Selon un magazine américain, le coup d'État en Turquie témoigne d'une situation sécuritaire instable sur la base aérienne d'Incirlik, disposant d'un important stock d'armes nucléaires.
"La base d'Incirlik dans le sud-est de la Turquie contient le plus important stock d'armes nucléaire de l'Otan. Samedi matin, l'ambassade américaine à Ankara a publié un +Avertissement sur la situation d'urgence aux citoyens américains+ qui disait que la base d'Incirlik avait été privée d'électricité et qu'il n'était plus possible ni d'y entrer ni d'en sortir. Incirlik a eu à utiliser des générateurs de secours. Il a également été interdit aux avions déployés sur cette base de décoller et d'atterrir. Le niveau d'alerte a été augmenté jusqu'à celui du régime de renforcement des mesures antiterroristes Delta. C'est le niveau le plus haut que l'on décrète en cas d'attentat ou de menace d'attentat", lit-on dans l'article.
Par ailleurs, selon Hans M. Kristensen, directeur du Nuclear Information Project at the Federation of American Scientists, plus de 50 bombes à hydrogènes B-61 se trouvent dans les stocks d'Incirlik, soit 35% du nombre total ce type d'armes nucléaires inclus dans l'arsenal otanien. La charge nucléaire de la B-61 peut être modifiée en fonction de la mission concrète et peut s'élever de 0,3 à 170 kilotonnes. A titre de comparaison: la charge ayant détruit la ville japonaise de Hiroshima atteignait 15 kilotonnes.
Incerlik se situe près de la frontière turco-syrienne et les avions et les drones qui y sont déployés attaquent les troupes du groupe terroriste État islamique. En raison de la proximité de la base des régions syriennes contrôlées par les terroristes et au regard de la vagues d'attentats terroristes commis en Turquie ces derniers temps, le Pentagone a ordonné aux membres des familles des militaires américains qui servent à Incerlik de quitter la base sur-le-champ.
Même si la base d'Incerlik abrite plus de munitions nucléaires que n'importe quelle autre base de l'Otan, elle ne dispose d'aucun avion américain ou turc capable de les transporter.
"Les bombes ne font qu'attendre sous terre le moment d'être utilisées, probablement par des malfaiteurs", conclut l'auteur.
- et après que trois officiers militaires français aient été tués en Libye (État défaillant créé par les USA) car leur hélicoptère a été abattu par des terroristes islamistes en dehors de Benghazi,
- et que l’État fantoche américain de l'Ukraine est en train de devenir une "fosse commune" pour les journalistes, après la mort du journaliste très estimé, Pavel Sheremet plus tôt aujourd'hui, sous les bombardements ukrainiens.
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Pendant ce temps, les frappes aériennes de la coalition menée par les USA auraient tué environ 60 civils dans le village de Tokhar près de Manbij en Syrie. Divers rapports indiquent plutôt un nombre de 56 à 120 morts civiles, y compris les enfants, à la suite des frappes aériennes américaines. Lundi, 21 civils ont été tués dans des frappes aériennes de la coalition américaine sur Hazawneh au nord de Manbij. La coalition, qui a fourni un appui aérien aux opérations militaires kurdes à Manbij, n'a pas encore fourni de commentaires. Toutefois, si commentaires il y aura, ils vont appeler ces faits des dommages collatéraux, ou des erreurs à oublier, comme ils l’ont fait après avoir bombardé l’hôpital de Médecins Sans Frontières à Kunduz, en Afghanistan. |