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8 septembre 2017

ALLONS-NOUS ALLER VERS DE PLUS EN PLUS DE CATASTROPHES NATURELLES DUES AU RÉCHAUFFEMENT DE NOTRE PLANÈTE OU NON ?

Evènements naturels extrêmes : pas d’augmentation

Il se produit en moyenne 300 catastrophes naturelles par an, soit presque une par jour ; nous en sommes informés en temps réel  et la responsabilité du réchauffement est presque systématiquement invoquée. Il se diffuse ainsi dans l’opinion l’idée d’un dérèglement climatique qui irait en s’accentuant sous l’effet du réchauffement. Les différentes sources de données  exploitées dans cet article sont convergentes : il n’y a pas d’augmentation de la fréquence , de l’intensité et de la durée des événements  extrêmes depuis le début de l’ère industrielle, qu’il s’agisse des cyclones et des tempêtes, des inondations, des sécheresses et des vagues de chaleur . Cela est d’ailleurs admis par le GIEC dans son rapport spécial sur les événements extrêmes de 2012, et dans son 5ème rapport d’évaluation de 2013.

Le GIEC indique qu’il n’y a pas d’augmentation des phénomènes climatiques extrêmes.

Dans ses plus récentes publications (Rapport sur les événements extrêmes de 2012 [1]et le 5ème rapport d’évaluation de 2013[2]) le GIEC admet qu’il n’y a pas de preuves d’une augmentation des phénomènes climatiques extrêmes,  encore moins celle d’une relation de cause à effet entre ceux-ci et les émissions de gaz à effet de serre. S’agissant des sécheresses, le GIEC  va jusqu’à reconnaître que « les conclusions du quatrième Rapport d’évaluation concernant l’augmentation des sécheresses hydrologiques à l’échelle de la planète depuis les années 1970 n’ont plus lieu d’être« .

Les citations suivantes (extraites du SREX et du 5ème rapport d’évaluation) attestent de la prudence du GIEC sur cette question :

Concernant les vagues de chaleur et les sécheresses

Les épisodes de sécheresse du dernier millénaire étaient d’une plus grande ampleur et d’une durée plus longue que ceux observés dans de nombreuses régions depuis le début du XXe siècle (degré de confiance élevé). (rapport AR5)

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Sur les inondations

On peut dire avec un degré de confiance élevé que des inondations plus importantes que celles observées depuis 1900 se sont produites au cours des cinq derniers siècles dans le nord et le centre de l’Europe, dans l’ouest de la région méditerranéenne et dans l’est de l’Asie. L’amplitude et/ou la fréquence des grandes inondations actuelles sont comparables ou supérieures à celles observées par le passé au Proche-Orient, en Inde et dans le centre de l’Amérique du Nord (degré de confiance moyen). {2.6.2 et 5.5.5}

On manque toujours d’éléments de preuve s’agissant du signe de la tendance concernant l’intensité et/ou la fréquence des inondations sur le plan mondial d’après les relevés instrumentaux, d’où le faible degré de confiance associé à ce signe.

 

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Sur les cyclones enfin

Un faible degré de confiance est accordé à toute augmentation observée à long terme (40 ans ou plus) de l’activité cyclonique dans les zones tropicales (intensité, fréquence, durée), si l’on prend en considération l’évolution des capacités d’observation. SREX [3.3.2, 3.3.3, 3.4.4, 3.4.5]. L’attribution à une influence humaine de tout changement décelable dans l’activité des cyclones tropicaux ne bénéficie que d’un faible degré de confiance, pour diverses raisons: incertitudes qui entachent les relevés historiques, compréhension imparfaite des mécanismes physiques qui lient les paramètres des cyclones tropicaux au changement climatique et degré de variabilité de l’activité cyclonique.(SREX). Ce qui est reconnu par le GIEC  en revanche, c’est l’augmentation continue de l’exposition aux risques (du fait notamment de l’augmentation de la population et de la tendance de celle ci à se concentrer dans des zones littorales[3]).

 Stabilité du nombre total d’événements

Ces chiffres sont extraits de l’édition 2014 du rapport annuel de la société d’assurances AON[22] intitulé Annual Global Climate and Catastrophe Report [23]AON désigne « catastrophe naturelle » tout évènement réunissant au moins l’un des critères suivants: 50 millions de dollars perte économique, 25 millions de dollars perte assurée, 10 décès, 50 blessés, 2000 maisons / structures endommagées. Selon ces critères, AON a dénombré 258 événements qualifiés « catastrophes naturelles » en 2014, un chiffre légèrement inférieur à la moyenne 2004-2013 qui est de 260.

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Catastrophes naturelles 2004-2014 (Source AON)

Le rapport des  Nations Unies de 2015  «  The human cost of weather-related disasters 1995-2015» fait état pour les 20 dernières années (1995-2015) de 6 457 inondations, tempêtes, vagues de chaleur, sècheresses et autres évènements liés à des phénomènes climatiques, soit une moyenne annuelle de 335 désastres. L’EM-DAT  [24]base de données des désastres naturels  donne pour la période 1995-2015 une moyenne de 270 événements  :

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Désastres naturels 1995-2015 – source : EM-DAT

La compagnie de ré-assurance  Munich RE  [25] fournit les chiffres suivants  :

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Catastrophes naturelles 2010 (Source Munich RE)

NB : Si les données relatives au nombre d’événement fournies par les Nations Unies, l’Em-Data et AON sont relativement cohérentes (bien que ne portant sur les mêmes périodes de temps), celles de Munich Re apparaissent sensiblement différentes avec une moyenne de 615 événements par an sur les 30 dernières années : cet écart pourrait être dû au fait que Munich Re inclut dans ses statistiques les orages sévères et les tornades (ce point est à éclaircir).

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Les inondations sont les événements extrêmes les plus fréquents

Une répartition des événements par type de désastre est fournie par le rapport de l’UNISDR (United Nations Office for Disaster Risk Reduction ) intitulé « The human cost of weather-related disasters 1995-2015« . Sur la  période 1995-2015, les inondations représentent 43% du total évènements et les tempêtes 28%.  Les tremblement de terre (qui ne sont pas des événements climatiques) comptent pour  8% du total.

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Occurrences par type d’événements 1995-2015 (Source EM-Data donne pour la période 1995-2015 : 57% pour les inondations (2889 événements), 6% pour les sécheresses (321), 37% pour les tempêtes (1877 événements).

Stabilité de l’activité cyclonique

Les cyclones tropicaux sont nommés «ouragans» dans l’Atlantique nord, le golfe du Mexique et l’est du Pacifique nord  ou «typhons» dans l’ouest du Pacifique nord et la Mer de Chine méridionale. Les cyclones tropicaux se forment sur l’eau chaude des mers tropicales. Pour qu’un cyclone tropical se forme il faut que l’océan soit a plus de 26°C et qu’il soit situé à une distance supérieure à 550 km de l’équateur afin que la force de Coriolis (nulle à l’équateur) puisse agir sur le déclenchement du mouvement tourbillonnaire initial. Les cyclones extratropicaux (tempêtes d’hiver) prennent naissance dans les latitudes moyennes et puisent leur énergie dans les zones de fortes différences de températures entre les tropiques et les pôles.

Evolution de l’activité cyclonique globale  1970-2015

Le  site weatherbell.com[26]   répertorie la totalité des tempêtes qui affectent le globe (tropicales et extra tropicales) sous la responsabilité de Ryan Maue, un expert du domaine. Les donnée (mises à jour le 30 novembre 2015) remontent à 1970, et fournissent donc  une vision de l’évolution à long terme. L’activité cyclonique a marqué une grande variabilité interannuelle au cours des 40 dernières années associée à des mécanismes climatiques de grande échelle (El Niño et l’oscillation décennale du Pacifique). On n’observe pas de tendance haussière ou baissière de la fréquence des tempêtes tropicales et des ouragans pour le globe depuis 1971.

Cyclones activité

Fréquence, 1970-2016 des tempêtes tropicales et des ouragans (sommées sur une année)

NB : Les séries du haut représentent le nombre des tempêtes tropicales qui ont atteint le minimum pour être identifiées (vents soutenus maximaux au dessus de 34 nœuds). Le graphe du bas est relatif au nombre d’ouragans (vitesse au dessus de 64 nœuds). » (mis à jour le 30 novembre 2015).
Même constat chez Météo France

Le graphe ci-dessous [27]montre l’évolution du nombre de cyclones tropicaux depuis 21 ans. Si la part « Atlantique » (en vert) augmente depuis 1995, le nombre annuel sur l’ensemble du globe (en orange) ne semble pas affecté par cette augmentation et stagne aux alentours de 85 à 90 par an. Ainsi, selon Météo France :

Il n’est pas démontré d’augmentation sensible du nombre de cyclones sur l’ensemble du globe dû au réchauffement de la Terre durant ces dernières 50 années. Les experts de l’OMM et du GIEC s’accordent à avancer que cette tendance à la « stabilité » devrait se poursuivre »

Cyclones nombre total

Activité cyclonique globale 1989-2009 (Source Météo-France)

Réduction du nombre de cyclones tropicaux entre 1970 et 2009

Le tableau ci-dessous extrait du rapport SREX  du GIEC montre une tendance à la diminution de la moyenne annuelle du nombre au cours des 4 décennies 1970-2009.

  1970-79 1980-89 1990-99 2000-09
Nombre de cyclones tropicaux détectés par satellite (moyenne/an) 88,4 88,2 87,2 86,5
Source GIEC (SREX) : Trend in tropical disasters reported versus tropical cyclone detected by satellite during the last four decades (Table 4-1)[28]
Même constat selon AON

Les 2  graphique ci-dessous (17 et 18) extraits du rapport AON  montrent l’évolution du nombre de cyclones tropicaux depuis 2004, nombre total (figure 17), nombre de cyclones ayant touché terre (figure 18). Les droites horizontales matérialisent le nombre de cyclones moyen annuel sur la période 1980-2013 (34 ans).

Cyclones tropicaux nombre total

Activité cyclonique Globale 2004-2014 (Source AON)

Cyclones tropicaux atterris

Nombre de cyclones ayant touché terre – 2004-2014 (Source AON)

Le graphique de la figure 17 montre une relative stabilité du nombre de cyclones tropicaux entre 2004 et 2014. Celui de la figure 18 montrent une diminution du nombre de cyclones de catégorie 1 et 3  ayant touché terre, notamment à partir de 2007.

 

Ouragans-et-rechauffement-climatique-ce-que-disent-les-chercheurs

 

L’activité cyclonique aux Etats-Unis depuis 1851

Les statistiques de  l’activité cyclonique aux Etats unis sont intéressantes car  elles portent sur plus de 150 années. La NOAA[29]  a fait un classement les cyclones ayant frappé le Etats Unis au cours de la période 1851-2010 en fonction de leur intensité mesurée selon la force des vents (Echelle Saffir/Simpson[30]). Sur les 35 cyclones les plus violents (catégorie 3 ou supérieures) ayant frappé les Etats Unis depuis 1851, 17 sont survenus avant 1950, 11 entre 1954 et 1989, et 7 entre 1992 et 2010. Le cyclone le plus intense est FL Key (1935) suivi de Camille (1969), Katrina (2005) arrivant en 3ème position. Le tableau ci-dessous extrait du rapport de la NOAA  montre le nombre de cyclones par décade de 1851 à 2010 classés selon leur intensité (échelle de 1 à 5) :

Cyclones Etats Unis NOAA

Nombre d’ouragans aux Etats Unis par catégorie 1851-2010 (Source NOAA)

Ce tableau montre pour la totalité des ouragans :

  • les 3 décades ayant connu le plus grand nombre d’ouragans sont 1941-50 (24), 1881-90 (22), 1891-1900 (20).
  • les décades situées dans les 50 dernières années ont connu l’activité la plus faible : 1961-70 (14), 1971-80 (12), 1981-90 (15), et 1991-2000 (14).
  • la décade 2001-2010 a connu  19 cyclones, un chiffre à peine supérieur à  la moyenne de la période 1851-2010 (17,8).

Appliquant la même analyse aux ouragans de catégories 3 et plus :

  • les décades  ayant connu le plus grand nombre de ces événements sont 1941-50 (10), 1951-60 (9), 1931-40 (8).
  • Les périodes les plus récentes ayant connu le nombre de cyclones majeurs le plus faible se situent dans les 50 dernières années :  1961-70 (6), 1971-80 (4), 1981-90 (4), 1991-2000 (5).
  • La décade 2001-2010 a connu  7 cyclones majeurs, un chiffre à peine supérieur à  la moyenne de la période 1851-2010 (6).
Les tempêtes en France

Le diagramme ci-dessous établi par Météo France [31] montre une diminution sensible du nombre de tempêtes en France entre 1950 et 1999.

Tempêtes en France

Nombre de tempêtes en France (Source : Météo France, Julien DESPLAT  Responsable Etudes & Climatologie Institut Actuaires)

Les sécheresses

Aucune évolution au plan global entre 1982 et 2012

Un étude publiée en 2014 dans  Nature intitulé « Suivi de la sécheresse intégrée sur tout le globe et système de prédiction[33] » fait le point sur cette question. Extraite de cette étude, la  figure ci-dessous  donne l’évolution de la fraction de terre émergée de la planète affectée par divers degrés de sécheresses sur une période de 30 ans (1982-2012).

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Evolution de la fraction des terres émergées en état de sécheresse (selon 5 niveaux de gravité)

Niveaux de gravité : D0 = anormalement sèche, D1= sécheresse modérée, D2= sévère, D3= extrême, D4= exceptionnelle. Il montre que  la sécheresse mondiale  n’a pas subi d’évolution significative en 30 ans, tant du point de vue de la sévérité que des surfaces affectées. On remarquer le El Niño de 1998 (particulièrement intense) semble avoir provoqué un accroissement ponctuel de la fraction terrestre affectée par les sécheresses.

Les Etats-Unis ont connu des sécheresse et vagues de chaleur les plus intenses dans les années 1930

Bien que le territoire contigu des États-Unis ne représente que 1,8 % de surface de  la planète, on dispose de  variables météorologiques (températures, sécheresse/humidité, vagues de chaleur) permettant d’analyser l’évolution de la sécheresse aux Etats unis sur de longues périodes. Les différents indicateurs sont cohérents : c’est pendant la période  1930 à 1940 que les Etats Unis ont connu le plus grand nombre de vagues de chaleur et de sécheresses.

Vagues de chaleur

Le graphique ci-dessous est fourni par l’agence américaine EPA (United States Environmental Protection Agency[34]). Il  montre les valeurs annuelles de l’indice des vagues de chaleur aux Etats Unis (48 états contigus) de 1895 à 2014. Le graphique s’interprète ainsi : une valeur d’indice de 0,2 (par exemple) peut signifier que 20% du pays a connu une vague de chaleur , ou 10% du pays a connu 2 vagues de chaleur , ou une autre combinaison de la fréquence et de la zone aboutissant à cette valeur. C’est la période 1930-40 qui a connu le plus grand nombre de vagues de chaleurs.

Vagues chaleur USA

Index des vagues de chaleur aux Etats-Unis (Source: Kunkel, 2015)

Sécheresses

Le graphique ci-dessous est également fourni par l’agence américaine EPA (United States Environmental Protection Agency[35]).

Sécheresses USA

Conditions de sécheresse dans 48 Etats contigus 1895-2014 (Source: NOAA)

Il  montre l’évolution des valeurs annuelles moyennes de l’indice Palmer (exprimant la gravité des sécheresse) sur les  48 états contigus des Etats Unis. Les valeurs positives représentent des conditions plus humides que la moyenne , tandis que les valeurs négatives représentent des conditions plus sèches que la moyenne . Une valeur comprise entre -2 et -3 indique sécheresse modérée , -3 à -4 se grave sécheresse , et -4 ou ci-dessous indique une sécheresse extrême . La ligne plus épaisse est une moyenne pondérée de neuf ans. Les données de sur la sécheresse sont cohérentes  avec  celles relatives aux vagues de chaleur. Ce sont les années 1930-1950 qui ont connu les périodes de sécheresse les plus intenses.

Températures maximales

Le graphique ci-dessous [36]analyse les totaux annuels des enregistrements des plus hautes températures quotidiennes à partir d’un ensemble de 970 stations météorologiques possédant au moins 80 ans d’enregistrement.Les température maximale (Tmax) de 970 stations ont été additionnées année par année .

Températures maximales USA

Températures maximales record enregistrées par 970 stations (1895-2015) (source NOAA/NCDC/USHCNv2)

On remarque les nombreuses années antérieures à 1940 présentant 6000 maximales. Depuis 1954 aucune année ne présente  un total supérieur à 5000. Il  apparaît ainsi que les températures extrêmes ne sont pas de plus en plus fréquentes, mais semblent au contraire diminuer. Le graphique de la Figure 1.3 ci-dessous considère les totaux année par année des relevés par périodes de dix ans, c’est-à-dire 1895-1904, 1896-1905,… 2002 – 2011. Le graphique la courbe des maxima quotidiens pour 704 stations qui possèdent au moins 100 ans de données. On note que la valeur de la dernière décennie est inférieure à la moitié de ce qui a été observé dans les années 1930.

Températures USA

Nombre de jours de températures maximales enregistrées par 704 stations 1895-2011

Les inondations

Notons d’abord que (selon Wikipedia[18]), dans liste des inondations les plus mortelles recensées, aucune n’a eu lieu au cours des 30 dernières années. La Chine qui paye le plus lourd tribut aux inondations. En 1887 une inondation dévastatrice du fleuve Jaune en Chine a tué entre 1 et 2 millions de personnes. En 1931,  l’inondation du Yangtse[19]a tué (directement ou indirectement)  3,7 millions de personnes dans les 6 mois qui ont suivi l’événement  : 88 000 km2 de terres ont été inondées, laissant 80 millions de personnes sans abri. Ces 2 inondations sont considérées comme les plus grand désastres naturel du 20ème siècle.

Difficultés des mesures

Par rapport aux autres données météorologiques, les données  hydrométriques sont rares et limitées dans le temps en raison de l’absence de systèmes d’observation à long terme. En outre, les données relatives aux inondation dues aux crues de rivière proviennent généralement de différentes institutions et sont souvent recueillies en utilisant différentes méthodes d’évaluation qui peuvent changer au fil du temps. Les changement dans l’utilisation des terres , les différences dans les pratiques de gestion de l’eau ou les vastes prélèvements d’eau ont considérablement changé les flux naturels de l’eau , ce qui rend difficile la détection des  changements induits  par le climat dans les variables hydrologiques . Bien que le reporting des inondation et de sécheresse soit beaucoup amélioré au cours des dernières décennies en raison de l’amélioration de la collecte de données et les flux d’information, Il est difficile de déterminer si une augmentation des inondations déclarées (ou leurs impacts) au fil du temps est principalement due à l’amélioration de la collecte de données ou à des changements réels dans ces événements. De plus les tendances à long terme des variables hydrologiques sont souvent masquées par  une importante variabilité interannuelle et décennale. Des périodes d’observation beaucoup plus longues seraient nécessaires  pour l’observation des changements statistiquement significatifs en raison de leur rareté et du caractère aléatoire de leur apparition.

Causes des inondations

Le tableau ci-dessous analyse les causes des inondations sur la période 1985-2003.

inondations causes

Inondations par cause 1985-2003 (Source : http://www.dartmouth.edu/~floods/archiveatlas/cause.htm)

La   » pluie  » est évidemment la principale cause de grandes inondations . La deuxième cause principale et la  pluie brève et torrentielle  » qui génère des crues soudaines . Les différentes causes peuvent se combiner (ou être produites ) par une des autres causes. Parmi les autres causes d’inondations , les cyclones tropicaux les pluies de mousson ont une place importante. Enfin , 52 inondations ont  été causées (plus ou moins directement ) par  des ruptures de barrage.

 

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Données globales sur les inondations

Le graphe ci-dessous fournit par l’observatoire des inondations [37](Université du Colorado) fait apparaître un pic entre 1997 et 2006, puis une stabilisation.

inondations nombre

Nombre total d’inondations 1985-2014 (Source Flood observatory http://floodobservatory.colorado.edu)

Les Inondations en Europe

Selon l’agence Européenne pour l’environnement [38],  plus de 325 inondations majeure ont été dénombrés en Europe depuis 1980, parmi lesquels 200 ont eu lieu depuis 2000. Mais le rapport remarque que l’augmentation du nombre d’inondations signalés dans les dernières décades résultent principalement de l’amélioration du signalement des événements et de la modification dans l’utilisation des sols. En effet, ‘augmentation de l’occupation des sols en milieu urbain et la croissance de la population ont augmenté l’exposition des villes européennes aux impacts des inondations. Selon l’ACE, les impacts des événements extrêmes tels que les inondations de l’Elbe (2002) ou l’inondation du système de drainage urbain à Copenhague (2011) démontrent la grande vulnérabilité des villes à des événements météorologiques extrêmes, même si il n’est pas possible d’attribuer ces événements spécifiques au changement climatique anthropique.

Au Royaume uni

Un  étude intitulée «  Trends in reported  flooding in the UK 1883-2013[39]«  publiée le 3 juillet 2013 Hydrological Sciences Journal, analyse une série de données à long terme sur les inondations basé sur les rapports de l’Office météorologique du Royaume-Uni et du Centre UK pour l’ Ecologie et l’Hydrologie. Il s’agit d’un jeu de données unique, les auteurs n’ayant pas connaissance d’autres données sur les inondations portant sur 100 années et plus avec leurs conséquences à l’échelle nationale. On observe au cours du temps une augmentation du nombre d’inondations signalées en liaison avec  une exposition accrue aux inondations liées au développement des zones inondables. Mais en neutralisant l’influence sur les des données des  tendance à l’exposition  de  la population et des logements , la série de données ainsi  ajustée ne montre aucune tendance à l’augmentation des inondations signalées au fil du temps. Elle fait en revanche apparaître une importante variabilité décennale.

En  France

Rémy Prudhomme présente sur le site AFCO[40]  (Association Française des Climato-optimistes) les donnée fournies par le site internet du KNMI[41] néerlandais  qui, sous le titre de European climate assessement and data (ECA&D), publie des séries longues concernant notamment le régime des vents, l’évapotranspiration, la pluviométrie et les températures. Le site KNMI-ECA&D présente neuf stations françaises dont les séries couvrent des durées supérieures à un siècle : il s’agit de Marseille (1749), Lille (1784, qui s’arrête en 2004), Strasbourg (1802), Toulouse (1809), Genève (1826), Dijon (1831), Nantes (1835), Bordeaux (1842), Perpignan (1850), enfin Paris-Montsouris (1886). Ces dix stations recouvrent correctement à la fois le territoire national et les différentes zones climatiques françaises, sauf les zones de montagnes. Il en résulte le diagramme suivant :

inondations France

Précipitations en France 1880-2014 (Source KNMI ECAD)

La droite de tendance est pratiquement horizontale, avec une moyenne de 705 mm d’eau par an. Les précipitations annuelles ont varié entre 450 et 950 mm. On voit apparaître quelques années exceptionnelles, citons :

  • l’année 1910, qui a connu la crue historique bien connue de la Seine en janvier, mais aussi d’autres crues importantes en juillet et en novembre, ainsi que des chutes de neige anormales au printemps dans le midi de la France.
  • l’année 1921, avec une sécheresse mémorable dans toute l’Europe du nord ayant notamment engendré des famines en URSS.
  • l’année 1930, avec des inondations catastrophiques dans plusieurs régions françaises.

Le graphique suivant représente l’évolution des précipitations pendant les 30 dernières années .

inondations France 30 ans

Précipitations en France (mm), moyenne 10 stations 1984-2014 (Source KNMI ECAD)

La moyenne des précipitations s’est établie à 700 mm (un peu moins que pendant la longue période examinée précédemment), avec des variations annuelles de 550 à 830 mm. Le fait le plus remarquable est la constance de la moyenne des précipitations observées sur des périodes suffisamment longues. les précipitations annuelles n’ont manifesté aucune tendance prolongée à la hausse ni à la baisse depuis plus d’un siècle. Cette observation vaut également pour la période récente.

Les épisodes cévenols

Les pluies diluviennes  qui se sont abattues sur le sud-est de la France a relancé le débat sur une augmentation de la fréquence de l’intensité et de la durée sous l’effet du réchauffement climatique. Il  n’en est rien ; le diagramme ci-dessous établi par Météo France [42]ne fait apparaître aucune  tendance dans l’évolution des précipitations dans le Sud-est entre 1958 et 2012.

Episodes cévenols météo France

Nombre d’épisodes de pluies diluviennes dans le Sud-est de la France entre 1958 et 2012

Frédéric Nathan, prévisionniste à Météo-France a  récemment [43] résumé la situation française :

« il n’y a pas d’augmentation de tempêtes ou d’inondations sur la France sur les 50 ou 100 dernières années. Dans notre pays, il y a toujours eu des événements climatiques extrêmes comme les pluies cévenoles de la semaine dernière. On a des traces de pluies diluviennes de ce type qui remontent au 12e siècle ».

Vulnérabilisation croissante de nos sociétés

S’il n’ y a pas d’augmentation des extrêmes climatiques, ce qui est avéré en revanche, c’est l’augmentation continue de l’exposition aux risques (du fait notamment de l’augmentation de la population et de la tendance de celle ci à se concentrer dans des zones littorales. L’historien du climat E. Garnier observe une vulnérabilisation croissante de nos sociétés aux désastres naturels qui est pour lui la « rançon d’aménagements des territoires aberrants depuis l’industrialisation et urbanisation massive des littoraux par exemple ». Jan Egeland , Secrétaire général du NRC (Norwegian Refugee Council) déclarait à l’occasion de la publication de son rapport de 2015 :

 » Les millions de vies dévastées par les catastrophes sont le plus souvent une conséquence de mauvaises politiques et de l’artificialisation des structures, que celle des forces de mère nature « .


[1] SREX : Rapport spécial  sur les évènements climatiques extrêmes de 2012S (http://www.ipcc-wg2.gov/SREX/images/uploads/SREX-All_FINAL.pdf)

[2] Rapport AR5 de 2013 (http://www.climatechange2013.org/images/uploads/WGIAR5_WGI-12Doc2b_FinalDraft_Chapter02.pdf

[3] Aux États-Unis, un pays particulièrement vulnérables aux « atterrissages » des ouragans, 39 pour cent de la population,  soit 123 millions de personnes, vivent dans les comtés situés immédiatement le long de la côte et  52% vivent dans des comtés qui drainent les versants côtiers.

[17] http://www.meteo-paris.com/chronique/annee/1921

[18] https://en.wikipedia.org/wiki/List_of_deadliest_floods

[19] http://www.history.com/this-day-in-history/yangtze-river-peaks-in-china

[20] Flood Facts, Types of Flooding, Floods in History (http://www.livescience.com/23913-flood-facts.html)

[21] http://www.canalacademie.com/ida7532-Histoire-du-climat-avec-Emmanuel-Le-Roy-Ladurie-les-accidents-climatiques-au-XXe-siecle-4-6.html

[22] AON, société d’assurance basée  à Londres dispose de 500 bureaux, opère dans 1200 pays et emploie 65 000 personnes

[23] http://thoughtleadership.aonbenfield.com/Documents/20150113_ab_if_annual_climate_catastrophe_report.pdf

[24] Base de données des désastres (naturels et technologiques), qui compile des sources variées incluant les agences des Nations Unies, les ONG, les compagnies d’assurance, des instituts de recherche et les agences de presse.

http://www.emdat.be/disaster_trends/index.html

[25] http://www.munichre.com/en/reinsurance/business/non-life/natcatservice/significant-natural-catastrophes/index.html

[26] http://models.weatherbell.com/tropical.php

[27] [27] IMPACT du CHANGEMENT CLIMATIQUE sur la FORMATION, la FREQUENCE et l’INTENSITE des CYCLONES (http://www.meteo.fr/temps/domtom/antilles/pack-public/cyclone/tout_cyclone/futur.htm

[28] http://ipcc-wg2.gov/SREX/report/report-graphics/ch4-figures/

[29] NOAA Technical Memorandum NWS NHC-6  : The deadliest, costliest, ans most intense United States tropical cyclones from 1851 to 2010

[30] Niveau 1 : 74-95 mph – Niveau 2 : 96-110 mph – Niveau3 : 111-130 mph – Niveau 4 : 13 -155 mph –  Niveau 5 : V 155 mph

[31] Julien DESPLAT  Responsable Etudes & Climatologie (Direction Ile-de-France/Centre Météo-France)  Institut Actuaires – 19 mars 2013

[32] http://www.cyclonextreme.com/cyclonenewstechnique5.htm

[33] Global integrated drought monitoring and prediction system (http://www.nature.com/articles/sdata20141)

[34] http://www3.epa.gov/climatechange/science/indicators/weather-climate/high-low-temps.html

[35] http://www3.epa.gov/climatechange/science/indicators/weather-climate/drought.html

[36] Ces données ont été fournies par John R. Christy  lors d’une audition devant le « Comité Sénatorial pour l’Environnement et les Travaux Publics » 1er Août 2012. Cette audition a donné lieu à un document traduit par Jacques Duran

[37] L’Observatoire des inondation (Flood Observatory[37]) qui dépend de l’université de Colorado) a été créé pour exploiter les observations satellitaires en vue de détecter les inondations et y répondre. http://floodobservatory.colorado.edu/

[38] European Environment Agenct :  Climate change, impacts and vulnerability in Europe 2012 (An indicator-based report)

http://www.eea.europa.eu/publications/climate-impacts-and-vulnerability-2012

[39] http://www.tandfonline.com/doi/abs/10.1080/02626667.2014.950581?journalCode=thsj20

[40] http://www.climat-optimistes.com/france-commentaires-sur-les-precipitations/

[41] http://eca.knmi.nl/

[42] Julien DESPLAT  Responsable Etudes & Climatologie (Direction Ile-de-France/Centre Météo-France)  Institut Actuaires – 19 mars 2013

[43] http://www.franceinfo.fr/emission/le-vrai-du-faux/2014-2015/nicolas-hulot-il-y-une-multiplication-d-evenements-climatiques-en-france-23-09-2014-08-10

 

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LES OURAGANS ET LA…

“TAXE CARBONE” !

Jean Goychmann

 

 

 
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Un cyclone a dévasté les îles de Saint-Martin et Saint-Barthélémy. Cette dernière est plutôt connue sous le nom de Saint-Barth dans le petit monde de la jet set. La population de cette petite île de 9.000 habitants environ est essentiellement constituée d’européens et d’américains fortunés. Wikipédia nous apprend que « en 1957, David Rockefeller y achète une propriété. Le milliardaire est imité, et depuis les années 1960 l’île s’est transformée en une destination touristique de luxe, renforcée par l’interdiction de construire des immeubles de grande hauteur et l’absence d’un tourisme de masse. »

Nul ne conteste que cette île a été durement touchée mais il est néanmoins surprenant que durant plus de 48 heures, l’ensemble des médias “main street” (comme dirait Le Huffington Post) aient passé en boucle sans discontinuer des images de cette catastrophe somme toute… naturelle. Que l’on doive éprouver de la compassion pour les malheureuses victimes de Saint-Barthélémy ou de Saint-Martin est parfaitement respectable, mais le nombre d’heures télévisées consacrées à l’évènement paraît disproportionné. D’autant plus qu’une fois le cyclone passé, il ne se passe plus grand-chose et que les présentatrices des chaînes d’information ont visiblement du mal à meubler.

Ah ! Ce réchauffement climatique…

Or les cyclones sur ces deux petites îles n’ont (hélas pour elles et leurs habitants) rien d’exceptionnel. Parlant des super-ouragans, Météo-France estime même qu’il y en a en moyenne un tous les quatre ans. Alors se pose la question de savoir pourquoi celui-ci en particulier semble prendre une telle importance au point de mobiliser tant de médias et si longtemps. J’avais bien une petite idée, mais je pouvais me tromper. La réponse m’est venue au bout d’une journée. Le réchauffement climatique était quasiment le seul responsable de ces évènements. Et lorsqu’on parle de « réchauffement climatique », il faut comprendre l’effet du dioxyde de carbone que notre civilisation répand sans limite dans l’atmosphère. Ce gaz-à-effet-de-serre est en train de mettre littéralement la planète « en ébullition ». Or, il n’échappe à personne (du moins à quiconque s’intéresse un tant soit peu au problème) que la principale source de chaleur qui réchauffe la Terre est de toute évidence la seule étoile de notre système : le Soleil.

On sait que la quantité d’énergie rayonnée par le Soleil depuis des millénaires est loin d’être constante et que l’orbite décrite par la Terre autour de lui n’a rien d’un cercle parfait. Depuis les travaux de Kepler (1571–1630) nous savons qu’elle s’apparente plutôt à une ellipse et que, plus la Terre est éloignée du Soleil, moins celui-ci la réchauffe. Tout ceci pour vous dire que notre monde est en perpétuel changement climatique. On nous parle d’élévation de la température moyenne, mais personne ne se hasarde à en donner la valeur. On nous dit simplement qu’elle a augmenté d’un degré Celsius depuis 1850, sans qu’on sache quel était le point de départ. Bref, tout ceci manque un peu de précision. Certains « climatologues » (je ne sais pas comment cette appellation est contrôlée) nous prédisent le pire pour les années à venir et ils ont même réussi, au travers de la COP21, à donner à ces prévisions la patine de l’authentique.

Il faut sauver le soldat COP21

De plus, mettre ces observations et ces conclusions en doute expose ces mécréants à se faire traiter d’hérétiques, et , bien sûr, à les vouer au bûcher médiatique. Vous êtes « climatosceptique » ? – Vous n’êtes plus fréquentable ! Vous devenez un véritable paria, tricard des micros et des caméras. Beaucoup d’entre eux ne désirant pas marcher dans l’Histoire aux côtés de Galilée, préfèrent se taire plutôt que d’affronter la multitude. Et puis, un beau jour, arrive un Donald Trump qui, lui, renverse la table en dénonçant les accords de la COP21 (qui sont pourtant d’une indigence totale eu égard aux contraintes qu’ils induisent). Le Président des États-Unis est climatosceptique ! Ça n’était pas prévu au programme. Aussitôt, le monde « civilisé » s’est dressé comme un seul homme. Il faut sauver le soldat COP21 : voilà le mot d’ordre !

Et pour cela, tout est bon, y compris l’exploitation plus ou moins fallacieuse de l’actualité. Souvenez vous : les incendies de cet été ? – Réchauffement climatique ! Orages? – Réchauffement climatique ! Et maintenant, les ouragans ? – Réchauffement climatique !

Bien sûr, pour donner une sorte de vernis scientifique, on convient que ces « catastrophes naturelles » ont toujours existé, mais c’est leur ampleur qui atteste de la contribution du réchauffement climatique… Pourtant, à y regarder de plus près (dans le cas des ouragans récents) les vitesses enregistrées avaient déjà été atteintes dans le passé. Alors, on nous parle de vitesses calculées car les anémomètres ne peuvent résister à de telles vitesse. Et on nous annonce des vents de 350 km/h, sans préciser qu’il s’agit uniquement de rafales. On omet simplement de nous dire que l’ouragan Irma de 2017 (295 km/h) est derrière Allen (305 km/h en 1980), à égalité avec Wilma (2005), Gilbert (1988) et celui dit des « Florida Keys » en 1935.

L’amplification du phénomène due au réchauffement n’apparait pas évidente. Alors, pourquoi une telle insistance ? Pourquoi doit-on absolument persuader l’opinion publique que tous les grands problèmes posés à notre civilisation, y compris le terrorisme islamique (!), trouvent leur cause commune dans le réchauffement climatique entièrement dû à l’activité de l’homme à la surface de la planète ?

Je n’ai qu’une seule explication. C’est que certains y ont intérêt. Essayant d’en savoir un peu plus sur cette fameuse « taxe carbone » autour de laquelle tout cela tourne visiblement, j’ai trouvé immédiatement sur Internet des dizaines de sites faisant référence à des fraudes sur ce sujet.

Le lecteur intéressé pourra sans difficulté se rendre sur ceux-ci. Voici 3 liens parmi une multitude d’autres…

Jean Goychman
08/09/2017

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