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1 février 2023

GUERRE UKRAINE/RUSSIE : OU EN EST-ON ?

Lettres ouvertes de deux officiers
généraux allemands sur l’affaire
des chars lourds

 

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par Dominique Delawarde

Après les trois tribunes sélectionnées d’officiers généraux français des trois Armées, des officiers généraux allemands s’y mettent aussi alors qu‘il n’a jamais été dans leurs habitudes de protester.

Ces lettres ouvertes, communiquées par un officier général français, montrent que l’unanimité est loin d’être acquise dans les rangs de l’OTAN, pour une croisade russophobe menée pour les seuls intérêts US.

Les arguments avancés par ces officiers généraux allemands sont à peu près les mêmes que les nôtres.

Le second va même jusqu’à appeler à des manifestations de rue.

Après avoir pris connaissance de textes équivalents provenant des USA et de la République tchèque, je suis preneur de tous les textes émanant d’autres pays de l’OTAN et signés par leurs auteurs, si ces derniers ont exercé des responsabilités militaires importantes lors de la guerre froide ou après.

Bonne lecture et à chacun de se forger son opinion, bien sûr.

***
Protestation contre la poursuite du soutien à l’Ukraine avec des chars et d’autres équipements de guerre lourds par l’Allemagne  

 

par Sebald Daum, major général à la retraite,

Avec la décision du chancelier de la République fédérale d’Allemagne, M. Scholz, et de son gouvernement de livrer finalement 14 chars « Leopard-2 » à l’Ukraine et d’autoriser les autres pays de l’OTAN à mettre également ces chars Leopard à la disposition de l’Ukraine, l’Allemagne entre dans une nouvelle phase de participation à la guerre contre la Russie et concrétise ainsi la déclaration de sa ministre des Affaires étrangères d’être en guerre avec la Russie.

Par cette décision, l’Allemagne ne fait pas que prolonger l’hécatombe en Ukraine, elle devient partie prenante à la guerre. Dans le même temps, la Russie devient de plus en plus l’ennemi du peuple allemand et on détruit définitivement tout ce qui était important dans les relations amicales avec la Russie, en particulier à l’Est ainsi qu’en RFA dans son ensemble.

Je voudrais donc simplement rappeler quelques faits importants :

– que l’Union soviétique a pris la plus grande part dans la libération du peuple allemand du fascisme hitlérien, avec plus de 27 millions de morts,

– qu’après 1945, l’Armée rouge et le peuple soviétique ne se sont pas rendus coup pour coup et n’ont pas couvert l’Allemagne de haine, comme c’est à nouveau le cas actuellement en Allemagne contre la Russie,

– que l’Union soviétique et la Russie ont joué un rôle décisif dans la réunification de l’Allemagne, car sans leur accord, il n’y aurait pas eu de « patrie allemande unie »,

– que la Russie a volontairement retiré ses troupes d’occupation, en toute bonne foi, dans le cadre de bonnes relations de voisinage, alors que les troupes d’occupation américaines sont toujours présentes dans le pays,

– que la Russie a accepté que l’Allemagne ne soit pas neutre, mais reste dans l’OTAN,

– que ce n’est pas la Russie qui s’est rapprochée des frontières de l’Allemagne ou de l’UE, mais que les troupes de l’OTAN se trouvent aujourd’hui aux frontières de la Russie,

– et enfin, il convient de rappeler que ce sont les États-Unis et l’OTAN qui ont organisé un coup d’État en Ukraine en 2014, chassé le président élu hors du pays et armé militairement l’Ukraine et l’ont mise en position contre la Russie afin qu’elle puisse mener et mène une guerre contre son propre peuple pendant 8 ans.

A-t-on oublié tout cela, est-ce que c’est maintenant le remerciement pour tout ce que l’Union soviétique et la Russie ont fait pour l’Allemagne, ou sommes-nous déjà prêts à entrer en guerre une troisième fois contre la Russie ? Les chars allemands « Leopard » doivent-ils rouler contre la Russie comme les « Tigres » allemands autrefois ? A-t-on oublié si vite les résultats de Stalingrad et de Koursk, ou veut-on revenir sur ces défaites ?

Jamais plus la guerre n’était une loi non écrite en Allemagne. Plus jamais la haine et les cris de guerre contre la Russie ne doivent donc prendre le dessus en Allemagne, plus jamais les cris de « voulez-vous la guerre totale » ne doivent nous monter contre les peuples de Russie.

C’est pourquoi j’élève ma voix pour protester contre la livraison par l’Allemagne de chars et d’autres équipements de guerre lourds qui prolongent la guerre et les massacres en Ukraine. Que les voix de la raison l’emportent et que d’innombrables personnes contribuent dans ce sens à empêcher la guerre.

***
Les chars allemands contre la Russie – révolte de ma conscience

 

par Manfred Grätz, général de corps d’armée à la retraite.

C’est à nouveau le moment. Redoutée par un nombre incalculable de personnes, souhaitée et évoquée par une minorité oublieuse de l’histoire ou la méprisant avec arrogance, qui se sent appelée à gouverner notre pays et suit avec vassalité l’allié transatlantique, soutenue avec zèle par un paysage médiatique aligné une fois de plus, et désormais annoncée officiellement par le chancelier fédéral. L’envoi de chars à l’Est est décidé.

Les cheveux de nombreuses personnes se hérissent, de mauvais souvenirs se réveillent, y compris chez moi. À l’époque, il s’agissait encore de souvenirs d’enfance.

Né en 1935, je suis ou j’étais en fait encore un enfant de la Seconde Guerre mondiale. Trop jeune pour être déjà utilisé pour la course aux armements du fascisme allemand, mais assez âgé pour comprendre que la guerre ne signifie que souffrance incommensurable, misère et extermination inhumaine. J’ai perdu mon père. Une lettre froide et sans cœur de son chef de compagnie annonçait qu’il était apparemment « tombé pour le Führer, le peuple et la patrie dans des combats défensifs héroïques contre l’ennemi bolchevique… ».

Occasionnellement, des souvenirs surgissent de manière fulgurante, comme lorsque nous étions des garçons adolescents assis au bord de la voie ferrée et que nous regardions les nombreux transports militaires, avec des inscriptions blanches géantes : « Les roues doivent rouler pour la victoire ». Aujourd’hui, on peut lire : « Les chars allemands en direction de la Russie ». Les parallèles, les similitudes sont sans doute faciles à reconnaître. Les nuits de bombardement, les alertes aériennes, la ville de Chemnitz en flammes non loin de mon village, tout cela a contribué à ce que j’apprenne dès mon enfance à détester la guerre et à désirer la paix. J’ai finalement vécu la fin de la guerre comme la libération de l’Allemagne du fascisme par l’armée soviétique.

Près de huit décennies se sont écoulées depuis ces événements. Le jeune garçon de l’époque est devenu un homme de 88 ans, qui a vécu une vie bien remplie à une époque riche en événements historiques.

38 années de service pour le maintien de la paix dans notre armée nationale populaire, dont six années d’études au SU, en font partie. Je l’avoue volontiers, j’aime ce pays, tout en sachant que la Russie d’aujourd’hui n’est plus comparable à la SU. Mais les gens dont les pères et les grands-pères ont combattu pour leur patrie contre le fascisme allemand et nous ont également libérés, sont restés. Des gens chaleureux et aimables, des amis !

Tout cela et bien d’autres choses encore me viennent à l’esprit dans le contexte de tout ce qui se passe actuellement. L’esprit est toujours en éveil, même après 88 ans.

C’est tout un mélange de sentiments et de sensations qui m’émeut, dominé par la colère et la déception. La colère monte en moi lorsque je suis confronté à l’attribution unilatérale de la responsabilité à la Russie, généralement à Poutine, à Poutine l’agresseur, à Poutine le criminel de guerre, sans aucun fondement. Poutine est responsable de tout ce qui se passe actuellement dans le monde. Oublié ou sciemment passé sous silence tout l’historique de la guerre en Ukraine, oublié le manquement de l’Occident à sa parole concernant l’élargissement de l’OTAN à l’Est, oublié le discours de Poutine devant le Bundestag en 2001, dans lequel il tendait la main, proposait une coopération pacifique et était ensuite accueilli par une standing ovation, oublié également le discours prononcé lors de la conférence sur la sécurité de Munich en 2007, dans lequel il évoquait l’élargissement de l’OTAN à l’Est comme une menace pour les intérêts de sécurité de la Russie.

La colère monte lorsque Mme Baerbock, après tout ministre des Affaires étrangères de notre pays et diplomate au plus haut niveau, lance, sans se douter de rien et sans aucune habileté diplomatique ni même de décence, « nous allons ruiner la Russie ».

Au même niveau se trouve le bavardage fréquent sur la question de savoir si nous sommes déjà belligérants ou non, en donnant souvent l’impression de chercher et de sonder si nous ne pouvons pas faire un pas de plus ou non. Pour moi, c’est de l’art sans pain. Les fronts sont clairs depuis longtemps. Nous sommes en plein dedans. Que faudrait-il faire de plus quand on a déjà livré des chars et d’autres armes lourdes dans le « noble » but de vaincre la Russie ?

Il est également dangereux de voir des hommes politiques et des soi-disant experts évoquer le thème de l’escalade, peut-être avec des armes nucléaires, avec des « petites tactiques » d’abord, dans des talk-shows ou à d’autres occasions, sans se douter de rien et de manière imprudente. Oubliées déjà Hiroshima et Nagasaki, ces deux villes japonaises victimes du premier largage de bombe atomique sur un territoire habité, sans aucune nécessité militaire. À ce moment-là, la Seconde Guerre mondiale était décidée depuis longtemps, en Europe comme en Extrême-Orient. Et comme chacun sait, ce n’étaient pas les Russes ! Oubliées toutes les souffrances et la misère, tous les morts qui se comptent par dizaines de milliers, et les effets à long terme que ces « deux petits calibres » ont provoqués pendant des décennies, selon les critères actuels. Inimaginable et irresponsable de jouer ainsi avec le feu dans le présent ! En tant qu’ancien militaire, je dis à tous ceux qui ne font que penser à une telle aventure : crime de guerre !

À propos de crimes de guerre ! Quelqu’un en parle-t-il encore à propos d’Hiroshima et de Nagasaki ? On a oublié ! Classé, le plus grand crime de guerre de l’histoire de l’humanité, commis par les États-Unis.

Je trouve non seulement regrettable, mais aussi inquiétant que nos politiciens, qui ont des responsabilités gouvernementales, soient également réfractaires à la consultation. Je pense ici au fait que l’opinion de militaires expérimentés, spécialistes de leur métier, est de plus en plus reléguée au second plan, ou plutôt piétinée, et qu’elle n’est plus perceptible par le public. Ne faut-il pas s’inquiéter lorsqu’un général Kujath, excellent connaisseur de la matière, y compris et surtout de l’OTAN, doit présenter ses appréciations remarquablement réelles de la situation dans un journal suisse ? Ou lorsqu’un général Vad, ancien conseiller militaire de Mme Merkel, s’exprime dans le journal EMMA d’Alice Schwarzer (ne vous méprenez pas, respect pour Mme Schwarzer !).

Ou lorsque même le chef d’état-major de l’armée américaine, le général Milley, s’est fait réprimander par l’administration Biden pour son évaluation réelle de la situation en Ukraine et que ses conclusions sont passées sous silence ?

Je ne veux même pas parler ici d’autres militaires, voire d’anciens de l’ANV, qui pourraient bien connaître les Russes !

Tout cela selon la devise « ce qui ne peut pas être ne doit pas être ». Il n’en reste pas moins qu’avec la vassalité allemande, nous suivons fidèlement la politique de guerre des États-Unis, notre principal allié transatlantique, qui vise à la domination mondiale. Quo vadis, l’Allemagne ? Je me pose la question. Ou pour paraphraser Heinrich Heine : « Si je pense à l’Allemagne la nuit, j’en perdrai le sommeil ! »

Encore un mot à tous les membres et sympathisants de notre association, à mes camarades et amis.

Élevez la voix, ne vous cachez pas.

Écrivez, sous quelque forme et par quelque moyen que ce soit, et n’oubliez pas votre nom et votre grade.

Cherchez et trouvez nos alliés, participez aussi à leurs manifestations.

Ensemble, nous sommes plus forts.

Descendez dans la rue, si vous êtes encore en forme et mobiles. Parlez avec les gens, malgré les intérêts divergents qui y sont représentés.

Personne ne veut la guerre parmi les manifestants.

Tout cela, c’est ma conscience qui me le dit. S’il vous plaît, examinez aussi la vôtre.

 

L’armée ukrainienne risque
d’être encerclée à Bakhmout sous peu

 

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par Valentin Vasilescu

Dans l’article précédent, j’ai écrit que l’armée russe a pris deux mesures importantes pour modifier l’équilibre des forces en Ukraine. Le premier fut le retrait de la région de Kherson, au sud du Dniepr (sur une ligne qui ne peut être franchie par les Ukrainiens) et la stabilisation de la ligne de défense sur l’axe Kupyansk-Kreminna.

Dans un deuxième temps, le PMC Wagner a pris l’initiative de lancer une offensive de moyenne envergure dans la région de Bakhmout. Le succès de Wagner sur le front nord du Donbass à Bakhmout a forcé l’armée ukrainienne à faire venir des forces des forces d’autres fronts dans cette région1.

Par la suite, les Russes sont passés à des actions offensives de moindre envergure, d’abord dans la région de Zaporijia, puis sur 5 autres directions tactiques, dont Ougledar, sur le front sud du Donbass. L’ouverture de nouvelles directions d’attaque a entraîné le transfert au front de toutes les réserves disponibles de Kiev et leur introduction dans la bataille. C’est pourquoi j’avais dit que l’ouverture d’une nouvelle direction offensive par la Russie serait catastrophique pour l’armée ukrainienne. J’avais dit, par ailleurs que si l’Ukraine était obligée, au cours des deux prochains mois, de lancer une contre-offensive pour faire la démonstration à ses sponsors de l’OTAN des effets redoutables des armes qu’elle a reçues, elle tombera dans le piège. Parce que l’armée russe a retenu la leçon de l’automne et s’y est préparée tout l’hiver2.

Carte 1. saco

Dans la région de Zaporijia et sur les 5 autres axes secondaires, le rythme de l’offensive russe a ralenti puis s’est arrêté. Cependant, le piège tendu par les Russes a fonctionné, puisque des forces ukrainiennes supplémentaires ont été amenées et maintenues sur ces axes. En revanche, le 31 janvier, plusieurs brigades Wagner ont occupé un hameau au nord de Soledar, rebaptisé par les Ukrainiens Sacco et Vansetti, confirmant ce que nous avions prédit, à savoir que sur ce front, les Russes accéléraient l’offensive (carte 1). Ce point revêt une importance tactique particulière, car il constitue une tête de pont sur la rive nord de la rivière Bakhmutivka. C’est également une intersection avec la route Bakhmout-Siversk. À partir de cette jonction, une route longe la rivière Bakhmutivka en direction de l’ouest et traverse les villes de Vasyukivka, Bondarne et se raccorde à la route M 03 reliant Bakhmout à Slaviansk.

Carte 2. saco

Depuis Sacco et Vansetti, les brigades Wagner peuvent avancer vers le nord jusqu’à Siversk et vers l’ouest, en interceptant l’autoroute M 03 et en la traversant. Ensuite, en changeant la direction de leur progression vers le sud, ils atteindront l’ouest de Bakhmout (carte 2). La manœuvre des forces et des moyens commencée aujourd’hui par les brigades de réserve Wagner peut durer 2 semaines et à la fin de celle-ci, en se dirigeant vers le nord, ils atteindront les portes de la ville de Siversk tenue par les Ukrainiens (carte 3).

Carte 3. saco

Les villages de Parascoviivka et Krasna Gora au nord de Bakhmout sont sur le point d’être totalement occupés par une autre unité de Wagner. Par conséquent, les positions de l’armée ukrainienne à l’intérieur du Bakhmout seront soumises au feu d’un grand nombre de pièces d’artillerie à courte portée et de mortiers russes. C’est pourquoi les unités de Kiev commencent à se retirer, une par une, vers la ville fortifiée de Chasiv Yar. Un groupe spécialement dédié à cette tâche maintient la seule voie de sortie de Bakhmout vers Chasiv Yar. Pas pour longtemps, car les brigades Wagner de Sacco et Vansetti, après avoir traversé l’autoroute M 03, vont tenter d’encercler le flanc défensif ukrainien de Chasiv Yar à l’ouest. Au sud de Bahmut, les autres unités Wagner qui ont dégagé les fortifications au nord de Klishchiivka n’ont plus que 3 km à parcourir pour atteindre la route Bakhmout-Chasiv Yar (carte 4).

Carte 4. bakhmout SIVERSK

Bakhmout est complètement coupé de l’est, du sud et du nord. Ses défenses étaient constituées de plus de 20 brigades, soit l’équivalent de deux corps d’armée, dont 8 à 10 ont subi d’énormes pertes en personnel et en matériel de combat. Ils ont été remplacés par des réservistes territoriaux 3 fois au cours des 2 derniers mois. Par conséquent, personne ne s’attend à ce qu’ils résistent trop longtemps.

Valentin Vasilescu

traduction Avic – Réseau International

 

 

 

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Avec ou sans chars Abrams et Leopard,
l’Occident envoie l’Ukraine droit dans le piège russe

 

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par Valentin Vasilescu

L’armée russe a pris deux mesures importantes pour modifier l’équilibre des forces en Ukraine. Le premier fut le retrait de la région de Kherson, au sud du Dniepr (sur une ligne qui ne peut être franchie par les Ukrainiens) et la stabilisation de la ligne de défense sur l’axe Kupyansk-Kreminna.

Dans un deuxième temps, le PMC Wagner a pris l’initiative de lancer une offensive de moyenne envergure dans la région de Bakhmout. Peu après, des offensives plus modestes des forces opérationnelles russes « Sud » et « Est » ont eu lieu au sud de Bakhmut dans 5 directions entre Donetsk et Ouglidar1.

Cette deuxième étape s’est traduite par le transfert au front de toutes les réserves disponibles de Kiev et leur engagement dans le combat. Par conséquent, l’ouverture d’une nouvelle direction offensive par la Russie serait catastrophique pour l’armée ukrainienne.  

Grâce à la stratégie préemptive en deux temps de la Russie, la nouvelle tranche de livraison d’armes offerte par l’OTAN, si elle arrive à destination, ne pourra pas constituer une force de frappe puissante, comme l’avait espéré Washington. Les blindés, les pièces d’artillerie, les MLRS, les systèmes antichars et les munitions connexes convenus à Ramstein suffisent à peine à combler les « trous » creusés dans la machine ukrainienne par l’armée russe au cours des deux derniers mois.

Si l’Ukraine est contrainte, au cours des deux prochains mois, de lancer une contre-offensive pour faire la démonstration à ses sponsors de l’OTAN des effets redoutables des armes qu’elle a reçues, elle tombera dans le panneau. Parce que l’armée russe a retenu la leçon de l’automne et s’y est préparée tout l’hiver. Les Russes s’attendent à ce que les Ukrainiens attaquent. À savoir, qu’au moins un corps d’armée ukrainien entrera à grande vitesse par les brèches spécialement créées par les Russes, aussi loin que possible de la ligne de front. Le temps qu’ils réalisent qu’ils sont tombés dans le piège, les Ukrainiens seront encerclés et éliminés ou faits prisonniers.

Valentin Vasilescu

traduction Avic – Réseau International

 

 

Et l’arrière ne tint plus

 

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par Patrick Reymond

Le bredin de l’Élysée, manquant totalement de culture personnelle, fait tout ce qu’il faut pour rejoindre dans la légende ce pauvre Louis XVI. Lui au moins, n’a pas fait massacrer son peuple par ses gardes du corps. L’autre a fait un usage libéral du LBD, en attendant plus.

Quand on fait la guerre, il faut essentiellement se préoccuper du front intérieur.

Comme disait cette caricature de 1915, « Pourvu qu’ils tiennent ? Qui ça ? les civils ! »

Mais, ce genre de subtilités, ça n’intéresse pas un gros bourrin autiste comme lui.

Pourtant, la plupart des guerres ne se sont pas résolues sur le champ de bataille.

On me dira qu’il attend ses récompenses, pour l’après président, où il sera grassement enrichi pour ses services rendus. Peut être, lui échappe-t-il, a lui et ses imbéciles de copains milliardaires, qu’une fois détruite l’économie, les riches mangent la grenouille. La Russie d’octobre 1917 regorgeait d’argent, un argent qui ne valait rien. Ses petits copains ont largement pris le bouillon sur les crypto, ne sachant même pas ce qu’est un ponzi.

En attendant, son équipe de bras cassés et de cerveaux ravagés, nous sortent et empilent les conneries :

 Le Maire aux hypermarchés : « Augmentez vos prix comme le Ritz ! » Le riz comme le Ritz ? Ce qui a échappé à Bruno le Bredin, c’est que c’est pas le même niveau de richesse des clients…

 Réforme des retraites. Mais les manifs n’ont pas lieu aux bons endroits. Il faut les faire devant les demeures des sénateurs et des députés. Surtout, une « réforme », imposée sans que rien ne l’indique mais avec une morgue condescendante mortelle.

 Délégitimisation du pouvoir par ses échecs incessants et sans nombre.

 Guerre extérieure perdue et crise financière.

On va rajouter 12 Caesar, aux 18 déjà perdus, qui vont se faire ratatiner par les 20 000 pièces russes. Vu les progrès de « penicillin », la dose d’antibiotique administrée va être mortelle au microbe. Penicillin est un système de repérage très rapide (5 secondes), qui peut entrainer une contre batterie quasiment immédiate.

Comme la cadence de production atteint 1,5 par mois, son utilisation limitée à 1200 obus, c’est loin d’être suffisant, surtout pour saturer. C’est juste utile pour taper sur du bougnoule, niakoué et négro sans moyen de réplique. Mais chut, ces 3 mots sont interdits. À comparer aux vieux 75, capable de tirer 10 000 obus, dont la cadence de fabrication était d’un tous les 1/4 d’heure à certains moments (bien que cette cadence ne se soit pas maintenue longtemps !)…

En France, comme en occident, on avait misé sur le tout aérien… L’aviation, dans ce cas est « mat ». Et matée. De plus, on a oublié une histoire très récente, notamment l’Irak, on reconnaissait une usure et une destruction du matériel très importante, et une débauche de munitions digne de Verdun. 11 millions de munitions à Falloujah pour détruire 4000 insurgés… On a parlé d’un cimetière de véhicules blindés. Quand au char Abrams, l’usure d’un matériel fragile a fait plus de dégâts que les insurgés. On parlait de centaines à l’époque.

De plus, dire que les munitions de précisions, si elles coûtent plus cher sont finalement économes, c’est complétement idiot. C’est la même sottise que le 75 dont on espérait qu’étant meilleur que son adversaire, cela compenserait  la différence de stocks de munitions…

Les armées oxydentales, elles, au service des complexes militaro industriels, doivent souvent envoyer leur matériel, fragile, en réparation. C’est bien pour leur compte en banque, désastreux quand on veut faire la guerre, la vraie. La maintenance aussi, boit et aspire les effectifs, militaires ou mercenaires.

Mais, comme disait l’inénarrable Bruno Le Bredin, la Russie verrait son économie s’effondrer en 6 semaines, comme l’armée française de 1914 devait le faire, dans les plans allemands.

L’accumulation du mépris et des crises, c’est toujours l’ascenseur pour l’échafaud, même si certains pensent, à toutes les époques, que ça n’arrivera jamais, que ça ne peut pas arriver…

source : La Chute

 

 

La guerre et l’avenir

 

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  1.  

par Batiushka

 

Avant-propos : Arrêtez de vivre dans le passé

Depuis que l’opération militaire spéciale historique visant à libérer les peuples d’Ukraine de leurs tyrans fantoches américains à Kiev a commencé le 24 février 2022, le règlement de l’après-1945 est terminé. En fait, il aurait dû être terminé avec la chute du mur de Berlin en 1989 ou, au plus tard, à la dissolution de l’URSS en 1991. Cependant, les États-Unis ont été aveuglés par leur orgueil exceptionnel de « seule superpuissance » et se sont lancés dans leur dernière fantaisie : détruire l’Islam, qu’ils considéraient à tort comme un rival sérieux, en rejetant avec arrogance la Russie, la Chine et l’Inde comme des acteurs mineurs. Ainsi, en tant qu’État voyou sectaire, les États-Unis ont entamé leur guerre de terreur contre tous ceux qui pensaient différemment, une guerre qu’ils ont perdue de manière humiliante. C’est ce que l’on peut voir sur les images dramatiques des derniers vols en partance de Kaboul en 2021.

En d’autres termes, après la fin de l’Union soviétique, née directement de la Première Guerre mondiale et officiellement fondée en 1922, la fin de l’Union américaine (= OTAN) aurait dû suivre, et avec elle la fin de l’Empire américain mondial. Ainsi, l’OTAN est aujourd’hui un anachronisme, bien au-delà de sa date de péremption, ce qui explique pourquoi elle a commencé à s’ingérer dans le monde entier, des contreforts de l’Himalaya à l’océan Pacifique. L’OTAN est tout comme la soupe à l’alphabet des autres organisations et fronts américains, le FMI, l’UE, l’OMC, l’OCDE, le G7, le G20 et l’ONU, avec ses cinq seuls membres du Conseil de sécurité, dont la Grande-Bretagne et la France, pays mineurs. Qu’est-ce qui pourrait nous attendre à la suite de la libération de l’Ukraine lors du centenaire de l’accord de 1945, en 2045 ?

1. Après l’Ukraine

Tout d’abord, probablement dans les quinze prochains mois, nous assisterons à la libération complète de l’Ukraine. Avec la moitié orientale de l’Ukraine, la Novorossia, retournant à la Russie, la moitié restante, l’Ukraine centrale et occidentale, peut-être moins la Transcarpathie (retournant à la Hongrie comme région autonome sous les frères Balogh) et Tchernivtsi (retournant à la Roumanie), redeviendra la Malorossia, avec sa capitale à Kiev. Ainsi, la voie sera enfin ouverte à la formation de la Confédération de Russie. Les terres et les peuples slaves orientaux enfin libérés, la Russie eurasienne et la Biélorussie et la Malorussie d’Europe orientale, pourraient former ensemble une telle Confédération de Russie, avec une population totale d’un peu moins de 200 millions d’habitants.

2. La reconfiguration de l’Eurasie

Une fois que la question ukrainienne aura été résolue et que les États-Unis auront perdu leur pouvoir politique, militaire et, surtout, économique d’intimider le reste du monde, nous tous en Eurasie pourrons commencer à vivre dans notre liberté retrouvée et à construire la justice et la prospérité pour tous. Nous prévoyons tout d’abord l’expansion de l’Union économique eurasiatique (UEE).

a. L’Union économique eurasiatique (UEE)

Composée actuellement de la Fédération de Russie, de l’Arménie, de la Biélorussie, du Kazakhstan et du Kirghizstan, l’UEE sera certainement rejointe par de nombreux autres pays, dont la Chine, réunifiée avec Taïwan, et la Mongolie, puis l’Inde, le Sri Lanka, le Pakistan, le Tadjikistan, le Turkménistan, l’Ouzbékistan, l’Iran, l’Azerbaïdjan, la Géorgie, la Syrie, la Turquie, l’Arabie saoudite, le Vietnam et le Cambodge. Ils seront suivis par le reste de l’Asie (60% de la population mondiale). Ainsi, l’UEE remplacera en grande partie l’actuelle OCS (Organisation de coopération de Shanghai). Toutefois, fidèle à son nom eurasiatique, l’Union économique recevra et accordera également les demandes d’une nouvelle organisation du nord-ouest de l’Eurasie. Celle-ci pourrait s’appeler l’Alliance économique européenne (AEE). Elle pourrait être formée par la coopération économique de l’ensemble des quarante-quatre pays de l’extrême ouest de l’Eurasie, que l’on appellera simplement « Europe ». Elle comprendra ce que l’on appelait autrefois l’Europe occidentale, centrale, septentrionale et méridionale, représentant près de 7% de la population mondiale.

b. L’Alliance économique européenne (AEE)

Cette confédération pourrait être formée lorsque la coercition de l’UE s’effondrera, Bruxelles étant désarmée alors que l’Union américaine de l’OTAN se dissout. Cela suivra le retrait, attendu depuis longtemps, des forces d’occupation américaines d’Europe et la fermeture de leurs bases. Tous y retrouveront la liberté. Le membre fondateur de l’AEE serait peut-être la Hongrie et sa capitale pourrait être fixée à Budapest en l’honneur du courage hongrois et de sa proximité géographique avec la Confédération de Russie, riche en ressources, la porte de l’Eurasie, dont l’AEE sera si dépendante. Le bâtiment du Parlement de Budapest ferait un excellent siège administratif pour l’AEE. D’autres pays suivront la Hongrie comme des dominos, éventuellement dans les dix phases suivantes, après que des rébellions dans chaque pays européen auront renversé l’un après l’autre leurs élites fantoches corrompues installées par les États-Unis. Cela ressemblerait aux rébellions qui ont eu lieu avec un effet domino dans le bloc de l’Est soviétique de l’époque entre 1989 et 1991.

I. Les quatre Balkans occidentaux

Après avoir été fondée par la Hongrie, l’Alliance économique européenne serait ensuite rejointe par la Serbie. La province ancestrale serbe du Kosovo, qui n’est plus sous la coupe du tyran américain, reviendrait à la Serbie. Toutefois, cela ne serait possible que si ses habitants albanais, comme ceux du Monténégro et de la Macédoine du Nord, se déplaçaient d’abord en Albanie. Pour cela, ils devraient être attirés par un vaste programme d’investissement et de développement visant à sortir l’Albanie de la pauvreté extrême et de la corruption chronique pour la rendre prospère et en faire un pôle d’attraction pour les Albanais. Nous suggérons que la Chine pourrait investir dans la reconstruction massive, et la construction, d’infrastructures en Albanie, car la Chine a déjà une histoire de liens avec l’Albanie. Avec une solution aussi juste, tous les Albanais pourraient enfin vivre décemment et occuper des emplois décents dans leur propre pays et ne pas être obligés de vivre comme des coucous dans les pays des autres. Sur ce, l’Albanie pourrait rejoindre l’AEE. À ce stade, le Monténégro, la Macédoine (du Nord) et la Bosnie-Herzégovine pourraient également rejoindre l’AEE. Ces pays formeraient peut-être avec la Serbie une fédération commerciale et culturelle, qui pourrait s’appeler Yuzhnoslavie, bien que chacun d’entre eux conserve absolument son indépendance politique. Les investissements en Youjnoslavie pourraient provenir de la Confédération de Russie.

II. Les trois Balkans orientaux

Après leur exemple, la Moldavie, la Roumanie et la Bulgarie rejoindraient presque immédiatement l’AEE, attirées par les liens avec l’Eurasie et les ressources et la culture connexe de la Confédération de Russie.

III. Le monde grec

Ils seraient naturellement suivis par la Grèce et Chypre, dans cette dernière, les investissements russes sont déjà énormes. Ces trois phases, I, II et III, de rattachement à la Confédération de Russie, mais en restant des nations souveraines au sein de l’AEE, achèveraient la reconstitution et la restauration de l’Orthosphère. Il s’agit du Commonwealth chrétien orthodoxe, dont le centre naturel est, depuis 500 ans, la Russie.

IV. Les anciens Habsbourg

Viennent ensuite la Croatie, la Slovénie, la Slovaquie, les Pays tchèques et l’Autriche.

V. L’Italie

Ils seraient naturellement suivis par l’Italie, Saint-Marin et Malte.

VI. Germanie

Le véritable tournant serait pris si ces pays étaient suivis par le domino central de l’Allemagne. L’Allemagne, fixée entre l’Europe de l’Ouest et l’Europe de l’Est, sait qu’elle ne peut vivre sans la Russie et les pays et marchés situés à l’Est. Elle serait immédiatement suivie par le Luxembourg, les Pays-Bas et la Belgique dépendants de l’Allemagne.

VII. Nordie

Étroitement liés à l’Allemagne, la Suède, le Danemark, la Norvège, l’Islande et enfin la Finlande suivraient presque immédiatement.

VIII. Gallie

Après l’Allemagne, la France, si dépendante de l’Allemagne, avec Monaco, puis la Suisse et le Liechtenstein, seraient également obligés de rejoindre l’AEE dans une succession assez rapide.

IX. Ibérie

L’Espagne, avec la Catalogne nouvellement indépendante, puis Andorre et le Portugal, suivraient rapidement la France.

X. Les isolationnistes, à l’Est et à l’Ouest

Nous arrivons maintenant à la fin de ce jeu de dominos. Les derniers mohicans, les russophobes autrefois irréductiblement isolationnistes, le fantasme Johnson, réaliseraient qu’ils ne peuvent plus rester seuls. Les peuples se révolteront contre la pauvreté et la dépopulation imposées par l’élite et contre la propagande absurde transmise de génération en génération. D’abord l’Estonie, sous la pression de la Finlande, puis, en chaîne, la Lettonie, la Lituanie et la Pologne pourraient rejoindre l’AEE. Toutefois, les trois premiers pays devraient se débarrasser de leurs élites fantoches américaines et accorder immédiatement les droits de l’homme à leurs minorités russes.

Puis, sous la pression économique de l’Allemagne, des Pays-Bas et de la Scandinavie, les îles britanniques et l’Irlande suivraient enfin. Ainsi, maintenant séparées en leurs quatre composantes naturelles, apparaîtrait une Angleterre indépendante, libérée après un millénaire du joug illusoire de la « Grande-Bretagne » inventée (une invention à une échelle d’illusion similaire à celle de l’ancienne « Ukraine ») et de l’Establishment britannique. Suivront immédiatement l’Écosse et le Pays de Galles nouvellement indépendants et une Irlande unie. Après l’effondrement de l’élite oppressive de l’Establishment britannique et de ses institutions dirigées par Londres, le peuple et les pragmatiques proclameraient qu’il n’y a pas d’autre alternative que de coopérer avec l’Eurasie en rejoignant l’AEE. D’autant plus, compte tenu de la crise de la dette, du chaos, de la division et de la pauvreté aux États-Unis, l’ancienne colonie britannique qui était devenue le maître colonial et idéologique de la Grande-Bretagne. Étape par étape, l’ouverture des archives révélerait les manipulations du MI5 et du MI6 comme Litvinenko, MH 17, les Skripals, l’explosion du pont de Kerch et la destruction de Nordstream et comment les médias à sensation (l’ensemble des médias britanniques, notamment le porte-parole de l’État qu’est la BBC) ont été utilisés pour perpétrer ces mensonges.

3. En dehors de l’Eurasie : les conseils continentaux, le G30 intercontinental et l’Alliance mondiale

Ainsi, une Eurasie unie (environ 70% de la population mondiale) sera aux côtés de l’Afrique (17% de la population mondiale), de l’Amérique latine (Amérique du Sud, Amérique centrale, Mexique et Caraïbes – 8% de la population mondiale), de la petite Amérique du Nord (moins de 5% de la population mondiale) et de l’Océanie encore plus petite (un minuscule 0,5% de la population mondiale, avec ses économies de plus en plus dominées par la Chine). Ce ne serait que justice naturelle, puisque les insulaires du Pacifique sont originaires de Taïwan). Chaque continent pourrait élire un conseil, créant ainsi un conseil eurasien, un conseil africain, un conseil latino-américain, un conseil nord-américain (en gros, les États-Unis, ou ce qu’ils deviendront, avec le Canada et le Groenland) et un conseil océanien (Australie, Nouvelle-Zélande, Nouvelle-Guinée occidentale, Papouasie-Nouvelle-Guinée, Mélanésie, Micronésie et Polynésie). Chaque conseil serait composé de toutes les nations de son continent.

Au niveau intercontinental, on pourrait également former le G30. Il serait composé des 30 nations du monde qui ont chacune une population de plus de 50 millions d’habitants + l’Australie, représentant toute l’Océanie, et remplacerait les BRICS, le G7 et le G20. Ces nations sont actuellement, par ordre de taille, les suivantes : La Chine, l’Inde, les États-Unis, l’Indonésie, le Pakistan, le Brésil, le Nigeria, la Confédération de Russie, le Bangladesh, le Mexique, le Japon, l’Éthiopie, les Philippines, l’Égypte, le Vietnam, la RD Congo, la Turquie, l’Iran, l’Allemagne, la Corée, la Thaïlande, la France, l’Italie, la Tanzanie, l’Afrique du Sud, l’Angleterre, le Myanmar, le Kenya, la Colombie et l’Australie. 18 se trouvent en Eurasie (13 en Asie et 5 en Europe), 7 en Afrique, 3 en Amérique latine et 1 chacun en Amérique du Nord et en Océanie). La composition pourrait changer si la population des nouveaux pays dépasse les 50 millions d’habitants ou si certains se réduisent à moins de 50 millions.

Au niveau mondial, les 235 nations du monde, y compris les 143 pays dont la population est inférieure à dix millions d’habitants et les 75 pays dont la population est inférieure à un million d’habitants, pourraient se réunir au sein d’une Alliance mondiale, remplaçant l’ancienne ONU de New York. La capitale de l’Alliance pourrait être fixée dans une position centrale, pas dans une position excentrée comme New York, mais dans le cœur de l’Eurasie, par exemple à Yalta en Crimée. Son Conseil de sécurité pourrait être composé des dix nations les plus peuplées, soit essentiellement toutes les puissances régionales du nouveau monde multipolaire : la Chine (qui parle aussi pour l’Océanie), l’Inde, les États-Unis, l’Indonésie, le Pakistan, le Brésil, le Nigeria, la Confédération de Russie (le seul pays dont la grande majorité de la population se trouve en Europe, qu’elle représenterait donc), le Bangladesh et le Mexique. Six se trouvent en Eurasie, deux en Amérique latine, un en Afrique et un en Amérique du Nord.

Postface : vers l’avenir

Fantaisie ? Fiction ? Faction ? Franchement, si seulement 10% de ce qui précède se réalisait, ce serait en soi une transformation du monde. Et si vous écartez d’emblée ce qui précède, pensez un instant à la façon dont tous se seraient moqués des prédictions de la chaîne générationnelle de la Première Guerre mondiale (1914), de la Seconde Guerre mondiale (1939), de la chute du mur de Berlin (1989) et, coup sur coup, de la chute du bloc soviétique et, à l’occasion du centenaire de la Première Guerre mondiale, en 2014, du coup d’État orchestré par les États-Unis à Kiev, qui a conduit directement aux événements qui ont changé le monde et qui ont commencé en Ukraine en 2022, année du centenaire de l’URSS. Pourtant, tout cela s’est produit. En 2021, personne n’avait prédit les événements en Ukraine non plus, car personne n’aurait pu imaginer la profondeur de la tranchée des Mariannes de la stupidité suicidaire de l’élite anglo-sioniste.

Il y a une génération, en tant que prêtre orthodoxe russe échoué en Europe occidentale, le Sahara du Nord, comme une grande partie de cette région semble l’être, je n’ai pas rêvé de tout cela. Allais-je vivre pour voir la renaissance d’une Russie post-soviétique corrompue, asservie et humiliée par l’Occident et tous ses vices ? J’avais alors l’impression que le monde entier vivait en sursis. Puis vint le miracle des événements d’août 2000 en Russie et l’apparition du président Poutine. Après le caractère honteux et sans vergogne de l’idiot utile de la CIA, l’ivrogne Eltsine, Poutine était un miracle. Et j’ai commencé à penser que je vivrais pour voir l’avenir. Et depuis le 24 février 2022, je le vis. Le Shakespeare anglais a écrit dans « Twelfth Night » : « Ce qui est à venir est encore incertain ». J’en conviens, mais j’essaierai quand même de percer l’obscurité pour entrevoir la lumière.

source : The Saker

traduction Réseau International

 

 

Les ICBM Sarmat et les sous-marins
Borei feront de l’armée russe l’une des
plus puissantes du monde

 

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par Peter Yermelin

Lors d’une réunion en janvier, le ministre russe de la Défense, Sergueï Choïgu, a annoncé la nécessité d’une analyse constante de l’expérience de l’armée russe en Syrie et en Ukraine, afin de pouvoir calculer les fournitures d’équipements militaires en conséquence.

En 2023, l’armée russe recevra des porte-missiles stratégiques ultramodernes, des lanceurs de missiles balistiques intercontinentaux et de nouvelles armes légères.

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Bombardiers stratégiques Tu-160M

En 2023, l’aviation à long rayon d’action des forces aérospatiales russes recevra trois bombardiers Tu-160M. Le premier porte-missiles stratégique Tu-160M, qui a été entièrement assemblé en Russie, a décollé pour son vol inaugural en janvier de l’année dernière. Un autre bombardier White Swan a décollé après avoir été modernisé le même mois.

Les avions modernisés ont été équipés d’une nouvelle avionique, ainsi que de moteurs NK-32-02. La version de base de l’avion, dotée de quatre moteurs et d’une aile à flèche variable, peut transporter jusqu’à 45 tonnes de charge utile, notamment des missiles Kh-101 et Kh-555. Le Tupolev Tu-160 développe une vitesse maximale pouvant atteindre 2 230 kilomètres par heure.

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Sous-marin nucléaire Empereur Alexandre III

Fin décembre 2022, la Russie a lancé le croiseur sous-marin nucléaire Empereur Alexandre III du projet 955A Borei-A. L’amiral Nikolai Evmenov, commandant en chef de la marine russe, a déclaré que la marine recevrait le sous-marin nucléaire Empereur Alexandre III en 2023.

L’Empereur Alexandre III peut transporter 16 missiles balistiques à propergol solide Bulava. Ces missiles balistiques intercontinentaux peuvent manœuvrer dans la phase supérieure de leur vol, ce qui réduit la probabilité qu’ils soient interceptés par les systèmes de défense antimissile. Le sous-marin nucléaire est également équipé de six tubes lance-torpilles de 533 mm.

 

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Yars, Sarmat, Avangard

En 2023, les forces russes de missiles stratégiques recevront 22 lanceurs équipés de missiles balistiques intercontinentaux, dont des missiles Yars. En décembre, le commandant des forces de missiles stratégiques, le colonel-général Sergei Karakaev, a déclaré que le rééquipement des systèmes de missiles terrestres mobiles Yars serait achevé en 2023.

Le système de missiles stratégiques RS-24 Yars avec un ICBM à propergol solide est une modification du complexe Topol-M. Ce missile, dont la portée peut atteindre 12 000 kilomètres, est doté d’une nouvelle technologie permettant de surmonter la défense antimissile. Sa version mobile peut frapper de n’importe où le long de l’itinéraire de patrouille.

En 2023, la Russie recevra également des lanceurs de missiles balistiques intercontinentaux du complexe Avangard équipés d’ogives hypersoniques. Ces systèmes ultramodernes peuvent manœuvrer tout en se déplaçant à grande vitesse pour surmonter les défenses antimissiles. 

La vitesse du système Avangard en vol plané atteint environ 7,5 kilomètres par seconde. Cela le rend presque invulnérable aux systèmes de défense antimissile. Le deuxième régiment Avangard a pris ses fonctions de combat dans la division des missiles d’Orenbourg des forces de missiles stratégiques en décembre.

En 2023, les forces russes de missiles stratégiques recevront également des lanceurs équipés de missiles balistiques intercontinentaux RS-28 Sarmat. La Russie a déjà commencé à déployer des missiles Sarmat.

Le complexe RS-28 Sarmat remplace le complexe soviétique R-36M2 Voevoda. Le nouveau missile a une trajectoire raccourcie en phase de propulsion. Le missile Sarmat peut frapper des cibles presque partout sur Terre. Il peut également transporter des planeurs hypersoniques.

 

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Les hélicoptères de reconnaissance et d’attaque Ka-52M

Début janvier, une source de l’agence TASS a déclaré que l’armée russe avait reçu les hélicoptères de reconnaissance et d’attaque Ka-52M modernisés. Plus tard, on a appris que les forces aérospatiales russes ont utilisé des hélicoptères Ka-52M dans le cadre de l’opération spéciale en Ukraine. Les hélicoptères sont équipés de missiles de haute précision Product 305.

La version améliorée du Ka-52 a reçu un système de surveillance de l’état de la structure et un nouveau système de visée, qui permet au pilote d’augmenter la portée de détection et de reconnaissance des cibles de nuit. Le Ka-52M a été équipé de pales de rotor chauffées en composite et d’un système de défense aéroporté amélioré qui protège le véhicule contre les systèmes portatifs de défense aérienne (MANPADS).

Pistolets Udav

En 2023, l’usine mécanique d’Izhevsk commencera la production en série de pistolets Udav 6P72. Les livraisons de pistolets Udav dans une nouvelle configuration avec un silencieux commenceront également cette année aux forces armées russes.

Un pistolet à chargement automatique chambré pour des cartouches de 9 par 21 mm a été mis au point par des spécialistes de l’Institut central de recherche sur la mécanique de précision. L’Udav est doté d’un chargeur de conception nouvelle d’une capacité de 18 cartouches, qui permet de déterminer visuellement ou tactilement combien de cartouches il reste à l’intérieur. L’Udav peut utiliser des cartouches avec une balle à pénétration renforcée qui pénètre les gilets pare-balles de la deuxième classe de protection.

AK-12 amélioré

Au cours de l’été 2022, il a été rapporté que le fusil d’assaut AK-12 a été amélioré sur la base de l’expérience acquise au cours de l’opération spéciale. Alan Lushnikov, président du groupe de sociétés Kalashnikov, a déclaré que la production du fusil d’assaut amélioré devait commencer en 2023.

source : France Pravda

 

La bataille pour le titane ukrainien

 

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par Alexandre Lemoine

Les gisements de titane représentent beaucoup d’intérêt pour les États-Unis car ils sont très demandés. Le titane a une importance décisive pour l’élaboration des technologies militaires avancées. Les États-Unis comptent recevoir d’Ukraine du titane pour leur industrie militaire.

Le titane est un métal important dans le secteur aéronautique et spatial, ainsi que dans l’industrie en général. C’est le titane qui règle le problème de solidité élevée tout en restant léger pour les différents éléments de construction, par exemple, de navires civils. 

L’Ukraine n’est pas le seul endroit du monde à abriter du titane, il en existe des gisements en Russie, en Afrique et en Amérique du Sud. Ce métal est déficitaire dans le monde. 

Cependant, le territoire ukrainien possède de grandes régions développées pour la production de ressources naturelles, de charbon, de métaux et d’éléments radioactifs pour l’énergie nucléaire, c’est pourquoi l’Occident souhaite absolument les contrôler. 

La spécificité de la production de titane est qu’il n’existe pas de gisements denses de ce métal. Et si 7-15% de titane est présent dans un minerai, c’est déjà utile de l’extraire et traiter à l’échelle industrielle. 

L’obtention du titane pur qu’il est possible à ajouter dans des alliages nécessite son enrichissement. Au final, il ne reste qu’une infime partie du minerai traité. Tout cela rend le titane plus précieux. 

La production sur le territoire ukrainien est fortement limitée actuellement, voire stoppée. Des hostilités se déroulent à proximité et à l’intérieur de ces régions. Ce qui est l’une des nombreuses raisons du conflit actuel et de l’intérêt de l’Occident pour celui-ci, estiment certains experts. 

L’ilménite, un minerai pour produire du titane, est extraite en Afrique et en Amérique du Sud. La chaîne était la suivante : les matières premières extraites en Afrique étaient transportées en Ukraine pour être traitées, puis enrichies et envoyées en Russie pour fabriquer du titane et des pièces d’avion. 

Il n’existe qu’un producteur de titane en Russie qui en vendait aux pays occidentaux. Au vu des circonstances actuelles, ils n’en achètent pas, c’est pourquoi le problème des matières premières et produits finis se pose sérieusement. À cet égard, les États-Unis pourraient vouloir établir le contrôle sur les gisements ukrainiens afin de couvrir leurs besoins. 

Washington espère obtenir depuis l’Ukraine du titane nécessaire pour son industrie militaire, a rapporté le magazine Newsweek

« Nous parlons de notre capacité de produire un plus grand nombre d’avions, nous parlons de notre capacité de produire des munitions. Tout cela dépend du titane, et nous nous sommes permis de devenir dépendants en la matière des fournisseurs étrangers. La Russie était l’un des principaux fournisseurs », a indiqué l’interlocuteur du média. 

Les États-Unis et leurs alliés cherchent à « identifier, exploiter et utiliser les immenses réserves » de titane en Ukraine. En cas de « victoire de l’Ukraine », les États-Unis aideront à créer un « nouveau canal de production de titane ». Une source anonyme du magazine déclare que le titane représente une « vulnérabilité clé » pour l’industrie militaire américaine. 

En mars, la compagnie américaine Boeing a annoncé la suspension des achats de titane à la Russie et la fermeture des bureaux techniques dans ce pays. 

Au cours de trois trimestres de 2022, les pertes nettes de Boeing ont été multipliées par 78, jusqu’à 4,3 milliards de dollars. Sachant que le revenu de l’entreprise s’est réduit de seulement 1,8%, à 47 milliards de dollars. Les experts expliquent la chute des indicateurs par la rupture de la coopération économique avec la Russie. 

Pour les États-Unis, le titane est l’un des 35 minerais vitaux pour l’économie et la défense du pays. Sachant que près de 90% de tous les minerais arrivent aux États-Unis depuis l’étranger.

source : Observateur Continental

 

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