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15 juin 2015

informations internationales de l'Union de la Presse Francophone Internationale

INFORMATIONS INTERNATIONALES DE L'UNION DE LA PRESSE FRANCOPHONE INTERNATIONALE

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EDITORIAL

Francophonie, liberté, valeurs

 Selon l’organisation «Freedom House», la liberté de la presse serait au plus   bas depuis 10 ans. Reporters sans frontières* relève pour sa part qu’en   2015, pas moins de 29 journalistes ont été tués, 158 sont emprisonnés,   ainsi que 176 « net-citoyens ». Ce triste bilan doit être rappelé inlassablement au moment de la célébration de la journée mondiale de la liberté de la presse. La bataille permanente pour la liberté de la presse, et singulièrement pour ce qui nous concerne dans les pays francophones, est essentielle non pas seulement pour la sécurité des journalistes, mais parce qu’il n’y a pas de progrès possible (économique, social, culturel,…) pour une société sans un réel progrès de la liberté des médias. Tout le monde y gagne : les citoyens d’abord, l’économie, les politiques qui n’en seront que plus crédibles, et bien sûr les journalistes et les médias qui exercent alors leur métier dans de meilleures conditions.
La francophonie se flatte souvent d’être porteuse de valeurs. Libertés, droits de l’homme, ouverture… C’est une réalité dont l’histoire a été souvent le témoin. Mais rien n’est gravé dans le marbre. La francophonie n’est pas porteuse de ces valeurs par nature : il s’agit bien souvent de mettre en adéquation liberté des médias et francophonie, parce que des décalages, parfois graves, existent. L’Union de la Presse Francophone fonde son action sur ce triptyque : francophonie, liberté, valeurs. Aucun de ces termes n’a de sens sans les autres.
Jean Kouchner Secrétaire général international
* Reporters Sans Frontières fête ses trente ans aujourd’hui. https://fr.rsf.org/
 

 
© AFP.
 
L'UPF dénonce les atteintes à la liberté de presse au Burundi

Fermeture de radios, fermeture de la Maison de la Presse, nombreuses menaces contre des journalistes, les autorités burundaises tentent par toutes sortes de pressions et de menaces de museler la liberté de la presse. Il s’agit d’étouffer la contestation grandissante contre la possibilité pour le Président sortant Pierre Nkurunziza de se présenter pour un troisième mandat. Parmi les médias réprimés, on trouve notamment RPA (Radio Publique Africaine), fermée le 27 avril. La Maison de la presse elle aussi a été fermée par la police, ainsi que le studio de la synergie des médias, regroupant plusieurs radios privées. Violence contre les défenseurs des droits de l’homme, tentative d’arrestation du président de l’Union burundaise des journalistes, menaces visant celles et ceux qui luttent pour une presse indépendante et libre : tout est fait pour tenter d’enrayer la contestation. L’Union de la Presse Francophone exprime sa plus vive inquiétude, et appelle à l’arrêt immédiat de toutes les violences et de toutes les tentatives d’intimidation visant les journalistes et les médias au Burundi. Les médias doivent pouvoir jouer leur rôle d’information plurielle dans le cadre d’un processus électoral transparent.  L’UPF appelle au respect de la liberté d’informer et à la réouverture immédiate des médias fermés arbitrairement.
Paris, le 28 avril 2015 

Kasonga Tshilombe : 

"Un journaliste n'a pas sa place au cimetière"


 

Marche de journalistes à Kinshasa © Radiookapi.

 

Le président de l’Union nationale de la presse du Congo (UNPC), Kasonga Tshilombe, a affirmé «qu’un journaliste n’a pas de place au cimetière, encore moins en prison». Il l’a déclaré dimanche 3 mai, à l’occasion de la célébration de la journée internationale de la liberté de la presse. Il estime que la liberté de la presse en République démocratique du Congo (RDC) est en difficulté.

« Lorsque nous considérons le nombre de médias qui sont fermés à cause de leurs écrits, lorsque nous considérons combien de journalistes ont été tués depuis l’année dernière jusqu’aujourd’hui, je pense sincèrement que la liberté de la presse, du moins pour cet anniversaire est en difficulté », a indiqué Kasonga Tshilombe. Il pense que pour remédier à cette situation, il faut que « ceux qui détiennent une parcelle de pouvoir comprenne qu’un journaliste « n’a pas de place au cimetière, encore moins en prison ». Revenant sur l’arrestation de Mike Mukebayi à la prison centrale de Makala, le président de l’UNPC estime qu’il devrait être relâché. Kasonga Tshilombe appelle le chef de l’Etat, qui est « le garant de toutes les libertés publiques » d’ordonner la réhabilitation de tous les médias fermés et d’ordonner la libération de Mike Mukebayi. Le monde entier célèbre le 3 mai de chaque année la journée mondiale de la liberté de la presse. A Kinshasa la cérémonie commémorative a été reportée au 4 mai.

Plaidoyer pour la réouverture de RTLJ

La section de l’UNPC au Katanga a plaidé pour la réouverture de la Radiotélévision Lubumbashi Jua de Jean Clauide Muyambo (RTLJ), fermée depuis plusieurs mois. «On ne voit pas en quoi est-ce que les membres de ce média ont commis des fautes professionnelles pour subir cette suspension jusqu’aujourd’hui», a affirmé Jérôme Mwepu Kalonda, le président provincial de l’UNPC Katanaga. Toutefois, il se réjouit de l’amélioration de la liberté de la presse dans la province. «Nous avons noté des avancées puisqu’il n’y a plus d’interpellations, menaces ou arrestations arbitraires. Depuis que nous sommes à la tête de ce comité, nous avons constaté que la presse se comporte quand même bien», a déclaré Jérôme Mwepu.

Source : radiookapi.net

LA VIE DE L'UPF

L'UPF - France organise un petit-déjeuner-débat le 2 juin à Paris

L'organisation des rédactions de demain 


Nous avions pris cet engagement lors de notre dernière assemblée générale : organiser des rencontres sur les sujets majeurs de la profession.  Nous vous invitons à participer nombreux au petit-déjeuner débat qui aura lieu le mardi 2 juin 2015 à 8 h 45 précises  au Press-Club de France – Hôtel Pullman 19 rue du Commandant Mouchotte  75014 PARIS. (Ascenseur niveau A ; suivre les flèches «Press-Club»). 
Au programme :
  • «Imaginez les médias de demain» 
Par M. David Sallinen – Directeur général des formations en Europe à WAN-IFRA (Association mondiale des journaux) «Si les fondamentaux (véracité et rapidité) restent les mêmes, le numérique impose de nouvelles règles qu’il faut savoir dès maintenant maitriser sans survendre le journalisme» 
  • «Organisation et fonctionnement des rédactions pour une production plurimedia»
Par M. Franck Barlemont –Directeur de l'innovation du groupe Prisma « Témoignage sur la façon dont les rédactions du groupe Prisma sont devenues opérationnelles pour envisager l’avenir à partir des marques issues du print ».
Afin de faire de cette rencontre un échange productif, chaque intervention  de 15 à 20 minutes sera suivie de questions-réponses.
Inscription avant le 15 mai. Tarif exceptionnel de 10 € pour les membres de l’UPF (à jour de leur cotisation). 20 € pour les autres. Réservez vos places en envoyant vos chèques de règlement à l’UPF-France (à l'attention de M. Hervé Deville) 3, Cité Bergère 75009 Paris.
Jean MIOT,                                                                    Gérard Bardy Président                                                                Secrétaire général          
43èmes assises de la presse francophones

Les actes sont en lignes sur le site de l'UPF


Faites une immersion dans les 43èmes assises de la presse francophone, qui se sont déroulées à Dakar, du 19 au 21 novembre 2014, en visitant le site de l'UPF :www.presse-francophone.org
Synthèses des tables rondes, intégralité des séances plénières, interviews du Président Macky Sall sont dans les actes des 43èmes assises de la presse francophone aujourd'hui en ligne. Un document que vous pouvez également télécharger pour une lecture plus aisée.
UPF - Roumanie :

Un plein d'activité pour 2015


 
Les journalistes de la Section roumaine de l’UPF ont tenu une réunion le 28 avril dernier à la Faculté de Journalisme de l’Université de Bucarest. L’occasion de faire le point sur les activités de la section et de lancer les projets et actions des prochains mois. Le programme s’annonce ainsi bien chargé pour cette section qui connaît un regain de dynamisme. L’implication des membres de la section dans la promotion des valeurs de déontologie et d’éthique journalistique est au premier plan des actions programmées. Ainsi, chaque membre de l'UPF Roumanie est sollicité, selon sa spécialité, pour parler aux jeunes dans le but de leur insuffler l'envie de faire du journalisme de façon éthique, en suivant des règles déontologiques strictes, dans la lignée de ce que prône le réseau international de l'UPF. Des mini-stages d'une demi-journée ou d'une journée au sein des rédactions membres de l'UPF Roumanie vont également être proposés. Cette initiative se fera en collaboration avec l'association des professeurs de Français de Roumanie. D'autre part, certains journalistes de la section roumaine participeront à "la colonie de vacances des élèves francophones", qui a lieu chaque année à Buzlu. Le 2 juillet 2015, l'UPF-Roumanie sera partenaire de la Faculté de Journalisme de l'Université de Bucarest pour organiser une table ronde au Forum sur "Les nouvelles technologies et les techniques dans les pratiques sociale et interculturelle". Les journalistes de l’UPF Roumanie s’associent également au projet "Franco-Phonie 3.0" mené par "L'Union Radiophonique Télévisuelle et Internationale" (URTI) et l'OIF, en partenariat avec des stations de radio publiques du Sénégal, Cameroun, Tunisie, Maroc, Albanie et Roumanie. Ce projet vise à promouvoir les valeurs francophones parmi les jeunes afin qu'ils s’engagent davantage dans les communautés auxquelles ils appartiennent. Enfin, l'UPF Roumanie sera présente en novembre au Salon international du livre Gaudeamus, le plus important de Roumanie.
Daniela Coman, Comite Directeur de la Section Roumaine de l'UPF

UPF-Cameroun

Atelier sur le traitement de l'info. statistique 


 
 
Du 22 au 24 avril 2015, à Yaoundé, la section camerounaine a organisé un atelier de formation au profits des journalistes sur le thème de "L'information statistique dans le traitement journalistique". Cet atelier a été le fruit d'un partenariat avec PARIS 21 'Le Partenariat Statistique au Service du Développement du XXIème siècle) et l'Institut national de la statistique et des études économiques du Luxembourg (STATEC) 

UPF-Valée d'Aoste

Renouvellement du bureau de la section


 
 
La section valdôtaine de l'UPF a tenu son assemblée générale élective lundi 4 avril. François Stévenin a ainsi été maintenu dans son poste de Président de la section. Il est secondé par deux vices président : Sonia Chabod et Joseph Peaquin. Monica Stevenin est également reconduite dans son poste de trésorière de la section.
Composition du nouveau bureau :
- Président : François Stevenin - Vice-Présidents : Sonia Chabod & Joseph Peaquin - Trésorière : Monica Stevenin - Membres du comité de direction :  - Evelyne Paroty - Rédactrice en chef du Forum francophone - Elena Landi - Sylvie Martinet - Secrétaire de la section.

Magazine de la Section Belge de l'UPF

La dernière édition disponible sur internet


L'édition "avril-juin" du magazine de la section belge de l'UPF est en ligne. Vous pouvez y lire le témoignage de François Cheng, "l'enfant de Nancghang devenu  académicien à Paris". Le magazine reproduit une interview où le penseur fait le voyage critique et contemplatif entre sa terre natale (la Chine) et son pays d'adoption (la France). Un choix que le magazine justifie d'emblée par ces propos : "Parce que ce témoignage - non seulement cette interview mais tout l'œuvre écrit de François Cheng - fait découvrir, bien mieux que n'importe quelle apologie sociopolitique, que n'importe quel plaidoyer pro domo se référant faussement à Confucius, la richesse d'une civilisation chinoise qu'il serait absurde de mettre en compétition avec la nôtre, avec n'importe quelle autre".
Pour lire l'interview intégrale : http://www.francophonie.be/upfb/

UPF-Algérie

Plaidoyer pour le libre exercice du journalisme


A l'occasion de la journée mondiale de la liberté de presse, la section algérienne de l'UPF a publié un communiqué où elle condamne les attaques contre les journalistes. 118 journalistes ont été tués dans le monde en 2014 (ndlr : selon les informations de Reporters Sans Frontières, ce sont 99 journalistes et collaborateurs de presse qui ont été tués). Soulignant ce constat, la section algérienne de l'UPF a lancé un plaidoyer pour la défense du droit des journalistes à exercer leur métier de façon libre et "en préservant leur intégrité physique et morale".
Déontologie / Par Pierre Ganz :
Journalisme et élections
 
"La fonction sociale du journalisme est d'apporter au public les connaissances lui permettant de comprendre le monde dans lequel il vit. En période électorale, ce rôle est crucial puisque les médias fournissent les éléments qui permettent aux citoyens de se former une opinion sur les enjeux et les acteurs du scrutin, et donc d'exercer leur responsabilité d'électeur"
 
Précision, exactitude, impartialité, équilibre sont indispensables. Comme dans tout travail journalistique bien sûr, mais "plus que jamais". Les médias doivent refléter la diversité des opinions qui s'expriment pendant la campagne électorale, même les "petites" formations doivent y avoir accès. Les journalistes doivent veiller farouchement à leur indépendance, en refusant toute invitation, comme d'arriver sur le lieu d'une réunion transporté par le parti qui l'organise, comme d'accepter une relecture de leurs reportages par les candidats ou leurs équipes. Dans ces périodes d'exacerbation du débat public voire de tension sociale, il faut veiller à ne pas relayer de discours appelant à la haine ou à la violence - une élection n'est pas la guerre civile - et à recueillir sans tarder le point de vue d'une personne visée par des accusations. Les journalistes ne doivent pas participer personnellement à des assemblées politiques partisanes et, s'ils adhèrent en tant que citoyens à une formation politique, ils n'utilisent pas leur métier pour faire de la propagande en sa faveur. Les sondages publiés doivent émaner d'instituts indépendants qui respectent un protocole de collecte et d'analyse des données transparent et scientifique. Après le scrutin, il ne faut publier que des estimations établies par des organismes indépendants dont les méthodes sont sérieuses et connues, et que des résultats validés par les instances ad hoc. Enfin, un journaliste lui-même candidat doit se mettre en congé de son média.
EN BREF
Prison pour délits de presse
L'OIF appelle au débat

A l'occasion de la journée mondiale de la liberté de la presse, Michaëlle Jean, a envoyé un message ciblé à destination des pays francophones où les délits de presse sont encore passibles de prison. La secrétaire générale de l'OIF y souligne "l’urgente nécessité d’engager un débat de fond" sur cette question en particulier. Michaëlle Jean, qui se dit préoccupée face au recul net de la liberté de la presse dans certaines parties du monde - et, notamment, dans l’espace francophone où se tiennent en 2015 et 2016 des élections présidentielles majeures et où les journalistes rencontrent de plus en plus de difficultés à exercer librement leur métier- a noté que "la liberté de la presse reste trop souvent entravée durant les consultations électorales". "Une élection démocratique, rappelle-t-elle, ne se limite pas au vote. Elle dépend en grande partie des informations dont disposent les électeurs sur toutes les questions liées au processus lui-même et sur les programmes proposés par les différents candidats. Seule une presse libre peut pleinement assurer cette responsabilité".

#therealbaltimore : 

Les citoyens rectifient l'info. 

Baltimore est secouée par de violents affrontements depuis le début de la semaine. Mais face à l'image désastreuse que donnent les médias de la situation, les habitants de la ville répliquent par un hashtag positif : #therealbaltimore. Traduisez "le vrai Baltimore". Loin d'apprécier le chaos, les habitants de Baltimore se mobilisent sur les réseaux sociaux pour dénoncer l'image univoque donnée à leur ville: celle d'un vivier de casseurs, pauvres et drogués. Pour contrer «les clichés» véhiculés par les médias, les internautes apportent leur propre témoignage sur les aspects positifs de la vie à Baltimore. Ils mettent ainsi en avant sur les réseaux sociaux les images de mixité et de tolérance qui sont l'autre réalité occultée par les médias. Car si Baltimore est classée comme étant la cinquième ville la plus meurtrière des Etats-Unis et que le chômage y est plus élevé que la moyenne nationale, la scolarité y est en nette progression. C'est cette image d'un avenir possible que les internautes veulent retenir.

FOCUS
Rétablissement de la TV publique en Grèce
 
 Le nouveau gouvernement en avait fait un symbole. Le Parlement grec a voté, dans la nuit du 28 au 29 avril, le rétablissement de la radio-télévision publique Ellinikí Radiofonía Tileórasi (ERT, Radio télévision hellénique), fermée brutalement il y a deux ans par le précédent gouvernement de coalition droite-socialistes dans le cadre de la politique d'austérité. Le rétablissement de la ERT était l'une de promesses électorales du nouveau gouvernement de la gauche radicale Syriza, au pouvoir depuis trois mois. La fermeture de la ERT, le 11 juin 2013, avait provoqué un choc dans le pays et un émoi international. L’UPF se félicite de cette réouverture. 
 
Le "Ben Franklin Post" devient "Nouveau Magazine"
Le site d’information Ben Franklin Post, créé en 2008 pour suivre l’actualité des Etats-Unis en Français, devient cette semaine Nouveau Monde Magazine. En plus de six ans d’existence, Le Ben a publié plus de 2000 articles sur l’actualité U.S.   Sur les raisons du changement du nom, un communiqué indique la volonté de "s’adapter à un monde, à une Amérique qui changent rapidement". "Les Etats-Unis voient leur influence dans le monde contestée et vit des changements sociaux rapides à l’intérieur (mariage gay, immigration, renouveau de tensions raciales). Ils semblent s’ouvrir, aussi, vers les Amériques en général, développant des relations diplomatiques et commerciales avec ses voisins de l’Hémisphère Ouest", ajoute le communiqué.

ACTUALITES

1er Mai :

Des militants FN agressent des journalistes

 
Trois membres d'une équipe de tournage du "Petit Journal" en train d'être "exfiltrés" par le service d'ordre du FN, vendredi 1er mai 2015. © THOMAS SAMSON / AFP

Deux équipes de télévision, l'une du Petit Journal de Canal+ et l'autre de l'émission C à vous de France 5 ont été agressées vendredi à Paris au cours du défilé du Front national par des militants FN, avant d'être exfiltrées par le service d'ordre du parti frontiste, ont indiqué les chaînes concernées. "Nos journalistes de C à vous ont aussi été agressés lors du défilé du FN", a annoncé vers 18 heures sur Twitter la journaliste Anne-Sophie Lapix, plusieurs heures après la nouvelle d'une agression contre trois membres d'une équipe de Canal+. "Leur caméra est cassée. Ils ont été évacués par le service d'ordre", a poursuivi l'animatrice de C à vous. L'agression fut violente et choquante", a tweeté un peu plus tard l'animatrice de C à vous. L'équipe de Canal+ a pour sa part été agressée après une interview du député européen (FN) Bruno Gollnisch. "L'une de nos deux équipes sur place a été prise à partie par des militants FN qui les ont frappés, notamment au dos et dans la nuque, a déclaré une porte-parole de Canal+. 
Source : AFP

Dans le palmarès de "Jeune Afrique"

3 journalistes parmi les 50 femmes influentes


 
De gauche à droite : Hadda Hazem (Directrice du journal Al Fajr - Algérie), Lamees Al Hadidi, Journaliste à la chaine de TV CBC-Egypte), Amira Yahyaoui, (Blogueuse - Tunisie)
Trois femmes journalistes seulement figurent parmi les 50 «femmes les plus influentes d’Afrique» du classement paru ces derniers jours sur le site internet du mensuel «Jeune Afrique».  Certes, cela ne reflète pas la réalité de la place des femmes dans les médias et singulièrement des médias francophones.  Oui, il y a des femmes journalistes, des femmes dirigeantes de médias au sein des médias francophones, et si nous ne disposons pas d’indicateur régulier sur cette place, nous croyons pouvoir affirmer que leur nombre est plutôt en progression. Pourtant, il est loin d’être à la hauteur des enjeux.  Et c’est dommage ! Parce que leur apport à leurs pays est essentiel.  Ainsi ces trois femmes sont une journaliste égyptienne « de combat », qui se bat contre les extrémistes islamistes, une femme algérienne directrice d’un journal qui informe sans concession sur les perversions de la classe politique de son pays, et une blogueuse tunisienne qui est une véritable « lanceuse d’alerte » sur l’activité et les contradictions des députés de la majorité ou de l’opposition. Elles ne sont pas nombreuses… mais c’est dommage !. La démocratie et la liberté des médias auraient tout  à y gagner.

Pour élargir son fonds pour la presse :

Google s'allie à huit médias européens


Dans une mondialisation qui bouscule les identités, des aires géoculturelles s’organisent et s’affirment autour de langues centrales. C’est le cas des hispanophones d’Europe et d’Amérique, des lusophones de l’Ouganda au Brésil en passant par le Mozambique et le Portugal, des arabophones qui, à la faveur des grands médias (Al Jazeera, Al Arabia, etc.), se comprennent plus et mieux de Rabat à Bagdad… Que nous manque-t-il pour que nous, les francophones, associions nos cultures et nos talents dans ce monde en mouvement ? D’abord, sans doute, être lucide sur les faiblesses et les atouts de la Francophonie d’aujourd’hui. Ensuite, s’entendre sur une stratégie ayant pour but de cultiver un sentiment d’appartenance et de défendre une communauté d’intérêts.
Se remettre en cause
Dans cette perspective, la France n’est pas la dernière à devoir se remettre en cause, car la langue française – que nos élites et dirigeants défendent peu ou mal – ne peut plus être la langue du rayonnement national. Vue ainsi, elle risque d’être, toujours, l’objet admiré et mal-aimé à cause de l’Histoire qui l’a vue progresser au gré des dominations coloniales. Aujourd’hui, elle est une langue qui rassemble des Noirs et des Blancs, des Latins et des Maghrébins, des Américains (Québécois notamment) et des Européens. A l’heure des replis et des guerres d’identités, quelle plus belle promesse que celle que formule une langue partagée, à égalité ? De même, elle ne peut être brandie au nom de son « esthétique » ou de ses « valeurs », comme si les autres langues n’étaient pas belles elles aussi, comme si la « démocratie » ne s’écrivait pas dans toutes les langues. Il existe aujourd’hui 34 pays francophones. Dans un premier temps, c’est eux, ou certains d’entre eux, qui, à l’instar des autres « puissances linguistiques », seraient bien avisés de s’unir autour notamment de la convergence des contenus éducatifs (et à terme, des diplômes), scientifiques (avec au moins une revue scientifique internationale digne de ce nom), normatifs (dans les standards internationaux), de recherche (stratégie mondiale des brevets), etc.
Pour un « visa francophone »
Bâti sur de grands objectifs, l’espace francophone, pour vivre vraiment, doit aussi penser autrement la circulation et la mobilité des personnes : c’est pourquoi j’ai proposé, avec d’autres parlementaires, la création d’un « visa francophone » permettant aux chercheurs, aux artistes, aux chefs d’entreprises, aux scientifiques, etc., d’aller et venir librement d’un pays à l’autre tant il est vrai qu’il n’est pas de projet durable sans rencontre, sans mélange, sans association des talents… On peut également creuser l’idée d’un Erasmus francophone pour nos étudiants… Une telle ambition mourrait cependant assez vite du discours velléitaire à la mode qui proclame beaucoup mais ne fait pas grand-chose. La francophonie, sans vision, s’éteint peu à peu pour cause de moyens budgétaires en diminution constante. Pire, certains évoquent la francophonie comme on se regarde dans un miroir, sûrs que l’avenir de la langue n’est guère menacé en particulier du fait de la croissance démographique africaine. C’est oublier un peu vite que la faillite de systèmes éducatifs signe plutôt sa condamnation quasi-définitive. On voit déjà comment, au Niger par exemple, le développement de madrasas (wahhabites) se fait sur le recul des institutions scolaires du pays. Cet exemple parmi d’autres montre que l’enjeu linguistique s’assoit pleinement dans la géopolitique contemporaine.
Servitude volontaire
Sans doute faut-il renforcer les moyens de l’OIF tout en demandant à cette dernière de se recentrer sur son objet premier, l’association autour de la langue, plutôt que de chercher à en faire un ovni à mi-chemin entre super-ONG et mini-ONU qui voit le nombre d’Etats membres gonfler jusqu’à 80, et dont plus de la moitié n’est absolument pas francophone (le Mexique, le Qatar, la Bosnie…). Reste à débattre d’une question, authentiquement française celle-là : est-ce que la France est prête à inscrire son Histoire dans un imaginaire francophone assumé, c’est-à-dire dans le métissage ? C’est, sans aucun doute, la condition sine qua non de la pérennité pluriséculaire de notre langue. Répondre positivement à cette question implique deux changements majeurs, dans la France d’en haut comme dans la France d’en bas. Chez les élites françaises, il est temps d’en finir avec la servitude volontaire ridicule à l’égard de l’anglais, langue magnifique au demeurant. Au moment où Chinois, Allemands, Japonais et bien d’autres reviennent sur leur stratégie d’anglicisation, les Français sont à deux doigts de commettre l’irréparable : favoriser le tout-anglais, à l’université comme dans les enseignes du coin de la rue, au détriment de la langue française d’une part, mais aussi des autres langues – de l’arabe à l’espagnol – que nous ferions bien de plus et mieux enseigner.
Regard plus doux, regard plus fort
Enfin, et peut-être surtout, la France doit s’assumer comme elle est : multicolore, pluriculturelle et universelle tout à la fois. Or, qu’apprend-on à nos enfants à l’école de la République en 2015 ? Que le français ne brille que par Hugo, Montaigne, Balzac… Mais quid d’Amin Maalouf ? De Kateb Yacine ? d’Edouard Glissant ? De Tristan Tzara ? De Yasmina Khadra ? d’Aimé Césaire ? De Dany Laferrière ? D’Anna de Noailles ? De Léopold Sedar Senghor ? Imaginons ce qu’en une génération peut devenir notre imaginaire national, celui de nos enfants si, très tôt, ils s’approprient les cultures francophones du monde ? Imaginons le regard des générations futures sur leurs voisins et cousins d’Afrique, maghrébine ou subsaharienne, d’Europe, suisse ou française. Le regard des Français sur eux-mêmes et sur le monde en serait plus doux et plus fort en même temps. Voilà une vision à laquelle les grands discoureurs sur « l’esprit du 11 Janvier » pourraient réfléchir.
Pouria Amirshahi Député PS des Français de l'étranger

Adhérez à l'UPF, participez au renouveau !

 

L'UPF ne vit que grâce à ses adhérents... Une évidence qu'il faut rappeler encore et toujours. D'abord parce que le contenu de ses activités repose sur les propositions faites par ses membres... Dans chaque section, chacun doit participer aux réflexions et aux décisions dans la mesure de ses moyens, aider à déterminer les thèmes sur lesquels l'UPF va s'engager. Ensuite parce que la cotisation de ses membres constitue à ce jour la seule ressource qui vient alimenter son budget de fonctionnement.  

Pour adhérer à l'UPF, envoyer votre nom prénom, adresse mail et fonction au sein des médias à : union@presse-francophone.org
Vous pouvez également le faire directement sur le site de l'UPF : www.presse-francophone.org. Si vous choisissez cette option, merci de renseigner toutes les informations vous concernant ainsi qu'un message explicatif de votre demande précise et votre situation actuelle.
Nous vous retournerons par courriel un bulletin d'adhésion.

(Ou bien adressez-vous à la section nationale de l'UPF à laquelle vous êtes rattaché).

 SOURCE : UNION DE LA PRESSE FRANCOPHONE INTERNATIONALE

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DIACONESCO Gérard Jounaliste Membre de

l'Union de la Presse Francophone depuis 2010

Membre du Monaco Press Club depuis 2010

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