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5 octobre 2018

DISPARITION DU DERNIER PLUS GRAND ARTISTE DE LA CULTURE FRANCAISE CHARLES AZNAVOUR A L'AGE DE 94 ANS

CHARLES AZNAVOUR

EST DÉCÉDÉ CETTE

NUIT A L'AGE DE 94 ANS

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Charles AZNAVOUR ou la nostalgie de la France

publié le 2 octobre 2018 par Raphaël DELAHAUT

Pourquoi suis-je ému à ce point en apprenant la nouvelle ?

Pourquoi en ai-je la gorge nouée, soudain, et le cœur assombri ?

Certains êtres, qui ne sont ni de notre famille ni de nos amis proches, font cependant partie de notre vie. Ils s’y sont installés, sans que l’on y prenne garde, au fil des années. Ils en sont des figures familières, ils semblent avoir toujours été là et l’on n’imagine pas qu’ils puissent soudain disparaître de notre univers.

Et pourtant, ils sont mortels, comme nous tous, mais nous l’oublions le plus souvent jusqu’à ce que la réalité des cimetières surgisse à nouveau dans notre quotidien.

Cela ne devrait pas nous surprendre, ni même nous affecter particulièrement.

N’avons-nous pas assez de la disparition de nos proches, de ces petites morts successives qui viennent jalonner notre existence comme les croix d’un calvaire, comme les répétitions du grand final ?

Mais c’est ainsi, nous n’y pouvons rien.

Les grands artistes sont des passeurs d’infini. Ils ont ce don du ciel de donner vie à nos émotions les plus secrètes, les plus enfouies, les plus inexprimables. De leur plume ou de leur pinceau, avec des notes ou par la danse, ils disent ce que nous souffrons, ce que nous aimons, ce que nous redoutons. Ils sont les porte-voix de nos âmes muettes.

Ils furent longtemps des peintres, des compositeurs, des sculpteurs, des écrivains, des comédiens, et ils le sont encore, pour certains, de plus en plus rares cependant dans un monde gagné par le médiocre et le subalterne.

Et puis vint la chanson, un art mineur, disait Gainsbourg à juste raison, mais un art populaire qui mettait la poésie à la portée de tous. Les poètes, d’un seul coup, n’étaient plus enfermés dans leur typographie et nous découvrions Verlaine et Rimbaud chantés par Léo Ferré tandis que Brassens glissait Paul Fort dans son répertoire et que Ferrat interprétait Aragon.

Des auteurs-compositeurs-interprètes apparurent au service de cet art nouveau, dont Charles Trenet fut le génial précurseur. « Sans lui, disait Jacques Brel, nous serions tous des comptables. »

Certains ont peut-être connu l’époque des premiers transistors. Pour qui n’avait pas encore la télévision, enfants ou adolescents, c’était une oreille ouverte sur le monde, sans le fil à la patte de la TSF ou de l’électrophone des parents.

Alors, des hommes et des femmes sont entrés dans notre vie, sans chronologie, sans hiérarchie, et nous avons baigné dans un océan de mots et de musique, portés par les voix de Brassens et de Nougaro, de Brel et de Bécaud, de Barbara et de Piaf, de Trenet et de Sanson, de Gainsbourg et de Lama, de Ferré et de Reggiani.

Pouvais-je oublier, dans cette liste bien incomplète, celle de Charles Aznavour, un peu couverte, un peu voilée et devenue si familière à nos oreilles ?…

Aznavour, c’était un univers à lui tout seul, un des rares à avoir parlé au cœur de plusieurs générations.

C’est que ses chansons étaient faites de mots simples, de mots de tous les jours. Sur des mélodies immédiatement accessibles, elles disaient tout de nous, de notre vie, en quelques minutes seulement.

C’était le génie d’Aznavour et c’est le génie de la chanson française, de cet art poétique en trois dimensions qui a imprégné notre génération. Trois petites notes de musique, comme chantait Montand, quelques strophes et un refrain, et l’on avait parlé de la vie et de la mort, du temps qui passe et des amours perdues, du navire où l’on embarquera demain et du quai de gare où l’on fait ses adieux au bonheur.

Aucun artifice dans tout cela, pas de poésie qui se pousse du col, simplement de l’humain, de l’universel, banal et magnifique, dérisoire et grandiose, à l’image de la vie, qui est tout et qui n’est rien.

Ses chansons, mais pas seulement les siennes, nous ont servi de mots d’amour, ceux que nous n’osions pas prononcer. Le disque posé sur la platine disait ce que nous devions taire, par pudeur, et nos sentiments, chantés par un autre, n’en étaient ainsi pas galvaudés.

Douleur de la solitude, amertume de l’inaccompli, mélancolie des lendemains de fête, tout était là chez le grand Charles, nous permettant de laisser entrevoir, sans trop d’impudeur, la face sombre de notre âme.

Aznavour ne pensait pas comme nous, je le sais bien. Il avait souvent pris position publiquement en faveur d’une immigration dont nous savons tous ici qu’elle signera, sauf miraculeux sursaut de l’Histoire, la fin de notre civilisation et la disparition de notre peuple.

S’il nous avait connus, peut-être nous aurait-il détestés ou méprisés.

Il n’empêche, je ne parviens pas à renier ce que j’ai aimé et le fait qu’il se soit associé, en paroles seulement, au camp de nos ennemis ne retire rien à son immense talent.

Doit-on nier le génie littéraire d’un Céline et le bannir de sa bibliothèque parce qu’on vomit son antisémitisme (comme c’est mon cas) ?

Les petits gauchistes de mes jeunes années crachaient sur Sardou et le traitaient de fasciste, tandis que j’achetais ses disques, simplement parce que j’aimais ses chansons, en dépit du fait que je me croyais, moi aussi, de gauche.

Et aujourd’hui comme hier, j’ai toujours la même passion pour Ferrat, Ferré, Brassens, Nougaro et quelques autres dont on ne peut pas dire qu’ils partageaient nos positions.

Alors, immigrationniste, Aznavour ? Sans doute. Mais toute sa vie, toute son œuvre témoignent de son amour pour la France. Malgré lui, peut-être, il est un exemple pour le camp des patriotes.

Shahnourh Varinag Aznavourian est devenu Charles Aznavour pour être un Français à part entière, comme Ivo Livi était devenu Yves Montand en son temps, et tant d’autres de nos compatriotes venus d’ailleurs qui manifestaient ainsi clairement leur attachement à leur pays d’adoption (t’entends, Hapsatou Machin ? Vous entendez les Rachid, les Ouarda, les Zougatta ?).

L’œuvre de Charles Aznavour, acteur et chanteur, auteur et compositeur, appartient aujourd’hui pleinement au patrimoine culturel français. En soixante-dix ans de carrière, il est devenu un des visages de la France, et pas de la France métissée, pas de la France multiculturelle, pas de la France dont le président bougre affiche sans vergogne son appétence pour le bois d’ébène.

Aznavour, c’est l’image de la France du temps où elle était habitée par des Français, lorsqu’on y parlait encore la langue de Giono, de Colette, de Guitry ou de Pagnol, la France d’avant Médine Zaouiche, d’avant Nick Conrad, d’avant l’ensauvagement arabo-africain.

Aznavour, c’est la France de la nostalgie, et ses chansons, comme d’autres bien sûr, sont nos petites madeleines sonores. Quelques notes surgies de nulle part, et soudain le passé est là, incroyablement présent et inaccessible à la fois, comme une promesse qui ne sera jamais tenue.

Ce n’est pas un sentiment paisible, la nostalgie, c’est une souffrance, un mal au passé qui nous ronge la mémoire.

« C’est comme les coups de soleil, disait Desproges, ça fait pas mal pendant, ça fait mal le soir. »

Désormais, les chansons de monsieur Charles, quelle que soit l’heure, n’ont pas fini de danser leur valse triste dans nos mémoires douloureuses d’un passé révolu.

Raphaël Delahaut

Cette page est semi-protégée.
Charles Aznavour

1924-2018


SOURCE : WIKIPEDIA

Le texte peut changer fréquemment, n’est peut-être pas à jour et peut manquer de recul. N’hésitez pas à participer, en veillant à citer vos sources.

Les biographies étant habituellement écrites au présent de narration, merci de ne pas mettre au passé les verbes qui sont actuellement au présent. L'emploi des mots « mort » et « décès » est discuté sur cette page.
La dernière modification de cette page a été faite le 1 octobre 2018 à 17:30.

Charles Aznavour
Description de cette image, également commentée ci-après
Charles Aznavour en 1999.
Informations générales
Nom de naissance Shahnourh Varinag Aznavourian
Շահնուր Վաղինակ Ազնաւուրեան
Naissance 22 mai 1924
Paris Drapeau de la France France
Décès 1er octobre 2018 (à 94 ans)
Mouriès Drapeau de la France France
Activité principale Auteur-compositeur-interprète
Activités annexes Acteur, écrivain, ambassadeur
Genre musical Chanson française
Variété française
Ballade
Années actives 1946-2018
Labels EMI
Site officiel Site officiel

Charles Aznavour (en arménien : Շառլ Ազնաւուր), né Shahnourh Varinag Aznavourian (en arménien : Շահնուր Վաղինակ Ազնաւուրեան) le 22 mai 1924 à Paris et mort le 1er octobre 2018 à Mouriès (Bouches-du-Rhône), est un auteur-compositeur-interprète, acteur et écrivain français d'origine arménienne.

Au cours d'une carrière commencée en 1946, il a enregistré plus de mille deux cents chansons interprétées en plusieurs langues : en français, anglais, italien, espagnol, allemand, arménien (Yes kou rimet'n tchim kidi), napolitain (Napule amica mia), russe et dernièrement en kabyle. Il a écrit ou coécrit plus de mille chansons, que ce soit pour lui-même ou d'autres artistes.

Il est l'un des chanteurs français les plus populaires, et le plus internationalement connu. Décrit comme « la divinité de la pop française » par le critique musical Stephen Holden, Charles Aznavour a été consacré « chanteur de variété le plus important du XXe siècle » par CNN et Time devant Bob Dylan, Frank Sinatra et même Elvis Presley.

Sans renier sa culture française, il représente l'Arménie dans plusieurs instances diplomatiques internationales à partir de 1995N 1, et obtient la nationalité arménienne en 2008. Il est nommé au poste d'ambassadeur d'Arménie en Suisse, son pays de résidence, et le représentant permanent de ce pays auprès de l'ONU.

Biographie

Origines familiales et enfance

Shahnourh Varinag Aznavourian1 naît à la clinique Tarnier au 89 rue d'Assas dans le 6e arrondissement de Paris, au sein d'une famille d’artistes habitant rue Monsieur-le-Prince2.

Son père, Micha Aznavourian, Arménien né à Akhaltsikhé, en Géorgie (où Charles a donné un concert en 2012), est le fils d’un des cuisiniers du gouverneur d'Arménie3. Sa mère, Knar Baghdassarian, est issue d’une famille de commerçants arméniens de Turquie. Ne parvenant pas à écrire correctement le prénom Shahnourh ou Chahnour, la sage-femme de la clinique de la rive tenue par une congrégation religieuse où il naît, donne au bébé le prénom de Charles4.

Charles voit le jour par hasard en France, alors que ses parents séjournent à Paris dans l’attente d’un visa pour les États-Unis5. Micha Aznavourian, ancien baryton, travaille alors dans le petit restaurant arménien de son père, Le Caucase dans le 5e arrondissement de Paris, rue Champollion2. Quelques années plus tard, Micha ouvre son propre restaurant, rue de la Huchette et aussi nommé Le Caucase2, où il chante pour les exilés d'Europe centrale. Nommé Le Caucase, la cuisine et la musique de l'établissement y étaient plutôt d'inspiration russe6. Avec sa femme, une comédienne, ils élèvent leurs deux enfants, Charles et sa sœur aînée Aïda, qui joue du piano, dans une atmosphère de musique et de théâtre, au milieu des nombreux artistes qui fréquentent le restaurant.

Adolescence

L'établissement faisant faillite, Micha ouvre ensuite un café rue du Cardinal-Lemoine, juste en face de l'École des enfants du spectacle (le Collège Rognoni), une école réputée pour ses classes à horaires aménagés. Le petit Charles y est inscrit, ayant manifesté la volonté d'être acteur. La famille va très souvent au cinéma, et le dimanche matin, est consacré au cinéma russe, qu'ils vont voir à Pigalle. Pour l’arménien, ils ont le théâtre arménien qui tourne en France7.

À l'âge de neuf ans, il prend pour nom de scène Aznavour et commence au Théâtre du Petit Monde8,9,10,11 une carrière de chanteur et de comédien. Vers 12 ou 13 ans, il va voir une vingtaine de fois Maurice Chevalier et, plus tard, il voue une grande admiration pour Charles Trenet qui devient son modèle « Parce qu’il a fait ce que les autres n’ont pas fait, chanter des chansons gaies, mais avec du fond. Il a montré qu’on pouvait aller au-delà de la chansonnette facile »7. En octobre 1941, il entre dans la compagnie théâtrale de Jean Dasté avec laquelle il arpente toute la zone nord de la ligne de démarcation pendant un an et demi12.

Durant la Seconde Guerre mondiale, les Aznavour, parents et enfants, ont caché des juifs et des Arméniens dans leur modeste appartement parisien13.

Débuts

En 1941, il rencontre Pierre Roche14, pianiste, compositeur et « directeur » de l'École du Music-Hall (devenue par la suite le Club de la Chanson)15, avec lequel il se lie d'amitié. Ensemble, ils forment le duo Roche et Aznavour qui se produit dans différents galas. En 1946, Aznavour est remarqué par la chanteuse Édith Piaf qui le convainc avec son acolyte de l'accompagner, avec les Compagnons de la chanson, dans une tournée en France et aux États-Unis en 1947-194816.

La « conquête » de l'Amérique par les deux acolytes s'effectue toutefois au Québec en 1948, où le duo se produit pendant un an et demi. Ils se retrouvent au cabaret montréalais Au Faisan Doré pendant quarante semaines, où ils donnent onze concerts hebdomadaires17. Entre 1948 et 1950, ils font paraître six 78 tours, contenant notamment les titres J'ai bu (1948), Départ express (1948) et Le feutre taupé (1948)18.

Roche choisit de vivre au Canada avec Aglaé, une jeune chanteuse dont il est tombé amoureux. Ne voyant pas le succès venir, Aznavour songe à rester à Montréal, mais Piaf l'en dissuade, l'encourage à poursuivre une carrière solo et l'incorpore dans sa tournée d'été comme régisseur et chanteur en première partie. Charles vit ainsi intimement dans l'ombre de Piaf pendant huit ans, étant son homme à tout faire et secrétaire, chauffeur et confident19. Sentant le jeune chanteur complexé par son grand nez, elle le convainc, à la fin de l'année 1950, de subir une rhinoplastie à New York20.

Charles Aznavour en 1956.

Entre 1950 et 1955, Aznavour écrit plusieurs chansons que Gilbert Bécaud met en musique et interprète. Au début des années 1950, la notoriété arrivant, viennent aussi les premières critiques : après une soirée qui se termine en « bide », Aznavour écrit, lucide :

« Quels sont mes handicaps ? Ma voix, ma taille, mes gestes, mon manque de culture et d'instruction, ma franchise, mon manque de personnalité. Ma voix ? Impossible de la changer. Les professeurs que j'ai consultés sont catégoriques : ils m'ont déconseillé de chanter. Je chanterai pourtant, quitte à m'en déchirer la glotte. D'une petite dixième, je peux obtenir une étendue de près de trois octaves. Je peux avoir les possibilités d'un chanteur classique, malgré le brouillard qui voile mon timbre […]21. »

En 1952, il postule même pour remplacer Marc Herrand qui a quitté les Compagnons de la chanson, mais en vain22. Cependant, il reste en très bons termes avec eux, et sera parrain de la fille de Fred Mella, Laure, qui naîtra quelques années plus tard. En 1955, il fait sa première apparition à la télévision française dans l'émission Télé-Paris à Cannes où il chante Le palais de nos chimères.

Premiers succès, censures et consécration

Nota, source pour l'ensemble de cette section, sauf mentions contraire23.

C'est en 1953, au cours d'une tournée au Maroc, que Charles Aznavour connait à la scène pour la première fois le succès. Contrairement à l'accueil indifférent parfois franchement hostile qu'il connait à chacune de ses prestations en France, au Jardin d'Hiver de Casablanca, le public lui fait un triomphe. Le spectacle Les trois notes (avec également à l'affiche, Florence Véran - compositrice de Je hais les dimanches - et Richard Marsan - alors imitateur et futur directeur artistique de Léo Ferré), tourne également dans plusieurs villes marocaines... (cette tournée de trois mois en Afrique du Nord, le conduit également en Algérie et en Tunisie). Au casino de Marrakech, Aznavour est remarqué par le directeur du Moulin-Rouge Jean Baudet (alors en vacances), qui l'engage. L'année suivante, le chanteur se produit durant trois mois dans le célèbre cabaret parisien. En 1955, du 1er au 21 juin, il est à l'affiche de l'Olympia, en première partie de Sidney Bechet. Pour son tour de chant, à la demande de Bruno Coquatrix, il écrit une nouvelle chanson, qui sera son premier véritable succès au disque, Sur ma vie. Malgré les critiques, qui médisent aussi bien sur sa voix que sur son physique24, il est encore sur la scène de l'Olympia, cette fois en première partie (avec Gloria Lasso et Annie Fratellini), du duo comique Roger Pierre et Jean-Marc Thibault, du 29 décembre 1955 au 17 janvier 1956.

1955 et 1956, sont deux années également riche en succès discographiques : À t'regarder, Vivre avec toi, Parce que, [...], Après l'amour. Cette chanson est dans un premier temps couplée sur un même disque avec Sur ma vie25, avant de réapparaitre en titre vedette sur un super 45 tours nommé Interdit au moins de 16 ans26. Les critiques et la censure se déchainent, d'autant que le disque contient une autre chanson jugé sulfureuse Je veux te dire adieu. Coécrite avec Gilbert Bécaud, les deux artistes enregistrent chacun leur propre version qui diffère quelque peu : là où Bécaud chante « Et tu mords dans sa vie pour tisser ma souffrance », Aznavour n'hésite pas et par sa voix le vers devient « Et tu mords dans sa vie pour tisser ta jouissance », y gagnant son surnom de « crucifié du traversin ». Malgré cela, à partir du milieu des années cinquante, Charles Aznavour bénéficie d'une certaine reconnaissance que ne se démentira plus, la presse écrit alors « La France est Aznavouré », il lui reste encore à convaincre sur scène...

Après un premier passage à l'Alhambra en 1956, il est à nouveau sur cette scène en octobre 1958 et en décembre (le 2), il est à l'Olympia à l'affiche d'un Musicorama avec (notamment) Petula Clark, où il obtient un grand succès et deux rappels. En 1960, l'artisque signe avec la maison de disques Barclay, où il obtient plus de moyens et une plus grande liberté artistique. C'est cette même année , le 12 décembre, soir de première, que sa carrière prend définitivement son envol, avec la chanson Je m’voyais déjà (titre écrit quelques mois auparavant dans un bar de Bruxelles et qui fut refusée par Yves Montand27), qu'Aznavour interprète « dos au public », dans une mise en scène audacieuse qui s'avérera payante28... Après sept chansons interprétées devant un public froid29, l'artiste avec ce titre sort son ultime atout : Je m'voyais déjà, raconte l'histoire, non autobiographique, d'un artiste dont la carrière « ne décolle pas ». À la fin de sa prestation, des projecteurs sont braqués sur le public. Aucun applaudissement27. En coulisses, Aznavour est prêt à abandonner le métier. Retournant saluer une dernière fois, il voit la salle de l'Alhambra crouler alors sous un tonnerre d'applaudissements29. C'est un triomphe30. Il a trente-six ans.

Années 1960
Charles Aznavour et Caterina Valente (1961).
Charles Aznavour en 1963.

Au cours des années 1960, il enchaîne les tubes : Tu t’laisses aller (1960), Il faut savoir (1961), Les comédiens (1962), La mamma (1963), Et pourtant (1963), Hier encore (1964), For Me Formidable (1964), Que c'est triste Venise (1964), La Bohème (1965), Emmenez-moi (1967) et Désormais (1969). Ces chansons font pour la plupart référence à l’amour et au temps qui passe. En pleine vague yéyé, Charles Aznavour écrit aussi deux de leurs plus grands succès à Johnny Hallyday : Retiens la nuit (1961), puis à Sylvie Vartan : La plus belle pour aller danser (1963). En 1966, il offre à Mireille Mathieu un de ses premiers succès, Celui que j'aime ; il lui écrira d'autres succès plus tard et enregistrera le duo Une vie d'amour avec elle en 198131,32.

Le 30 mars 1963, il donne une représentation unique au Carnegie Hall de New York. Connu aux États-Unis en tant qu'acteur dans le rôle d’Édouard Saroyan dans Tirez sur le pianiste de François Truffaut, il s'y présente en tant que chanteur pour un récital d'une heure. Malgré une grève des journaux qui dure depuis 113 jours, la salle est comble[réf. souhaitée].

Années 1970

Alternant les titres français et les traductions anglaises, il amuse le public en reprenant Mômes de mon quartier avec l'accent de Maurice Chevalier33, mais impose également l'anglais avec You've let yourself go (Tu t'laisses aller), faisant face à la fronde de certains spectateurs présents. « Ne serait-ce que par politesse pour les Américains, je vais chanter en anglais ». En 2014, la sortie d’ Aznavour, l'anthologie en 60 CD34 permet au public de découvrir pour la première fois ce concert, considéré comme le véritable lancement de sa carrière internationale.

En 1972, il crée la chanson Comme ils disent, qui, première du genre, traite de l'homosexualité de façon sérieuse et sans dérision. Sa chanson Les plaisirs démodés, résolument moderne dans son orchestration, connaît un grand succès en France, tout comme Mes amis, mes amours, mes emmerdes. Sa chanson She se classe numéro un des ventes au Royaume-Uni35 et no 44 aux États-Unis36, fait rarissime pour un artiste français.

En 1974, Aznavour obtient un grand succès au Royaume-Uni où sa chanson She est passée au Number One dans les charts trois fois plus vite que quiconque. Son autre chanson bien connue au Royaume-Uni était Dance in the Old Fashioned Way.

En 1974, Jack Jones a enregistré un album entier de compositions Aznavour intitulé Write Me A Love Song, Charlie, réédité en 2006 sur CD.

Années 1980

En 1981, Charles Aznavour est co-soliste sur la chanson Stenka Razine, qu'il a écrite, interprétée avec Les Compagnons de la chanson.

Depuis le terrible séisme de 1988 en Arménie, il ne cesse d’apporter son soutien au pays d'origine de ses parents grâce à sa fondation Aznavour pour l’Arménie. Sa chanson Pour toi Arménie (1989), enregistrée avec la collaboration de plus de quatre-vingts artistes, se hisse au sommet des hit-parades.

En 2001, pour le remercier, son nom est donné à une place dans le centre d’Erevan, la capitale arménienne, sur la rue Abovyan par les autorités du pays. Une statue lui est même érigée à Gyumri, la ville d’Arménie la plus touchée par le séisme de 1988.

Années 1990
Charles Aznavour en concert à Deauville en 1988.

En 1995, il achète les éditions musicales Raoul Breton. Deux années plus tard, il est nommé officier de la Légion d'honneur, puis commandeur en 2004.

Avec le ténor italien Luciano Pavarotti, il chante l’Ave Maria de Gounod ensemble. En 1995, il joue avec le célèbre violoncelliste russe et ami Mstislav Rostropovitch pour inaugurer la présidence française de l'Union européenne. L'un des plus grands amis et collaborateurs d'Aznavour est le ténor espagnol Plácido Domingo, qui interprète souvent ses tubes, notamment un enregistrement en studio solo des Bateaux sont partis en 1985 et des versions en duo en français et en espagnol en 2008, ainsi que plusieurs interprétations en direct Ave Maria d'Aznavour.

En 1994, Aznavour joue avec Domingo et la soprano norvégienne Sissel Kyrkjebø lors du troisième concert annuel de Domingo à Vienne. Les trois chanteurs interprètent une variété de chants de Noël, de méduses et de duos.

En 1998, il revisite ses anciens succès en leur donnant une « couleur » jazz sur l’album Jazznavour, réalisé avec la collaboration de Dianne Reeves, Jacky Terrasson, Michel Petrucciani, Eddy Louiss, Richard Galliano et André Manoukian.

La même année, CNN et les lecteurs du Times Online à travers la planète élisent Charles Aznavour « artiste de variétés du siècle ». Il est reconnu comme étant le performer par excellence du siècle, avec près de 18 % des votes, déclassant ainsi Elvis Presley et Bob Dylan37.

Années 2000
Charles Trenet (à gauche) et Charles Aznavour (au centre).

En 2002, Charles Aznavour tient le rôle principal de son film le plus personnel, Ararat d’Atom Egoyan, qui traite du génocide arménien.

Au printemps 2005, il amorce une tournée d’adieu nord-américaine, qu’il entame au Québec et qu’il conclut à l’automne de l’année suivante aux États-Unis et au Canada. Un concert donné en plein air à Erevan le 30 septembre 2006 par le « héros national » (titre qu'il possède en Arménie38) rassemble plus de 100 000 spectateurs.

Au début de l’automne 2006, Aznavour débute une nouvelle tournée dite « d'adieu », aux États-Unis et au Canada, ou il obtient des critiques très positives. Il commence 2007 avec des concerts dans tout le Japon et en Asie. Au cours du second semestre, Charles Aznavour, du 9 octobre au 10 novembre 2007, chante au Palais des congrès de Paris, où il propose au public un concert plus intimiste, accompagné d'une orchestration très rythmée, ainsi que des titres qui, depuis des décennies pour certains, n'avaient plus été interprétés (Il pleut, Viens, Entre nous, Pour faire une jametc.). Ces représentations parisiennes précédent une tournées en Belgique, aux Pays-Bas et dans le reste de la France. À l'entame de cette tournée d'adieu, l'artiste a à plusieurs reprises déclaré « qu'elle durerait probablement, si sa santé le lui permettait, au- delà de 2010 ». À 93 ans, Aznavour est en excellente santé, même s'il est vrai que 60 ans sur scène l'ont rendu "un peu mal à l'aise"[Quoi ?][citation nécessaire].

Faisant partie des personnalités les plus appréciées de son pays, selon un sondage de début janvier 200739, il publie en octobre 2007 un recueil de nouvelles, intitulé Mon père, ce géant. Dans ce premier recueil, il aborde des thèmes familiaux, parfois sensibles, tout en insistant sur l'importance du rôle des parents.

Il termine une tournée au Portugal en février 2008. Tout au long du printemps 2008, il tourne en Amérique du Sud, donnant plusieurs concerts en Argentine, au Brésil, au Chili et en Uruguay (il revient en Amérique latine à automne).

Le 5 juillet 2008, il est investi à titre d'officier honoraire de l'Ordre du Canada. Le jour suivant, à l'occasion des célébrations entourant le 400e anniversaire de la ville de Québec, Charles Aznavour se produit le 6 juillet 2008 sur le site des Plaines d'Abraham, en plein cœur de la Vieille-Capitale. Ce spectacle, qui attire plus de 100 000 spectateurs, est seulement le troisième concert en plein air du chanteur40.

Le 26 décembre 2008, le président de la République d'Arménie, Serge Sargsian, confère au chanteur français la citoyenneté arménienne38. En février 2009, il accepte le poste d'ambassadeur d'Arménie en Suisse, sur proposition du président arménien. Le 30 juin 2009, il présente ses lettres de créance à Hans-Rudolf Merz, le président de la Confédération suisse41.

Charles Aznavour est également le représentant permanent de l'Arménie auprès de l'Organisation des Nations unies (ONU) à Genève42. Le 26 juin 2009, il présente ses lettres de créance à Sergueï Ordjonikidze, le directeur général de l'office des Nations unies à Genève43,44,45.

Le 8 décembre 2008N 2, sort le double album Duos, sur lequel Aznavour reprend avec de nombreux artistes plusieurs de ses succès. L'année suivante parait l'album Charles Aznavour and The Clayton Hamilton Jazz Orchestra qui s'inscrit dans la même veine que son album Jazznavour (sorti en 1998), où il réenregistre, avec un orchestre de jazz et d'autres invités artistes de jazz, d'anciennes chansons sur de nouveaux arrangements46.

En 2009, Aznavour effectue des tournées à travers l'Amérique. Baptisé Aznavour en liberté, ce nouveau tour débute fin avril 2009 avec une vague de concerts à travers les États-Unis et le Canada, qui l'amène à traverser l’Amérique latine à l’automne, ainsi qu’une fois de plus aux États-Unis.

À l'automne 2009, il publie une autobiographie, intitulée À voix basse, où il aborde différents moments de sa carrière et de sa vie privée47.

Années 2010
Charles Aznavour en 2014.

Charles Aznavour participe avec plus de soixante-dix artistes haïtiens, français et internationaux à la chanson caritative Un geste pour Haïti chérie à la suite du tremblement de terre en Haïti survenu le 12 janvier 2010.

Le 6 mars 2010, il est président d'honneur de la vingt-cinquième édition des Victoires de la musique, cérémonie au cours de laquelle il reçoit une « Victoire d'honneur » pour l'ensemble de sa carrière48.

En août 2011, sort l'album Aznavour toujours, avec 11 nouvelles chansons et Elle (en duo avec Thomas Dutronc), adaptation française de She. Il entame ensuite une tournée à travers la France et l'Europe, Charles Aznavour en toute intimité, qui débute avec 21 concerts à l'Olympia.

Le 12 décembre 2011, il donne une unique représentation à Moscou, dans la salle de spectacles du Kremlin49. En avril 2012, il se produit à la Maison symphonique de Montréal ainsi qu'au Capitole de Québec50, puis à l'amphithéâtre Gibson de Los Angeles, ainsi qu'en Géorgie (où le concert sera partiellement diffusé à la télévision géorgienne).

Le 27 avril 2013, il annonce la sortie d'un album consacré à des chansons qu'il a composées de 1950 à 1970, avec Gilbert Bécaud51 (projet qui demeure inabouti).

Le 15 juin 2013, il interprète en duo à Bercy, à l'occasion des 70 ans de Johnny Hallyday, Sur ma vie52.

En 2014, Il chante en duo avec Zaz dans le dernier album de la chanteuse, intitulé Paris sur la chanson J'aime Paris au mois de mai. La même année, il entreprend, pour ses 90 ans, une tournée mondiale qui passe par Israël, l'Arménie, l'Allemagne, le Royaume-Uni, la Pologne, l'Espagne, l'Italie, les États-Unis, la Russie, la Suisse, la Belgique et le Canada53. Le 12 mai, lors de son concert à l'Opéra d'Erevan en Arménie, sont présents le président Arménien, Serge Sargsian, et le président de la République Française, François Hollande54.

Le 24 novembre 2014, sort un album-hommage collectif de reprises de quelques-unes de ses plus grandes chansons, Aznavour, sa jeunesse.

En avril 2015, il donne deux représentations en RussieSaint-Pétersbourg et à Moscou). En septembre 2015, il se produit pour la première fois au Palais des sports de Paris, durant six représentations55.

En novembre 2015, à 91 ans, il reçoit un NRJ Music Awards d'honneur qui lui est remis par Sting56. En août 2017, il reçoit son étoile sur le mythique Walk of Fame à Hollywood puis se produit en concert à l'AccorHotels Arena57,58,59.

En 2014, 2015 et 2016, Aznavour a poursuivi sa tournée internationale, notamment à Bruxelles, Berlin, Francfort, Barcelone, Madrid, Varsovie, Prague, Moscou, Bucarest, Anvers, Londres, Dubaï, Montréal, New York, Boston, Miami et Los Angeles, Osaka, Tokyo, Lisbonne, Marbella, Monaco, Vérone, Amsterdam et Paris.

Il donnera une série de concerts en décembre 2017 à Bercy. C'est la première et la dernière fois qu'il passe dans cette salle immense. Il s'agira aussi de ses derniers concerts60.

Il meurt le 1er octobre 2018 à l'âge de 94 ans à Mouriès61,62,63.

Prises de position

Faits de société
Charles Aznavour en 2007.

À propos du fait qu'il réside en SuisseSaint-Sulpice, dans le canton de Vaud)64,65,66 et de ses impôts, Charles Aznavour déclare en 2007 :

« J’habite en Suisse et je trouve déplorable que l’on dise "Ah oui, il est parti en Suisse". Alors, ceux qui partent en Angleterre, en Espagne ou dans les îles ne sont pas partis ! C’est juste la Suisse ! Si j’étais parti en Irlande, je ne paierais pas d’impôts ! En Suisse j’en paie. Et ça on ne le dit pas ! On a inventé un monstre : c’est le monstre de la Suisse. Ça ne tient pas debout leur histoire, d’autant moins que l’on dit que nous ne payons pas nos impôts en France. Si, j’en paie ! Au début de l’année, on m’a tellement emmerdé que je me promenais avec ma feuille d’impôts dans la poche ! Et je la sortais : "Regardez ce que j’ai payé !". Au départ, quand je travaille, on retient 15 %. Il y avait un million, cent quinze mille euros, plus les 15 % déjà retenus. La question n’est pas de payer ou pas des impôts en Suisse. Je paie des impôts en Suisse, j’ai un forfait. Je paie des impôts partout où je travaille67. »

Concernant l'immigration en France et l'intégration, Charles Aznavour déclare, en février 2013 : « Je suis devenu Français d'abord, dans ma tête, dans mon cœur, dans ma manière d'être, dans ma langue… J'ai abandonné une grande partie de mon arménité pour être Français… Il faut le faire. Ou alors il faut partir68 ».

Le 25 août 2014, il appelle à venir en aide aux communautés chrétiennes et kurdes persécutées au Moyen-Orient et propose de les accueillir dans les villages français, « qui ont besoin d'être repeuplés »69.

Le 8 janvier 2018, il provoque la polémique en déclarant qu'on « pourrait faire un tri » entre les migrants pour garder les « génies » et les « gens utiles »70, dans un contexte d'augmentation des demandes d'asile en France.

Actions caritatives

Le 7 décembre 1988, l'Arménie est frappée par un violent séisme. Par solidarité, Charles aznavour crée l'association Aznavour pour l'Arménie, dans le but de réunir et d'envoyer vêtements et nourriture aux rescapés71. Au début de 1989, sort la chanson Pour toi Arménie. Composée par Georges Garvarentz et écrite par Charles Aznavour, les fonds récoltés servent au financement d'une fondation de solidarité72.

Le 22 mai 2004, à l'occasion des 80 ans du chanteur, la chaine TF1 retransmet une émission spéciale qui lui est consacrée, en direct du palais des congrès de Paris et en présence du président de la République française Jacques Chirac et de son épouse73. La soirée est donnée au profit de l'Institut national du cancer. Un double CD et un DVD, Bon anniversaire Charles !, sont mis en vente et les bénéfices sont également reversés à l'institut73.

Le 30 septembre 2006, il chante devant 100 000 spectateurs à Erevan en Arménie, à l'occasion de l'ouverture de l'Année de l'Arménie en France. Le président Jacques Chirac et son homologue arménien Robert Kotcharian sont présents74.

Le 28 septembre 2011, l'artiste qui, depuis le 7 septembre, se produit à l'Olympia, donne une représentation au profit de l'association Aznavour pour l'Arménie75.

Engagement politique

Charles Aznavour s'est à plusieurs reprises impliqué dans la politique française, arménienne et internationale au cours de sa carrière.

Il apparaît dans le film documentaire de Raymond Depardon 1974, une partie de campagne, lorsqu'il chante en soutien de Valéry Giscard d'Estaing durant l'un des derniers meetings de l'entre-deux-tours de la campagne présidentielle de 197476,77. Il fait ainsi partie des nombreuses personnalités du monde artistique à soutenir Valéry Giscard d'Estaing face à François Mitterrand78,79.

Lors de l’élection présidentielle française de 2002, lorsque Jean-Marie Le Pen se qualifie au second tour face au président sortant Jacques Chirac, Charles Aznavour signe la pétition « Vive la France » et appelle tous les Français à chanter la Marseillaise en signe de protestation80.

En 2012, il soutient Nicolas Sarkozy lors de l'élection présidentielle81.

Il a souvent fait campagne pour une réforme internationale du droit d'auteur. En novembre 2005, il a rencontré le président de la Commission européenne José Manuel Barroso82 sur la question de la révision de la durée de protection des artistes interprètes ou exécutants et des producteurs de l'UE, préconisant une prolongation de la loi américaine prévoyant 95 ans, affirmant que « en terme de protection, les artistes et les maisons de disques sont du même avis. La prolongation de la durée de la protection serait bénéfique pour la culture européenne, positive pour l'économie européenne et mettre fin à la discrimination actuelle avec les États-Unis ». Il a notamment soutenu la politicienne Christine Boutin sur sa défense d'une autorisation forfaitaire de "licence globale" pour le partage de fichiers protégés par copyright sur Internet, affirmant que la licence éliminerait la créativité. En mai 2009, le Sénat français a approuvé l'un des projets de loi anti-piratage sur Internet les plus stricts, avec un vote écrasant de 189-14. Aznavour était un partisan de la mesure et l'a considéré comme une victoire entraînante :

« Si les jeunes ne peuvent pas gagner leur vie grâce à un travail créatif, ils feront autre chose et le monde artistique sera frappé d'un coup ... Il n'y aura plus de chansons, plus de livres, rien du tout. Nous avons donc dû se battre. »

[réf. nécessaire]

En plus d’avoir le titre le plus cérémonial de l’ambassadeur français en Arménie, Aznavour a accepté d’occuper le poste d’ambassadeur d’Arménie en Suisse le 12 février 2009 :

« D'abord j'ai hésité, car ce n'est pas une tâche facile. Puis j'ai pensé que ce qui est important pour l'Arménie est important pour nous. J'ai accepté la proposition avec amour, bonheur et sentiment de dignité profonde. »

 

En Arménie et à l'étranger

Depuis le tremblement de terre arménien de 1988, Aznavour aide le pays à travers son association Aznavour pour l’Arménie. Avec son beau-frère et co-auteur Georges Garvarentz, il a écrit la chanson Pour toi Arménie, interprétée par un groupe d'artistes français célèbres et qui est restée n°1 des ventes pendant dix semaines83. Une place porte son nom dans le centre Erevan sur la rue Abovian et une statue a été érigée à Gyumri (là où il y eut le plus grand nombre de vies perdues durant le tremblement de terre).

Il a écrit une chanson sur le génocide arménien intitulée Ils sont tombés.

En 1995, Aznavour a été nommé ambassadeur et délégué permanent de l'Arménie auprès de l'Unesco. Il est membre du conseil d'administration international de Armenia Fund. L’organisation a versé plus de 150 millions de dollars d’aide humanitaire et d’aide au développement des infrastructures à l’Arménie depuis 1992. Il a été nommé officier de la Légion d’honneur en 1997. En 2004, il a reçu le titre de héros national de l'Arménie, la plus haute distinction de l'Arménie. Le 26 décembre 2008, le président arménien Serzh Sargsyan a signé un décret présidentiel pour l'octroi de la citoyenneté de la République d'Arménie à Aznavour, qu'il a qualifié de "chanteur et personnalité publique éminent" et de "héros arménien"84.

En 2011, le Musée Charles Aznavour a ouvert à Erevan, en Arménie. Il y a deux les principales places nommées Place Charles Aznavour en Arménie, une à Gyumri et une à Erevan.

En avril 2016, Aznavour s'est rendu en Arménie pour participer à la cérémonie de remise du prix Aurora Prize. Le 24 avril, avec Serzh Sargsyan, Garegin II et l'acteur George Clooney, il a déposé des fleurs au Mémorial arménien du génocide85,86.

Cinéma

Acteur

En parallèle à son activité de chanteur, Charles Aznavour a mené une longue et variée carrière en tant qu'acteur, apparaissant dans plus de 80 films et téléfilms.

En 1960, il tient le rôle principal dans le film Tirez sur le pianiste de François Truffaut. Il a également présenté une performance acclamée par la critique dans le film Dix petits nègres (1974)[réf. souhaitée]. En 1979, il incarne un rôle secondaire dans le film allemand Le Tambour ; le film remporte l'Oscar du meilleur film en langue étrangère en 1980. En 1982, il est, avec Michel Serrault « tête d'affiche » dans Les Fantômes du chapelier de Claude Chabrol. Dans la version 1984 de Die Fledermaus, il apparaît et joue le rôle d'un des invités du prince Orlovsky. Cette version, mettant en vedette Kiri Te Kanawa, est dirigée par Plácido Domingo au Royal Opera House à Covent Garden.

En 2002, il tourne dans le film Ararat.

Style

Auteur compositeur

Charles Aznavour est considéré comme un « ambassadeur de la chanson française à travers le monde »87,88, et pour lui une chanson à la française se définit par son texte bien plus que par un rythme, car dit-il « nous n'avons pas créé de rythme. (...) Notre grande force est de se servir de tous les rythmes existants pour y placer nos mélodies. Quant aux auteurs, si on compare les textes écrits sur les mêmes thèmes, aucun anglo-saxon n'a réussi à nous égaler. Disséquez Yesterday, très grande chanson portée par une musique extraordinaire, elle ne sera jamais Avec le temps de Léo Ferré. C'est indiscutable. »89

Aznavour a écrit ou coécrit plus de mille chansons, que ce soit pour lui-même ou d'autres artistes90,91[réf. insuffisante], abordant des thèmes comme l'amour, nostalgique ou sensuel (en 1965 sa chanson Après l'amour est interdite d'antenne pour atteinte aux bonnes mœurs92), le voyage, le temps qui passe, le souvenir, la reconnaissance au passé.

Le chant d'Aznavour sait se faire audacieux : en 1972, il est le premier à aborder l'homosexualité sans railleries ni ambages ; avec Comme ils disent, l'auteur-interprète se met dans la peau d'un artiste travesti, homosexuel qui l'assume avec un trait d'humour, « Et dans la salle je vois que / Les mâles n’en croient pas leurs yeux / Je suis un homme, oh ! / Comme ils disent » « Moi, les lazzis, les quolibets / Me laissent froid puisque c'est vrai / Je suis un homo / Comme ils disent » 92.

Parfois engagé, il dénonce le génocide arménien avec Ils sont tombés, la Nomenklatura soviétique dans Camarade, les traumatismes de la guerre dans Les enfants de la guerre.

Influences et filiations
Je m'voyais déjà, la comédie musicale

En collaboration avec Charles Aznavour, Laurent Ruquier a écrit un jukebox musical, qui est joué du 2 octobre 2008 au 4 janvier 2009 au théâtre du Gymnase à Paris. Cette comédie musicale ne raconte pas la vie de Charles Aznavour mais, basée sur ses chansons, les aventures de jeunes artistes.

À propos du rap

Charles Aznavour, à l'occasion d'une apparition dans l'émission de télévision Champs Élysées de Michel Drucker sur France 2, parle du rappeur Kery James et déclare qu'il considère les rappeurs comme les dignes héritiers des poètes[réf. nécessaire]. Sur le plateau de l'émission 20 h 10 pétantes, présenté par Stéphane Bern, il soutient le rappeur Kool Shen lors d'un débat l'opposant à des personnalités politiques.

Charles Aznavour s'est produit en duo avec Kery James sur le morceau À l'ombre du show business. Il a également contribué à valoriser le rap dans plusieurs émissions, dont Vivement dimanche ou Le Grand Journal[réf. nécessaire]. Charles Aznavour est aussi attaché à un autre genre musical urbain, le slam. Il a notamment fait un duo avec Grand Corps Malade sur le morceau Tu es donc j'apprends de l'album 3e Temps93.

Vie privée

Famille et entourage
Charles Aznavour et sa fille Katia en 2014.

Marié trois fois, Charles Aznavour a eu six enfants : Seda (1947) et Charles (1952)94 de son union le 16 mars 1946 avec Micheline Rugel Fromentin, Patrick (1956, mort à l'âge de 25 ans) de son mariage, le 28 octobre 1955, avec Evelyn Plessis, Katia (1969), Misha (1971) et Nicolas (1977) de son union, le 11 janvier 1967, avec la Suédoise Ulla Thorsell95.

En 2012, Charles Aznavour s'installe à Saint-Sulpice (canton de Vaud, Suisse) pour se rapprocher de son fils Nicolas, qui habite l'une des deux maisons qui se trouve sur le terrain, car Nicolas Aznavour, spécialiste des mécanismes énergétiques du cerveau à l'EPFL jusqu'en 2013, a décidé de s'occuper de son père à plein-temps96.

Sa fille Katia est mariée à l'humoriste et producteur Rachid Kallouche, dit Jean-Rachid.

Depuis les années 1980, sa choriste soliste est la chanteuse Claude Lombard. Depuis 1996, il est également accompagné sur scène par sa fille Katia, comme choriste et avec qui il interprète le duo Je voyage.

Charles Aznavour est cousin de l'acteur américain Mike Connors, notamment célèbre pour son rôle dans la série télévisée Mannix97.

Il est de religion chrétienne apostolique arménienne98.

 

Administration fiscale et justice

En 1972, Charles Aznavour est au centre d'une polémique due à son exil fiscal à Crans-Montana, en Suisse99. Il est inculpé de fraude fiscale et l'affaire, portée devant la justice, dure plusieurs années. Un mandat d'amener international est même lancé à son encontre alors qu'il se trouve aux États-Unis.

En 1977, il prend à partie le président du tribunal, lors de son procès, déclarant : « La France devrait me remercier pour tous les milliards que j'ai fait rentrer dans ses coffres ! Savez-vous que je suis le seul chanteur au monde à se produire dans soixante-dix-huit pays ? (...) Toute ma vie, j'ai travaillé dur ! En France, on taxe les artistes et les créateurs comme si on voulait les faire crever. ». Charles Aznavour est relaxé, mais est rattrapé par la justice quelques mois plus tard pour une autre affaire100.

En 1979, il est condamné à une amende de trois millions de francs de l'époque100 et un an de prison avec sursis pour évasion fiscale. Contrarié par cette décision de justice, il publie dans la presse un poème sous forme de lettre ouverte au président de la République Valéry Giscard d'Estaing : « Pour avoir servi ma patrie et ma culture, dix millions et un an de prison »101.

En 1980, Jean Cabouat, le doyen des juges d'instruction de Versailles, signe l'ordonnance de non-lieu concernant le dossier de fraude fiscale visant Charles Aznavour. Cette décision met un terme définitif aux démêlés de Charles Aznavour avec la Justice française102.

Le 28 mars 2008, le Conseil d'État rejette le pourvoi de Charles Aznavour contre un arrêt de la cour administrative d'appel de Paris rejetant sa demande tendant à la décharge de la cotisation supplémentaire d'impôt sur le revenu à laquelle il a été assujetti au titre de l'année 1989103.

En mars 2018, la presse révèle qu'il a pu défiscaliser une grande partie de ses revenus de droits d'auteur par le biais d'une entreprise qu'il a ouverte en 2007 au Luxembourg104.

Discographie

Article détaillé : Discographie de Charles Aznavour.

Pendant ses soixante-dix ans de carrière, Charles Aznavour a enregistré plus de mille deux cents chansons interprétées dans huit langues différentes105. Il a écrit ou coécrit plus de mille chansons, que ce soit pour lui-même ou d'autres artistes106.

Selon son site officiel107, il aurait vendu 180 millions de disques. En France, principal marché du chanteur, le SNEP lui a décerné 18 disques d'or108, pour des ventes totales estimées à 15 millions109. Il a également reçu quatre disques d'or au Royaume-Uni110 (pays où sa chanson She s'était classée no 1 en 197435), cinq au Canada111 et deux aux Pays-Bas112.

Filmographie

Article détaillé : Filmographie de Charles Aznavour.
Documentaires sur Charles Aznavour

Théâtre, opérette

Publications

Charles Aznavour en 2011 à la foire du livre de Bruxelles.
  • Charles Aznavour, Aznavour par Aznavour, Paris, Fayard, 1970, 311 p. (ISBN 978-2702002148)
  • Charles Aznavour, Des mots à l'affiche, Paris, Le Cherche-midi Éditeur, 1991, 153 p. (ISBN 978-2862742106)
  • Charles Aznavour et Daniel Sciora, Mes chansons préférées, Christian Pirot, 2000
  • Charles Aznavour, Le temps des avants, Paris, Flammarion, 2003, 353 p. (ISBN 2-08-068536-8)
  • Charles Aznavour, Images de ma vie (recueil de photos), Flammarion, 2005
  • Charles Aznavour, Mon père, ce géant, Paris, Flammarion, 2007, 152 p. (ISBN 2-08-120974-8)
  • Charles Aznavour, À voix basse, Paris, Éditions Don Quichotte, 2009, 225 p. (ISBN 978-2359490015)
  • Charles Aznavour, D'une porte l'autre, Paris, Éditions Don Quichotte, 2011, 163 p. (ISBN 978-2359490442)
  • Charles Aznavour, En haut de l'affiche, Paris, Flammarion, 2011, 150 p. (ISBN 978-2081257108)
  • Charles Aznavour, Tant que battra mon cœur, Paris, Éditions Don Quichotte, 2013, 228 p. (ISBN 978-2359491623)
  • Charles Aznavour avec Philippe Durant et Vincent Perrot, Ma vie, mes chansons, mes films, Paris, Éditions de la Martinière, 2015, 232 p. (ISBN 978-2732470832)

Distinctions

Récompenses
Hommages
Statue de Charles Aznavour à Gyumri en Arménie.
Décorations
Hommages dans l'art

Chansons

Chansons écrites pour d'autres interprètes et reprises

Édith Piaf

  • JezebelN 3.
  • Plus bleu que tes yeux.
  • C'est un gars

Eddie Constantine

  • Deux pour arriver
  • Ça me démange
  • Je t'aime comme ça
  • Avec ces yeux-là
  • Ce diable noirN 4
  • 1956 : Ce n'est pas toujours drôle le cinéma

Francis Lemarque

  • J'aime Paris au mois de mai (album : Mes années 50)

Gilbert Bécaud

  • Je t'attends.

Jean-Claude Pascal

  • L'amour c'est comme un jour.

Serge Gainsbourg

  • Parce que.

Marcel Amont

  • Moi le clown.
  • Le Mexicain.

Juliette Gréco

  • Je hais les dimanches.

Maurice Chevalier

Johnny Hallyday

Les Chaussettes noires

Eddy Mitchell

Frank Alamo

  • 1964 : Tu n'es pas l'ange que j'attendais (45 t Barclay 70633).

Sylvie Vartan

Richard Anthony

  • 1965 : Sur ma vie

Dorothée

Doc Gynéco

Shy'm

Zaz

  • 2014 : J'aime Paris au mois de Mai (album Paris)

Mireille Mathieu :

  • 1966 : Celui que j'aime
  • 1967 : Un monde avec toi
  • 1974 : Folle, folle, follement heureuse - Ciao, mon cœur
  • 1981 : Encore et encore et Une vie d'amour

Kendji Girac

  • 2015 : La Bohème

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Parmi les artistes qui ont enregistré ses chansons et collaboré avec Aznavour, on trouve Fred Astaire, Frank Sinatra, Andrea Bocelli, Bing Crosby, Ray Charles, Bob Dylan, Liza Minnelli, Mia Martini, Elton John, Dalida, Josh Groban, Petula Clark, Tom Jones, Shirley Bassey, José Carreras, Laura Pausini, Nana Mouskouri, Julio Iglesias et Nina Simone.

Grands succès

Je m'voyais déjà

Titre sur le rêve de la célébrité et du succès, Je m'voyais déjà est très personnelle. Mais une pointe d'ironie vient mettre un peu de dérision dans le discours de Charles Aznavour, qui s'amuse à caricaturer l'image du chanteur célèbre.

Le titre de la chanson a par ailleurs donné son nom à un spectacle musical sur l'œuvre de Charles Aznavour128.

For me formidable

Elle n'a rien à voir avec le morceau de Stromae Formidable. Chanson d'amour, qui mêle la langue française à des expressions anglaises, For me formidable est un titre qui fait partie des plus grands tubes du chanteur129.

Hier encore

Décidément, les années 60 marquent un des âges d'or de la discographie d'Aznavour. Hier encore, issue de l'album éponyme, est une plainte sur le temps qui passe et la jeunesse qui s'évanouit.

Pour cette chanson, l'interprète a reçu le prix de la Société américaine des auteurs compositeurs et la médaille Vermeil de la ville de Paris en 1969130.

La bohème

En collaboration avec Jacques Plante, Charles Aznavour écrit cette chanson autour du thème très parisien de Montmartre.

Un peintre nostalgique se souvient de sa jeunesse passée dans le célèbre quartier. La Bohème est une chanson qui fait encore vibrer plusieurs générations.

Emmenez-moi

Emmenez-moi raconte le désir de voyager, de partir "au bout de la terre". Une certaine nostalgie ressort de cette chanson accompagnée d'une incontestable envie d'exotisme.

La chanson rencontre un énorme succès. Elle sera notamment reprise dans un film éponyme sorti en 2005131.

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https://www.youtube.com/watch?v=onNQXGt8JuM
27 déc. 2013 - Ajouté par Saif BA

Mix - Concert de Charles Aznavour 2000, au palais des congrès ,ParisYouTube · Cesaria Evora Live D'amor .

 

 

Notes et références

Notes
  1. Représentant permanent de l'Arménie auprès de l'Unesco pour l'Office de Genève (et non de New York). « Mission permanente de la République d'Arménie auprès de l'Office des Nations unies et des autres organisations internationales à Genève » [archive], sur unog.ch (consulté le 16 août 2013). Le chanteur « n'a pas rang d'ambassadeur dans l'exercice de ses fonctions auprès de l'ONU », précise l'organisation. Source : « Charles Aznavour nouveau Représentant d'Arménie auprès de l'ONU » [archive], sur La Dépêche.fr, 26 juin 2009.
  2. La date du 8 décembre 2008 est celle de la sortie en France. En ce mois de décembre 2008, l'album sort à différentes dates à travers le monde.
  3. Charles Aznavour signe l'adaptation française de la chanson Jezebel (song) (en) écrite en 1951 par Wayne Shanklin (en) et créée la même année par Frankie Laine.
  4. Charles Aznavour signe les paroles françaises du titre That Old Black Magic (en), chanson composée par Harold Arlen et écrite par Johnny Mercer.
  5. Ce titre est l'adaptation française par Charles Aznavour de la chanson The Thing (en) (1950), écrite par Charles Randolph Grean (en) et interprété par Phil Harris.
  6. version restée inédite en 1964 ; elle sera diffusée bien des années plus tard à l'occasion de la sortie d'une intégrale CD.
Références
  1. « www.armenian.ch | Embassy: The Ambassador » [archive], 30 juin 2014 (consulté le 14 février 2016).
  2. a, b et c Raoul Bellaïche, Aznavour « Non je n'ai rien oublié », L'Archipel, 24 août 2011 (ISBN 9782809807646, lire en ligne [archive]), p. 11.
  3. (it) Marco Cicala, « Charles Aznavour Non sono mai stato giovane. Per questo non sono vecchio… », Il Venerdì,‎ 1er octobre 2010
  4. Gérard Bardy, Aznavour : "sur ma vie", Éditions Pygmalion, 1977, p. 14.
  5. « Charles Aznavour. Biographie » [archive], sur RFI.fr, mai 2015
  6. Yan Shenkman, « Le destin russe d’Aznavour », Russia Beyond the Headlines,‎ 22 mai 2014 (lire en ligne [archive])
  7. a et b Au fond, je suis un homme de la rue [archive], Migros Magazine, 8 décembre 2014
  8. « Charles Aznavour » [archive], sur Allocine.fr (consulté le 22 juillet 2016)
  9. « Biographie de Charles Aznavour » [archive], sur Universal Music.fr (consulté le 22 juillet 2016)
  10. Sophie Grassin, « Charles Aznavour, à la vie, à l'amour », L'Express.fr,‎ 5 décembre 1996 (lire en ligne [archive])
  11. Raoul Bellaïche, Aznavour « Non je n'ai rien oublié », L'Archipel, 24 août 2011 (ISBN 9782809807646, lire en ligne [archive]).
  12. Annie Réval, Bernard Réval, Aznavour : le roi de cœur, France-Empire, 2000, p. 23.
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Annexes

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie
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  • Gérard Bardy, Sur ma vie, Éditions Pygmalion, 1977
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  • Charles Aznavour - Un homme et ses chansons, (l’intégralité de ses chansons), Livre de Poche, 1996
  • Richard Balducci et Charles Aznavour, La Ballade espagnole, Le Cherche-Midi, 1996
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  • Daniel Pantchenko (avec Marc Robine), Charles Aznavour ou Le destin apprivoisé, Fayard-Chorus, 2006
  • Christian Lamet, La chanson française, (réédition du Librio de 2003 augmentée d'autres ouvrages), Scali, 2007
  • Caroline Réali, préface de Paul Mauriat, Charles Aznavour, passionnément, City Éditions, 2007
  • Robert Belleret, Portraits sur le vif, « Charles Aznavour, les bons moments », Amazon éditeur, 2014
  • L'Histoire mondiale de la France (Patrick Boucheron) lui consacre un chapitre (pp. 596-600), en tant que membre d'une famille d'émigrants : Anouche Kunth, 1923 : à la croisée des exils, 2017
  • Bertrand Dicale, Tout Aznavour, First, 2017
  • Robert Belleret, Vies et légendes de Charles Aznavour, biographie, L'Archipel, 2018
Articles connexes
Liens externes
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