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18 février 2022

LA FRANCE S'EN VA DU MALI CAR CE PAYS NE VEUT PLUS D'ELLE MAIS NOS ARMEES RESTENT COMBATTRE LES ISLAMISTES DANS TOUT LE SAHEL

PUBLIÉ PAR GAIA - DREUZ LE 18 FÉVRIER 2022

Source : Bfmtv

Poussés dehors par la junte au pouvoir à Bamako, la France et ses partenaires européens devraient officialiser jeudi matin leur retrait militaire du Mali au terme de neuf ans de lutte antijihadiste menée par Paris.

 

Au Mali, « la mission n’a plus de sens »: un ex-officier français dit son « amertume »

« Se battre pour un Etat qui ne souhaite plus notre présence, quel est le but de tout cela? »: le colonel en retraite français Raphaël Bernard, déployé trois fois au Mali, approuve la décision de quitter le Mali tout en confiant son « amertume »à l’AFP.

« Il est bon qu’on se retire. Se battre pour un Etat qui ne souhaite plus notre présence, quel est le but de tout cela? On constate depuis quelques mois une séparation politique entre la France et la junte qui nous stigmatise, sans jamais réclamer ouvertement le départ des militaires français. Il y a pour moi une gesticulation politique interne qui prend pour levier la présence française. C’est profondément inique et indigne, sachant que la France a payé le prix du sang pour le Mali et qu’elle a déboursé un milliard d’euros par an dans cette opération ».

 

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17/02 à 10:21

Qu’est-ce que la « Task Force Takuba » au Sahel ?

La Task Force Takuba est un groupe militaire qui fait partie de l’opération Barkhane et agit depuis l’automne 2020 dans la région du Liptako, une région de l’Afrique de l’Ouest.

« Elle est composée de forces spéciales européennes qui forment, conseillent et accompagnent au combat des unités maliennes dans le Liptako », explique le ministère des Armées.

Plusieurs pays composent ce groupe: « à Gao et à Ménaka, les Estoniens, les Tchèques et les Suédois sont engagés quotidiennement en opérations en accompagnement d’unités maliennes. L’Italie a débuté son déploiement », est-il par exemple détaillé. « La force Takuba est aujourd’hui un véritable laboratoire d’intégration au combat des partenaires européens », écrit le ministère.

 

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17/02 à 10:10

Il y a « 40.000 militaires au Mali qui sont aptes à résister, aptes à combattre »

Récusant lui aussi l’idée d’échec dans l’intervention française au Mali, Hervé Grandjean, porte-parole du ministère de Armées, a rappelé sur BFMTV que des chefs terroristes avaient été tués, ce qui a « désorganisé durablement les chaîne de commandement de ces groupes armés terroristes ».

Il souligne aussi la « montée en puissance des armées maliennes ». Selon lui, à l’arrivée des troupes françaises il y avait 8000 militaires au Mali « assez peu aguerris, assez peu formés. Aujourd’hui il y a 40.000 militaires au Mali qui sont aptes à résister, aptes à combattre ».

« Au début de ces opérations il y avait 10 à 20% de soldats africains aux côté des soldats français de Barkhane, dans la période c’était 50% de soldats sahéliens, 50% de soldats français », explique-t-il.

17/02 à 10:00

Le retrait des troupes militaires au Mali prendra « 4 à 6 mois »

« Nous avons commencé à fermer des bases au nord [du Mali] nous allons progressivement fermer, dans un exercice qui va prendre 4 à 6 mois », a expliqué Emmanuel Macron.

Il a assuré que cette « réarticulation du dispositif » allait se faire « en bonne intelligence avec les armées maliennes, que nous connaissons bien ». « Dans ce contexte il y aura moins d’opérations de lutte contre le terrorisme », a-t-il expliqué.

« Ces manoeuvres de désengagement nécessitent d’une part de la logistique, et aussi des forces de sécurisation pour que ce retrait se fasse en bon ordre, donc oui cela prendre plusieurs mois », a confirmé sur BFMTV Hervé Grandjean, porte-parole du ministère de Armées.

 

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17/02 à 9:55

Le président Macron « récuse complètement » la notion d’échec français au Mali

Je récuse complètement ce terme » d’échec, a lancé le président Emmanuel Macron ce jeudi, après une question sur le bilan de la France au Mali. Si la France n’était pas intervenue, « vous auriez eu à coup sûr un effondrement de l’État malien », a-t-il assuré.

« La situation des groupes terroristes aujourd’hui est très différente de celle qu’il y avait il y a 8 ans », a-t-il appuyé, et par l’engagement de l’Union Européenne, « par la structuration du G5 Sahel, nous avons commencé à consolider très fortement les armées africaines de la région et donc leur situation est aujourd’hui très différente de celle d’il y a neuf ans ».

17/02 à 9:52

L’anti-terrorisme au Sahel « ne saurait être la seule affaire des pays africains »

Le combat contre les groupes jihadistes au Sahel « ne saurait être la seule affaire des pays africains », a estimé jeudi à Paris le président sénégalais Macky Sall, réagissant à l’annonce du retrait du Mali des forces françaises et européennes.

« Nous comprenons cette décision », a déclaré Macky Sall dans une conférence de presse commune avec le président Emmanuel Macron. « La lutte contre le terrorisme au Sahel ne saurait être la seule affaire des pays africains (…). Nous sommes heureux que l’engagement ait été renouvelé de rester dans la région et de réarticuler le dispositif », a-t-il ajouté.

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17/02 à 9:41

Sahel et Golfe de Guinée sont des « priorités de la stratégie d’expansion » d’Al-Qaïda et Daesh

Le Sahel et le Golfe de Guinée sont des « priorités de la stratégie d’expansion » des organisations jihadistes Al-Qaïda et Daesh, a estimé jeudi le président Emmanuel Macron lors d’une conférence de presse annonçant le retrait militaire des Français et Européens du Mali.

« Al-Qaïda et Daesh ont choisi de faire de l’Afrique, du Sahel en particulier, et maintenant de manière croissante le Golfe de Guinée, une priorité de leur stratégie d’expansion », a-t-il déclaré.

17/02 à 9:38

La France « n’oublie aucun de ses 53 soldats » morts au combat au Sahel

La France « n’oublie aucun de ses 53 soldats [morts au combat], aucun de ses blessés et de leurs familles, qui se sont sacrifiés pour cette cause et pour nos deux pays », a déclaré Emmanuel Macron, parlant du Mali et de la France.

« J’ai une pensée pour l’ensemble de nos soldats tombés au Sahel pour la liberté, pour l’ensemble de nos blessés et pour leurs familles. De même que j’ai une pensée pour les six Français qui ont perdu la vie au Niger en août 2020 », déclare le président de la République.

17/02 à 9:33

Des militaires européens présents au Mali seront redéployés au Niger

« Avec l’accord des autorités nigériennes, des éléments européens seront repositionnés aux côtés des forces armées nigériennes dans la région frontalière du Mali », a déclaré le président de la République Emmanuel Macron ce jeudi, après avoir annoncé le retrait des troupes militaires du Mali.

« Ce retrait se traduira par la fermeture des emprises de Gossi de Ménaka et de Gao, il sera effectuée de manière ordonnée, avec les forces armées maliennes et avec la Mission des Nations unies au Mali » et « durant cette période, nous maintiendrons nos missions de soutien au profit de la Minusma », a précisé le chef de l’Etat lors d’une conférence de presse.

17/02 à 9:30

« La lutte contre le terrorisme ne peut pas tout justifier », explique Emmanuel Macron

« Nous ne pouvons rester engagés militairement aux côté d’autorités de fait dont nous ne partageons ni la stratégie ni les objectifs cachés. C’est la situation à laquelle nous sommes confrontés aujourd’hui au Mali », a déclaré le président de la République Emmanuel Macron ce jeudi, expliquant le retrait des forces militaires françaises du Mali

« La lutte contre le terrorisme ne peut pas tout justifier, elle ne doit pas sous prétexte d’être une priorité absolue se transformer en exercice de conservation indéfini du pouvoir », a-t-il déclaré, à l’encontre de la junte militaire au pouvoir au Mali.

17/02 à 9:23

Au Sahel « une coordination transfrontalière est indispensable »

Malgré le retrait des troupes du Mali, Emmanuel Macron a insisté ce jeudi le « maintien de notre engagement dans le Sahel, avec les pays voisins.

Depuis 2013 « la France a joué un rôle fédérateur dans cette mobilisation internationale en faveur du Sahel » et « nous continuerons à assurer ce rôle fédérateur », a-t-il assuré lors d’une conférence de presse depuis l’Elysée.

Il souhaite « impliquer et appuyer davantage les pays voisins de la bande sahélienne à savoir les pays du golfe de Guinée », des « États de plus en plus exposés à des tentatives d’implantation » de groupes terroristes sur leurs territoires.

« Les groupes terroristes jouent de la porosité des frontières et une coordination transfrontalière est indispensable pour contrer cette stratégie, c’est tout le sens d’un renforcement de la coordination entre les pays de la région ».

17/02 à 9:12

Le père d’un soldat français mort au Mali regrette le départ des troupes

Dominique Protin a perdu son fils Alexandre, âgé de 33 ans, en 2019, alors qu’il était soldat au Mali. Il regrette auprès de BFMTV le retrait des troupes françaises et déplore le comportement de la junte malienne au pouvoir.

« Pourquoi le Mali agit comme ça ? On est venu ‘au secours’ du Mali à leur demande, parce qu’ils étaient envahis par l’État islamique », déclare-t-il.

17/02 à 8:57

Les Européens et Canadiens affirment leur « volonté de rester engagés dans la région » sahélienne

« En étroite coordination avec les États voisins », le Canada et les États européens engagés au Mali « ont également exprimé leur volonté de rester engagés dans la région [du Sahel], dans le respect de leurs procédures constitutionnelles respectives », souligne le communiqué.

« À la demande de leurs partenaires africains, et sur la base de discussions sur les futures modalités de leur action conjointe, ils sont convenus de poursuivre leur action conjointe contre le terrorisme dans la région du Sahel, notamment au Niger et dans le Golfe de Guinée, et ont engagé des consultations politiques et militaires avec eux dans l’objectif d’arrêter les paramètres de cette action commune d’ici juin 2022 », expliquent-ils.

17/02 à 8:48

La France, ses alliés européens dans Takuba et le Canada annoncent un « retrait coordonné » du Mali

A quelques minutes de la conférence de presse d’Emmanuel Macron ce jeudi matin, la France, ses alliés européens dans Takuba et le Canada annoncent un « retrait coordonné » des forces militaires du Mali dans une déclaration conjointe.

« En raison des multiples obstructions des autorités de transition maliennes, le Canada et les Etats Européens opérant aux côtés de l’opération Barkhane et au sein de la Task Force Takuba estiment que les conditions politiques, opérationnelles et juridiques ne sont plus réunies pour poursuivre efficacement leur engagement militaire actuel dans la lutte contre le terrorisme au Mali et ont donc décidé d’entamer le retrait coordonné du territoire malien de leurs moyens militaires respectifs dédiés à ces opérations », peut-on lire dans le communiqué.

17/02 à 8:42

25.000 hommes déployés actuellement au Sahel

Quelque 25.000 hommes sont actuellement déployés au Sahel, dont environ 4300 Français (2.400 au Mali dans le cadre de Barkhane), selon l’Elysée. Le pays accueille aussi 15.000 soldats de l’ONU au sein de la Minusma, dont l’avenir est désormais en suspens puisqu’elle comptait sur un large soutien de Barkhane.

Dans le cadre de ces opérations, 53 soldats français sont décédés.

17/02 à 8:41

Les annonces d’Emmanuel Macron attendues lors d’une conférence de presse à 9h

Emmanuel Macron doit tenir à l’Élysée une conférence de presse à 9h, notamment aux côtés du président du conseil européen Charles Michel pour annoncer les décisions actées mercredi soir, lors d’un sommet réunissant plusieurs dirigeants européens et africains, concernant l’opération militaire Barkhane.

La France est militairement présente depuis 2013 au Mali, proie des groupes jihadistes qui sévissent aussi dans d’autres Etats sahéliens. Mais malgré des victoires tactiques, le terrain n’a jamais été véritablement repris par l’Etat malien et ses forces armées.

Facteur aggravant, le gouvernement malien a été renversé lors d’un double coup d’Etat en 2020 et en 2021, et les autorités maliennes actuelles fustigent la présence militaire occidentale sur leur sol et font désormais appel, selon les Européens, aux mercenaires russes de la société Wagner.

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