La phase finale de la bataille de Marioupol

À Marioupol, les combats continuent à faire rage entre les forces ukrainiennes et les forces russo-républicaines lesquelles ont réussi à investir environ 70% de ce port industriel qui est devenu depuis 20 jours un enjeu majeur, à la fois militaire, politique, médiatique et psychologique.
La destruction de ce bastion militaire des radicaux nationalistes ukrainiens parmi lesquels sont de nombreux bandéristes et néo-nazis revendiqués constituera une nouvelle étape décisive :
- Dans le déroulement des opérations militaires en éliminant un groupe opérationnel ukrainien important, en libérant les unités qui le combattent pour les redéployer sur d’autres secteurs prioritaires, notamment sur le front de Donetsk (Marinka et Avdeevka),
- Dans les négociations entre Kiev et Moscou qui verra sa position renforcée pour imposer ses conditions à traité de paix potentiel (démilitarisation et neutralité de l’Ukraine, reconnaissance de la Crimée russe et du Donbass indépendant, rupture des contrats avec l’OTAN…)
Le 23 mars 2022, les forces armées russes ont une nouvelle fois proposé aux dernières unités ukrainiennes affaiblies poursuivant le combat dans le centre ville habité de déposer les armes avant minuit.
Sur le terrain, si dans les quartiers libérés les habitants par centaines quittent l’enfer dans lequel ils ont vécu au milieu des combats et des bombardements souvent sans eau, électricité ni ravitaillement et sous la menace des radicaux nationalistes, dans les quartiers encore occupés par les forces ukrainiennes où les combats et bombardements continuent, malgré la situation humanitaire de la population de plus en plus catastrophique et leur inévitable défaite prochaine, les « ukrops », dans une obstination fanatique, refusent de déposer les armes.
Sur cette carte générale aux lignes de front changeantes, on observe qu’il ne reste plus que 2 petites zones de la rive gauche de la Kalmius encore contrôlées par les forces ukrainiennes. Dans les quartiers en cours de ratissage (zones vertes) il reste quelques tireurs ukrainiens isolés ou des soldats se cachant dans les habitations.
Tactiquement, les combats en zone urbaine sont parmi les plus durs, car la progression y est très lente, les pertes humaines et matérielles importantes imposant pour les assaillants un rapport de force d’environ 5 contre 1, et les consommations de munitions estimées 20 fois plus élevées qu’en terrain libre. Et la bataille pour Marioupol confirme ces caractéristiques !
Après avoir délogé les résistances ukrainiennes des zones industrielles les forces russes et républicaines les poursuivent dans les quartiers résidentiels où leurs survivants se sont réfugiés pour un dernier combat.
Après avoir pris pied au Nord Ouest et Sud Est de Marioupol (1ère ville portuaire du Donbass, cité industrielle majeure, 2ème plus grande ville de la République populaire de Donetsk), les forces républicaines, appuyées par les forces russes ont progressé en isolant progressivement les quartiers par le contrôle des boulevards principaux. Voilà pourquoi sur la carte sont visibles 3 zones marquant les avancées des forces russo-républicaines les zones conquises et sécurisées (en rouge) les zones conquises mais où subsistent encore des tireurs isolés et des fuyards ukrainiens (en vert) et les zones encore contrôlées par les forces ukrainiennes (en bleu) et où se concentrent aujourd’hui les combats et bombardements.

Dire, comme certains propagandistes pro-russes de salon que la prise de Marioupol est une victoire aisée pour les forces russes et républicaines est aussi stupide que le discours des propagandistes pro-ukrainiens qui prétendent que les forces russes rasent complétement la ville. Comme toujours, la réalité est ailleurs et dans la cas présent révèle que si des destructions et des pertes civiles collatérales sont effectivement et malheureusement observées, on constate que la majorité des bombardements de l’artillerie et de l’aviation sont des tirs ciblant des objectifs militaires confirmés et qu’ensuite les troupes au sol prennent beaucoup de risques pour investir sans appui lourd les bâtiments et limiter leurs attaques sur les groupes ukrainiens affrontés.
Vue aérienne du front de mer de Marioupol où sont visibles de nombreuses destructions, et à l’Est, du côté d’Azovstal, des fumées marquant l’avancée des combats et bombardements.
Les défis de la prise de Marioupol
La difficulté de la prise de Marioupol est qu’elle est une ville moderne avec de grands boulevards qui permettent des contrôles dans la profondeur urbaine en offrant des portées tirs aux armes lourdes comme les chars de combat, ceux qui progressent en couverture de l’infanterie ou ceux qui sont embossés et en embuscade
Chars T64 B du régiment « Azov » sur un grand boulevard de Marioupol. L’emploi des chars observée est celle d’une tactique de harcèlement, où les blindés très rapidement tirent quelques obus à l’abri des bâtiments résidentiels avant de sa cacher ou se replier vers une autre position.
D’autre part, la densité d’infrastructures industrielles représente une surface importante avec des bâtiments élevés de béton et d’acier permettant d’y organiser des positions protégées. Ce tissu industriel est concentré principalement autour du port industriel à l’embouchure de la Kalmius, notamment sur sa rive gauche où se situe « Azovstal », la plus grande aciérie d’Europe où se sont retranchés de nombreux radicaux nationalistes ukrainiens.

Ailleurs la ville est constituée d’immeubles d’habitations massifs et élevés et aménagés également pour des positions antichars, de snipers qui appuient les groupes mobiles au sol. Ces résistances mobiles et organisées dans la profondeur ralentissent considérablement la progression des unités russo-républicaines qui cherchent à subir et provoquer dans la population le minimum de pertes :
Progression d’une unité tchétchène dans un quartier résidentiel de Marioupol
occupé par des positions ukrainiennes organisées au milieu de la population
Enfin, illustrant une stratégie défensive observée depuis le début des opérations russes, les forces ukrainiennes tentent d’en ralentir la progression en se repliant dans les villes à partir desquelles elles organisent des « festungs » dont la protection principale est le maintien de la population civile pour éviter au maximum des bombardements massifs et dont force principale s’appuie sur la présence de nombreux groupes de radicaux nationalistes qui fanatisent la défense et l’arsenal antichar important constitué par les armes héritées de l’arsenal soviétique mais surtout les derniers missiles antichar livrés massivement par l’OTAN et qui se révèlent très efficaces dans les combats urbains :
Destruction en zone urbaine d’un véhicule blindé par un missile de l’OTAN « Javelin » ou « NLAW »
Du côté des civils
Depuis que les forces républicaines ont pris le contrôle des accès extérieurs de Marioupol, on observe un départ important des familles fuyant les combats où leurs habitats détruits Dès la sortie de la ville, les équipes du ministère des Situations d’Urgence les réceptionnent, les soignent, et les dirigent ensuite vers des centres où ils sont pris en charge par les services sociaux comme à Donetsk où des écoles et des hôtels ont été réquisitionnés pour les accueillir.
Colonne des véhicules civils quittant Marioupol
Parallèlement aux évacuations des zones bombardées les forces russes délivrent aux habitants des autres quartiers une aide humanitaire et médicale importante de Russie.
Après avoir refusé l’accès des habitants de Marioupol aux corridors humanitaires organisés par la RPD et la RF.
Après avoir bloqué les habitants comme bouclier humain dans les habitations transformées en positions de combat,
Après avoir volontairement incendié nombre de maisons et d’immeubles au moment de leur repli vers le centre ville,
Voilà que les forces ukrainiennes complètement nazifiées viennent de refuser par deux fois de déposer les armes, après la proposition russe de mettre fin aux combats destructeurs au cours desquels de nombreux civils sont tués ou blessés.
Alors que leur défaite est inéluctable, les combattants ukrainiens, infectés par une russophobie intégriste venue d’un autre âge sombre européen, préfèrent poursuivre dans une obstination qui ne relève pas d’un héroïsme militaire mais d’un fanatisme stupide et criminel.
Ce comportement fanatique et criminel des radicaux ukrainiens qui persistent à organiser le chaos autour de leur agonie est d’autant plus stupide que la résistance militaire qu’ils opposent depuis 20 jours aux forces russes et républicaines est tout à fait honorable.
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Dernière minute !
Au matin du 24 mars, dans le port de Berdiansk situé à l’Ouest de Marioupol, le « Orsk », un grand navire de déparquement russe ainsi que plusieurs dépôts maritimes sont en feu. Accident ? Bombardement par missile ? sabotage ? ou opération amphibie nocturne ukrainienne venant de Marioupol ?
L’hypothèse d’une action ukrainienne ne me surprendrait pas, les ukrainiens cherchant à compenser la perte de Marioupol par des attaques ponctuelles sur les forces russes (mais sans toutefois pouvoir conquérir le terrain).
24 mars 2022 matin, à 68 km à l’Ouest de Marioupol, le port de Berdiansk est en feu
Aux dernières nouvelles, l’attaque ukrainienne sur Berdiansk aurait été réalisée avec un ou plusieurs missiles Tochka U
Une autre vidéo sur Berdiansk sur laquelle on voit un deuxième navire quitter
le port tandis que brûlent le premier et des dépôts environnants
source : Alawata Rebellion
Guerre d’Ukraine – 24 mars 2022
– Jour 29 – Point de fin de journée
Guerre d’Ukraine – 23 mars 2022 –
Jour 28 – Point de fin de soirée
Un ex-expert de la CIA :
« L’armée ukrainienne est vaincue.
Tout ce qui reste c’est du ratissage »

par Mike Whitney.
Larry C Johnson, est vétéran de la CIA et du bureau du contre terrorisme. Il est le fondateur et le partenaire directeur de Berg Associates, qui a été créé en 1998. Larry a dispensé une formation à la communauté des opérations spéciales de l’armée américaine pendant 24 ans. Il a été vilipendé par la droite et par la gauche, ce qui signifie qu’il doit faire quelque chose de bien.
Son analyse et son commentaire peuvent être trouvés sur son blog https://sonar21.com
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Question 1 : Pouvez-vous m’expliquer pourquoi vous pensez que la Russie est en train de gagner la guerre en Ukraine ?
Larry C. Johnson : Au cours des 24 premières heures de l’opération militaire russe en Ukraine, toutes les capacités ukrainiennes d’interception radar au sol ont été anéanties. Sans ces radars, l’armée de l’air ukrainienne a perdu sa capacité d’interception air-air. Au cours des trois semaines qui ont suivi, la Russie a établi de facto une zone d’exclusion aérienne au-dessus de l’Ukraine. Bien qu’il soit encore vulnérable aux missiles surface-air tirés à l’épaule fournis par les États-Unis et l’OTAN aux Ukrainiens, rien ne prouve que la Russie ait dû réduire les opérations aériennes de combat.
L’arrivée de la Russie à Kiev dans les trois jours suivant l’invasion a également attiré mon attention. J’ai rappelé que les nazis de l’opération Barbarossa ont mis sept semaines pour atteindre Kiev et les 7 semaines de plus nécessaires pour soumettre la ville. Les nazis avaient l’avantage de ne pas faire defforts pour éviter les civils et étaient impatients de détruire les infrastructures critiques. Pourtant, de nombreux soi-disant experts militaires américains ont affirmé que la Russie était enlisée. Lorsqu’une colonne russe est positionnée à 24 milles (ou 40 milles, selon la source d’information) au nord de Kiev pendant plus d’une semaine, il était clair que la capacité de l’Ukraine à lancer des opérations militaires importantes avait été éliminée. Si leur artillerie était intacte, alors cette colonne était un choix facile pour une destruction massive. Cela ne s’est pas produit. Par contre, si les Ukrainiens avaient une capacité viable à voilure fixe ou à voilure tournante, ils auraient dû détruire cette colonne depuis les airs. Cela ne s’est pas produit. Ou bien, s’ils avaient une capacité de missile de croisière viable, ils auraient dû faire pleuvoir l’enfer sur la colonne russe supposément bloquée. Cela ne s’est pas produit. Les Ukrainiens n’ont même pas monté une importante embuscade d’infanterie contre la colonne avec leurs Javelins nouvellement fournies par les forces américaines.
L’ampleur et la portée de l’attaque russe sont remarquables. Ils ont capturé un territoire en trois semaines qui est plus grand que la masse terrestre du Royaume-Uni. Ils ont ensuite procédé à des attaques ciblées sur des villes clés et des installations militaires. Nous n’avons pas vu un seul exemple d’unité ukrainienne de la taille d’un régiment ou d’une brigade attaquant et battant une unité russe comparable. Au lieu de cela, les Russes ont divisé l’armée ukrainienne en fragments et coupé leurs lignes de communication. Les Russes consolident leur contrôle de Marioupol et ont sécurisé toutes les approches sur la mer Noire. L’Ukraine est désormais coupée au Sud et au Nord.
Je ferais remarquer que les États-Unis a eu plus de mal à capturer autant de territoire en Irak en 2003 alors qu’ils luttaient contre une force militaire bien inférieure et moins capable. Au final, cette opération russe devrait effrayer les États-Unis, ses chefs militaires et politiques.
La très grande nouvelle est arrivée cette semaine avec les frappes de missiles russes sur ce qui est de facto des bases de l’OTAN à Yavoriv et Zhytomyr. L’OTAN a organisé une formation sur la cybersécurité à Zhytomyr en septembre 2018 et a décrit l’Ukraine comme un « partenaire de l’OTAN ». Zhytomyr a été détruit samedi par des missiles hypersoniques. Yavoriv a subi un sort similaire dimanche dernier. C’était le principal centre d’entraînement et de logistique que l’OTAN et l’EUCOM utilisaient pour fournir des combattants et des armes à l’Ukraine. Un grand nombre de militaires et de civils de cette base sont morts.
Non seulement la Russie frappe et détruit régulièrement des bases utilisées par l’OTAN depuis 2015, mais il n’y a pas eu d’avertissement de raid aérien et il n’y a pas eu d’interception des missiles qui attaquent.
Question 2 : Pourquoi les médias tentent-ils de convaincre le peuple ukrainien qu’il peut l’emporter dans sa guerre contre la Russie ? Si ce que vous dites est correct, alors tous les civils envoyés combattre l’armée russe meurent dans une guerre qu’ils ne peuvent pas gagner. Je ne comprends pas pourquoi les médias voudraient induire les gens en erreur sur quelque chose d’aussi grave. Quelles sont vos réflexions sur le sujet ?
Larry C. Johnson : C’est une combinaison d’ignorance et de paresse. Plutôt que de faire de véritables reportages, la grande majorité des médias (imprimés et électroniques) ainsi que les Big Tech soutiennent une campagne de propagande massive. Je me souviens quand George W. Bush était Hitler. Je me souviens quand Donald Trump était Hitler. Et maintenant nous avons un nouvel Hitler, Vladimir Poutine. C’est une stratégie usée et ratée. Quiconque ose soulever des questions légitimes est immédiatement traité de marionnette de Poutine ou de laquais de la Russie. Lorsque vous ne pouvez pas discuter des faits, le seul recours est l’injure.
Question 3 : La semaine dernière, le colonel Douglas MacGregor était l’invité du Tucker Carlson Show. Ses vues sur la guerre sont étonnamment similaires aux vôtres. Voici ce qu’il a dit dans l’interview :
« La guerre est vraiment terminée pour les Ukrainiens. Ils ont été hachés menu, il n’y a aucun doute là-dessus malgré ce que nous entendons de nos médias traditionnels. Donc, la vraie question pour nous à ce stade est, Tucker, allons-nous vivre avec le peuple russe et son gouvernement ou allons-nous continuer à poursuivre ce type de changement de régime habillé en guerre ukrainienne? Allons-nous arrêter d’utiliser l’Ukraine comme un bélier contre Moscou, ce qui est effectivement ce que nous avons fait. » (Tucker Carlson– MacGregor Interview)
Êtes-vous d’accord avec MacGregor que le but réel d’entraîner la Russie dans une guerre en Ukraine était « changement de régime » ?
Deuxièmement, êtes-vous d’accord que l’Ukraine est utilisée comme terrain de mise en scène par les États-Unis pour mener une guerre proxy contre la Russie ?
Larry C. Johnson : Doug est un excellent analyste, mais je ne suis pas d’accord avec lui, je ne pense pas qu’il y ait quelqu’un dans l’administration Biden suffisamment intelligent pour penser et planifier ces stratégies. À mon avis, les 7 dernières années ont été un statu dans l’inertie de l’OTAN. Ce que je veux dire par là, c’est que l’OTAN et Washington, croyaient pouvoir continuer à se glisser vers l’Est sur les frontières de la Russie sans provoquer une réaction. L’OTAN et l’EUCOM ont régulièrement effectué des exercices, y compris en fournissant un entraînement et des équipements offensifs. Je pense que les rapports fournis aux États-Unis que la CIA fournissait une formation paramilitaire aux unités ukrainiennes opérant dans le Donbass sont crédibles. Mais j’ai du mal à croire qu’après nos débacles en Irak et en Afghanistan, nous avons soudainement des stratèges du niveau Sun Tzu tirant les ficelles à Washington.
Il y a un comme un air de désespoir à Washington. En plus d’essayer d’interdire toutes les choses russes, l’administration Biden tente d’intimider la Chine, l’Inde et l’Arabie saoudite. Je ne vois aucun de ces pays tomber en catalepsie. Je crois que l’équipe Biden a fait une erreur fatale en essayant de diaboliser toutes les choses et toutes les personnes russes. Si cela sert à quelque chose, cela sert à unir le peuple russe derrière Poutine et les Russes sont prêts à une longue lutte.
Je suis choqué par le mauvais calcul des sanctions économiques qui devaient mettre la Russie à genoux. C’est l’inverse qui est vrai. La Russie est auto-suffisante et ne dépend pas des importations. Ses exportations sont essentielles au bien-être économique de l’Ouest. S’ils refusent d’exporter vers l’Ouest le blé, la potasse, le gaz, le pétrole, le palladium, le nickel fini et d’autres minéraux clés, les économies européennes et américaines seront ravagées. Et cette tentative de soumettre la Russie avec des sanctions a probablement jeté à la poubelle de l’Histoire le rôle du dollar américain en tant que monnaie de réserve internationale.
Question 4 : Depuis lorsqu’il a livré son célèbre discours à Munich en 2007, Poutine se plaignait de « l’architecture de la sécurité mondiale ». En Ukraine, nous pouvons voir comment ces problèmes de sécurité peuvent évoluer dans une guerre pleinement chaude. Comme vous le savez, en décembre, Poutine a formulé un certain nombre de demandes liées à la sécurité russe, mais l’Administration Biden a haussés les épaules et n’a jamais répondu. Poutine souhaitait que l’expansion de l’OTAN n’inclue pas l’Ukraine (comme membre) et que les systèmes de missile nucléaire ne soient pas déployés en Roumanie ou en Pologne. Pensez-vous que les demandes de Poutine sont déraisonnables ?
Larry C. Johnson : Je pense que les demandes de Poutine sont assez raisonnables. Le problème est que 99% des Américains n’ont aucune idée du type de provocation militaire que l’OTAN et les États-Unis ont effectué au cours des 7 dernières années. On a toujours dit au public que c’étaient des exercices militaires « défensifs ». Ce n’est tout simplement pas vrai. Maintenant, nous avons des nouvelles que DTRA finançait Biolabs en Ukraine. Je suppose que Poutine pourrait accepter de permettre aux systèmes de missiles nucléaires des États-Unis en Pologne et en Roumanie si Biden accepte d’autoriser des systèmes russes comparables à être déployés à Cuba, au Venezuela et au Mexique. Lorsque nous le regardons dans ces termes, nous pouvons commencer à comprendre que les demandes de Poutine ne sont pas folles ni déraisonnables.
Question 5 : des médias russes ont rapporté que les missiles russes « sol-air de haute précision » ont frappé une installation en Ukraine occidentale « tuant plus de 100 militaires ukies et des mercenaires étrangers ». Apparemment, ce centre de formation spécial des opérations était situé près de la ville d’Ovruch, à seulement 15 miles de la frontière polonaise. Que pouvez-vous nous dire de cet incident ? La Russie essayait-elle d’envoyer un message à l’OTAN ?
Larry C. Johnson : Réponse courte : oui ! Les frappes militaires russes dans l’ouest de l’Ukraine au cours de la semaine passée ont choqué et alarmé les responsables de l’OTAN. Le premier coup est arrivé dimanche 13 mars à Yavoriv, en Ukraine. La Russie a frappé la base avec plusieurs missiles, dont certains sont hypersoniques. Plus de 200 membres du personnel ont été tués, ce qui comprenait le personnel des militaires et des agents des renseignements américains et britanniques, et des centaines de blessés supplémentaires. Beaucoup ont subi des plaies catastrophiques. Cependant, l’OTAN et les médias occidentaux ont manifesté peu d’intérêt à rapporter cette catastrophe.
Yavoriv était une base forte importante pour l’OTAN. Jusqu’en février (avant l’invasion de l’Ukraine de la Russie), le commandement de formation de l’Armée des États-Unis opérait de Yavoriv jusqu’à la mi-février. La Russie ne s’est pas arrêtée là-bas. ASB Military News rapporte que la Russie a frappé un autre site, Delyatyn, qui se trouve à 60 km au sud-est de Yavoriv (jeudi, je crois). Hier, la Russie a frappé Zytomyr, un autre site où l’OTAN avait précédemment une présence. Poutine a envoyé un message très clair-Les forces de l’OTAN en Ukraine seront considérées et traitées comme des combattants. Point final.
Question 6 : Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a été léonisé dans les médias occidentaux comme un « chef de guerre » et un « Winston Churchill » moderne. Ce que les médias ne racontent pas à leurs lecteurs c’est que Zelensky a pris un certain nombre de mesures pour renforcer son emprise sur le pays tout en endommageant des institutions démocratiques fragiles en Ukraine. Par exemple, Zelensky a « interdit onze organisations d’informations appartenant à l’opposition » et a tenté d’empêcher le chef du groupe d’opposition le plus important de l’Ukraine, Viktor Medvedchuk, de gérer ses fonctions sous la fallacieuse accusation d’abriter un coffre-fort « financement terroriste ». Ce n’est pas le comportement d’un dirigeant qui est sérieusement attaché à la démocratie.
Quelle est votre position sur Zelensky ? Est-il vraiment le « dirigeant patriotique » que les médias occidentaux prétendent ?
Larry C. Johnson : Zelensky est un comédien et un acteur, pas très bon à mon avis. L’Occident utilise cycliquement le fait qu’il est juif pour cacher tous les contingents de néo-nazis qui l’entourent (et je veux dire de véritables nazis qui célèbrent toujours les réalisations de l’unité Ukrainienne Waffen SS se battant aux côtés des nazis de la Seconde Guerre mondiale). Les faits sont clairs – il interdit aux partis politiques d’opposition et il ferme les médias de l’opposition. Je suppose que c’est la nouvelle définition de « la démocratie ».
Question 7 : Comment cela se termine-t-il ? Il y a un excellent poste au site de Moon of Alabama intitulé « Quel sera l’état de fin géographique de la guerre en Ukraine ». L’auteur de l’article, Bernard, semble penser que l’Ukraine sera éventuellement partitionnée le long de la rivière Dniepr « et au sud le long de la côte qui détient une population de la majorité ethnique russe ». Il dit aussi :
« Cela éliminerait l’accès ukrainien à la mer Noire et créerait un pont terrestre vers la Transnistrie moldave qui est sous protection russe. Le reste de l’Ukraine serait une terre confinée, principalement des États agricoles, désarmés et trop pauvres pour devenir une nouvelle menace pour la Russie à tout moment. Politiquement, il serait dominé par les fascistes de Galicia qui deviendraient alors un problème majeur pour l’Union européenne ».
Qu’est-ce que vous en pensez ? Est-ce que Poutine imposera son propre règlement territorial sur l’Ukraine afin de renforcer la sécurité russe et d’amener les hostilités à la fin ou un scénario différent est plus probable ?
Larry C. Johnson : Je suis d’accord avec Moon of Alabama. L’objectif principal de Poutine est de garantir la Russie des menaces étrangères et d’effectuer un divorce avec l’Occident. La Russie a les ressources physiques pour être souveraine et indépendante et elle est en train de faire une réalité de cette vision.
source : The Unz Review
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L’échec total des PSYOPS
américaines en Russie
par Le Saker.
J’ai déjà écrit à plusieurs reprises que les Russes se sont fait botter les fesses par l’énorme machine de propagande de l’Empire du Mensonge. Mais lorsque j’ai écrit cela, j’aurais dû être plus précis et écrire que c’est vrai à l’extérieur de la Russie. À l’intérieur, c’est presque tout le contraire qui s’est produit.
La première semaine de la guerre s’est extrêmement bien passée d’un point de vue purement militaire, mais d’un point de vue socio-politique, je sais que beaucoup de Russes ont hésité et ont vraiment paniqué.
Mais à ce moment-là, les PSYOP occidentaux ont commis une énorme erreur : ils ont donné libre cours à une russophobie vraiment enragée et raciste tout en proclamant ouvertement que le régime nazi de Kiev était un défenseur « héroïque » de l’Occident.
C’est une chose d’entendre dire que votre dictateur Poutine et son Mordor seront réduits en miettes et c’en est une autre de sentir la haine ouverte, directe et ciblée contre vous et votre peuple, c’est quelque chose que vous percevez moins avec votre esprit et plus, je dirais, avec votre « peau » ou vos « tripes ». Une fois qu’il est devenu évident que la haine de l’Occident pour la Russie est absolue et totale et que le « mieux » que les Russes puissent espérer de nos « amis occidentaux » est d’être traités comme les Amérindiens ou les Boers par les Anglos, ce qui n’est pas du tout différent de la façon dont les nazis ont traité les Russes, la plupart des Russes ont compris de quoi il s’agissait réellement depuis le premier jour et même bien avant (je dirais depuis environ 1000 ans).
C’est à peu près tout ce qu’il a fallu pour que de nombreux Russes passent du mode « Mon Dieu, que va-t-il se passer ensuite ? » au mode « Nous ne nous rendrons jamais » ou, selon les mots de Molotov, « Notre cause est juste. L’ennemi sera vaincu. La victoire sera nôtre » (22 juin 1941).
Pour vous donner une idée de l’ampleur de la défaite pour les 5e et 6e colonnes opérant en Russie pour le compte de l’Occident, je pourrais mentionner que la popularité personnelle de Poutine et le soutien populaire à la dénazification et au désarmement du régime nazi en Ukraine sont supérieurs à 70%.
source : The Saker
via Nouveau Monde
Le Nouvel Ordre Mondial
met en place sa nouvelle monnaie

par Hashtable.
Ces dernières semaines, tout s’accélère. L’épuisement des foules au sujet de la pandémie, la normalisation du virus et l’abandon progressif des mesures sanitaires pour calmer les agacements de plus en plus palpables de la population ont laissé place à l’hystérie entourant la guerre russo-ukrainienne et, avec elle, à ce qui s’apparente maintenant à un véritablement basculement géopolitique.
Il est évident qu’au milieu de ce conflit, les choses sont encore confuses : il faudra probablement des années pour que les nouveaux équilibres s’établissent à partir des tendances qui viennent de se mettre violemment en mouvement ces dernières semaines mais il n’en reste pas moins évident que ce qui tenait encore d’une évidence il y a trois mois est remis en question chaque jour qui passe.
Ainsi, la suprématie militaire et organisationnelle de l’OTAN, qu’on tenait pour acquise depuis les démonstrations de force de l’invasion irakienne au début du millénaire, semble bien lointaine alors qu’un constat de relative impuissance doit être établi face à l’utilisation offensive du bouclier nucléaire par les Russes.
Ainsi, les décisions politiques européennes ont clairement aggravé les difficultés de l’Union et de chacun de ses membres au lieu de parvenir à remédier à la crise observée. L’entente européenne, déjà fragile après la disparité des réactions face à la pandémie et la démonstration de désorganisation de l’Union à ce sujet, ne ressort certainement pas renforcée des débats internes concernant l’énergie que cette guerre met douloureusement en exergue. Si, de surcroît, l’on se rappelle qu’en 2000 l’Europe pondait un « livre vert » insistant sur la nécessité de diversifier ses sources et ses types d’énergies pour éviter toute dépendance mortifère, pour constater la trajectoire allemande presque diamétralement opposée aux recommandations de l’époque, on comprend que le bloc européen n’en est pas un, très loin s’en faut. Ceux qui évoquent à présent une « Europe de la Défense » en croyant que les circonstances aideraient son avènement se bercent d’illusions enfantines.
Mais bien avant ces éléments, on ne peut que voir se réaliser devant nos yeux le basculement d’une mondialisation quasi unipolaire américaine et entièrement pilotée par le dollar vers une nouvelle géopolitique multipolaire et dans laquelle le dollar n’a plus aucune hégémonie, et où l’euro ou la livre ne peuvent même pas prétendre prendre la relève (loin s’en faut).
Et non, il ne s’agit pas d’une exagération. Les tendances sont claires et le mouvement est maintenant sans appel : le règne du dollar américain est en train de s’achever sous nos yeux et cela ne doit surprendre personne.
D’une part, il y a beaucoup trop de dollars dans l’économie actuellement : l’avalanche de billets verts dans l’économie mondiale, directement provoquée par leur production dantesque ces dernières années, explique notamment l’inflation observée. On peut argumenter que la pandémie a certes nécessité des dépenses exceptionnelles qui expliqueraient cette inflation.
Cependant, la désorganisation massive des chaînes logistiques pendant et après la pandémie est largement due aux décisions des États d’imposer contrôles, confinements et arrêts de production là où, la plupart du temps, cela n’était pas nécessaire. Réorganiser ce qui a été ainsi bousculé coûte du temps et de l’argent, beaucoup d’argent. Cette augmentation des coûts pour revenir à la normale, réoptimiser les chaînes ou contourner les nouveaux problèmes, tout ceci entraîne mécaniquement une hausse des coûts logistiques qui se traduisent par une hausse des prix.
De même, les chaînes pas encore rétablies entraînent pénuries et ralentissements qui, là encore, se traduisent concrètement par des hausses de coûts et donc de prix. Les mésaventures de Maersk (un des plus gros affréteurs mondiaux) confronté en Chine à des ruptures importantes illustrent fort bien le problème.
Tout ceci favorise directement une inflation des prix, largement alimentée par la présence sur le marché d’une quantité énorme de monnaie « fraîchement imprimée ». Cette inflation peut aussi être interprétée par une baisse du pouvoir d’achat du dollar et donc, de fait, une baisse de sa valeur auprès de tous les acteurs de l’économie.
Inutile de dire que les sanctions qui frappent actuellement la Russie ajoutent à ces problèmes logistiques, mais entraînent d’autres impacts plus monétaires ceux-là : en montrant que les réserves de monnaie en Euro ou en Dollar ne sont pas à l’abri de saisies arbitraires par l’Europe ou les États-Unis, l’Occident a clairement mis en danger la sécurité des fonds dont il a souvent la garde. Pour les pays tiers, il devient donc vital d’envisager l’usage de monnaies de substitution.
Là encore, cette nouvelle donne affaiblit notoirement le dollar à tel point qu’on voit maintenant passer des gros titres qu’on aurait cru impensables il y a encore quelques mois : l’Inde envisage actuellement des paiements directs en roupie et en rouble pour son commerce avec la Russie, sans passer par le dollar ; l’Arabie Saoudite envisage à présent d’accepter le Yuan contre son pétrole, ce qui augmenterait considérablement le pouvoir de la monnaie chinoise.
Du reste, le mouvement qui consiste pour certains pays du Moyen-Orient ou d’Asie à se débarrasser progressivement du dollar n’est pas entièrement nouveau puisqu’il était déjà évoqué courant 2019, et que certains pays envisagent – comme j’en faisais mention dans un récent billet – très sérieusement le paiement de leurs ressources dans leur monnaie ou, alternativement, en or.
Le pivot du « Monde d’Après » en dehors du dollar semble se préciser, avec en toile de fond une question lancinante : l’inflation sur l’euro et le dollar pourra-t-elle être maîtrisée ?
Rien n’est moins sûr et on ne peut s’empêcher de penser que cette inflation serait un moyen rêvé pour les banquiers centraux d’accomplir deux buts fort pratiques.
Le premier consisterait à noyer les dettes actuelles des principaux pays occidentaux qui en ont accumulé bien au-delà de tout ce qui est raisonnable et, en tout cas, bien au-delà de ce qu’ils peuvent rembourser : une inflation suffisamment galopante suffisamment longtemps permet de rembourser avec de la monnaie de singe des dettes devenues effectivement insupportables. L’autre but, plus vicieux mais pas moins pratique pour les gouvernements et les banques centrales, consiste à pousser plus ou moins violemment les populations concernées vers une numérisation complète des moyens de paiement et une centralisation pointue, définitive même, de ceux-ci.
Prétextant la lutte contre l’inflation qui, dans les faits, détruit complètement le pouvoir d’achat de tous ceux qui ne tètent pas directement aux robinets des banques centrales, on peut aisément imposer la mise en place de monnaies numériques entièrement émises, pistées et suivies par les banques centrales, sobrement baptisées « monnaies numériques de banques centrales » (CBDC). En lieu et place d’un compte dans des banques de dépôt, chaque citoyen se voit attitré un compte directement à la banque centrale de la zone monétaire dont il dépend (à la Banque centrale européenne pour les citoyens européens, typiquement, ou à la Fed pour les Américains), compte qui, entièrement numérique, est entièrement à la merci de ces institutions dont, on le rappellera, aucun des responsables n’a jamais été élu par le peuple.
Tout ceci n’est pas un projet en l’air : l’e-dollar est déjà étudié et envisagé voire appelé de leur vœux par beaucoup qui croient voir en lui un nouveau moyen de réguler qui la finance, qui les méchants fraudeurs et autres escrocs, qui l’évasion fiscale, qui les cryptomonnaies et j’en passe. Pour l’euro numérique, c’est pareil, on sent certains, à la Banque centrale européenne, se pourlécher les babines rien que d’y penser. D’autres banques centrales, et pas des moindres (Bank of England, Bank of China), ne voudront pas rester hors course…
Pourtant, peu nombreux sont ceux qui rappellent qu’un monde où chaque transaction est scrutée par les États est un monde cauchemardesque où chaque citoyen n’a plus aucune liberté, comme je le mentionnais dans un précédent article.
L’occident, qui fut longtemps le synonyme de progrès, de capitalisme et de liberté, est en train de perdre rapidement tous ses attributs. Certains de ses dirigeants et une partie du peuple abruti par la propagande délirante de ses médias semblent avoir choisi la sécurité d’un capitalisme de connivence et de surveillance permanente au détriment de tout ce qui a fait sa puissance.
source : Hashtable
L’or russe dans le collimateur

par Strategika 51.
Des sénateurs US ont lancé une initiative écran cachant une autre opération similaire des services spéciaux pour tenter de saisir les réserves en or de la Fédération de Russie. Les stratèges US sont effrayés de la possibilité selon laquelle Moscou pourrait utiliser son or pour freiner la dévaluation du rouble et que les réserves en or importantes de la Russie lui permette d’acquérir des devises fortes sur les marchés internationaux.
Un groupe de sénateurs américains ont proposé le 08 mars 2022 un projet de loi intitulé « Stop Russian Gold » (« Stopper l’or russe ») laquelle dans son préambule se propose comme objectif de « stopper le gouvernement et les oligarques russes de limiter la démocratie » et d’autoriser le gouvernement US de sanctionner n’importe quel particulier, corporation ou gouvernement achetant ou vendant de l’or appartenant à la Banque centrale de la Fédération de Russie.
Après la démocratie à coup de missiles Tomahawk et de la Mère de toutes les bombes (Mother of All Bombs : MOAB), voici la démocratie des hold up et du vol de diligences.
Washington cherche par tous les moyens à priver la Russie des moyens d’amortir les effets des sanctions occidentales sur son économie et tenter d’isoler la Russie, le plus vaste pays du monde en termes de superficie, du reste du monde.
Selon Axios, les réserves en or déclarées par la Russie s’élèvent à 132 milliards de dollars US. Il y a une semaine, Moscou a annoncé des pertes avoisinant les 300 milliards de dollars US suite aux sanctions imposées par les États-Unis et l’Union européenne. Cependant, des analystes estiment que cette déclaration fait partie d’une technique de guerre hybride visant à tromper la perception de ses adversaires dont les moyens de guerre financière et économique sont quasiment sans aucune limites. La possibilité que la Russie puisse également se tourner vers les cryptomonnaies inquiète au plus haut point les États-Unis et ses alliés européens.
Le vol et la saisie des réserves financières et de l’or d’autres pays est devenue monnaie courante. Toutes les réserves en or de l’Irak ont été littéralement pillées peu après l’invasion de ce pays par les États-Unis en 2003 ; le Venezuela a assisté impuissant au vol de ses réserves en devises et une partie de son or par Londres ; l’or et les fonds souverains de la Libye ont été systématiquement volés et transférés dans des banques occidentales après 2011 ; l’Afghanistan, l’un des pays les plus pauvres de la planète, a vu l’ensemble de ses réserves financières volées et transformées en cryptomonnaies lors de la fuite désordonnée des forces US et atlantistes de ce pays en 2021.
Le système financier mondial est bâti sur la spéculation et l’usure et non sur l’économie réelle. Les seules sources de cash dans le système sont des activités liées à la criminalité organisée comme le trafic de narcotiques, la spéculation sur les produits alimentaires de base, le blanchiment d’argent, la prostitution et la pornographie, le racket direct ou indirect, la manipulation des marchés boursiers, la contrefaçon et le trafic illégal d’armes vers les zones de conflit. En 2020, le système a tenté de créer des sources de cash en monétisant des produits biologiques (vaccins) et en les imposant par la coercition aux gouvernements (commande publique) et est allé jusqu’à tenter de monétiser la vente de produits affiliés comme les masques et les tests RT-PCR et antigéniques.
En réalité, c’est la guerre qui fait fonctionner ce type d’économie non réelle et cela explique les intérêts des grands lobbies pour des conflits dans des zones à haut potentiel minier ou énergétique. Dans ce contexte précis, les richesses naturelles de la Russie, constitue le Saint-Graal de tous les parasites ayant fait couler des économies entières sous des montagnes de dettes impossibles à payer sans une remise en cause radicale du système actuel ou une guerre mondiale aboutissant sur un nouveau système financier et économique mondial.
C’est l’un des enjeux majeurs du conflit actuel entre les États-Unis et la Russie.
source : Strategika 51
Des vidéos sur la guerre UKRAINE/RUSSIE