“Les raisons, simples et claires,
pour lesquelles je ne me ferai pas
vacciner contre la COVID-19” par
l’anthropologue et chercheur Jacques Pollini

 

 

confiance vaccin

Une tribune publiée sur Agoravox par l’anthropologue Jacques Pollini, chercheur associé à l’Université Mc Gill de Montréal, qui évoque les questions sanitaires et politiques que soulève le vaccin contre la Covid-19.

« Sur la planète entière, les gens sont en train de débattre pour savoir s’ils vont se faire vacciner contre la COVID-19. Est-ce un débat ou une guerre de tranchées ? Il semble que l’on soit plutôt dans la deuxième situation. Comment en sortir ? Comment établir enfin un dialogue permettant à chacun de quitter son retranchement et faire un choix informé ? Il me semble que pour sortir de l’impasse, il faut réaliser que deux questions distinctes, mais liées, se posent : celle de l’efficacité et l’innocuité des vaccins, qui est une question scientifique, et celle de la confiance envers les décideurs, qui est une question politique.

Pour la première question, seules quelques poignées d’individus peuvent répondre. Un citoyen ordinaire ne dispose pas des compétences techniques lui permettant de juger si les vaccins COVID-19 seront efficaces et inoffensifs ou pas. Notre choix ne pourra donc se baser que sur la réponse que nous donnons à la deuxième question, c’est-à-dire sur notre confiance envers nos décideurs.

Cette question se pose de manière particulièrement aiguë car la technologie utilisée dans ces vaccins est nouvelle. Il s’agit de vaccins à ARN, c’est-à-dire que des fragments de code génétique seront injectés dans notre organisme, l’objectif étant que les protéines virales codées par cet ARN soient produites par les cellules de notre organisme, déclenchant ainsi une réponse immunitaire (Ulmer et al. 2012).

Cette technologie soulève de nombreuses interrogations, notamment concernant le risque que des fragments d’ARN contenus dans les vaccins soient transcrits en ADN et s’intègrent à notre génome (Velot 2020). L’intégration de code génétique étranger à l’ADN de cellules hôtes est un phénomène qui se produit couramment, comme le montre le fait que l’ADN humain contient des séquences héritées de virus. Des chercheurs ont d’ailleurs déjà découvert des ARN chimériques humains/SARS-CoV-2, laissant penser que des fragments d’ARN de SARS-CoV-2 (le virus qui transmet la COVID-19) auraient été transcrits et intégrés à l’ADN de cellules humaines (Zhang et al. 2020). Ce risque associé aux vaccins à ARN n’est donc pas quelque chose de nouveau.

Une chose est nouvelle, toutefois. Dans la nature, l’intégration de fragments de codes génétiques étrangers au génome humain n’est pas liée à une intention humaine. Elle est le fruit du hasard ou de nécessités naturelles, tandis qu’avec la vaccination, il devient possible de choisir quel code injecter et sur quelle population l’injecter. Le vaccin à ARN, et les thérapies géniques de manière plus générale, rendent donc possible de modifier intentionnellement le code génétique humain. L’ingénierie entre dans une ère nouvelle dans laquelle elle ne porte plus seulement sur la transformation de l’environnement humain, mais peut porter sur la nature humaine, sur notre identité génétique. C’est là que se trouve le virage fondamental et il soulève des questions éthiques qui sont négligées dans les débats en cours sur les vaccins.

Bien sûr, cela ne signifie pas que les vaccins COVID-19 modifieront notre génome ou que ceux qui les ont conçus ont cette intention. Mais presque personne n’a la compétence technique ou le pouvoir juridique permettant de vérifier ces deux points. Nous n’avons donc que la confiance, accordée ou pas aux décideurs, et a ceux qui ont développés ces vaccins, pour guider notre décision.

D’autre part, l’impact sur notre génome n’est qu’un des problèmes possibles. La facilitation de l’infection par les anticorps après la vaccination (Lee et al. 2020), phénomène déjà observé dans le cas d’un vaccin contre la dengue (Normile 2017) et qui peut conduire à des formes plus graves de la maladie, est souvent discutée. A noter que si une telle facilitation d’infection avait lieu, l’opprobre serait sans doute jeté sur les non vaccinés puisqu’ils faciliteraient la circulation du virus et donc les réinfections. Un autre risque serait le développement de pathologies immunitaires en cas de réinfection par le virus après vaccination, phénomène observé sur les souris (Tseng et al. 2012). Le risque de réaction auto-immunes vis-à-vis de protéines placentaires, qui pourrait causer des stérilités, a également été évoqué, du fait de la similitude entre certaines protéines virales et placentaires. La liste des risques possibles est sans doute plus longue et certains médecins considèrent que les garanties apportées par les études réalisées par les fabriquant de vaccins ne sont pas suffisantes.

Enfin, nous n’en sommes pas à la première controverse sur les vaccins. La question des liens entre autisme et vaccins n’a toujours pas été clarifiée et aussi longtemps que le lanceur d’alerte Thompson, qui a dévoilé le masquage de ce problème par des autorités en charge de la santé aux USA, ne sera pas convoqué au Congrès américain pour témoigner sous serment, la confiance envers les vaccins et les firmes qui les fabriquent ne pourra pas être établie. Une autre affaire non élucidée concerne des vaccins contre la polio, administrés en Inde avec l’appui de la fondation Bill Gates, qui pourraient avoir causé des paralysies chez près de 500,000 enfants (Dhiman et al. 2018). Un vaccin contre la dengue développé par SANOFI et l’Institut Pasteur a également provoqué des décès aux Philippines, du fait d’une facilitation de l’infection pas les anticorps, phénomène évoqué ci-dessus.

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Tout argument en faveur des vaccins COVID-19, entendu dans les médias, les instances de décisions, ou les réseaux sociaux, qui consisterait à invoquer des arguments techniques ou scientifiques pour nous convaincre que ces vaccins sont sûrs, est donc hors sujet car la question centrale est celle de la confiance, qui est perdue et pour de bonnes raisons. Sans cette confiance, ces arguments techniques ne peuvent conduire qu’à des polémiques stériles d’autant plus que pratiquement personne, voire personne, ne peut réellement trancher.

Personnellement, comme beaucoup de citoyens, je n’ai pas cette confiance. Donc je ne me ferai pas vacciner. Pourquoi je n’ai pas cette confiance ? Pour les raisons mentionnées si dessus, mais aussi parce que depuis 10 mois, notre gouvernement a fait preuve d’une incompétence totale dans cette épidémie, son conseil scientifique se montrant anti-scientifique en niant ou ignorant les acquis de la science. Et parce que les algorithmes des réseaux sociaux et les « fact-checkers » sont devenus des instruments de censure et de propagande qui maintiennent nos administrations et nos médias dans le déni des faits rapportés par la science. […] »

Pour illustrer ce déni des faits scientifiques, j’aborderai la question des traitements précoces, que j’ai suivie de près. A ce jour, plusieurs traitements précoces contre la COVID ont montré leur efficacité. Il y a eu d’abord l’hydroxychloroquine associée à l’azithromycine et au zinc ; puis l’azithromycine seule ou d’autre antibiothérapies ; puis l’ivermectine associée à la doxycycline ; puis la prévention par la vitamine D voire le zinc ; et enfin d’autres molécules révélées récemment comme la fluvoxamine (Lenze et al 2020) ou la bromhexine (Ansarin et al 2020). Le point commun de ces approches est qu’elles consistent à repositionner des molécules peu couteuses et déjà connues, non protégées par des brevets, et que les traitements doivent être apportés très tôt, dès la déclaration des premiers symptômes, pour avoir leur maximum d’efficacité. Des centaines de publications, dont la liste est disponible sur ce site, ont montré l’efficacité de ces traitements, les plus prometteurs étant la combinaison azithromycine/hydroxychloroquine (Risch 2020), et l’ivermectine (Kory et al. 2020), éventuellement associée à la doxycycline, traitement dont on n’entend parler ni au niveau des autorités de santé ni au niveau des médias. D’après ces publications, l’efficacité de ces traitements est telle que s’ils étaient utilisés, il n’y aurait besoin ni de confinement généralisé, ni de vaccination généralisée. La gravité de la pandémie COVID-19 deviendrait celle d’une épidémie de grippe. Malheureusement, la censure par les algorithmes des réseaux sociaux et le discrédit par les médias et les « fact-checkers  » ont rendu ces résultats quasiment inaudibles, malgré des tentatives de « fact-checking » des « fact-checkers » !

Comment a-t-on pu en arriver là ? Ne soyons pas naïfs. Le repositionnement de molécules ne génère pas de profits élevés pour l’industrie pharmaceutique, contrairement aux molécules nouvelles telles le remdesivir qu’elle a réussi à nous vendre malgré l’absence de preuves de son efficacité, et contrairement aux vaccins. Cette logique mercantile, qui a été à l’œuvre dans la pandémie et qui nous a privé de traitements, débouchant sur des centaines de millier de morts inutiles, est un crime contre l’humanité et les responsables devront être jugés. Je ne vois pas pourquoi la même logique n’agirait pas dans le cas des vaccins. Je ne vois pas pourquoi l’industrie pharmaceutique ne ferait pas passer ses profits avant l’intérêt des patients. Je ne vois pas comment je pourrais lui faire confiance quant à l’innocuité de ses produits, d’autant plus que les vaccins ont été développés très rapidement, et que leurs effets secondaires dans le long terme n’ont pas été évalués puisque les tests ont démarré il n’y a que quelques mois. L’industrie pharmaceutique est en outre exemptée d’indemnisation des patients en cas d’effets secondaires aux USA, ou cela était déjà la norme, et devra être indemnisée par les états membres en Europe si certains types de problèmes, non spécifiés, apparaissent, dans le cadre d’accords spéciaux et en dérogation aux règles habituelles.

Ainsi, à toute personne qui tenterait de me convaincre de me faire vacciner contre la COVID-19, je répondrai, clairement et simplement :

« Si c’est ma santé qui vous préoccupe, donnez-moi de l’azithromycine et de l’hydroxychloroquine, ou de l’ivermectine et de la doxycycline, ainsi que de la vitamine D et du zinc, car je sais, publications scientifiques et témoignages de médecins de renommée internationale à l’appui, que ces traitements fonctionnerons si j’attrape la COVID-19, et je n’ai donc pas besoin d’être vacciné. Si vous n’êtes pas convaincu par ce que je dis, voici la liste des publications sur le sujet : https://c19study.com/. Si vous n’êtes toujours pas convaincu, lancez des essais randomisés testant ces traitements en médecine ambulatoire. Et si vous voulez que les gens fassent à nouveau confiance aux vaccins, mobilisez des commissions d’enquêtes indépendantes pour mesurer leurs liens possibles avec l’autisme et permettre aux lanceurs d’alerte de témoigner sous serment. Et dans la foulée, demandez la mise en œuvre d’une vaste enquête internationale sur les liens et conflits d’intérêt entre industrie pharmaceutique et pouvoirs publics ».

Il y aurait beaucoup à dire sur les vaccins contre la COVID-19 mais je m’arrêterais la, car ces arguments, aussi simples soient-ils, me paraissent irréfutables et suffisants pour justifier un refus de se faire vacciner. Sans doute nos gouvernants ne voudront pas les entendre, car choisir l’ivermectine et la doxycycline plutôt que les vaccins, c’est supprimer, dans la fraction de seconde où se fait ce choix, les centaines de milliards de dollars de profits que l’industrie pharmaceutique et ses actionnaires se préparent à recevoir. Ces gens feront bien évidement tout ce qu’ils peuvent pour empêcher toute décision en défaveur des vaccins. J’espère donc que nous serons nombreux à partager cette résistance non pas aux vaccins (je ne suis absolument pas un anti-vaccin) mais a ce vaccin dans ce contexte. Nous devons faire entendre raison à nos gouvernants afin de rendre enfin disponible, massivement, les traitements contre la COVID-19, ce qui rendrait la vaccination inutile ou quasiment-inutile, pour une prise en charge précoce des patients COVID-19, notamment dans les maisons de retraite ou ils continuent de mourir non pas de la COVID-19, mais des erreurs de décideurs et Comités qui n’ont pas pris le temps de lire la littérature scientifique.

 

Lire la suite de l’article :
– AgoraVox : “Les raisons, simples et claires, pour lesquelles je ne me ferai pas vacciner contre la COVID-19”
– Anthropo-logiques : “Les raisons, simples et claires, pour lesquelles je ne me ferai pas vacciner contre la COVID-19”

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Effet du bromhexine sur les résultats
cliniques et la mortalité chez les
patients atteints de COVID-19 :
Un essai clinique randomisé

 

 

 

Abstrait

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Introduction: Bromhexine est une option thérapeutique potentielle dans COVID-19, mais aucune donnée d’un essai clinique randomisé n’a été disponible. La présente étude visait à évaluer l’efficacité du bromhexine dans l’admission à l’unité de soins intensifs (USI), la ventilation mécanique et la mortalité chez les patients atteints de COVID-19.

Méthodes: Une étude d’essai clinique randomisée ouverte a été réalisée à Tabriz, au nord-ouest de l’Iran. Ils ont été randomisés au traitement avec le groupe de bromhexine ou le groupe témoin, dans un rapport de 1:1 avec 39 patients dans chaque bras. La thérapie standard a été employée dans les deux groupes et ces patients dans le groupe de traitement ont reçu le bromhexine oral 8 mg trois fois par jour en plus. Le résultat primaire était une diminution du taux d’admissions d’ICU, d’intubation/ventilation mécanique, et de mortalité.

Résultats: Un total de 78 patients présentant des caractéristiques démographiques et de maladie semblables ont été inscrits. Il y a eu une réduction significative des admissions aux USI (2 sur 39 contre 11 sur 39, P = 0,006), intubation (1 sur 39 contre 9 sur 39, P = 0,007) et décès (0 contre 5, P = 0,027) dans le groupe traité au bromhexine par rapport au groupe standard. Aucun patient n’a été retiré de l’étude en raison des effets défavorables.

Conclusion: L’administration tôt du bromhexine oral réduit le transfert d’ICU, l’intubation, et le taux de mortalité dans les patients présentant COVID-19. Ce médicament abordable peut facilement être administré partout avec un impact positif énorme sur la santé publique et l’économie mondiale. Au total, la vérification de nos résultats à plus grande échelle et de différents centres médicaux est fortement recommandée.

Enregistrement des essais : IRCT202003117046797N4; https://irct.ir/trial/46969.

Mots-clés: chlorure de bromhexine, maladie COVID-19, SRAS-CoV2, TMPRSS2, pneumonie COVID-19, traitement COVID-19

Introduction

La maladie du coronavirus 2 (SRAS- CoV- 2) du syndrome respiratoire aigu sévère est apparue comme une maladie à multiples facettes avec des pathologies variées impliquant plusieurs organes. L’infection covid-19 peut se manifester par degrés d’une maladie asymptomatique prévue de 50%, à 20% des cas ayant la maladie grave.1 Selon le Johns Hopkins University Coronavirus Resource Center, les taux de mortalité varient entre 4,5 et 16 % dans les 10 pays les plus touchés. À la mi-juin 2020, le nombre de décès dépassait les 438 000 personnes dans le monde. Le virus peut aggraver une cascade d’inflammation et provoquer une tempête de cytokine. C’est l’un des mécanismes principaux qui peuvent causer la détérioration de l’état général dans les patients présentant l’infection de COVID-19.2

Plusieurs options thérapeutiques différentes comme l’antipaludique, les médicaments contre le VIH, les antiviraux et les stéroïdes ont été essayées avec des résultats limités. Le plus notable était l’utilisation compatissante du remedisivir dans le cadre de l’infection de COVID-19. Les données originales ont d’abord encouragé la FDA à approuver ce médicament pour une utilisation dans les infections covid-19, mais d’autres essais cliniques n’ont pas été en mesure de soutenir des avantages cliniques importants. À l’heure actuelle, aucun agent thérapeutique n’a été prouvé efficace pour réduire la mortalité et le traitement des patients atteints de COVID-19.De 3à5

Le SRAS-CoV-2 se fixe au récepteur 2 (ACE2) de l’enzyme convertissant l’angiotensine de la cellule hôte par l’intermédiaire de sa protéine spike. Le virus a deux voies dans lesquelles il peut entrer dans la cellule, soit endocytose ou non-endocytose. Aujourd’hui, les nouveaux virus ont tendance à utiliser la voie de non-endocytose qui est activée par la protéase sérine transmembrane 2 (TMPRSS2).6 Bloquer le TMPRSS2 et la voie de non-endocytose serait une option thérapeutique intéressante en empêchant l’entrée de virus dans la cellule et donc, traitant la maladie. Nafamostat et camostat mesylate, médicaments qui sont utilisés pour traiter la pancréatite chronique sont des candidats potentiels pour bloquer l’entrée du virus en inhibant TMPRSS2.7,8

On s’inquiète de la faible distribution de ces médicaments dans le système respiratoire. Comme le montre Fig. 1, un autre inhibiteur de TMPRSS2 avec une plus grande capacité de distribution dans le tissu pulmonaire est l’hydrochlorure de bromhexine.9,10 ans Il s’agit d’un vieux médicament en vente libre qui a été utilisé pendant plusieurs décennies comme un agent mucolytique. L’étude actuelle, un essai clinique randomisé en étiquette ouverte, a examiné l’efficacité du début précoce du bromhexine buccal, dans l’admission à l’unité de soins intensifs (USI), le taux de ventilation mécanique et la mortalité chez les patients atteints de pneumonie COVID-19.

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Système de protéase TMPRSS2 de la paroi cellulaire hôte amorçant la protéine virale spike et facilitant l’entrée des cellules virales via le récepteur ACE2 bloqué par le bromhexine.

Matériaux et méthodes

Les patients ont été recrutés à l’hôpital universitaire du 18 avril 2020 au 19 mai 2020. L’étude a été terminée le 28 mai 2020. Le consentement éclairé écrit a été obtenu de tous les participants à l’étude. Cet essai clinique était une étude clinique randomisée ouverte. Quatre-vingt-neuf patients présentant un diagnostic de pneumonie COVID-19 ont été examinés. Onze des patients ont été exclus. [9 ne répondant pas aux critères d’inclusion, 2 refusé]. Un total de 78 patients ont été inscrits.

Le diagnostic de pneumonie COVID-19 a été fait par un pneumologue certifié par le conseil basé sur des symptômes cliniques et des signes, aussi bien que des résultats de CT de coffre compatibles avec le modèle covid-19 de pneumonie. Bien que les tests pcr soient devenus disponibles dans les semaines qui ont suivi le début de l’éclosion, on ne s’est pas fié à son utilisation pour entrer dans l’essai étant donné la période de retard pour la disponibilité des résultats et un nombre élevé de résultats faussement négatifs.

Les sujets, fondés sur des critères d’inclusion et d’exclusion, ont été randomisés (1:1) par randomisation équilibrée en bloc dans les groupes de traitement et de non-traitement (standard) [39 personnes par groupe] par les épidémiologistes de l’étude. Les cliniciens et les patients n’étaient pas aveugles à l’affectation de traitement.

Critères d’inclusion

Les critères d’inclusion étaient les suivants : admission à l’hôpital, 18 ans ou plus, imagerie thoracique et symptômes cliniques compatibles avec la pneumonie COVID-19, volonté de participer à l’étude, consentement éclairé signé et aucune participation à d’autres essais cliniques.

Critères d’exclusion

Les critères d’exclusion étaient les suivants : grossesse ou lactation, patients atteints d’une maladie respiratoire chronique que les symptômes ou les consolidations préexistants peuvent interférer avec un diagnostic précis de COVID-19, et antécédents d’allergie au bromhexine et aux patients atteints de cancer.

Bras standard

Les patients ont reçu un traitement basé sur le protocole de traitement national iranien COVID-19 et les lignes directrices sur les meilleures pratiques à l’époque, ainsi que sur l’hydroxychloroquine 200 mg/j pendant deux semaines, en plus d’une thérapie de soutien et symptomatique.

Bras de traitement

Le bras de traitement a reçu l’hydrochlorure orale de bromhexine 8 mg trois fois par jour pendant deux semaines après randomisation en plus de la thérapie standard.

Mesures des résultats

Les principaux résultats ont été l’amélioration du taux d’admissions aux soins intensifs, d’intubation/ventilation mécanique et de mortalité de 28 jours. Les résultats cliniques secondaires étaient les suivants, amélioration clinique des symptômes comprenant la fièvre, la dyspnée, et la faiblesse, évaluation de la protéine C réactive (CRP), de la déshydrogénase de lactate (LDH), du rapport de neutrophile/lymphocyte (NLR), et de la durée du séjour à l’hôpital. L’amélioration clinique a été définie comme l’amélioration des symptômes du patient au point que nous avons pu décharger le sujet à la maison et compléter le traitement en tant que patient externe.

Les symptômes cliniques des sujets ont inclus la fièvre, la toux, la dyspnée, la lassitude, la myalgie, et les symptômes de GI, (nausée, vomissement, et diarrhée) qui ont été déterminés par un médecin aveuglé à l’allocation de traitement. Un questionnaire structuré pour la ligne de base d’admission et encore à la fin de la période de traitement a été utilisé. Dans tous les patients, les niveaux de NLR, de CRP, et de LDH ont été mesurés et enregistrés avant le début de traitement et encore à la conclusion du traitement. La saturation en oxygène a été surveillée quotidiennement et des radiographies pulmonaires ont été effectuées au besoin. La stabilité clinique et la saturation en oxygène ≥90% dans l’air de pièce pendant 48 heures étaient des critères pour la maison de décharge avec l’isolement et tous les patients ont été suivis pendant 28 jours au total.

Les critères pour l’admission d’ICU étaient l’aggravation de la détresse respiratoire évaluée par le médecin, l’instabilité hémodynamique exigeant des vasopressors, la désaturation d’oxygène et lt;85% qui n’était pas sensible à la thérapie d’oxygène à faible débit. Le score Apache de tous les sujets a été calculé.

Analyse statistique

En supposant une puissance de 80 %, des tests à deux côtés à α = 0,05, le taux d’admission prévu aux soins intensifs de 35 % dans le bras témoin et de 5 % dans le bras de traitement, une taille minimale d’échantillon de 27 sujets par groupe a été calculée. Les variables quantitatives et qualitatives ont été signalées comme des écarts ± écart type et le nombre (%) Respectivement. Les variables quantitatives normalement et non normalement distribuées ont été comparées entre les groupes utilisant l’échantillon indépendant t-test et Mann-Whitney, respectivement. En outre, les variables qualitatives ont été comparées entre deux groupes utilisant le test chi-square, et le test Fisher Exact a été appliqué là où la sparsité des données a été observée. Toute l’analyse statistique a été effectuée à l’aide du logiciel SPSS (version 26, SPSS Inc., Chicago, IL, États-Unis) et P <0.05 a été considérée comme significative. Les données manquantes pour les résultats secondaires n’ont pas été imputées. Seules les valeurs observées ont été utilisées pour l’analyse et la présentation des données.

Résultats

Quatre-vingt-neuf patients présentant la pneumonie prouvée de COVID-19 ont été examinés. Onze des patients ont été exclus (c.-à-d. 9 ne répondant pas aux critères d’inclusion/exclusion, 2 ont refusé). Un total de 78 patients ont été inscrits à cet essai clinique randomisé. Ils ont été assignés au traitement avec le groupe de bromhexine ou au groupe standard de traitement dans un rapport de 1:1 avec 39 patients dans chaque bras. Pas d’attrition dans l’un ou l’autre bras (Fig. 2)

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Inscription des patients et affectation de traitement.

Les caractéristiques démographiques et de la maladie du traitement et des groupes standard étaient similaires (Tableau 1). L’âge moyen était de 58,4±13,7 ans chez le bras traité et de 61,1 ±16,1 ans dans le bras standard. En termes de genre, 43 (54,4 %) étaient des hommes, et le pourcentage d’hommes dans le traitement et les groupes standard était de 48% et 61%, respectivement. Aucune différence significative n’a été notée dans les conditions comorbides du mellitus de diabète et de l’hypertension entre le traitement et les groupes de contrôle. Il n’y avait aucune différence significative dans le décalage de temps de l’initiation de symptôme à l’admission d’hôpital dans le bras de traitement (7.7±4.1 jours) ou le bras standard (8.3±5.8 jours)(P =0.632). L’indice de masse corporelle (IMC) et le score APACHE dans les deux groupes étaient presque identiques.

Tableau 1
Caractéristiques démographiques et cliniques chez les patients traités par bromhexine-hydrochlorure et groupe standard
  Groupe standard (n=39) Groupe de traitement (n=39) Valeur P
Caractéristiques démographiques
Âge (année) 61,1 ±16,1 58,4 ±13,7 0.43Un
Sexe (homme/femme) 24/15 19/20 0.255B
IMC (kg/m2) 27,8 ±4,3 27,6 ±4,4 0.812Un
Diabète sucré, No. (%) 10 (25.6%) 16 (41.0%) 0.150B
Hypertension, No. (%) 20 (51.3%) 19 (48.7%) 0.821
Caractéristiques cliniques de base
APACHE Score 10.2±4.6 9,3 ±2,9 0.295Un
Délai d’initiation des symptômes à l’admission à l’hôpital (jours) 8.3±5.8 7.7±4.1 0.632
SpO2 (%) 88.5±4.4 87.8±4.6 0.550Un
Fièvre, No. (%) 18 (46.2%) 19 (48.7%) 0.821B
Toux, No. (%) 26 (66.7%) 30 (76.9%) 0.314B
Dyspnée, No. (%) 28 (71.8%) 26 (66.7%) 0.624B
Lassitude, No. (%) 24 (61.5%) 18 (46.2%) 0.173B
Myalgie, No. (%) 27 (69.2%) 17 (43.6%) 0.022B
Maux de tête, No. (%) 11 (28.2%) 7 (17.9%) 0.282B
Symptômes gastro-intestinaux, No. (%) 13 (33.3%) 16 (41.0%) 0.482B
NLR (IQR) 5.5 (8.1) 4.7 (4.2) 0.526C
CRP positif, No. (%) 33 (91.7%) 29 (87.9%) 0.450D
LDH U/L 470.0 (262.5) 507.0 (177.0) 0.742C

Abréviations : APACHE, physiologie aiguë et évaluation chronique de la santé; Spo2, saturation de l’oxygène périphérique; IG, Gastro-intestinal; NLR, rapport de lymphocyte de neutrophile ; CRP, protéine C réactive; LDH, déshydrogénase lactate; Soins intensifs, unité de soins intensifs.

UnÉchantillons indépendants t test; BTest au carré de chi; CCalculé avec Mann-Whitney; DLe test exact de Fisher

Les valeurs indiquées étaient basées sur le nombre total de patients ayant contribué à des valeurs.

Résultats cliniques primaires

Il y avait une différence significative dans la mortalité de 28 jours, aucun patient n’est mort (0%) dans le groupe de traitement, tandis que cinq patients sont morts (12.8%) dans le groupe standard; P = 0,027 (Fig. 3). Parmi les patients dans le bras de traitement avec le bromhexine, deux patients ont été admis aux soins intensifs (5.1%) tandis que dans le bras standard, onze patients (28.2%) ont été transférés aux soins intensifs. Il y avait une différence significative dans l’admission aux soins intensifs entre le traitement et le groupe standard(P = 0,006). En outre, parmi des patients dans le bras de bromhexine, un patient a reçu la ventilation mécanique (2.6%), alors que dans le bras standard neuf patients (23.1%) ont été intubés et ont subi une ventilation mécanique. Il y avait également une différence très significative dans l’intubation et la ventilation mécanique entre les deux groupes (P = 0,007) comme le montre Table 2.

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Inscription des patients et résultats primaires.

Table 2
Caractéristiques cliniques post-traitement chez les patients traités par bromhexine et groupe standard
Caractéristiques démographiques Groupe standard (n=39) Groupe de traitement (n=39) Valeur P
Résultats primaires
Mortalité, No. (%) 5 (12.8) 0 (0) 0.027D
Admission aux soins intensifs, no (%) 11 (28.2) 2 (5.1) 0.006B
Ventilation mécanique, No. (%) 9 (23.1) 1 (2.6) 0.007B
Résultats secondaires
Fièvre, No. (%) 3 (10.0) 0 (0) 0.125D
Toux, No. (%) 12 (40.0) 2 (6.9) 0.003B
Dyspnée, No. (%) 14 (48.3) 1 (3.4) <0,001B
Lassitude, No. (%) 10 (34.5) 2 (6.9) 0.010B
Myalgie, No. (%) 4 (13.8) 3 (10.3) 0.500D
Maux de tête, No. (%) 3 (10.0) 0 (0) 0.125D
Symptômes gastro-intestinaux, No. (%) 1 (3.3) 4 (13.8) 0.166D
NLR (IQR) 3.0 (6.3) 1.7 (1.0) 0.052C
CRP positif, No. (%) 9 (81.8) 0 (0) <0,001D
LDH U/L signifie ±SD 445.3±115.2 363.2±83.6 0.056Un
Séjour à l’hôpital (jours), ±DS 8.1 ±5.5 7.6 ±3.5 0.587Un

Abréviations : APACHE, physiologie aiguë et évaluation chronique de la santé; Spo2, saturation de l’oxygène périphérique; IG, Gastro-intestinal; NLR, rapport neutrophile-lymphocyte ; IQR, gamme interquartile; CRP, protéine C réactive; LDH, déshydrogénase lactate; Soins intensifs, unité de soins intensifs.

UnT-test d’échantillons indépendants; B Test au carré de chi; DLe test exact de Fisher, DCalculé avec Mann-Whitney;

Les valeurs indiquées étaient basées sur le nombre total de patients ayant contribué à des valeurs.

Résultats cliniques secondaires

Il y avait également une différence significative dans les résultats secondaires de cette étude (Fig. 4). Amélioration des symptômes respiratoires cardinaux tels que la toux et la dyspnée dans les deux semaines parmi les deux groupes ont été évalués: Dyspnée est resté dans 3,4% dans le groupe de traitement contre 48,3% dans le groupe standard P ≤ 0,001 et la toux est restée dans le groupe de traitement 6,9% vs 40,0% dans le groupe standard, P = 0,003). Des résultats similaires pour la lassitude entre les deux groupes ont été observés (6,9 % contre 34,5 %, P = 0,010). À la ligne de base, il n’y avait aucune différence significative dans la fréquence de la fièvre, du mal de tête, et des symptômes gastro-intestinaux entre les deux groupes.

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Inscription des patients et résultats secondaires.

Les patients dans le groupe de bromhexine ont montré l’amélioration du niveau de LDH (363.2±83.6 contre 445.3±115.2 ; P = 0,056), NLR [1,7 (1,0) vs 3,0 (6,3); P =0,052] et CRP [0 % contre 81,8 %; P < 0,001)] dans les deux semaines par rapport au groupe standard (Table 2).

Il n’y avait pas de différence significative dans la durée du séjour à l’hôpital [de la randomisation à la sortie] entre les deux groupes (traitement 7,6±3,5 jours et norme 8,1±5,5 jours; P = 0,587).

Indésirables

Aucun événement indésirable majeur n’a été trouvé.

Discussion

Les données présentées dans cet essai clinique ont confirmé que le traitement tôt-début avec le bromhexine oral 8 mg trois fois par jour non seulement effectivement atténué les symptômes respiratoires, mais également sensiblement diminué le taux d’admissions d’ICU, d’intubation, de ventilation mécanique, et de mortalité dans la maladie de COVID-19. Il s’agit d’une conclusion très importante qui a une corrélation directe avec l’issue de la maladie. La différence dans le nombre de décès dans le bras de bromhexine (0 décès) par rapport au bras standard (5 décès, 12,8%) reflète l’efficacité de ce médicament dans la réduction de la mortalité lorsqu’il est commencé tôt dans le cours de la maladie.

L’infection à COVID-19, comme les maladies originales du SRAS et du MERS, a une forte affinité avec le parenchyme pulmonaire. Les manifestations cliniques varient d’une toux simple à la maladie respiratoire aiguë complète (ARDS). L’hypoxémie et la désaturation de l’oxygène, qui ont souvent été insensibles aux mesures thérapeutiques habituelles, ont conduit les patients à des UNITÉS qui incluent souvent l’initiation du soutien à la ventilation et de la mort.11 L’hypercapnie due à la participation neuromusculaire, aux événements thrombotic en dépit de l’anticoagulation, et à la participation cardiaque pourrait être des facteurs contribuant à la détérioration de l’état respiratoire menant à l’admission et à la mort d’ICU.12-14 On l’a observé qu’il y a habituellement la détérioration rapide de l’état général dans les 24 premières heures de l’intubation et de la ventilation mécanique dans les patients présentant l’infection de COVID-19, ayant une corrélation directe avec de mauvais résultats.15,16 Cette observation pourrait encourager les intensivistes à adopter un seuil plus élevé pour intuber les patients atteints de COVID-19 infection. Il est prudent de considérer l’admission aux soins intensifs et l’intubation/ventilation mécanique dans cette population de patients comme allant dans la zone de danger plutôt que d’un pont vers le rétablissement. Par conséquent, toute intervention qui empêche l’admission aux soins intensifs peut avoir un impact élevé sur les taux de mortalité.

La durée du séjour à l’hôpital dans le bras de traitement était de 7,6±3,5 jours et dans le groupe standard était de 8,1±5,5 jours. La grande marge entre les jours minimums et maximaux d’hospitalisation dans les deux groupes ne pouvait pas fournir une valeur P significative.

L’analyse de données de cet essai clinique a également prouvé que les symptômes respiratoires cardinaux (toux, lassitude, et dyspnée) dans les patients présentant la maladie de COVID-19 qui ont reçu le traitement de bromhexine étaient remarquablement moins que le groupe standard. Ces résultats peuvent refléter l’intensité inférieure de la participation pulmonaire dans le groupe de patients qui ont reçu le bromhexine.

Le SRAS-CoV-2 active plusieurs cascades inflammatoires et cytokine dans le corps humain. Le CRP est un marqueur de l’inflammation qui est suggéré pour être employé dans le criblage des patients suspectés de la maladie covid-19. CRP est un réagissant de phase aiguë qui est synthétisé par le foie sous la gâchette de l’IL-6. La demi-vie plasmatique du CRP est de 19 heures.17 Le CRP plus élevé a été lié aux aspects défavorables de la maladie de COVID-19 tels que le développement d’ARDS.18,19 Dans notre essai clinique CRP a été positif dans 87,9% et 91,7% des patients dans le traitement et les bras standard, respectivement, avant le début de tout traitement. La re-vérification du CRP deux semaines après le traitement a montré une amélioration complète du CRP chez 100 % des patients du groupe de bromhexine, tandis que le CRP est demeuré positif chez 83,3 % des patients du bras de traitement standard. Il s’agit d’un résultat intéressant dans cet essai clinique qui indique l’impact efficace du bromhexine dans le contrôle de l’inflammation.

Une autre découverte de laboratoire qui prédit la gravité de la maladie est la NLR. Il a été démontré que le NLR de >3.3 est prédictif de l’admission aux soins intensifs.20 Dans notre étude, le NLR était plus élevé que 3.5 dans les deux groupes avant le traitement. Dans le bras traité au bromhexine, à la fin du traitement, la NLR était plus faible par rapport au groupe standard, mais étonnamment, elle n’était pas statistiquement significative(P =0,052). Des essais à plus grande échelle pourraient être en mesure de révéler la réduction significative de la NLR avec du bromhexine.

LDH est une enzyme intracellulaire et présente dans toutes les cellules, y compris le poumon. Les patients atteints de la maladie COVID-19 libèrent de grandes quantités de LDH en circulation en raison de la libération de cytokine et des dommages aux poumons. Le niveau de LDH augmente dans les patients présentant l’infection de COVID-19 et revient à la normale avec l’amélioration de la maladie. La LDH est un prédicteur de la gravité et de la mortalité chez les patients hospitalisés.21 Dans notre étude, les niveaux de LDH dans les deux groupes étaient élevés sur l’admission, mais le niveau de LDH s’est trouvé pour être inférieur dans les patients dans le bras de bromhexine par rapport au groupe standard à la fin de la thérapie, cependant il n’était pas statistiquement significatif(P =0.056). Les faibles niveaux de LDH dans le groupe de bromhexine sont indicatifs des dommages moins de cellules et donc, de meilleurs résultats pendant la pneumonie de COVID-19.

Conclusion

Cette étude a indiqué l’efficacité de l’administration orale tôt de l’hydrochlorure de bromhexine dans la réduction de la mortalité des patients présentant la maladie de COVID-19. Les patients traités avec le bromhexine peuvent éprouver un cours plus doux de la maladie, et ainsi, le besoin de transfert d’ICU, d’intubation, et de ventilation mécanique peut être obviated. Le long de la même ligne, la diminution du CRP après l’initiation du bromhexine est en faveur de l’efficacité de ce médicament dans le contrôle de l’inflammation et l’atténuation de la maladie. Le bromhexine est un médicament très peu coûteux, abordable, sûr et en vente libre dans la plupart des pays qui peut facilement être administré dans les régions éloignées et mal desservies. Malgré la taille relativement petite de l’échantillon et une expérience d’un seul centre, nos résultats sont très encourageants, mettant en évidence un point de percée potentiel dans la prise en charge des patients atteints de la maladie COVID-19 s’ils sont confirmés après vérification dans le cadre d’essais cliniques à grande échelle. Compte tenu de l’état actuel de la pandémie, elle peut changer la donne et avoir un impact positif énorme sur la résolution des problèmes de santé publique ainsi que sur l’économie mondiale.

Remerciements

Les auteurs aimeraient remercier le Dr Sepideh Zununi Vahed d’avoir soumis l’essai à l’IRCT. Majid Sadigh et Ramin Ahmadi pour examen, Dre Audrey Tolouian pour sa contribution à l’édition de la version finale du manuscrit.

Sources de financement

Cette étude a été soutenue par l’Université des sciences médicales de Tabriz, Tabriz, Iran.

Déclaration éthique

L’étude a été approuvée par le Comité d’éthique de l’Université des sciences médicales de Tabriz, Tabriz, Iran (IR. TBZMED. REC.1399.013).

Intérêts concurrents

Les auteurs ne déclarent aucun conflit d’intérêts dans la publication de cet article. Cette étude n’est appuyée par aucune subvention d’une société pharmaceutique ou d’un organisme à but lucratif.

Contribution des auteurs

KA, MRA et SS ont conçu l’étude. KA, RT, MRA, AT, ST et SS ont contribué à l’élaboration du protocole. KA, MRA, AT, MV, ST, TV, HV et PS ont recueilli les données. L’analyse et l’interprétation des données ont été effectuées par KA, MRA et SS. Le manuscrit initial a été rédigé par KA, MRA, RT, SS et KRC. Tous les auteurs ont révisé de façon critique le manuscrit pour obtenir un contenu intellectuel important et l’ont approuvé pour soumission.

Faits saillants de la recherche

Quelles sont les connaissances actuelles?
  • √ À partir de l’émergence de la maladie COVID-19 en janvier 2020, un traitement efficace a été recherché avec diligence et avidité dans le monde entier pour traiter et diminuer la morbidité et la mortalité de cette maladie sans progrès clair et aucun médicament remarquablement efficace détecté à portée de main jusqu’à présent.

Qu’y a-t-il de nouveau ici ?
  • √ cette étude visait à vérifier pour la première fois l’efficacité de l’hydrochlorure de bromhexine en tant qu’inhibiteur du TMPRSS2 dans divers aspects de la maladie covid-19. L’essai a révélé que le médicament, s’il est commencé relativement tôt dans le cours de la maladie, est efficace en fournissant l’amélioration clinique des patients avec des admissions obviantes d’ICU, l’intubation et les ventilations mécaniques, et également dans la réduction des mortalités de la maladie.

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Articles de BioImpacts : Les BI sont fournis ici avec l’aimable autorisation de l’Université des sciences médicales de Tabriz