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30 mars 2010

ELECTIONS REGIONALES ITALIENNES DES 28 & 29 MARS 2010 : REVUE COMPLETE DE LA PRESSE FRANCAISE

REVUE COMPLETE DE LA PRESSE FRANCAISE SUR LES ELECTIONS REGIONALES ITALIENNES DES 28 & 29 MARS 2010

SILVIO_BERLUSCONI_ET_LES_ELECTIONS_REGIONALES_EN_ITALIE

ITALIE - Résultats surprises, sous fond d'abstention et de forte poussée de la Ligue du nord...

Ne pas enterrer le Cavaliere. Déjouant les pronostics négatifs, la coalition de droite de Silvio Berlusconi a remporté 6 des 13 régions en jeu dimanche et lundi, dont 4 qui étaient tenues par la gauche, notamment les cruciales de Rome et Turin.

Le camp Berlusconi a crié victoire alors qu'à la veille du scrutin, il pariait au mieux sur le gain de deux régions (Calabre, Campanie).

Participation en baisse

Le porte-parole du gouvernement Paolo Bonaiuti a qualifié de «succès» ces performances pour des élections de mi-mandat qui sont d'habitude l'occasion de donner un avertissement au gouvernement en place. Il s'est réjoui sur la chaîne d'information en continu Sky TG24, que «les Italiens aient décidé au contraire de le récompenser dans un moment de crise».

La participation a été très basse au regard de l'affluence habituelle en Italie, à 64,2% –en baisse de 8 points par rapport à 2005 et le plus faible score depuis 15 ans pour ce type de scrutin. Cela montre que «la classe politique ne donne pas de réponses aux difficultés économiques provoquées par la crise», a estimé Paolo Gentiloni du Parti démocrate (gauche).

Symbole de cette grogne, à Bocchigliero, un petit village de Calabre, seulement 2,85% des électeurs ont voté pour protester contre «un Etat qui les a abandonnés». Autre signe de mécontentement: la liste du comique Beppe Grillo a recueilli près de 7% des voix dans la région traditionnellement à gauche d'Emilie-Romagne.

Merci la Ligue du nord

Selon les estimations, la coalition de Berlusconi a bénéficié d'une aide majeure de la Ligue du nord: en Vénétie, son candidat Luca Zaïa a remporté le scrutin haut la main et dans le Piémont, région ouvrière siège de Fiat, Roberto Cota a de justesse supplanté la présidente sortante de gauche Mercedes Bresso.

Commentant l'avancée de son parti dans ces deux régions, le chef du parti populiste, Umberto Bossi, a lancé: «La gauche est KO, elle a perdu toutes les voix qu'elle avait. Dans le nord, les ouvriers ne votent plus à gauche».

>>Il n'y a pas que les élections dans la vie de Berlusconi, il y a les femmes aussi. Retrouvez notre diaporama en cliquant ici

La Ligue fera payer cher à Berlusconi ses victoires dans le Piémont et en Vénétie, en réclamant probablement un ministère de plus et la mairie de Milan, selon le politologue Marc Lazar.

Dans la symbolique région de Rome, la syndicaliste de droite Renata Polverini est sortie gagnante d'un duel très serré avec l'ex-commissaire européenne de gauche Emma Bonino, une victoire célébrée dans les rues de la capitale par des klaxons et un rassemblement Piazza Del Popolo.

Il y a trois mois, surfant sur un regain de popularité après l'agression de Silvio Berlusconi à Milan par un déséquilibre, la majorité au pouvoir pensait remporter jusqu'à 9 régions sur les 13.

Mais le PDL (Peuple de la liberté) de Berlusconi avait dû revoir ses ambitions à la baisse après des scandales de corruption impliquant ses élus et un «cafouillage» dans le dépôt de ses listes à Milan et Rome.



P.B. avec agence

· Italie : la droite progresse aux régionales

Mots clés : régionales, élections, ITALIE, Silvio Berlusconi, Luca Zaia, Stefano Caldoro, Roberto Formigoni, Renata Polverini, Emma Bonino

Par Richard Heuzé 
30/03/2010 | Mise à jour : 07:26

La coalition de Silvio Berlusconi s'est emparée de quatre fiefs de la gauche.

Forte progression de la Ligue du Nord, maintien de la gauche dans ses bastions traditionnels et affirmation du «Peuple de la liberté» (PDL) de Silvio Berlusconi dans quatre régions autrefois détenues par l'opposition : les résultats des élections régionales qui se sont déroulées dimanche et lundi matin en Italie ont conforté la majorité au pouvoir. Il devrait satisfaire le président du Conseil qui a mené une intense campagne électorale pour éviter la débâcle qui menaçait.

Dans le Latium, deuxième région d'Italie par le nombre d'électeurs, la syndicaliste de droite Renata Polverini a fini par remporter le duel serré qui l'opposait à la radicale et ancienne commissaire européenne Emma Bonino. L'abstention y a été de 13 % supérieure à celle de 2005 dans le Latium et est plus élevée que la moyenne nationale (36 % d'abstentions soit 8 points de plus qu'aux dernières régionales) et pourrait s'expliquer par l'absence du PDL, interdit de compétition électorale par les tribunaux du Latium faute d'avoir inscrit ses listes en temps utile.

Silvio Berlusconi avait pourtant soutenu massivement sa candidate, allant jusqu'à faire de Renata Polverini la vedette du grand rassemblement du PDL qu'il avait présidé le 20 mars, place Saint-Jean-de-Latran à Rome.

La gauche maintenue dans sept régions

La Ligue a également remporté une autre victoire un peu inattendue : dans la bataille très disputée du ­Piémont, autre région industrielle, ­Roberto Cota a pris l'avantage en fin de soirée, avec une avance de plus de trois points sur le gouverneur sortant de la gauche Mercedes Bresso.

À l'issue du scrutin dans les treize régions, selon des résultats partiels, la droite conserve les deux régions industrielles du Nord qu'elle détenait, la Lombardie et la Vénétie, et en conquiert quatre autres, la Campanie, la ­Calabre, le Piémont et le Latium. Quant à la gauche, qui en détenait onze, elle en conserve sept, pour la plupart situées dans l'Italie centrale et du sud. Le meilleur score a été réalisé en Vénétie par le ministre de l'Agriculture Luca Zaia, gratifié de 60 % des suffrages, tandis que son parti, la Ligue du Nord, réalise une belle opération avec 35 % des votes, devançant son allié du PDL (24 %).

Par Richard Heuzé

· La Campanie gagnée
par un poulain du «Cavaliere» 

Mots clés : Elections régionales, Italie, NAPLES, Stefano Caldoro, Silvio Berlusconi

Par Richard Heuzé 
30/03/2010 | Mise à jour : 07:30

Stefano Caldoro a fait tomber Antonio Bassolino, baron du Parti démocrate. La Campanie fait partie, avec la Calabre, des deux régions conquises par la droite.

Pour encourager «le tombeur du gouverneur Antonio Bassolino», le théâtre d'Afragola est comble. Par centaines, ils sont accourus de la province, toutes bannières déployées, pour saluer «leur» candidat, Stefano Caldoro, un politicien de 50 ans aux allures de jeune premier choisi par Silvio Berlusconi pour conquérir ce bastion de la gauche.

Pendant deux heures, ils vont suivre avec passion des torrents d'élocution, interrompant à tout bout de champ les orateurs par des salves d'applaudissements. Un meeting comme tant d'autres, un peu de fièvre en plus ? Pas seulement : à Afragola, ce dernier rendez-vous de la campagne a un avant-goût de revanche. Cette agglomération hideuse de 63 000 habitants, avec ses rues étroites, ses murs lépreux et ses ordures qui jonchent le sol, sans industrie autre qu'une panoplie d'hypermarchés, est le fief incontesté du gouverneur sortant, Antonio Bassolino, l'homme le plus puissant mais aussi le plus haï de Campanie.

Des ennemis dans son propre parti

Militant du Parti communiste dès l'âge de 17 ans, puis baron du Parti démocrate, Antonio Bassolino est un exemple remarquable de survie politique. Député, il s'est fait élire maire de Naples en 1993, puis gouverneur de Campanie en 2000, poste qu'il a occupé pendant dix ans.

Ses ennemis au sein de son propre parti ne se comptent pas. Le chef de l'État, Giorgio Napolitano, napolitain lui aussi, ne l'apprécie guère. Le «désastre» de Naples, les zones industrielles en friche, les banlieues miteuses, l'image épouvantable de ses rues et de ses routes envahies de monceaux d'ordures en 2008, «c'est sa faute».

Ex-showgirl

Tel est du moins l'argument martelé par Stefano Caldoro. «Après dix-sept ans d'oppression, il est temps de changer», lance-t-il. Argument d'autant plus sensible que son adversaire, le maire de Salerne, Vincenzo De Luca (61 ans), mène une campagne en solitaire, avec pour seul appui politique précisément Antonio Bassolino.

Tout au long de sa campagne, le poulain de Silvio Berlusconi est épaulé par Mara Carfagna, femme de 35 ans d'une grande beauté, ancienne vedette de show-biz devenue ministre de l'Égalité des chances. L'ancien mannequin se révèle une actrice de la politique. Tête de liste de la majorité dans la province, elle décline les thèmes de campagne, rendant hommage «au fair-play, à l'éducation et au sérieux» de Stefano Caldoro.

Dans l'autre camp, le candidat de gauche, Vincenzo De Luca ne veut prendre aucun risque. À Casal di Principe, ce gestionnaire efficace qui a fait de sa ville de Salerne un exemple de bonne administration présente son propre plan emploi : 1 milliard d'euros pour réaliser en Campanie 50 000 postes de travail. «C'est du concret. Rien à voir avec la propagande de Berlusconi» , assure-t-il.

Pour son dernier meeting, il a choisi Casal di Principe, un symbole. Le clan camorriste des Casalesi a longtemps régné en maître dans cette ville de 21 000 habitants à l'urbanisme désespérant. En 2008, il a mitraillé six Africains dans un bar.

Depuis, il a été démantelé par les forces de l'ordre. Très honnêtement, De Luca en rend hommage au ministre de l'Intérieur, Roberto Maroni, de la Ligue du Nord. Tout en ajoutant : «La meilleure manière de battre la Camorra, c'est sur le terrain, en créant des emplois.»

· Italie : la droite progresse aux régionales

Mots clés : régionales, élections, ITALIE, Silvio Berlusconi, Luca Zaia, Stefano Caldoro, Roberto Formigoni, Renata Polverini, Emma Bonino

Par Richard Heuzé 
30/03/2010 | Mise à jour : 07:04
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Le ministre de l'Agriculture, Luca Zaia, réalise le meilleur score de ces élections avec 62,5% des suffrages en Vénétie.
Le ministre de l'Agriculture, Luca Zaia, réalise le meilleur score de ces élections avec 62,5% des suffrages en Vénétie. Crédits photo : AFP

La coalition de Silvio Berlusconi s'est emparée de quatre fiefs de la gauche.

La coalition de Silvio Berlusconi paraissait, mardi matin, en mesure de l'emporter dans six régions. Outre la Vénétie et la Lombardie qu'elle conserve, elle a ravi quatre régions à la gauche : le Latium, le Piémont, la Campanie et la Calabre.

Selon les dernières projections, la gauche se consoliderait dans au moins sept régions, toutes des fiefs traditionnels qu'elle contrôlait déjà : Basilicate, Émilie-Romagne, Toscane, Marches, Ombrie et Ligurie ainsi que dans les Pouilles, où elle bénéficiait du soutien local des centristes de l'UDC, alliés dans d'autres régions à la coalition au pouvoir.

Lors des précédentes élections de 2005, la gauche s'était emparée de onze régions, n'en laissant que deux à Berlusconi.

La gauche résiste

Au sein de sa coalition, la Ligue du Nord réalise une excellente opération. Son représentant en Vénétie, le ministre de l'Agriculture, Luca Zaia, réalise le meilleur score de ces élections avec 62,5% des suffrages. Son parti obtient près de 38% des suffrages contre moins de 24% pour son allié du PDL (Peuple de la liberté).

Nette victoire pour deux candidats du PDL : Stefano Caldoro en Campanie (Naples) avec 57% et Roberto Formigoni, le gouverneur sortant, en Lombardie (55,1%). Le PDL avait failli être exclu du scrutin dans la première région industrielle d'Italie. Seul un recours en justice avait permis in extremis de l'inscrire sur les listes électorales.

Cela n'a pas été le cas dans le Latium, où le PDL a été éjecté de la compétition, faute d'avoir pu inscrire ses listes en temps utile. La syndicaliste de droite Renata Polverini est sortie gagnante d'un duel très serré avec Emma Bonino (ancienne commissaire européenne) présentée par la gauche. Le soutien de Silvio Berlusconi, qui avait organisé une vaste manifestation de soutien en sa faveur à Rome le 20 mars, lui aura été utile.

Quelque 64,2% des électeurs ont voté. Soit un taux d'abstention inférieur de 8% par rapport à 2005 et anormalement élevé en Italie pour une telle consultation.

source : LE FIGARO

http://www.lefigaro.fr/

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