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22 juillet 2019

NON A L'ACCORD ENTRE L'UNION EUROPEENNE ET LE CANADA SUR LE CETA par LA FONDATION NICOLAS HULOT

FONDATION NICOLAS HULOT 

 

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ClimatConsommationDémocratieSociétéSantéGéopolitique

 

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Fake news sur le CETA : Le gouvernement entretient la confusion

 

Publié le 16 juillet 2019
Alors que la ratification du CETA sera présentée au vote mercredi 17 juillet, la Fondation Nicolas Hulot et l’Institut Veblen reviennent sur les contre-verités qui circulent depuis plusieurs semaines sur cet accord. Respect des standards environnementaux, farines animales, tribunaux d’arbitrage, véto climatique, respect de l’Accord de Paris…

1) NON, dans le CETA, le respect de l'environnement n’est pas contraignant.

Contrairement à ce qui est souvent affirmé, les chapitres sur l'environnement et le social ne sont pas contraignants. Sur les 1 596 pages du CETA, 13 seulement portent sur l’environnement et ce sont les seules, avec celles sur les droits sociaux, à ne pas être contraignantes. La violation des dispositions environnementales n'entraînerait donc aucune sanction commerciale. 

AINSI, si demain, le Canada décidait de quitter l’Accord de Paris ou ne respectait simplement pas ses engagements de baisse d’émissions de gaz à effet serre, le seul recours possible serait d'activer un mécanisme de dialogue, puis un panel d'experts pour faire des recommandations sans aucune portée obligatoire. A l’inverse si demain l’Union européenne décidait d’augmenter les droits de douane ou d'adopter de nouvelles règles sanitaires sur la base du principe de précaution, le Canada pourrait poursuivre l’UE et la faire condamner à des sanctions commerciales, l'incitant ainsi fortement à modifier sa politique.   
 

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2) OUI, avec le CETA, de la viande et des denrées agricoles produites avec des substances interdites dans l’UE sont importées en France.

La Commission européenne, Jean-Baptiste Lemoyne et Jacques Maire, le rapporteur du texte, ont affirmé pendant des mois que les Canadiens devraient respecter les standards européens pour exporter leurs produits agricoles. Ces affirmations ne sont pas exactes, comme cela a été confirmé par la DGAL (Direction générale de l’alimentation du ministère de l’Agriculture et de l’Alimentation), puis par Jacques Maire lui-même le 15 juillet 2019. 

AINSI, si le bœuf aux hormones reste interdit en vertu d'un règlement spécifique, le Canada pourra exporter de la viande nourrie aux farines animales ou dopée aux antibiotiques utilisés comme activateurs de croissance. Concernant les pesticides, il existe 46 molécules interdites dans l’UE qui sont autorisées au Canada, telles que l’atrazine. Des aliments qui ont été traités avec des pesticides interdits dans l'UE peuvent par conséquent pénétrer sur le marché européen, à condition de respecter les limites maximales de résidus autorisés (LMR). Ce système de deux poids deux mesures n'est pas conforme à l'article 44 de la loi EGAlim. Il place les producteurs européens dans une situation intenable et rendra encore plus difficile tout renforcement de la législation européenne dans ces domaines. 

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3) OUI, les tribunaux d’arbitrage sont toujours des juridictions d'exception, dangereuses pour l’intérêt général.

S’il y a eu des modifications de procédures dans la nouvelle version des tribunaux d’arbitrage (création d'un mécanisme d'appel, transparence et règles nouvelles de nomination des arbitres), les biais fondamentaux persistent. Seuls les investisseurs peuvent attaquer les politiques publiques des Etats, qu’ils jugeraient défavorables à leurs intérêts. Les États n'ont aucun recours possible face aux investisseurs et les investisseurs n'ont aucune obligation en matière de respect des droits humains, de l'environnement ou des règles fiscales. Par ailleurs, les contours du mécanisme d’appel et le code de conduite des arbitres n’ont pas encore été adoptés. Par conséquent les députés français sont appelés à se prononcer sans disposer de tous les éléments nécessaires.   

AINSI, le meilleur moyen de protéger la capacité de réguler des États en matière environnementale, sanitaire ou de tout autre sujet d'intérêt général serait de renoncer à introduire un mécanisme de règlement des différends entre investisseurs et États, à l'instar du Canada et des États-Unis qui ont décidé de s'en passer dans le nouvel accord de commerce nord-américain. L'étude d'impact sur le développement durable de la Commission européenne et le rapport Schubert ont d'ailleurs rappelé que l'utilité d'un tel dispositif n'était pas démontrée.     

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4) NON, il n’existe pas de véto climatique. 

 L’objectif du véto climatique était d’empêcher les investisseurs canadiens d'attaquer l'UE ou les États devant les tribunaux d’arbitrage pour contester une mesure qui viserait à réduire les émissions de gaz à effet de serre. Cette préconisation émanait du rapport de la Commission Schubert, réunissant des experts mandatés par le Premier ministre. Jean-Baptiste Lemoyne a rendu public le 15 juillet 2019 un nouveau projet "d'annexe aux règles de procédure du comité mixte du CETA". Cette proposition n'est malheureusement pas conforme à la recommandation des experts car elle ne bloque en rien la procédure comme l’a affirmé Sabrina Robert-Cuendet, l'une des juristes de la Commission Schubert. 

AINSI, ce mécanisme permettrait en cas d’accord de l’UE et du Canada (et uniquement s'ils sont d’accord) de transmettre une déclaration commune au panel d'arbitres à qui il appartiendrait toujours de statuer sur le cas. Ce n’est par conséquent pas un véto.

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5) Le Canada est l’un des pires pays du G20 en matière climatique.

Un Canadien émet en moyenne trois fois plus de GES qu’un Européen. La contribution nationale du Canada de réduction d’émissions des GES prise dans le cadre de l’Accord de Paris est très faible, avec seulement une baisse de 30% en 2030 par rapport à 2005 (en comparaison, l’UE s’est engagée sur une baisse de 40% par rapport à 1990). Non seulement Justin Trudeau n’a jamais relevé l’ambition climatique du Canada, mais son gouvernement a déjà reconnu qu’il ne tiendrait pas ses engagements pour 2020 (-17% par rapport à 2005). Cet écart pourrait encore s’empirer dans les semaines qui viennent car Andrew Sheer, le candidat conservateur en tête dans les sondages pour les élections fédérales d'octobre prochain a voté contre la ratification de l’Accord de Paris. S'il devient Premier ministre, il prévoit de développer encore d’avantage l’exploitation des sables bitumineux et du gaz de schiste. Si la France ratifie définitivement le CETA, comment pourra t-elle encore exiger qu'il respecte l'Accord de Paris ? 

SOURCE : FONDATION NICOLAS HULOT

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CETA
«Ayez le courage de dire non»,

 

 

Nicolas Hulot

 

 

alerte sur le CETA

 

 

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© AP Photo / Thierry Monasse
FRANCE
09:17 22.07.2019(mis à jour 09:21 22.07.2019)
SOURCE  : SPUTNIK NEWS 

Nicolas Hulot appelle les députés à ne pas voter pour le texte sur l'accord de libre-échange entre l'Union européenne et le Canada qui doit être ratifié le 23 juillet par l'Assemblée nationale. Selon l'ancien ministre de la Transition écologique, il faut faire «enfin preuve de cohérence».

À la veille du vote sur le traité de libre-échange entre l'UE et le Canada (CETA), à l'Assemblée nationale, le président d'honneur de la Fondation Nicolas Hulot pour la nature et l'Homme diffuse sur le site de Franceinfo une lettre ouverte, dans laquelle il demande aux députés de ne pas ratifier le traité.

«Demain, comme le voudraient tant de Français, ayez le courage de dire non. Faisons enfin preuve de cohérence », lance Nicolas Hulot au début de sa lettre ouverte aux élus, ce 22 juillet au matin.

«Le plan d’action, que j’ai moi-même endossé à l’automne 2017, n’a pas produit les résultats escomptés et les attentes légitimes n’ont pas été comblées», constate l’ex-ministre.

Selon lui, les «garanties nécessaires sur le veto climatique, les farines animales, les nouveaux OGM, la sauvegarde du principe de précaution à l'européenne» n'ont pas été apportées. «Nous avons échoué à réformer la politique commerciale européenne».

 «Pourtant ces accords commerciaux de nouvelle génération, le CETA étant le premier d’entre eux, emportent toutes nos batailles et leurs conséquences dépassent largement nos frontières. Le gouvernement a dû finalement reconnaître que les normes qui s’appliquent sur le sol européen et celles qui s’appliquent à l’importation ne sont pas les mêmes en matière sanitaires et phytosanitaires».

Essayant d'alerter sur les risques sanitaires et environnementaux d'un tel traité, Nicolas Hulot rappelle que «la Commission européenne a commencé à relever nos limites maximales de résidus (LMR) autorisés pour certaines substances et produits. En les multipliant par 10 par exemple pour la clothianidine, un pesticide néonicotinoïde interdit en Europe, utilisé au Canada sur les pommes de terre».

«La convergence vers le haut a du plomb dans l’aile. Il suffit de visionner les comptes rendus succincts des comités de suivi du CETA pour constater que si le Canada est à l’offensive quant à la rigueur de nos normes, l’Union européenne ne montre aucune volonté de questionner l’utilisation par le Canada de 46 substances interdites en Europe».

Et de s'interroger: «En réalité, au-delà des éléments de langage, qui sait vraiment pourquoi il faut ratifier absolument et maintenant le CETA? Demain, comme le voudraient tant de Français, ayez le courage de dire non. Faisons enfin preuve de cohérence».

Approuvé en février 2017 par le Parlement européen, l'accord commercial entre l'Union européenne et le Canada doit être approuvé par les 38 assemblées nationales et régionales d'Europe. L'Espagne et le Royaume-Uni l'ont déjà ratifié, mais l'Allemagne et l'Italie n'ont pas encore accordéformellement leur feu vert, rappelle l’AFP.

Concrètement, le CETA, qui concerne au total 510 millions d'Européens et 35 millions de Canadiens, supprime les droits de douanes sur 98% des produits échangés entre les deux zones, élargit certains services à la concurrence et renforce la coopération en matière réglementaire.

Il permet aussi la reconnaissance de 143 produits d'origine géographique protégée (AOP) au Canada, dont l'agriculture gagne à l'inverse un accès accru au marché européen. «C'est la reconnaissance de notre modèle agricole français et européen», s'est félicité M.Lemoyne.

 

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EU Handshake
Le CETA «vise à destituer
le politique au profit
des puissances de l’argent»

 

CC0 / Geralt / Pixabay / Europe, Handshake

 

CANADA
16:18 17.07.2019(mis à jour 17:37 17.07.2019)URL courte
Jérôme Blanchet-Gravel
7271

La ratification du CETA par les Députés français a été repoussée au 23 juillet, signe de l’opposition France à l’Accord de libre-échange entre l’UE et le Canada. Au pays de l’érable, des voix s’élèvent aussi contre le traité. Docteur en économie et candidat pour le Bloc québécois, Simon-Pierre Savard-Tremblay en fait partie. Entrevue.

Communément appelé CETA (Comprehensive Economic and Trade Agreement), l’Accord de libre-échange entre l’Union européenne et le Canada est entré provisoirement en vigueur en 2017. Treize pays de l’UE en font partie, en plus du Canada, évidemment, avec toutes ses provinces. En France, de nombreux organismes et personnalités dénoncent l’accord, qui ferait courir de grands risques à l’agriculture et aux écosystèmes. L’opposition parlementaire s’est également émue qu’un traité aussi important ne fît pas l’objet d’un vote solennel et public. C’est apparemment ce qui a motivé le report de la ratification –initialement prévue ce 17 juillet– au mardi 23.

Le traité fait moins de bruit au Canada, mais ne passe pas pour autant inaperçu. Le 16 juillet dernier, plusieurs députés canadiens ont écrit une lettre à leurs homologues français pour leur demander de ne pas ratifier l’accord. Grand défenseur du libre-échange, Justin Trudeau a plusieurs fois défendu le traité lors de ses déplacements en Europe. Au Canada, s’opposer à l’accord, c’est aussi s’opposer à la politique économique du Premier ministre.

«[…] Ce type d’accord commercial n’est pas une bonne solution pour répondre aux problèmes les plus préoccupants aujourd’hui: les inégalités sociales, les atteintes aux droits de la personne et les changements climatiques. Nous croyons qu’en votant contre cet accord, vous avez la possibilité de faire une différence qui aidera non seulement les citoyens français qui s’opposent à cet accord, mais aussi ceux du Canada», concluaient les députés canadiens dans leur lettre, parue sur FranceInfo.

Le premier signataire de cette lettre est le chef du Nouveau Parti démocratique du Canada (NPD), Jagmeet Singh, suivi de trois de ses députés: Alexandre Boulerice, Tracey Ramsey et Brigitte Sansoucy. Parmi les soutiens à ce texte, on retrouve aussi le chef du Parti vert du Canada, Élisabeth May, aux côtés de son député Paul Manly. S’y trouve enfin la députée Catherine Dorion, qui ne siège pas à Ottawa, mais à Québec, pour Québec solidaire, un parti de gauche.

Un appel du Canada pour ne pas signer le traité

Adversaire de Brigitte Sansoucy dans la circonscription de Saint-Hyacinthe-Bagot à l’élection fédérale, Simon-Pierre Savard-Tremblay voit pourtant d’un bon œil le contenu de cette lettre. Figure montante du mouvement souverainiste québécois, il est l’un des principaux critiques du libre-échange au Québec, ayant complété un doctorat en socio-économie. Auteur de deux livres sur le libre-échange, il livre son analyse à Sputnik.

«Le Québec est fréquemment trahi par l’oligarchie canadienne et la mise en place de l’accord de libre-échange entre le Canada et l’Union européenne en est un autre exemple. Les élites politiques adhèrent religieusement au libre-échange contemporain. Encore une fois, ces élites se sont mises au service d’un accord dont l’objectif est la destitution du politique au profit des puissances de l’argent», s’est indigné le candidat bloquiste en entrevue.

Pour Savard-Tremblay, la mondialisation économique est maintenant passée à une vitesse supérieure. Le CETA illustrerait à merveille la perte de pouvoir des États au profit des entreprises multinationales. Pour l’intellectuel souverainiste, la mondialisation ne profite pas aux populations des pays signataires, mais à une poignée d’entreprises:

«Il ne s’agit plus seulement d’abaisser les barrières tarifaires, mais de supprimer les barrières non tarifaires, lesquelles sont d’intérêt public, mais qui sont vues comme des “obstacles” au commerce. Les nouveaux accords vont complètement changer la donne, en soumettant les États aux règles imposées par les lobbys financiers et industriels. Le but de ces traités est de mettre en place un système de contraintes pour gérer le commerce à la place des pays signataires, c’est-à-dire à la place des nations», estime le spécialiste.

Concrètement, Savard-Tremblay estime que le traité désavantagera les producteurs de fromage québécois. De fait, le traité permet dorénavant à 17.000 tonnes de fromage européen d’être importées chaque année au Canada.

«Le traité aura de lourdes conséquences pour les producteurs de fromage québécois, qui assurent 50% de la production totale de fromage au Canada. Les quotas, la gestion de l’offre et les droits de douane permettent aux petits producteurs de composer avec la concurrence déloyale. Le traité risque d’abaisser les quotas et les droits de douane en favorisant l’entrée massive des fromages européens, ce qui pourrait déclencher une véritable guerre des prix. […] L’État canadien promet d’offrir des compensations aux producteurs pénalisés, mais ce serait mieux s’il n’avait pas à le faire», précise-t-il.

Militant écologiste bien connu dans la Belle Province, Roméo Bouchard partage l’analyse de Savard-Tremblay. M. Bouchard a cofondé l'Union paysanne en 2001, un important syndicat agricole au Québec.

«Le libre-échange et toutes nouvelles ententes qui incluent les produits agricoles diminue le taux d'autosuffisance alimentaire du Québec et accentue le développement de production intensives et intégrées destinées à l'exportation, particulièrement les productions céréalières, les plus dommageables en termes environnemental. Les exportations profitent au PIB mais ne profitent en réalité qu'à une poignée d'intégrateurs-transformateurs-exportateurs», a répondu à Sputnik Roméo Bouchard.

M. Bouchard en appelle même à exclure l’agriculture des accords comme le CETA:

«Il faudrait sortir l'agriculture des ententes de libre-échange: défendre l'exception agricole, car c'est un produit de subsistance pour les peuples. On fait le contraire pour le bénéfice des multinationales et des grands intégrateurs», a ajouté l’écologiste.

Cet accord de libre-échange rebondira-t-il dans la prochaine campagne fédérale canadienne? Dans ce contexte, c’est loin d’être impossible.

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 QUI EST Nicolas HULOT ?

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Nicolas Hulot

 

 

SOURCE ; WIKIPEDIA
Nicolas Hulot
Illustration. 
Nicolas Hulot en 2015.
Fonctions
Ministre d'État
Ministre de la Transition écologique
et solidaire
17 mai 2017 – 4 septembre 2018
(1 an, 3 mois et 18 jours)
Président Emmanuel Macron
Gouvernement Philippe I et II
Prédécesseur Ségolène Royal(Environnement, Énergie et Mer)
Successeur François de Rugy
Biographie
Date de naissance 30 avril 1955 (64 ans)
Lieu de naissance Lille (NordFrance)
Nationalité Français
Parti politique Sans étiquette
Profession Journaliste
Animateur de télévision
Producteur de télévision
Écrivain

Nicolas Hulot, né le 30 avril 1955 à Lille, est un journalisteanimateur et producteur de télévisionécrivainhomme d'affaires et homme politique français.

D'abord connu du public pour son émission télévisée Ushuaïa, il s'engage dans la protection de l'environnement et la sensibilisation du grand public sur les questions écologiques.

En 1990, Nicolas Hulot crée la Fondation Ushuaïa, qui devient ensuite la Fondation Nicolas-Hulot pour la nature et l'homme. Critiqué par une partie du mouvement écologiste français comme étant trop consensuel, il est le coauteur du film sorti en 2009, Le Syndrome du Titanic, visant à interpeller sur l’« urgence écologique ».

Désireux que les questions écologiques urgentes pèsent dans la campagne de l’élection présidentielle de 2007, il renonce à se présenter après avoir obtenu la signature du Pacte écologique par la plupart des principaux candidats. Candidat à la primaire présidentielle écologiste de 2011 en vue de l'élection présidentielle française de 2012, il est battu par Eva Joly.

Après avoir refusé le ministère de l'Écologie successivement proposé par les présidents Jacques ChiracNicolas Sarkozy et François Hollande, il accepte en 2017 d'être nommé ministre d'Étatministre de la Transition écologique et solidaire, au sein des gouvernements Philippe I et II, sous la présidence d'Emmanuel Macron. En désaccord avec plusieurs mesures prises par l’exécutif, il quitte le gouvernement quinze mois plus tard.

Biographie

Famille

Son grand-père paternel, architecte, vivait dans le même immeuble parisien que le cinéaste Jacques Tati, lequel s'en est inspiré pour créer le personnage de Monsieur Hulot dans Les Vacances de monsieur Hulot (1953)1,2.

Son arrière-grand-père maternel, Georges Moulun, était un riche industriel qui tira sa fortune de la construction des premiers barrages hydroélectriques français, et qui « perdit au jeu son dernier fusil de chasse »3.

Nicolas Jacques André Hulot naît le 30 avril 1955 à Lille du mariage de Philippe Hulot, chercheur d'or et créateur de jardins, et de Monique Moulun, responsable de maisons de santé4. Il a un frère, Gonzague, et une sœur, Béatrice3. Philippe Hulot meurt d'un cancer et laisse une famille de trois enfants, alors que Nicolas a tout juste 15 ans. Cinq ans plus tard, son frère Gonzague se suicide le soir de Noël. C'est Nicolas qui découvre le corps de son frère mais, voulant préserver sa mère, il préfère n'en parler que le lendemain matin3.

De 1986 à 1992, Nicolas Hulot partage la vie de Dominique Cantien, directrice des variétés à TF1 (de 1987 à 1994) et productrice de l'émission Ushuaïa. Le 3 septembre 1993, il épouse à Saint-Malo (Ille-et-VilaineIsabelle Patissier, double championne du monde d'escalade. Le couple divorce le 9 avril 1996. Il se remarie à Viens (Vaucluse), le 5 octobre 2002, avec Florence Lasserre, la mère de ses deux fils, Nelson et Titouan, et ancienne conseillère municipale de Saint-Lunaire5,6 (Ille-et-Vilaine). Il est père, au total, de trois enfants7.

Formation, débuts comme photographe

Nicolas Hulot est élève au lycée Saint-Jean-de-Passy, établissement d'enseignement privé catholique sous contrat d'association avec l'État, dans le 16e arrondissement de Paris, puis au collège Sasserno, autre établissement d'enseignement privé catholique, situé à Nice. Après le baccalauréat, il entame des études de médecine à l'université Pierre-et-Marie-Curie4, qu'il abandonne au bout de six mois8.

Il est successivement plagiste, moniteur de voile, serveur, puis photo-reporter9,10.

De 1975 à 1979, il est engagé par Gökşin Sipahioğlu, fondateur de l'agence de presse Sipa4.

En 1976, il part pour le Guatemala, après le tremblement de terre qui a fait 20 000 morts. La même année, grâce à un ami, il part en reportage en Afrique du Sud avec le navigateur Éric Tabarly. En 1977, il est en Rhodésie, en pleine guerre d'indépendance et interviewe Ian Smith, le Premier ministre. En 1978, après l'enlèvement du baron Empain, il mène une surveillance, planqué pendant 46 jours dans une voiture devant son domicile, mais s'absente au moment où le baron est libéré par ses ravisseurs et manque le cliché espéré. Le 2 novembre 1979, il refuse de photographier la mort de Jacques Mesrine alors qu'il est parmi les premiers sur les lieux de la fusillade3.

Carrière dans l'audiovisuel

Nicolas Hulot commence sa carrière dans les médias à France Inter de 1978 à 19874.

Il fait ses débuts à la télévision dans une émission pour enfants, Les Visiteurs du mercredi11, en 1980, avant Les Pieds au mur (1982-1983)12. Puis il se fait connaître comme animateur-reporter en soirée sur France Inter sur des événements moto, sa chronique s'appelle La Poignée dans le coin.

Pour mieux raconter la course, Nicolas Hulot participe au deuxième rallye Paris-Dakar en 1980 en catégorie autos mais doit abandonner avant l'arrivée3, suivi d'une participation à l'expédition transafricaine en 1986 au volant d'une Peugeot 505 Dangel (prototype équipée d'un moteur essence V6 PRV spécialement préparé pour lui)13[source insuffisante].

De 1987 à 1995, il présente l'émission télévisée Ushuaïa, le magazine de l'extrême, diffusée sur TF1 et co-produite avec Dominique Cantien. Il devient, grâce à cette émission, un familier des téléspectateurs et l'un des grands porte-parole français de la sauvegarde de la nature de ces 20 dernières années. En 1996 et 1997, il présente Opération Okavango, puis Ushuaïa Nature de 1998 à 201214. Le 29 décembre 2011, TF1 et Nicolas Hulot annoncent la fin du contrat qui les liait15. Quatre épisodes seront cependant encore diffusés, jusqu'en avril 2012 où l’émission prend fin.

Il est l'inspirateur de la nouvelle chaîne Ushuaïa TV, lancée sur le câble en mars 2005 et appartenant au Groupe TF116.

Le magazine mensuel Ushuaïa Magazine voit le jour en 2006 puis disparaît le 8 juillet 201117.

Son émission Ushuaïa Nature obtient le 7 d'or de la meilleure émission de découverte, aventure et évasion en 1999 et 20014, et il reçoit le prix Roland-Dorgelès dans la catégorie Télévision en 2002.

La Fondation Nicolas-Hulot pour la nature et l'homme

Il crée en 1990 la Fondation Ushuaïa18 (d'où son attribution du prix André-de-Saint-Sauveur en 1991 par l'Académie des sports, prix en faveur d'exploits sportifs exceptionnels et de caractères originaux), qui devient en janvier 1995 la Fondation Nicolas-Hulot pour la nature et l'homme (reconnue d'utilité publique en 1996) dont il est président jusqu'en juin 2017.

En février-mars 1992, Nicolas Hulot et Gérard Feldzer expérimentent le dirigeable de Didier Costes avec sa dérive flottante appelée « chien de mer ». L'année suivante, en mars 1993, ils tentent la traversée de l'Atlantique depuis l'Espagne en dirigeable à pédales à propulsion électrique d'origine solaire et musculaire (pédaliers). Cette tentative échoue cependant après 1 500 km, non loin des îles du Cap-Vert19,20,21.

Depuis, les projets et les partenariats n'ont cessé de se développer. Ses « partenaires fondateurs » sont EDFl'OréalTF1 auxquels s'ajoute Véolia22. TF1 possède la marque Ushuaïa dont Hulot reçoit des royalties.

Depuis 2006, le Muséum national d'histoire naturelle et l’association Noé Conservation, en partenariat avec la Fondation Nicolas-Hulot pour la nature et l'homme, organisent chaque année des événements ludiques dans le but de rapprocher l'humain de la biodiversité23.

Après avoir travaillé aux côtés des enfants et des enseignants, en 2005, la Fondation Nicolas-Hulot et l'Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie(Ademe) lancent l’opération « Défi pour la Terre ». Elles invitent le public, les collectivités ou les entreprises à être dans les gestes de la vie quotidienne, plus respectueux de l’environnement24.

En 2009, la Fondation franchit une nouvelle étape en lançant la campagne ÉVOLUTION, Chapitre 2. « Face au carrefour de crises écologique, sociale, financière, la Fondation Nicolas Hulot invite chacun à se projeter dans l'avenir, à oser l’inédit pour bâtir autre chose, ouvrir un nouveau chapitre de notre histoire individuelle et collective. Avec le Comité de Veille Écologique, la Fondation entend participer à sa mesure à ce grand défi, en encourageant la volonté d’agir et en mettant au débat des pistes de réflexion pour construire demain autrement25. »

En janvier 2013, la fondation lance un think tank de la transition écologique26.

Engagement politique pour l'écologie
Avant 2007

Nicolas Hulot a conseillé plusieurs personnalités politiques telles que Laurent Fabius ou Jacques Chirac, dont il aurait refusé en 2002 la proposition de devenir ministre de l’Écologie. Il est à l'origine27 de l'idée d'inclure une charte de l'environnement dans la Constitution, ce qui est effectif depuis mars 200528.

Partisan d'une société de sobriété, il cite Jean-Baptiste de Foucauld qui préconise l'« abondance frugale » : « Il ne s'agit pas de supprimer voitures et avions. Mais d'organiser la modération avant d'y être contraint. Soit l'évolution sera imposée à nous, soit on l'organisera ».

Le 29 juillet 2006, des rumeurs circulent selon lesquelles il pourrait être candidat à l'élection présidentielle française de 2007, mais il dément : « Je ferai tout pour ne pas être candidat ». Il se rend aux universités d'été de l'UDF, des Verts et de Cap21 pour prôner aux politiques la nécessité d'agir d'urgence pour préserver notre environnement. Courant septembre, il annonce sur le site de sa Fondation qu'il présentera sa décision fin novembre.

Sa démarche vise à faire pression sur les hommes et appareils politiques, il écrit sur son site : « Il faut placer les enjeux écologiques au cœur de l’élection présidentielle ! 9 Français sur 10 estiment nécessaire de changer profondément de politique pour faire face au risque écologique, 52 % souhaitent que la protection de l’environnement soit parmi les objectifs prioritaires du futur président. À l’aube des élections, je lance un appel à la raison en espérant que les candidats de l’ensemble des partis s’emparent de ces questions et fixent des priorités. Je souhaite que les politiques placent ces enjeux au cœur de leurs programmes électoraux. La Fondation et moi-même allons mettre toute notre énergie pour convaincre les candidats en ce sens ».

Pacte écologique de 2007

Le 7 novembre 2006, il lance le Pacte écologique afin d'imposer l'écologie dans la campagne présidentielle française. Il souhaite ainsi interpeller les candidats, mobiliser les citoyens et nourrir le débat public. Son pacte est signé par cinq candidats sur douze déclarés à la présidentielle (Ségolène RoyalNicolas SarkozyFrançois BayrouMarie-George Buffet et Dominique Voynet) et 740 300 personnes (au 24 mai 2007). Deux autres candidats, qui n'ont pas signé le pacte, ont néanmoins réagi à l'initiative : Arlette Laguiller rejette la responsabilité de la situation sur le patronat et refuse en bloc les mesures proposées par Nicolas Hulot29 tandis qu'Olivier Besancenot propose des solutions alternatives, selon lui plus efficaces que celles proposées30.

Le 22 janvier 2007, au cours d'une conférence de presse au Palais de la découverte, il annonce qu'il ne se présentera pas à l'élection présidentielle. Il déclare, au cours de cette conférence de presse relative à sa candidature, qu'il ne « supportera aucun candidat à l'élection présidentielle » laissant « l'impératif écologique au cœur de ses préoccupations ». Il déclare par ailleurs « faire confiance aux candidats à l'élection quant à leur engagement vis-à-vis du Pacte écologique ». À une question relative à son intérêt personnel pour un poste de vice-Premier ministre chargé des affaires environnementales, Nicolas Hulot déclare qu'« à ce poste nouveau, délicat, il faudrait quelqu'un qui, au-delà de ses compétences écologiques, ait une solide expérience des institutions ». Il continue à promouvoir son Pacte en rassemblant le 31 janvier ses principaux signataires et des personnes de base31.

Au cours de la campagne, Nicolas Hulot est intervenu à plusieurs reprises pour rappeler l'exigence écologique. Les candidats, malgré la signature du pacte, ont relégué au second plan la question du réchauffement climatique et du développement durable32.

À la suite de l'élection, une pétition intitulée « Pacte contre Hulot » est mise en ligne sur Internet par ses détracteurs33.

Période 2008-2011

Le 22 octobre 2008, il intervient pendant la conférence de presse de la plateforme collaborative écologiste et humaniste Colibri, fondée par Pierre Rabhi. Il déclare entre autres : «…notre vernis civilisationnel ne résistera pas longtemps à la combinaison de la crise écologique et de la pauvreté. »34

Le 13 avril 2011, il devient candidat déclaré pour l'élection présidentielle de 201235.

Depuis 2011, il soutient publiquement le chef amérindien chef Raoni contre le barrage de Belo Monte.

Primaire écologiste de 2011

Le 13 avril 2011, à Sevran en Seine-Saint-Denis, Nicolas Hulot se déclare candidat pour l'élection présidentielle de 201236. Il inscrit sa démarche dans la primaire présidentielle écologiste de 2011. Lors du premier tour, il arrive deuxième avec 40,22 %, derrière Eva Joly (49,75 %), alors que les sondages le donnaient largement gagnant. Il perd face à elle au second tour, en recueillant 41,34 % des suffrages. Eva Joly devient donc la candidate officielle d'Europe Écologie Les Verts.

Par la suite, lors de l'élection présidentielle de 2012, il déclare avoir voté pour le candidat du Front de gaucheJean-Luc Mélenchon, au premier tour, le trouvant plus pédagogue et plus performant qu'Eva Joly, en particulier sur les questions environnementales. Au second tour de l'élection, son choix s'oriente sur François Hollande37.

Sous la présidence Hollande

Le 6 décembre 2012, Nicolas Hulot est nommé « envoyé spécial pour la protection de la planète » par le président de la République, François Hollande. C'est une mission bénévole dont « les objectifs sont notamment de sensibiliser, informer et mobiliser la communauté internationale sur la crise écologique mondiale et les moyens pour y faire face, notamment là où ces enjeux ne sont pas suffisamment pris en compte »38. Dans ce cadre, il a transmis une demande d'audience de François Hollande au pape François39.

En janvier 2013, il lance un laboratoire d'idées en faveur de la transition écologique40.

En novembre 2013, il passe deux jours au Vatican pour y rencontrer de hauts responsables du Saint-Siège afin d’évoquer les questions d’environnement et la prochaine grande conférence qui se tiendra à Paris en 2015. Il rêve « d’un déplacement du pape consacré au changement climatique pour mettre l’humanité devant ses responsabilités et pour qu’elle voie cette réalité qui occasionne déjà des centaines de milliers de victimes par an et des millions de déplacés. »41. Il œuvre pour que François Hollande rencontre le pape François pour aborder explicitement ces sujets. Il fait partie de la délégation qui accompagne le président français lors de sa visite au Saint-Siège le 24 janvier 2014. Le Vatican confirme à cette occasion que le pape François prépare une encyclique sur l'« écologie de l'humanité »42.

Sa mission d'envoyé spécial pour la protection de la planète inclut notamment la préparation, avec la diplomatie et la société civile, de la 21e conférence sur le climat(COP21) qui se tient à Paris en décembre 201543,44. Dans le cadre de sa mission d'envoyé spécial, et dans la perspective de la Conférence de Paris, il lance le Sommet des Consciences, qui réunit le 21 juillet 2015 au Conseil économique, social et environnemental à Paris une quarantaine de personnalités morales et religieuses du monde entier pour répondre à la question « The climate, why do I care ? » et lancer ensemble un « Appel des Consciences pour le climat »45.

Le 7 octobre 2015, il lance un appel aux chefs d'État en vue de la Conférence de Paris de 2015 sur le climat (COP21) : « Chefs d’État, osez ! » accompagné d'une campagne de signatures qui s'appuie sur Break the Internet, une vidéo réalisée par Golden Moustache et un livre Osons !46,47,48,49.

En janvier 2016, il quitte son poste d'« envoyé spécial pour la protection de la planète »50, et n'écarte pas la possibilité de se présenter à l'élection présidentielle de 2017, mais sans passer par une primaire51.

En février 2016, Nicolas Hulot refuse une nouvelle fois d'entrer au gouvernement comme ministre de l’Écologie. Il « remercie le président de la confiance qu’il n’a cessé de lui accorder »52,53.

Le 5 juillet 2016, il déclare qu'il ne sera pas candidat à l'élection présidentielle de 2017 alors que les principales figures écologistes françaises avaient annoncé qu'elles le soutiendraient s'il se présentait, que les statuts d’une association dévolue au financement de sa campagne venaient d'être déposés en préfecture et qu'une équipe de campagne était en place depuis plusieurs mois54. Il précisera que cette décision fut « la plus lourde » de son existence55. Au premier tour du scrutin, il vote pour le candidat PS Benoît Hamon56.

Ministre d'État, ministre de la Transition écologique et solidaire
Nicolas Hulot s’exprimant à l’Assemblée nationale.

Le 17 mai 2017, Nicolas Hulot est nommé ministre d'Étatministre de la Transition écologique et solidaire, au sein des gouvernements Philippe I et II, sous la présidence d'Emmanuel Macron57. Il se trouve protocolairement au troisième rang, derrière Édouard Philippe (Premier ministre) et Gérard Collomb (ministre d'État, ministre de l'Intérieur)58. Ses attributions ministérielles sont fixées par un décret59 et concernent le climat, la pollution de l'air, l'énergie et les transports (ces derniers étant délégués à Élisabeth Borne, ministre chargée des Transports auprès de lui) ; elles sont identiques à celles de sa prédécesseure, Ségolène Royal, à l'exception de la politique de la pêche qui revient au ministère de l'Agriculture ; il obtient en plus « la protection et la valorisation de la nature et de la biodiversité » et la conduite des négociations européennes et internationales sur le climat60. Sa directrice de cabinet est Michèle Pappalardo, qui avait déjà occupé ce poste dans le même ministère auprès de Michel Barnier de 1993 à 1995 ; magistrate à la Cour des comptes, elle a également été directrice de l’Ademe, poste auquel elle a collaboré avec Nicolas Hulot pour l’opération « Défi pour la Terre » en 200561. Sa cheffe de cabinet est Anne Rubinstein, qui occupait le même poste auprès d’Emmanuel Macron au ministère de l'Économie61,62.

En juillet 2017, Nicolas Hulot présente le « plan climat » du gouvernement, un projet de loi pour engager la France vers la neutralité carbone à horizon 2050 et dans lequel la France s'engage à cesser toute production énergétique à partir du charbon d'ici 2022 et arrêter la commercialisation des voitures roulant à l'essence d'ici 204063,64. Pour ce faire, des groupes de travail par filière ont été initiés, les procédures ont été simplifiées et le volume des appels d'offres pour le photovoltaïque ont été augmentés. Cependant des projets d'éoliens offshore attribués par appels d'offres ont été remis en question65. Il a aussi fait adopter une loi interdisant la production d'hydrocarbures (pétrole et gaz) en France d'ici 2040, avec cependant des dérogations66. Un plan d'aide à la rénovation énergétique des bâtiments a également été présenté67.

Toujours en juillet 2017, il autorise l'abattage de 40 loups gris dans l'année (soit quatre de plus que les années précédentes)68 pour une population estimée de 360 individus sur le territoire français69. Cette décision ne satisfait ni les éleveurs, ni les associations de protection de l’environnement70.

En 2017, Nicolas Hulot milite pour la fin de l'utilisation du désherbant glyphosate d'ici trois ans71. En septembre 2017, il affirme que la France s'opposera à un renouvellement européen de son autorisation, alors que la Commission européenne propose une prolongation de dix ans72. En novembre 2017, il annonce que la France votera contre un renouvellement d'autorisation au-delà de trois ans au niveau européen73. Finalement, l'Union européenne renouvelle la licence de l'herbicide pour cinq ans le 27 novembre 2017, 18 pays membre de l'UE ayant voté pour74. Nicolas Hulot continue son combat pour une sortie du glyphosate en France en trois ans, mais, en février 2018, évoque une possibilité d'exception pour certains agriculteurs, estimant que se passer du glyphosate à 95% serait une réussite71,75. En mai 2018, le refus des parlementaires de la majorité d'inscrire dans la loi l'interdiction du glyphosate en 2021 est analysé par l'Obs comme une « défaite » pour le ministre76, mais Nicolas Hulot affirme que le projet n'est pas remis en cause77,78. Le 22 juin 2018, une soixantaine d'acteurs concernés par la sortie du glyphosate sont réunis pour en discuter les modalités sous l'égide de Nicolas Hulot et du ministre de l'agriculture79.

Des écologistes reprochent à Nicolas Hulot le recul de l'exécutif sur le sujet des perturbateurs endocriniens, le CETA ou encore le nucléaire. Par ailleurs, Nicolas Hulot aurait mis sa démission dans la balance, dans le cas où le projet d'aéroport de Notre-Dame-des-Landes serait lancé80. Celui-ci est finalement abandonné en janvier 2018. S'agissant du nucléaire, Marc Endeweld indique que Nicolas Hulot « a surtout dû batailler quotidiennement contre le secrétaire général de l'Élysée Alexis Kohler, le ministre de l'Économie Bruno Le Maire, et même son propre secrétaire d'État, Sébastien Lecornu, tous convaincus que seule une relance du programme nucléaire peut répondre aux défis énergétiques de la France »81.

En mars 2018, il annonce un projet de réintroduction de deux ours bruns femelles dans les Pyrénées-Atlantiques82, conformément aux recommandations formulées par l'expertise conduite par le Muséum national d'histoire naturelle qui préconisait un renforcement de la population ursine dans les Pyrénées, afin que celle-ci soit viable à long terme.

Nicolas Hulot en 2018.

Le 28 août 2018, Nicolas Hulot annonce sa décision de démissionner du gouvernement au micro de la matinale de France Inter83. Il dit avoir pris sa décision seul, sans en avoir prévenu ni le président de la République ni le Premier ministre, estimant qu'ils chercheraient à le dissuader. Il déclare : « Je ne veux plus me mentir » et motive son départ en affirmant qu'il a le sentiment que l'écologie n'est pas une priorité du gouvernement84. Il déclare aussi qu'il a vécu ses derniers mois au gouvernement comme une souffrance, qu'il ne se sentait pas soutenu, et que le gouvernement n'est pas à la hauteur des enjeux écologiques. Il cite plusieurs domaines où il n'a pas pu faire avancer ses dossiers : l'utilisation des pesticides, la perte de biodiversité et l'artificialisation des sols85. En ce qui concerne les progrès réalisés, il les qualifie de « petits pas », insuffisants à enrayer le réchauffement climatique. Ce dernier ne pourrait être stoppé, selon lui, qu'en changeant de système, et il met en cause le libéralisme économique qui serait cause de « désordres »86,87,88. Il explique enfin son départ par l'importance des « lobbies dans les cercles du pouvoir », il dénonce un « problème de démocratie », soulève la question « qui a le pouvoir, qui gouverne ? », et cite cet exemple qui a précipité sa décision : la veille, lors d'une réunion avec le président et des chasseurs, il découvre la présence du lobbyiste Thierry Coste, qui n'était pas invité, et à qui il déclare très frontalement « qu'il n'avait rien à faire là, qu'il n'était pas invité »89,90. De plus, la semaine précédente, il apprenait par Édouard Philippe une réduction de son budget de 200 millions d'euros, touchant notamment l'aide à la transition écologique (en particulier l'énergie solaire) et le contrôle de la qualité de l'eau ; l'allocation de cette somme basculait vers l'Agence de financement des infrastructures de transport de France(AFITF), une agence jugée par la Cour des comptes « inutile » et « vide »91,92. La lettre de démission de Nicolas Hulot parvient à l’Élysée le 29 août93 et le 31 août il ne participe pas au conseil des ministres94. Il est remplacé le 4 septembre 2018 par le président de l'Assemblée nationaleFrançois de Rugy95.

Après son départ du gouvernement MACRON 

Lors de son retour médiatique, le 22 novembre 2018 sur France 2, il réaffirme son soutien au projet de Pacte Finance Climat de Jean Jouzel et Pierre Larrouturou, tout en affirmant comprendre la colère exprimée par le mouvement des Gilets jaunes, notamment en raison de l’absence de taxe sur le kérosène des avions et sur le fioul lourd des cargos96,97.

Le 30 janvier 2019, Nicolas Hulot est nommé président d'honneur de la Fondation pour la nature et l'homme98, qui reprend à cette occasion son nom d'origine (Fondation Nicolas Hulot)99.

Le 19 février 2019, Nicolas Hulot intervient aux côtés de Laurent Fabius et Alain Juppé au Grand débat du Pacte Finance Climat pour soutenir ce projet100.

Il s'oppose en juin 2019 à l'accord commercial entre l'Union européenne et le Canada (CETA), qui favorise selon lui « le moins-disant environnemental, sanitaire et social »101.

Décorations

Une figure médiatique

Popularité

Apprécié de l'opinion publique française, il est régulièrement en tête des sondages de popularité105,106. En 2016, il est l'homme politique le plus populaire selon un sondage de l'institut Odoxa pour le Parisien, mais sans que cela se traduise en intentions de vote107.

Pensée

Hervé Kempf, pour Le Monde, souligne que son film Le Syndrome du Titanic sorti en octobre 2009 pourrait faire de Nicolas Hulot une figure qui « dérange » si ce dernier accepte de cesser d'être « gentil » et commence à critiquer les « égoïsmes de classe », ceux de l'oligarchie qui cherche à « maintenir ses intérêts et ses privilèges »108.

Pour Le Monde, c'est un tournant dans sa carrière, l'écolo devenant radical, plus social :

« Les accents sont tiers-mondistesanticapitalistesdécroissants » risquant de le rendre moins consensuel, ce à quoi Hulot répond : « Ce n'est pas moi qui me suis radicalisé, c'est la situation [...] Je me suis d'abord beaucoup penché sur la dimension écologique, je n'ignorais pas la dimension humaine, mais j'ai pris conscience, il y a deux ou trois ans, avec les crises qui se sont succédé, que tout était imbriqué109. »

L'échec du film affecte beaucoup Nicolas Hulot qui se dit « perdu » à devoir continuer à lutter pour exposer des évidences incontestées au public et aux élites, dans un combat qui lui a beaucoup coûté ces 20 dernières années face à l'inertie. Il considère déroutant de devoir continuer d'expliquer que la décroissance est inévitable à cause de l'épuisement de certaines ressources, et précise que le capitalisme s'il est débridé dans un monde physiquement limité, et inégalitaire dans un monde interconnecté va au désastre, « à cause de la nature et de la nature humaine », la nature arrivant au point de rupture et les nations et les individus se battant pour les ressources110.

Critiques

Pacte écologique

Thierry Jaccaud, de la revue L'Écologiste, analyse en 2007 les propositions du pacte écologique de Nicolas Hulot qu'il trouve trop restreintes et appelle l'animateur de télévision à aller plus loin que ce soit sur les OGM, le nucléaire, l'agriculture biologique ou la mondialisation111.

Médiatisation et financements

En 2007, Nicolas Hulot fait l'objet de critiques de Vincent Cheynet, membre du courant décroissant, qui le considère comme un homme surmédiatisé, acceptant des fonds de la part de grandes entreprises considérées comme polluantes telles qu'EDFVinci ou L'Oréal112. L'hebdomadaire Marianne souligne également cette contradiction en septembre 2009 – qu'il qualifie de « relations incestueuses avec le CAC 40 » – entre son discours anti-capitaliste et le généreux soutien dont il bénéficie de la part de multinationales pour produire ses émissions et documentaires113[réf. non conforme]. Un rapport parlementaire de 2011 note également l’ambiguïté de Nicolas Hulot et sa fondation au niveau des financements notant qu'« EDF est une entreprise de pointe dans le secteur nucléaire [...] Dès lors, comment interpréter, par exemple, la position très mesurée de Nicolas Hulot sur l'énergie nucléaire ? ». Nicolas Hulot rétorque qu'il va chercher l'argent « là où il est » pour « créer des passerelles plutôt que des fossés » avec les entreprises même les plus polluantes. Il réfute avoir changé la fin du Syndrome du Titanic sous la pression des sponsors et la FNH mentionne que « la position de Nicolas Hulot dans le Pacte écologique sur le nucléaire - en particulier sur l'EPR - est très loin du copier-coller de celle d'EDF »114.

Réchauffement climatique

Claude Allègre, ancien ministre de l'Éducation nationale, le critique en 2009, le traitant d'« imbécile » qui « envoie les gens rouler à vélo et lui, fait ses affaires en hélicoptère », après que Nicolas Hulot s'était opposé à son entrée au gouvernement de François Fillon à cause de ses opinions controversées sur le réchauffement climatique115,116. Rappelant que les changements climatiques occasionnent « 300 000 morts par an »117, Hulot rétorque que l'opposition d'Allègre au consensus de milliers de scientifiques sur le sujet font que « l'injure et le mensonge ne remplacent pas la vérité scientifique »118.

Ministre de la Transition écologique et solidaire

Pendant le ministère de Nicolas Hulot, qui commence en mai 2017, Reporterre met en place un « Hulotscope » pour juger des réalisations concrètes en matière d'écologie. Reporterre estime que « la politique environnementale de MM. MacronPhilippe et Hulot est déplorable : des mots, des plans, des promesses »119. Toujours selon Reporterre, Nicolas Hulot n'a pas compris que « MM. Macron et Philippe le traitent en fonction de leur seul intérêt politique » et que, à force de céder sur les projets concrets, Nicolas Hulot se déconsidère aux yeux du président de la République et son premier ministre, ainsi qu'aux yeux des écologistes119Europe 1estime que Nicolas Hulot est « très isolé » au sein d'un gouvernement qui ne remet pas en cause « la logique productiviste, qu’elle soit industrielle ou agricole ». Selon Europe 1, Nicolas Hulot doit faire face à la « pression des lobbys », qui peuvent être soutenus pas des experts qui « ne sont plus simplement de grands "sachants" qui défendent l’intérêt général », mais qui « sont souvent liés à des intérêts plus privés, dont le but est bien de conserver leurs rentes »120.

Environ un an après la nomination de Nicolas Hulot au ministère, le journal Le Parisien dresse un premier bilan de ses actions, jugeant qu'il y a eu des « succès », et des « renoncements ». Parmi les « succès », Le Parisien mentionne par exemple que Nicolas Hulot a sauvé l'interdiction des néonicotinoïdes, insecticides tueurs d’abeilles, ou encore que l'objectif de 50% de nourriture biologique dans les cantines est entré dans la loi. Le journal enregistre aussi dans les « succès » la loi adoptée en décembre 2017 visant à stopper la production de pétrole, charbon, gaz, gaz de de schiste, etc, d'ici 2040. Mais Le Parisien affirme que le texte « comporte néanmoins plusieurs dérogations - comme la poursuite de l’exploitation de soufre du bassin de Lacq - mal digérées par les écolos ». Concernant les « renoncements », le journal indique un « gros revers pour les défenseurs de l’environnement » : l’annonce en novembre 2017, « du recul du gouvernement sur le nucléaire ». Et, selon le journal, Nicolas Hulot est « également accusé d’avoir cédé sur les perturbateurs endocriniens »121.

Polémiques

Patrimoine

Le patrimoine de Nicolas Hulot, en tant que ministre du gouvernement Édouard Philippe, a été rendu public par un rapport de la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique en décembre 2017. Il compte parmi les millionnaires de ce gouvernement, en seconde position derrière Muriel Pénicaud, avec un patrimoine évalué à plus de 7,2 millions d'euros, qui se décompose comme suit : plus de 2,9 millions d'euros de biens immobiliers, 3,1 millions d'euros pour sa société Éole qui « encaisse ses droits d'auteur et les royalties des produits dérivés Ushuaïa », et 1,17 million d'euros pour ses « contrats d'assurance vie, instruments financiers, comptes courants et produits d’épargne »122.

En outre, comme le relève France TV Info, Nicolas Hulot déclare posséder neuf véhicules à moteur, dont un bateau, un scooter électrique, une moto et six voitures, qui ne rentrent pas toutes dans la catégorie des véhicules propres. Cela pour un total de 105 000 euros, dont 83 000 euros pour les seules voitures123. Pour se défendre face à la polémique que suscitent ces révélations, Nicolas Hulot affirme au Journal du Dimanche qu'il « roule en électrique 95 % de son temps », en BMW électrique en Bretagne et en scooter électrique à Paris124,125.

Accusation de viol

En février 2018, le magazine l'Ebdo révèle que, le 16 juillet 2008, une plainte pour viol a été portée par une jeune femme — Pascale Mitterrand (la petite-fille du président François Mitterrand), selon Le Point et Le Parisien126,127 — contre Nicolas Hulot pour des faits remontant à 1997. Après cette plainte, Nicolas Hulot a été entendu, en 2008, par les enquêteurs de la Brigade de recherches de Saint-Malo. La procureure de la République de la cité malouine déclare qu'il est « apparu que les deux protagonistes avaient une version contradictoire quant au consentement à la relation sexuelle précitée ». Après avoir été interrogé, Nicolas Hulot reçoit, en 2008, une lettre du parquet indiquant : « Les faits dénoncés, qui en tout état de cause n'apparaissaient pas établis, font l'objet ce jour d'un classement sans suite en raison de la prescription intervenue ». La plaignante a en effet sciemment choisi d'attendre la prescription pour se rendre à la gendarmerie : « Je n’ai pas voulu déposer plainte. Mon but n’était pas de le faire juger, mais de le mettre devant sa conscience », leur a-t-elle confié128,129,130.

Le 12 février 2018, les avocats de Nicolas Hulot annoncent que ce dernier leur a demandé de porter plainte contre Ebdo pour « diffamation »131 (le magazine cesse de paraitre en mars 2018, après seulement trois mois d'existence). Le 26 décembre 2018, Nicolas Hulot retire sa plainte132.

Publications

  • Tabarly : 45 ans de défi, Pac, Paris, 1976
  • Ces enfants qui souffrent, Pac, Paris, 1978
  • Chasseurs de Pôles, Albin Michel, Paris, 1989
  • Les Chemins de traverse, JC Lattès, Paris, 1989 ; Pocket, Paris, 1990
  • États d'âme, JC Lattès, Paris, 1991 ; LGF, Paris, 1992
  • Questions de nature, Plon, Paris, 1995 ; Pocket, Paris, 1996
  • À mes risques et plaisirs, Plon, Paris, 1998 ; Pocket, Paris, 2000
  • Pour que la Terre reste humaine, Seuil, Paris, 1999 ; Seuil, coll. Points, Paris, 2001
  • Ushuaïa nature : paradis du bout du monde, Michel Lafon, Paris, 2000
  • Planète nature, Michel Lafon, Paris, 2002
  • Ushuaïa nature. Vol. 2, Voyages au cœur de l'extrême, Michel Lafon, Paris, 2003
  • Le Syndrome du Titanic, Calmann-Lévy, Paris, 2004 ; LGF, Paris, 2004
  • Écologuide de A à Z : pour les juniors, Le cherche midi, Paris, 2004
  • Ushuaïa : le grand album, Michel Lafon, Paris, 2004
  • La Terre en partage : éloge de la biodiversité, La Martinière, Paris, 2005
  • Graines de possibles, regards croisés sur l'écologie (avec Pierre Rabhi), Calmann-Lévy, Paris, 2005 (ISBN 978-2-7021-3589-1)
  • Pour un pacte écologique, Calmann-Lévy, Paris, 2006 (ISBN 978-2-7021-3742-0)
  • Le Syndrome du Titanic 2, Calmann-Lévy, Paris, 2009 (ISBN 978-2-7021-3960-8)
  • Parcs nationaux en France, avec Patrick Desgraupes et Michel Fonovich, Aubanel, Paris, 2009 (ISBN 978-2-7006-0672-0)
  • Nos années Ushuaïa - 25 ans d'émerveillementÉditions du Toucan, Paris, 2012 (ISBN 978-2-8100-0511-6)
  • Plus haut que mes rêves, Calmann-Lévy, Paris, 2013 (ISBN 978-2-7021-4398-8)
  • Osons ! Plaidoyer d'un homme libreLes liens qui libèrent, 2015(ISBN 979-1020903198)
  • Mon écologuide de A à Z, Paris, 2015

Films

Notes et références

  1.  https://www.liberation.fr/evenement/2006/11/29/le-petit-fils-de-monsieur-hulot_58763 [archive]
  2.  Nicolas Hulot se réclame de cette parenté : « Mon grand-père était l'architecte de l'immeuble dans lequel habitait Jacques Tati. Chaque fois qu'il y avait un problème, la gardienne lui disait : « Il faut appeler Monsieur Hulot ! » Cela revenait comme un leitmotiv. Il semble que mon grand-père avait une silhouette particulière, qui a frappé Tati. Aussi, lorsqu'il a créé son célèbre personnage, il s'est souvenu du nom et a demandé l'autorisation de l'utiliser. » L'Express du 7 février 2005 [archive].
  3. ↑ a b c d et e Élise Karlin, « La première vie de Nicolas Hulot » [archive], sur L'Express, 13 décembre 2006 (consulté le 8 février 2018).
  4. ↑ a b c d e et f Who's Who in France, édition 2015, p. 1159.
  5.  « Saint-Lunaire l'a adopté » [archive], sur le site du quotidien Le Parisien, 13 avril 2011 (consulté le 8 février 2018).
  6.  Marine Madelmond, « Nicolas Hulot, qui sont les femmes de sa vie ? » [archive], sur le site de l'hebdomadaire Télé Star, 17 mai 2017 (consulté le 8 février 2018).
  7.  Guyonne de Montjou, Nicolas Hulot, un ministre en plein douteLe Figaro Magazine, semaine du 22 septembre 2017, p. 48-54.
  8.  « Itinéraire d'un enfant longtemps tourmenté » [archive], sur www.leparisien.fr, 22 novembre 2006 (consulté le 28 août 2018)
  9.  « Nicolas Hulot, du petit écran à la candidature », Le Monde.fr,‎ 13 avril 2011 (lire en ligne [archive], consulté le 24 novembre 2018)
  10.  « La première vie de Nicolas Hulot », LExpress.fr,‎ 13 décembre 2006 (lire en ligne [archive], consulté le 24 novembre 2018)
  11.  Les visiteurs du mercredi [archive] sur ina.fr.
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