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18 octobre 2013

SOCIAL - LIBERALISME

"SOCIAL - LIBERALISME"

Edito par Marc Le Stahler

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SOURCE : MINURNE RESISTANCE


Vous vous en doutez, ni Mélenchon ni Cohn Bendit ne sont franchement ma tasse de thé. Mais ces 2 individus sévissaient ce matin sur des radios périphériques, le premier sur RMC le second sur Europe 1. Pas sur le même créneau horaire, ce qui m'a permis de les écouter l'un après l'autre, histoire de bien commencer la journée...

Comme je suis un vrai démocrate, je les ai écoutés attentivement et j'en ai conclu que - consciemment ou inconsciemment - ils distillaient le même discours, avec un habillage sensiblement différent. Ce même discours dont nous abreuvent justement dans un bel ensemble médias et chroniqueurs en tout genre depuis quelques semaines...

Les 2 compères s'exprimaient sur l'impressionnant rejet populaire d'Hollandescu, tombé à 24 % d'opinions favorables sur le dernier sondage Ipsos, en chute de 3 points depuis septembre, soit un record absolu d'impopularité pour un chef d'état depuis la création de ce baromètre en 1996.

Or, pour l'un comme pour l'autre, cette impopularité exceptionnelle serait due au fait que Hollande mène une politique "trop à droite".

"Trop à droite", Hollande ? Oui vous avez bien lu ! A ce régime, on craint le pire sur ce que serait pour les 2 compères une politique "de gauche" !

Pour Cohn Bendit, Hollande doit assumer son "social-libéralisme".
Notons en passant qu'il y a des concepts que ces dinosaures du marxisme-lénininisme ne supportent pas : le libéralisme par exemple. Pour eux, le libéralisme c'est la liberté du renard (le vilain capitaliste) dans le poulailler (le bon prolétaire). Ils vivent dans un passé révolu, avec un bon siècle de retard et restent désespérément nostalgiques du Gosplan qui a si bien réussi à leur regrettée URSS.


Ils n'imaginent pas un seul instant que le libéralisme c'est aussi la liberté d'entreprendre, le risque, l'audace, la créativité, l'innovation. Bref... Pour eux, il n'y a de capitalisme que "sauvage", qu'on se le dise ! Les lois sociales, les syndicats, le code du travail, on les oublie, le libéralisme c'est le mal absolu, "tous fonctionnaires", circulez y'a rien à voir !
Je sais que certains lecteurs ne manqueront pas de m'accuser de "servir les plats du grand capital", mais je pense surtout à ces jeunes entrepreneurs qui quittent la France pour aller vivre leurs projets sous d'autres cieux plus accueillants.


Hollande est en effet tellement libéral que le nombre de défaillances d'entreprises a explosé de 7,5 % au 3ème trimestre ! 12 790 cessations d'activités, du jamais vu depuis 1993. Pire qu'en 2009, année pourtant sinistre en la matière.

Mélenchon, lui, prend moins de précautions oratoires et accuse simplement Hollande de "faire une politique de droite". Son interlocuteur n'a pas eu le réflexe (normal) de lui demander ce qu'il entendait par là, mais qu'importe. "Politique de droite", dans la bouche de Mélenchon, c'est comme "Raciste", "Fasciste", "Réactionnaire", ça s'éructe, ça se crache, ça ne s'explique pas. Il n'y a de politique que "de gauche", et si possible le plus à gauche possible, pour cet ancien trotskyste qui se faisait appeler "Santerrre" du temps de l'Organisation Communiste Internationaliste. Attribuons lui volontiers un point "Godwin" ! (à ceux qui ignorent ce qu'est le point Godwin, je conseille vivement la lecture de l' article consacré à ce concept particulièrement intéressant).

En fait, la politique de Hollande n'est ni sociale ni libérale ni de droite ni, sans doute, concédons le, de gauche !

Au plan économique, c'est un fatras de mesures sans inspiration, sans projet, sans objectif, si ce n'est celui d'attendre sans rien faire un hypothétique retour de la croissance mondiale qui - avec un peu de chance - tirerait la France dans son sillage comme Jospin en profita jadis. Avec quand même un matraquage fiscal démentiel, frappant surtout les classes moyennes voire même depuis peu les classes défavorisées, afin de maintenir le train de vie somptuaire de l'état et des collectivités territoriales.


Car il n'y a pas que l'état central. La Cour des comptes dénonce cette semaine la dérive affolante des coûts salariaux des collectivités locales : 3 % plus rapide que l'inflation, chaque année, depuis 1983 !
Rappelons que les collectivités territoriales (très majoritairement à gauche) représentent 20 % de la dépense publique et 10 % de la dette française. Pourquoi se gêner effectivement quand, sur 370 Milliards € de dépenses locales, 100 Milliards sont abondés par l'Etat lui-même ?
La gestion de la Corrèze est un modèle édifiant à ce sujet, mais il faut dire que ce département fut dirigé par l'un des pires gestionnaires que la Vème République ait connu !

Au plan sociétal, à long terme, le "Grand Remplacement", dénoncé par Renaud Camus, permettra à la gauche de se reconstituer cyniquement et en opposition radicale avec les intérêts de la France, un nouvel électorat à sa botte.


A court et moyen terme, en attendant, du mariage gay au droit de vote des immigrés en passant par la bienveillance envers les criminels, Hollande nous inflige une suite de chiffons rouges destinés à accroître encore la colère et la désespérance du peuple. Objectif avoué : faire monter le vote FN au détriment de l'UMP et favoriser ainsi pour 2017 un affrontement de 2ème tour avec Marine Le Pen. En faisant évidemment jouer alors ce fameux réflexe injustement qualifié de "républicain" et être réélu dans un fauteuil comme Chirac en 2002.

Voilà pourquoi ils sont si nerveux depuis Brignoles : et si le réflexe pavlovien de la "discipline républicaine" ne fonctionnait plus ? Et si le peuple, soudain, avait pris conscience du mensonge et de la tromperie qu'il subissait depuis des décennies ? Et si le FN était VRAIMENT un parti républicain ? Plus que la nouvelle droite, si le FN parvenait à créer un grand rassemblement populaire et patriote ?


Et si la machine à faire perdre les patriotes était en train de s'enrayer irrémédiablement ?

Dans cette optique, les manigances des Mélenchon, Cohn Bendit et consorts, tentant à faire croire que le bon président Hollande se "pompidolise", ont pour objectif de le faire apparaître comme "acceptable" par une droite déboussolée et penchant de plus en plus pour un vote frontiste.

Si le pouvoir vise, pour 2017, un duel Hollande - Marine Le Pen, il faut qu'Hollande puisse apparaître comme le Grand Rassembleur, le Grand Pacificateur, le Sauveur, l'Alternative au Fascisme, le Rempart contre la Bête Immonde ! Et, pour ce faire, il s'en fiche, Hollandescu, des voix de la gauche parlementaire, elles lui sont acquises d'avance, c'est le marais centriste et les orphelins de l'UMP qu'il doit séduire !

Un patriote averti en vaut deux ! C'est en expliquant autour de nous les arcanes de cette stratégie félonne que nous en saperons les fondements.

Dimanche a sonné le tocsin de la débandade socialiste, le combat ne fait que commencer !


Marc Le Stahler

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