadistes, jusqu'à Tombouctou...

 

 

LA CHARIA A TOBOUCTOU

 

... où les individus à peau claire, les "gris", sont vite suspects, à moins qu'ils ne soient carrément "blancs". Cela n'intéresse plus nos médias puisque Hollande est rentré après son triomphe à la "Pyrrhus".

armee-francaise1

Le gouvernement n'a toujours pas compris (les chefs de notre armée, oui), que la clé du problème est dans la résolution de la question Touarègue, d'où un conflit sourd entre le Quai d'Orsay et l'Etat-major. Les Touaregs ne veulent pas de l'armée malienne dans le Nord, leur pays, et espèrent de la France la facilitation d'une solution diplomatique. Elle aurait peut-être été plus facile à l'été 2012 : à l'époque, le gouvernement du Mali était déjà une marionnette, dirigée en sous main par le capitaine qui mena le putsch à l'origine du renversement du gouvernement précédent, mais nos dirigeants socialistes étaient en vacances.

Faire pression sur les Maliens pour obtenir un statut d'autonomie en faveur de l'Awazad était possible. Hollande et Fabius ont préféré tergiverser. En septembre 2012, Hollande promettait encore aux Français que jamais un soldat français ne mettrait les pieds au Mali, pendant que Fabius prenait des contacts deci-delà pour tenter de convaincre les pays africains de gérer l'affaire sous contrôle de l'ONU, au lieu de concentrer leurs efforts sur les Touaregs qui venaient de se faire avoir par leurs alliés djihadistes d'un moment et étaient prêts à abandonner l'idée d'une indépendance complète en échange d'une autonomie.

 

Mali-carte_v3_fr

Aujourd'hui, la France s'enlise au Mali, les militaires l'ont compris. Ils savent aussi qu'il sera possible de partir vite seulement si les Touaregs aident à "détruire" les djihadistes, mais ceux-ci demandent en contrepartie la gestion de leur pays sans présence militaire malienne. Or Fabius et Hollande restent attachés à l'idée que le Mali doit rester sous contrôle total du gouvernement fantoche de Tombouctou. C'est donc l'impasse.

 

touaregs

 

Sur le second front, le front syrien où notre armée n'est pas officiellement présente, tout va de mal en pis. Alep est toujours en proie à des combats dans plusieurs quartiers et à l'intérieur même de la grande mosquée des Omeyyades, au cœur de laquelle les loyalistes avaient cru pouvoir se réfugier et que les islamistes tentent de reprendre (ils l'avaient perdue en octobre dernier) après en avoir fait sauter le mur d'enceinte sud.

Selon l'agenceReuters, la population d'Alep "n'en peut plus des rebelles" qui imposent la charia et réclame le retour des troupes de Bachar el-Assad. Ce n'est pas le genre d'information que l'on donnerait en France où il est de bon ton d'être du côté des islamistes que nous approvisionnons en matériel, renseignement et "spécialistes".

 

DAMAS EN GUERRE

 

La bataille continue à faire rage dans divers quartiers de Damas où un attentat aveugle vient de faire quatre-vingt morts civils, "un crime de guerre" reproché aux islamistes par le "médiateur" de l'ONU. "Nouvelle tentative de briser la sécurité de la capitale, des centaines de terroristes tués", titrait mercredi le quotidien Al-Watan. Le journal affirme que la capitale a été lundi dernier soir le théâtre d’une tentative d’incursion des insurgés (Europe1).

Dans les provinces syriennes qu'ils tiennent, les islamistes font maintenant la chasse aux chrétiens qui avaient un moment été épargnés, croyant qu'une prudente neutralité les protègeraient. Comme au Mali, la France a eu il y a quelques jours un mort, le photographe Olivier Voisin. Ce n'est pas le premier, il y avait eu précédemment Gilles Jacquier tué par un obus tiré par les rebelles, et non un obus gouvernemental comme l'ont longtemps prétendu les médias occidentaux intoxiqués par la propagande pro-rebelles répercutée par des "lobbies" agissant par les "rumeurs, désinformation, intoxication" sur les médias internationaux, en l’occurrence "généralement plus sympathiques à l’égard des insurgés et beaucoup plus durs pour le gouvernement de Bachar al-Assad" (Frédéric Pons, V.A.).*

Pons * souligne que les médias (français) ont jusqu’au bout refusé ou répugné à admettre la vérité "comme si c’était un sacrilège". Et Pons d’établir un parallèle avec les faux charniers de Ceaucescu à Timisoara en 1989.

 

Damas_galleryphoto_paysage_std

Sur la Syrie, la désinformation fait rage : il a fallu plusieurs mois pour que la presse reconnaisse que la fameuse, et affreuse, tuerie de Houla-Taldo, le 25 mai 2012, qui fit une centaine de victimes civiles (dont 49 enfants), sauvagement massacrés à l’arme blanche ou par balles tirées à bout portant, a bien été commise par des bandes insurgées islamistes (Pons rappelle à ce sujet les conclusions d’une enquête du quotidien allemand "de référence" Frankfurter Allgemeine Zeitung), les victimes étant essentiellement des chiites et des alaouites. Mais comme le dit pudiquement le journaliste, "cette version des faits a été très peu reprise dans la presse internationale". C'est normal, l'Occident s'imagine toujours que la chute du dernier régime laïc du Moyen-Orient et la prise du pouvoir par les djihadistes sunnites soutenus par l'Arabie Saoudite et le Qatar, nos fournisseurs de pétrole, résoudraient tous nos problèmes au Moyen-Orient, même si le prix à payer est l'extermination des chiites, des alaouites et des derniers chrétiens de la région par les soi-disant "rebelles".

Le mythe du "peuple luttant à mains nues pour la démocratie à l’occidentale, contre un pouvoir isolé ne s’appuyant plus que sur ses hommes de main" a la vie dure, malgré les démentis quotidiens de la réalité des combats en Syrie. Trois ans de guerre, 70.000 morts selon l'ONU, toujours pas de solution en vue, mieux vaut sans doute ne plus en parler car le peuple français pourrait croire que ce genre de conflit s'éternise toujours et ne peut se terminer que dans l'enlisement.

 

guerre en afghanistan

Pas de nouvelles du troisième front non plus, celui d'Afghanistan, dont nous sommes partis en laissant tous les problèmes en plan et dont notre presse ne dit plus un mot depuis que François Hollande en a retiré une partie de nos troupes, la fraction dite "combattante". A croire qu'il ne se passe plus rien en Afghanistan : où sont passés les talibans ? Que font et que deviennent nos soldats ? Tous en vacances ?

Quant au quatrième front anti-islamiste, celui qui fait le plus de victimes parmi nos militaires gendarmes et policiers, c'est toujours le même triste guignol. D'un côté Valls martial qui annonce des mesures drastiques de lutte contre les "fascistes islamistes" et de graves cérémonies aux Invalides supposées consoler les veuves et les orphelins. De l'autre Hollande, Taubira, quelques autres et la presse qui persévèrent à considérer que ce n'est qu'un problème social qui sera réglé par "plus de moyens" : de nouveaux milliards déversés à perte sur les cités.

 

hommage pliciers tués

Valls lui-même juge plus urgent de mettre en place (mi-mars) de nouveaux radars "invisibles" pour traquer le automobilistes et remplir les caisses vides de l'Etat.

L'urgence ne serait-elle pas de lutter énergiquement contre l'intégrisme islamique dans notre pays même, avant d'inventer des abcès de fixation utopiques en Afghanistan, au Pakistan, en Irak, en Palestine, en Syrie, en Libye et maintenant au Mali ? Tous ont aggravé l'infection.

 

bataille-de-poitiers-charles-martel-repousse-les-sarrasins

 

Charles Martel, parti de Poitiers, avait repoussé les Musulmans au-delà des Pyrénées en quelques années. Là, la noblesse espagnole avait pris le relais pendant que les Autrichiens bloquaient les armées turques à Vienne puis les renvoyaient et, au XVème siècle, les musulmans étaient cantonnés au Moyen-Orient et au Maghreb où ils continuaient leurs guerres sanglantes et intestines sans y impliquer les Occidentaux. N'était-ce pas une meilleure méthode ?

Le 20 octobre dernier, un internaute signant Pierredelacraudetoulon parlant de la presse française écrivait sur le blog Info Syrie :

"J’aime bien "conformisme intellectuel". Quelques synonymes ou presque en vrac : manque de réflexion
; manque d'intégrité intellectuelle ; lâcheté intellectuelle ou manque de courage intellectuel ; irréflexion ; psittacisme ; panurgisme ; hurler avec les loups ; moutons de Panurge ; manque de recul historique ; manque de recul tout court ; volonté d’avoir de nombreux lecteurs auditeurs spectateurs ; carriérisme ; peur de voir des portes se fermer ; puissance et fric en définitive, et pendant ce temps-là des enfants meurent, des corps et des vies sont brisés. Si Dieu existe, si la responsabilité ça existe, combien de morts et de drames imputera-t-il à chacun de ces gens des média
le jour du jugement dernier ? L’enfer est pavé de bonnes intentions".

Il y a heureusement les blogs pour informer !

Maurice D.

 

* Frédéric Pons (journaliste)

frederic pons

 

 

Page d'aide sur l'homonymie Pour les articles homonymes, voir Frédéric Pons.

 

Frédéric Pons, né en 1954, est un journaliste et officier français.

Ancien casque bleu notamment actif au Liban, aujourd'hui colonel de réserve dans les parachutistes des Troupes de marine, il enseigne au Collège interarmées de défense (CID) ainsi qu'à l'École spéciale militaire de Saint-Cyr.

Frédéric Pons est également journaliste au Spectacle du Monde, rédacteur en chef du service « Monde » de l'hebdomadaire Valeurs actuelles, et président de l'Association des Journalistes de la Défense (AJD).

En 1996, il a reçu le prix littéraire de l'armée de Terre Erwan Bergot pour son livre Les Français à Sarajevo.

Il est le frère du journaliste Grégory Pons.

Ouvrages

  • Esthétique et politique : les intellectuels fascistes français et le cinéma : Rebatet, Brasillach, Bardèche, 1930-1945, mémoire de maîtrise, Université Paris-I, 1977
  • Action humanitaire et politique internationale : Politique et morale (avec Alain-Gérard Slama et Jean-Marc Varaut), CASE, 1993
  • Les Paras sacrifiés, Beyrouth, 1983-1984, Presses de la Cité, 1994
  • Les Français à Sarajevo : les bataillons piégés, 1992 - 1995, Presses de la Cité, 1996, Prix littéraire de l'armée de terre - Erwan Bergot en 1996
  • Les Troupeaux du diable, Presses de la Cité, 1999
  • Les Casques bleus français : 50 ans au service de la paix dans le monde, Italiques, 2002
  • Les Soleils de l'Adour, Presses de la Cité, 2003
  • Pièges à Bagdad, Presses de la Cité, 2004
  • Passeurs de nuit, Presses de la Cité, 2006
  • Israël en état de choc, Presses de la Cité, 2007
  • La République des militaires (avec Jean-Dominique Merchet), Jacob-Duvernet, 2007
  • Mourir pour le Liban, Presses de la Cité, 2007
  • Anne-Lorraine, un dimanche dans le RER D (avec Emmanuelle Dancourt), Presses de la Cité, 2008 (ISBN 978-2-85443-532-0)
  • Paras de choc au combat, Presses de la Cité, 2009
  • Opérations extérieures - Les volontaires du 8e RPIMa, Liban 1978-Afghanistan 2009, Presses de la Cité, 2009
  • Algérie, le vrai état des lieux, Calmann-Lévy, 2013

 

II - DOSSIER MALI SUITE 

 

Dossier Mali : 

 

un diplomate du quai d’Orsay

 

conteste le bien fondé de l’opération

 

Serval et subit les purges de Fabius

 

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MALI-CONFLICT-FRANCE-TIMBUKTU

En pleine guerre, Laurent Fabius fait tomber des têtes au ministère des affaires étrangères, « à la cravache » dit un diplomate, tandis que Laurent Bigot, l’une des victimes des purges, dit avoir été «débarqué brutalement».

Tout commence en juillet 2012 par cette vidéo, explique Alain Barluet dans le Figaro (1). Le diplomate Laurent Bigot, à l’époque responsable de l’Afrique de l’Ouest, brise l’omerta, dénonce les erreurs de la politique étrangère de la France depuis des années, et tient des propos sans langue de bois sur le Mali.

Il est filmé lors d’une conférence à l’Institut français des relations internationales (Ifri), et s’adressant « à titre personnel », dénonce « la corruption gangrenant depuis de longues années toutes les sphères jusqu’au plus haut niveau » du Mali, « une démocratie de façade » et que «l’État malien s’est effondré sur lui-même», par sa propre responsabilité, après avoir englouti des milliards de dollars d’aide qui ont disparu dans la nature, tout en remettant la faute sur la période coloniale.

Alain Barluet: Sur fond de guerre au Mali, l’éviction par Laurent Fabius, fin février, du sous-directeur en charge de ce pays, Laurent Bigot, a «surpris et choqué», selon plusieurs sources au ministère des Affaires étrangères.

Alain Barluet: D’autant plus que cet événement est survenu après la mise à l’écart, pour diverses raisons, de plusieurs diplomates intervenant sur le même continent. Quelques semaines plus tôt, Jean Félix-Paganon, représentant spécial pour le Sahel, nommé en juin 2012, a été remplacé. Et en octobre dernier, Élisabeth Barbier, responsable depuis peu de la Direction Afrique-Océan Indien (DAOI) du Quai d’Orsay, était évincée de son poste pour incompatibilité d’humeur avec le ministre. Elle est désormais ambassadeur en Afrique du Sud.

Alain Barluet: le déclenchement anticipé des opérations militaires a intensifié les débats au ministère des Affaires étrangères, remis en cause des équilibres internes et suscité chez les diplomates des interrogations et des attentes sur leur rôle dans le règlement de la crise.

Alain Barluet: L’actualité malienne a bousculé le Quai d’Orsay face à des militaires tenant le haut du pavé. Résurgence de vieux clivages, comme ceux qui opposent militaires et diplomates, zélotes du «sécuritaire» et partisans du «développement». «Tout le monde est bien conscient qu’il n’y a pas de développement sans sécurité ni de sécurité sans développement», tempère un collègue de Laurent Bigot. Différences d’approches, de méthodes, de réseaux ? La montée en puissance aux postes clés de spécialistes de l’Afrique de l’Est anglophone, notamment des «swahilistes» (du nom de la culture partagée par les peuples de la côte africaine orientale, NDLR), au détriment de l’Afrique de l’Ouest, semble l’indiquer. C’est le cas notamment de Jean-Christophe Belliard, le nouveau patron de la DAOI, ex-ambassadeur à Madagascar, et de Laurent Viguier, en poste à Nairobi de 2003 à 2007, pressenti pour succéder à Laurent Bigot.

Alain Barluet: L’intervention militaire française au Mali a encore fait évoluer la donne. «On est passé brusquement du préventif au curatif», résume un diplomate. Dans le triangle décisionnel dont la pointe est à l’Élysée, la Défense a pris du poids, politiquement et médiatiquement, par rapport aux Affaires étrangères. Dans les longs couloirs du Quai, on soupire en voyant les caméras de télévision comme aimantées par Jean-Yves Le Drian. «En même temps, se console un diplomate, chacun sait que l’action armée ne permettra pas, à elle seule, de gagner la paix». «Les vrais débats, résume une autre source, concernent la coordination de tous les protagonistes, le lancement d’un processus politique inclusif, l’effet d’entraînement sur l’État malien et les moyens pour que l’aide ne soit pas déversée en vain».

 

En pleine guerre au Mali, Laurent Fabius réorganise ses équipes

 

Ainsi donc, au milieu du pont, en pleine guerre au Mali, Laurent Fabius « s’est donc attaqué au vaste chantier de l’après-guerre en réorganisant l’ordre de bataille de ses équipes. Face à la crise multidimensionnelle du Sahel, les structures administratives ont montré leur limite: Mali, Mauritanie, Niger, Algérie, n’appartiennent pas aux mêmes directions du Quai. Sur le modèle anglo-saxon, une «task force» a été mise en place. Ce groupe de travail interministériel (Affaires étrangères, Défense, Intérieur…) réunit chaque semaine, à des niveaux variables, des représentants de tous les intervenants sur le dossier malien. Laurent Fabius prône aussi une diplomatie «démultipliée» incluant, par exemple, la coopération décentralisée. Il réunira ainsi les acteurs du dossier sahélien le 19 mars, à Lyon, autour des collectivités territoriales, françaises et maliennes. De nouvelles pièces dans le dispositif mis en place par le Quai pour lancer un chantier qui s’annonce long et ardu – et pour reprendre la main. »

 

Le Quai d’Orsay, gangréné par la paresse intellectuelle, un sentiment de supériorité et le racisme

 

Laurent Bigot, dans son intervention, dénonce – ce qui lui coûtera son poste – les trois grands maux qui pourrissent le quai d’Orsay et la politique étrangère de la France : paresse intellectuelle, sentiment de supériorité et racisme.

A l’extérieur de la France, dans les médias allemands et anglo-saxons, le ministère des Affaires étrangères est loin d’être le seul corps de l’Etat français dont la paresse intellectuelle et le sentiment de supériorité sont tournés en dérision. Et c’est le peuple français qui en fait les frais.

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Jean-Patrick Grumberg pour www.Dreuz.info

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