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29 mars 2016

DOSSIER CONFLIT DU MOYEN-ORIENT EN SYRIE ET EN IRAK

DOSSIER SUR LE CONFLIT CONTRE L'ETAT ISLAMIQUE

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PALMYRE LIBEREE... PALMYRE MARTYRISEE !

Avec la probable libération de Palmyre, c'est un joyau archéologique qui échapperait aux griffes de Daech. Soulagement dans la communauté culturelle internationale. En effet, outre les massacres et les destructions de monuments, le groupe terroriste se livre à un juteux et dévastateur trafic d'antiquités.

Palmyre serait donc sur le point d'être reprise par l'armée de Bachar al-Assad. Une offensive de l'armée loyaliste qui a été saluée par la directrice générale de l'UNESCO, Irina Bokova, qui souligne que la ville est victime d'un saccage, symbole "du nettoyage culturel qui sévit au Moyen-Orient".

Il faut dire que l'organisation terroriste n'avait pas lésiné sur la mise en scène — quasi-théâtrale — des destructions infligées au patrimoine de cette ville deux fois millénaire et qui avaient été massivement relayée sur internet. Moins mis en lumière, mais tout aussi néfaste pour le site historique de Palmyre: le pillage en règle et le trafic de ses antiquités, sous la férule de Daech.

Pour le chef d'Unité de la préparation et des réponses aux situations d'urgence de l'UNESCO, Giovanni Boccardi, si une reprise de la ville par l'armée syrienne serait "une très bonne nouvelle", il demeure néanmoins réservé quant à l'état du site, après bientôt un an de saccage. De fait, les vidéos de la ville survolée pendant les combats par les drones de la télévision Russie 24, montrent des milliers de trous, correspondant vraisemblablement à des fouilles sauvages du site.

Palmyre
SOURCE © REUTERS/ SOCIAL MEDIA WEBSITE
Palmyre

Il rappelle également les assassinats commis par Daech, comme celui du professeur al-Assaad, cet homme qui avait dévoué sa vie à la préservation de la cité antique, et qui, à l'âge de 82 ans, fut décapité et dont la dépouille fut exposée sur un poteau à l'entrée de la ville.

 

"Il s'agit d'un désastre culturel majeur, car il y a des excavations illicites à l'échelle industrielle. On sait qu'il y a énormément d'objets qui sont mis en vente ou dans des dépôts dans l'attente d'être vendus. Donc c'est déjà une catastrophe culturelle majeure pour le peuple syrien et irakien et pour la communauté internationale, parce qu'il faut rappeler qu'il ne s'agit pas de n'importe quelle partie du monde: c'est le berceau de notre civilisation […] C'est aussi une tragédie du point de vu humanitaire et sécuritaire, parce que le trafic illicite de ces biens nourrit la criminalité organisée et peut-être même le terrorisme et donc l'argent qui va à l'achat et au recel de ces objets contribue directement à aggraver la situation humanitaire et sécuritaire des populations affectées."

Un recel qui peut rapporter gros. Selon les chiffres généralement admis, les revenus pour Daech générés par ce trafic seraient de l'ordre de 20 à 30 millions de dollars, ce qui en ferait la deuxième source de revenus de l'organisation terroriste, après le pétrole.

Toutes sortes d'objets sont concernés: si des pièces telles qu'une tête de statue ou une stèle sculptée ont été retrouvés respectivement chez un antiquaire New-Yorkais et dans une vente à Londres, Giovanni Boccardi évoque d'autres types d'antiquité retrouvés par les autorités. Cela va des pièces de monnaies aux statues funéraires de riches commerçants de la ville antique, vieilles de plus de 2000 ans, en passant par les cylindres mésopotamiens avec leurs inscriptions cunéiformes, vestiges inestimables des débuts de l'écriture. Des objets aujourd'hui interceptés en grand nombre, laissant présager de la quantité pharaonique de ceux qui ne le sont pas.

"On parle de 6 000 objets d'origine syrienne, saisis par les autorités turques. Il y aussi des objets saisis récemment en Bulgarie et même en Slovénie, des statues d'alabastre de l'époque sumérienne. En Italie, on parle de 90 objets, l'UNESCO essaie de garder un contre-rendu et d'assurer la coordination entre INTERPOL et les autorités nationales pour ensuite faciliter le retour de ces objets dans leurs pays d'origine, quand cela est possible."

Un mal que les autorités ont enfin décidé de combattre. Il faut dire que, contrairement à la contrebande de pétrole, écoulée auprès des populations locales ou des pays limitrophes, ce sont les pays occidentaux qui figurent aujourd'hui parmi les premiers clients de ce trafic. 

Et si les autorités européennes ont pris conscience de ce mal et qu'au niveau international la résolution 2199 a été adoptée auprès des Nations Unies, il demeure difficile de faire appliquer les mêmes règles partout, comme le rappelle Giovanni Boccardi:

"L'UNESCO œuvre avec INTERPOL, l'organisation mondiale pour les douanes, l'organisation pour les crimes et la drogue des Nations Unies, pour aider les États à mettre en œuvre cette résolution.
Ce n'est pas évident, parce qu'il faut adapter les législations nationales, il y a énormément d'efforts qui sont fait. Beaucoup d'objets ont été saisis à la frontière entre la Turquie et la Syrie, le Liban et la Syrie, en Jordanie, mais aussi en Suisse, au Royaume-Uni, aux États-Unis, en France, en Italie, à Singapour et dans d'autres pays acheteurs ou de transit."

 

Pour notre expert, beaucoup reste à faire pour endiguer la contrebande d'objets culturels en provenance de ces zones de guerre. Certes, les pays concernés par le transit ou le recel d'antiquités tentent d'enrayer le phénomène. Des organisations internationales, comme l'UNESCO ou INTERPOL luttent de leur côté, mais intervenir sur le territoire des pays en guerre où ont lieu les pillages demeure mission impossible. L'une des solutions avancée par Giovanni Boccardi est donc de faire changer les mentalités.

"Il est compliqué pour nous d'empêcher ce business à la source; ce qu'on peut faire est le rendre beaucoup plus compliqué au niveau de la demande, c'est-à-dire en Europe ou dans d'autres régions du monde, et pour cela il y a des mesure juridiques, il y a des mesures techniques, d'information. l'UNESCO fait beaucoup de formation d'agents des douanes et de police, mais là où des moyens de communication, comme vous, pouvez aider, c'est dans la sensibilisation: pour faire comprendre — une fois pour toute — qu'il ne s'agit pas d'un +crime innocent+, comme on l'a parfois appelé, c'est-à-dire quelque chose qui n'est pas légal, mais qui ne fait de mal à personne. Ce n'est plus le cas: on parle de +blood antiquities+, des antiquités tâchées de sang, car contribuer à ce trafic c'est contribuer à la criminalité organisée, au terrorisme."

Pour autant, le pillage des sites archéologiques n'est pas l'apanage des seuls mouvements terroristes. L'Irak ou la Syrie sont mise en coupe réglée par tout ce que ces pays comptent de groupes illégaux. Mais l'Egypte, le Mali, le Cambodge ou encore la Chine, sont aussi victimes de criminels qui alimentent un trafic estimé chaque année à plusieurs milliards de dollars.

Les opinions exprimées dans ce contenu n'engagent que la responsabilité de l'auteur.

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Frappes aériennes russes contre les terroristes en Syrie (320)

Le ministère russe de la Défense annonce que ses forces aérospatiales ont effectué 41 sorties du 20 au 23 mars dans la région de Palmyre, réalisant 146 frappes contre les sites militaires des islamistes.

Du 20 au 23 mars, les forces aérospatiales russes ont réalisé 41 sorties dans la région de Palmyre, portant 146 frappes contre les sites militaires des islamistes, rapporte jeudi le Centre russe pour la réconciliation des parties en conflit en Syrie. 

Palmyre: l'armée pousse Daech dans ses derniers retranchements
SOURCE © SPUTNIK. MIKHAIL VOSKRESENSKY

"Six postes de commandement, plus de 320 terroristes, cinq chars, six systèmes d'artillerie, des entrepôts de munitions et 15 véhicules ont été détruits", lit-on dans le bulletin d'information, publié sur le site du ministère russe de la Défense.  

Lundi, le chef du Commandement opérationnel principal de l’État-major de l'armée russe Sergueï Roudskoï a déclaré qu'à partir du 22 mars, la Russie serait prête à recourir à la force à l'égard des forces armées violant systématiquement la trêve en Syrie. 

Hmeymim, Syrie
SOURCE © SPUTNIK. DMITRIY VINOGRADOV

Depuis le 27 février, l'accord de cessez-le-feu est en vigueur en Syrie. La veille, le Conseil de sécurité des Nations unies avait adopté une résolution en faveur de la trêve qui ne concerne cependant pas les organisations terroristes État islamique (EI ou Daech), Front al-Nosra (branche syrienne d'Al-Qaïda) et d'autres groupes reconnus comme terroristes par le Conseil.  

Le 14 mars, Vladimir Poutine a ordonné le retrait des forces aériennes russes de Syrie à partir du 15 mars. Selon lui, les militaires russes ont accompli leur mission et inversé la tendance dans la lutte contre le terrorisme.

 

PALMYRE : 80% DE L'ARCHITECTURE AURAIT ETE LAISSEE INTACTE 

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Après la libération de Palmyre, dimanche 27 mars, par les troupes de l'armée syrienne appuyée par l’aviation russe, un groupe d'experts s'est rendu à la cité antique pour évaluer les dommages.

Lors de l'occupation de la ville, plusieurs sites culturels ont été sérieusement endommagés, y compris le Musée national qui a été entièrement pillé par les islamistes. Selon l'agence SANA, des spécialistes des Antiquités et musées de Syrie ont inspecté l'architecture de Palmyre prise par Daech depuis le 21 mai 2015, rapporte le Monde.

"80 % de l'architecture du site archéologique est demeuré intouché, la colonnade, l'agora, le théâtre, les ruines des bains (de Dioclétien), les temples de Nébo et d'Allat, comme le montre une vue aérienne prise par un drone russe", a précisé Maamoun Abdulkarim, directeur des Antiquités et musées de Syrie, indiquant que la reconstruction de la cité prendrait environ 5 ans.

Les terroristes de Daech ont pillé un musée ethnographique où des vestiges historiques étaient stockés. Le musée est dans un état lamentable: salles dévastées, statues des patriciens et des idoles païennes fragmentées, panneaux mosaïques jonchant le sol dans les amas de ruines. L'EI a également détruit la sculpture du Lion du temple d'Al-Lât datée du 1er siècle, mais tous les éléments sont là, prêts à être remontés.

"Après les destructions des temples Bêl et Baalshamin (en août 2015), de l'Arc triomphal et d'une dizaine de tours funéraires, la cinquantaine de fonctionnaires restés sur place ont mobilisé la population, pour faire savoir à Daech qu'il y aurait des manifestations si les destructions continuaient. Elles se sont arrêtées", a affirmé le directeur.

Palmyre a une importance aussi bien historique que stratégique. Un désert s'étend au nord et au nord-ouest de la cité. Sa reprise a privé Daech du contrôle de 20% des territoires occupés. Le site est très riche en ruines archéologiques et est classé patrimoine mondial de l'UNESCO depuis 1980.

L'armée syrienne et les milices ont repris le contrôle total de Palmyre après en avoir chassé les djihadistes du groupe Etat islamique qui tenaient cette ville antique du centre de la Syrie depuis près d'un an. Lors de l'opération, l'armée syrienne a été soutenue par le contingent russe, y compris les militaires spécialisés dans le guidage des frappes aériennes.

 

LA RUSSIE ELIMINE PLUS DE 100 TERRORISTES A PALMYRE EN UN JOUR

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L'aviation russe a effectué 40 sorties militaires à Palmyre en une journée et a éliminé plus de 100 terroristes, a rapporté le Centre russe pour la réconciliation des parties en conflit en Syrie.

Les forces aériennes russes ont frappé 158 objectifs terroristes, en éliminant plus d'une centaine de djihadistes.

"A Tadmor (Palmyre, dans la province d'Homs), les forces aérospatiales russes ont réalisé 40 sorties militaires en une journée. 158 cibles terroristes ont été frappées, et en conséquence plus de 100 terroristes, quatre chars, trois systèmes d'artillerie, quatre dépôts d'armes et cinq véhicules ont été neutralisés", apprend-t-on d'un récent bulletin du Centre russe pour la réconciliation des parties en conflit en Syrie.

Entre-temps, les terroristes du Front al-Nosra ont tiré 23 obus de mortier à Alep. Deux civils ont trouvé la mort dans les frappes, 11 autres ont été blessés.

Les habitants d'Alep ont également fait état de l'arrivée de 200 djihadistes dans le village de Hraytan. Selon les témoins, les terroristes étaient munis d'armes lourdes et de mortiers.

Des bombardements ont aussi eu lieu dans la province d'Idleb, un civil a été blessé.

La cité antique de Palmyre après sa libération
SOURCE © SPUTNIK. MIKHAÏL VOSKRESENSKY

Au total, neuf cas de violation du cessez-le-feu ont été enregistrés sur le territoire syrien, dont trois cas à Alep et deux cas dans chacune des provinces de Damas, de Lattaquié et d'Homs, précise le bulletin.

Des combats entre les forces gouvernementales syriennes et les djihadistes du groupe terroriste Daech se déroulent actuellement dans presque tous les quartiers de Palmyre. L'armée et les milices des Faucons du désert avancent vers le centre-ville depuis le nord-ouest et le sud-est. Les djihadistes opposent une violente résistance à un kilomètre de l'aérodrome militaire et dans les quartiers situés à proximité de la citadelle.

La ville de Palmyre, dont les vestiges sont classés au patrimoine mondial par l'Unesco, a une importance aussi bien historique que stratégique. Un désert s'étend au nord et au nord-ouest de Palmyre. La reprise de la ville a privé Daech du contrôle de 20% des territoires occupés. Le commandement des forces armées syriennes pourrait ainsi entamer une progression vers la ville de Raqqa, "capitale" de Daech, et procéder au déblocage de Deir ez-Zor, assiégée par les terroristes.

 

VICTOIRE POUR LES FAUCONS DU DESERT DE L'ARMEE ARABE SYRIENNE ET LES MILICES POPULAIRES DANS LA VILLE DE PALMYRE ENFIN LIBEREE

SOURCE PHOTOS © SPUTNIK. MIKHAIL VOSKRESENSKIY

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SOURCE : https://fr.sputniknews.com/

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