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27 août 2017

SUICIDE D'UN JEUNE SOLDAT DE 26 ANS DE L'OPERATION SENTINELLE EN FRANCE ( ETAT D'URGENCE )

Attention rien ne va plus dans la grande muette ... mais des grognements commencent à se faire entendre ... le réveil pour les politiques peut devenir brutal !

Pourquoi un soldat de 26 ans de l’Opération Sentinelle s’est-il suicidé ?

Source / Publié le 26 août 2017 - par

 

SentinelleOperation

 

Le geste désespéré d’un jeune soldat de 26 ans, qui vient de se suicider alors qu’il participait à l’opération Sentinelle, vient illustrer de façon tragique le malaise de nos armées, le jour même où 5000 femmes de militaires manifestent leur colère devant les Invalides.

Certes, on ne connaît pas les causes exactes de ce suicide, mais on ne peut s’empêcher de faire le lien avec les conditions de travail indignes, dans les quelles nos soldats exercent leur mission, aussi bien dans le quotidien qu’en Opex.

Ce sont ces conditions déplorables que  dénonce précisément le collectif des femmes de militaires, lesquelles, dans leur mouvement de protestation, se surnomment “la base arrière”.

Voilà des années que le moral des armées est au plus bas. Des années que les grands chefs militaires tirent la sonnette d’alarme et alertent les politiques.

En 2008, c’était le collectif Surcouf, un groupe de généraux inquiets du déclassement de nos armées, qui dénonçait dans une tribune, “l’imposture” du Livre blanc de la Défense.

Réponse du gouvernement : la DST fut chargée de démasquer les généraux frondeurs !

Régulièrement, les généraux à la retraite enfoncent le clou.

En 2014, les chefs d’état major des trois armées, menaçaient de poser képi et casquettes an cas de baisse du budget. La grogne n’est donc pas nouvelle.

Mais pour quel résultat ? Il ne s’est pas passé une seule année depuis la fin de la guerre froide sans que le budget des armées n’ait été amputé.

Aucune Loi de Programmation militaire n’a été respectée depuis 30 ans.

Le pouvoir ne craint pas une Institution disciplinée, fidèle et surtout qui n’est pas syndiquée et ne fait jamais grève !

L’armée n’est mise à l’honneur que le 14 juillet, et oubliée dès le lendemain.

Mais le 14 juillet 2017 fut l’apothéose, puisque le général de Villiers, honteusement sermonné devant ses hommes par Emmanuel Macron, prit la sage et digne décision de démissionner, en refusant une coupe budgétaire de 850 millions.

Un coup de tonnerre dans les rangs des trois armées. Macron ne sort pas grandi de ce sinistre épisode. Il a cassé durablement la confiance entre le pouvoir et l’armée. Quel mépris envers des hommes qui paient le prix du sang.

« Je considère ne plus être en mesure d’assurer la pérennité du modèle d’armée auquel je crois pour garantir la protection de la France et des Français, aujourd’hui et demain, et soutenir les ambitions de notre pays », a écrit Pierre de Villiers.

Tous nos présidents ont sacrifié notre défense, tout en promettant de “sanctuariser” le budget. Tous ont trahi leur promesse.

Avec la suppression du service militaire et la réduction du format des trois armées, le budget s’est effondré à 1,5% du PIB. Une hérésie compte tenu de la diversité des menaces.

Le résultat est désastreux.

Nos armées ont perdu 70000 hommes en 10 ans

Les matériels sont hors d’âge. Certains véhicules sont deux fois plus âgés que les soldats qui les servent.

On cannibalise un avion déjà en panne pour en faire voler un autre.

Notre unique porte-avions est opérationnel à mi-temps. Il est actuellement en révision pour 18 mois. Aucun président n’a voulu d’un deuxième P.A.

Notre armée est utilisée à 120% de ses capacités.

L’entrainement est sacrifié faute d’effectifs suffisants. Les repos sont amputés pour assurer à la fois les Opex et les Opint.

Nos soldats sont si mal équipés, qu’ils sont contraints d’améliorer leur équipement avec leur propre solde. ( gilets pare-balles, duvets, chaussures etc.. )

Alors que nos exportations d’armements sont au sommet, nous mettons nos industriels en difficulté à cause de multiples reports de commandes, quand ce ne sont pas des annulations pures et simples.

Comment le moral des troupes pourrait-il être au beau fixe avec un tel mépris de la part des autorités ?

Nos soldats ne demandent pas qu’on les plaigne, ils demandent un minimum de considération et surtout DES MOYENS ADAPTES à leur mission.

La France possède une des meilleures industries d’armement au monde, avec les Américains et les Russes, puisque nos ingénieurs savent tout faire, de l’avion de chasse polyvalent au sous-marin nucléaire en passant par les missiles et les blindés.

Peut-on accepter d’avoir une industrie aussi performante, tout en laissant nos soldats sous-équipés en opération ? C’est irresponsable et injuste.

C’est donc cette colère qui gronde chez les femmes de militaires, qui portent seules la lourde charge de l’absentéisme de leur mari.

200 à 250 jours d’absence par an, c’est devenu fréquent avec Sentinelle et autant de théâtres d’opération simultanés en Afrique et au Moyen-Orient.

Elles dénoncent les logements insalubres des soldats, l’épuisement, le manque de sommeil, le surendettement des familles à cause des retards de solde.

Quant aux enfants, ils grandissent sans leur père, leur mère devant gérer seule les soucis et contraintes de la famille, soutien scolaire, maladies et autres tracas habituels.

Etre femme de soldat, c’est accepter un sacrifice permanent au service de la nation. Et où est la reconnaissance du pays ?

Il est grand temps de reconstituer les régiments dissous et d’assurer à nos soldats des conditions de vie et de travail dignes de la 5ème puissance mondiale.

C’est l’honneur d’une nation de respecter ceux que la défendent.

Jacques Guillemain

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Paris : j’étais aux côtés
des Femmes
de militaires en colère

 

 

SOURCE : Publié le 26 août 2017 - par

 

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C’est samedi à Paris, le 26 août. Il fait beau sur l’esplanade des Invalides ; un peu de voilées mais pas trop, dont quelques-unes tiennent un stand revendicatif. De quoi ? Je l’ignore et je m’en moque. Celles-là, elles ont le droit d’être là car c’est la mairie d’Hidalgo qui les y autorise. Mais pour ce qui est des autres femmes que je rejoins, elles n’ont obtenu qu’une remise : l’angle de la rue de Grenelle et du boulevard des Invalides.

Il y a foule… enfin pas trop : presque autant de journalistes que de manifestants venus assurer de leur soutien ces épouses et filles de militaires en colère. Tiens, ils sont presque tous là, les journalistes : LCI, CNews, RMC, RTL, Le Figaro, etc. Par contre côté politiques, c’est le calme plat !

Un peu déçu par le peu d’attention accordé à cette cause juste et non violente – ce que les CRS en faction ont dû apprécier, particulièrement lorsqu’ils ont été applaudis et remerciés chaleureusement –, je vais à la rencontre tout d’abord de l’avocate de l’association, Anne-Constance Coll. Je mets carte sur table : « Je vous préviens, je suis là pour Riposte laïque. » Pas de réaction d’hostilité. Maître Coll, ça l’amuse plutôt, elle en a vu d’autres.

Puis elle me fait part des revendications de ces femmes inquiètes devant l’état d’épuisement et d’abandon de leurs maris par les pouvoirs publics. Ce qu’elles veulent, ce n’est pourtant pas la Lune. Entre autres, elles sont d’accord pour l’équilibre budgétaire, mais un équilibre sincère, qui ne se fasse pas au détriment de la sécurité des militaires chargés de nous protéger – j’entendrai plus tard que certains portent des gilets pare-balles hors d’âge. Idem pour les chocs post-traumatiques dont sont victimes les soldats en opération, elles demandent une réelle prise en charge.

Et là, il y a de quoi être effrayé, comme me l’explique David, infirmier militaire de son état et présent sur les lieux en sa qualité de membre de l’AFAR (Association des Forces Armées Réunies).

David me confie que, sur 8 800 choqués post-traumatiques, une poignée seulement sont traités avec des méthodes novatrices et encore moins perçoivent une pension militaire d’invalidité. Or, il est admis de nos jours que les blessures psychiques peuvent s’avérer aussi graves que les blessures physiques. Et pour exprimer la lenteur du système, il me révèle que le ministère traite encore en ce moment les dossiers de l’attentat-suicide du Drakkar à Beyrouth qui a entraîné la mort de 58 parachutistes français et blessé de nombreux autres en… 1983 !

Les blessés physiques ne semblent guère mieux lotis, puisqu’une minorité bénéficie d’une complète prise en charge. Les autres sont priés de contacter des associations. Lorsque j’aborde l’éviction du général de Villiers avec David, sa réponse fuse : « Le seul mec qui était un véritable chef », ajoutant qu’il l’aurait suivi partout.
J’apprends que des militaires de l’opération Sentinelle se sont suicidés. Pour finir, David me rapporte l’indiscrétion d’un médecin militaire siégeant au conseil chargé des pensions d’invalidité, qui aurait reçu une note afin de ne pas dépasser les 2% de reconnaissance financière. Pour mémoire, la récente petite sauterie, lors de l’inauguration de nouvelles lignes TGV, a coûté « quelques » millions d’euros !

Je rencontre ensuite Laetitia, à la tête du mouvement Femmes de militaires en colère. C’est une épouse et une mère de famille, avenante, disponible. Au cours de notre entretien, elle me rapporte une phrase de sa fille aînée adressée à son père : « Tu arrêtes, j’en ai marre. » La gamine, elle veut que son père connaisse ses petits-enfants. De fil en aiguille, Laetitia admet qu’en France les militaires de Sentinelle, dont les armes sont obstruées – difficile de répondre immédiatement à une rafale de mitraillette dans ces conditions ! –, sont paradoxalement plus exposés qu’en opérations extérieures, où ils peuvent riposter immédiatement aux tirs ennemis.

Entretemps, une hystérique, qui s’est incrustée et a été préalablement renvoyée dans les cordes par Laetitia, me tend un papelard pour me signifier les crimes de l’armée française. J’explose devant un parterre de journalistes qui me matent comme une bête curieuse : « Tire-toi de mon pays s’il ne te plaît pas ! » Et de me faire traiter de « nazi », ce qui est très cocasse au regard de mon histoire familiale et mes opinions. Un reporter me calme et me dit de laisser tomber. Je l’écoute. Toujours ces foutues sangsues du vivre-ensemble pour pourrir la vie des Français un peu trop français à leur goût. Passons !

Vient ensuite le discours d’une ex-femme de militaire, libérée de cette obligation de silence qui a dissuadé beaucoup de femmes de se présenter à visage découvert, ce jour. Elles subissent des pressions, m’affirme Laetitia.

C’est une femme à la peau mate, ce qui a son importance par rapport à cette phrase : « Même aujourd’hui, les réfugiés sont mieux traités qu’eux », ajoutant avec humour qu’il serait difficile de la cataloguer raciste. Elle désigne alors les journalistes en leur disant que ces hommes – et ces femmes, ne l’oublions pas – subissent des cadences infernales et sont moins bien payés qu’eux. Elle évoque les crachats et insultes qu’ils subissent quotidiennement, de la part sans doute de ces chances pour la France, dont certains iront joyeusement faire le djihad dans nos rues.
« A un moment, nos hommes aussi ont besoin d’avoir un moment de retrait », supplie-t-elle.

Des jeunes filles lisent un poème pour exprimer leur touchante révolte. C’est élégant, sans ostentation ni véhémence, c’est un cri sans rage, mais c’est un cri tout de même. Et toutes se tiennent serrées les unes contre les autres. La Marseillaise retentit. Des femmes embrassent le drapeau ; elles aiment leur pays, malgré tout.
De mon côté je les salue ces dames et demoiselles, ces épouses et ces filles, et leurs maris, bien entendu, qui méritent mieux que ce mépris institutionnel, rampant devant les racailles criminelles en les gavant de subventions en lieu et place de la sévère correction qu’ils méritent.

Charles Demassieux

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15 officiers français répondent à Macron
SOURCE : Publié le 30 juillet 2017 - par  

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Même si leur lettre publique, peinée, est très en dessous du niveau d’interpellation qui conviendrait au mondialiste et pro-migrants de l’Elysée, elle constitue un petit pas. Une timide avancée à saluer alors que la majorité des gradés de l’armée se tait, pétrifiée, ou complice du démantèlement programmé de la souveraineté nationale.

« Nous nous sentons humiliés »

Dans une lettre ouverte au président que Capital reproduit ci-dessous, 15 hauts gradés de l’armée ayant quitté le service – dont cinq généraux – clament leur soutien à l’ancien chef d’Etat-major et témoignent de leur « blessure profonde »

source http://www.capital.fr/economie-politique/15-hauts-grades-de-l-armee-ecrivent-a-macron-nous-nous-sentons-humilies-1238365

 

Monsieur le Président

C’est au Chef des armées que les signataires de la présente lettre souhaitent s’adresser. C’est au Chef des armées qu’ils veulent dire combien ils ont été stupéfaits par son attitude à l’égard du Chef d’état-major des Armées de la France.

Nous sommes des Officiers de tous grades et des différentes armées ayant quitté le service actif. Nous n’avons aucun mandat ; nous ne prétendons pas parler au nom de l’Armée, cette « grande muette ». Nous estimons en revanche, de notre devoir de vous faire part de notre indignation et de vous dire ce que beaucoup de nos jeunes camarades, nos frères d’armes en activité, ressentent sans pouvoir l’exprimer.

L’Armée est peut-être muette, mais elle n’est ni sourde ni aveugle, ni amnésique. Elle n’a pas été sourde quand elle a entendu et cru en vos promesses de campagne. Elle n’a pas été aveugle lorsque votre tout premier geste a été de vous rendre au chevet de ses blessés. Elle a apprécié le symbole qu’a représenté votre choix d’un véhicule de commandement le jour de votre prise de fonction, elle a été sensible à l’image de l’autorité restaurée que vous avez voulu afficher. Tant vos paroles que les symboles que vous aviez choisis semblaient donc démontrer votre compréhension des forces armées et la priorité que vous leur accorderiez dans le contexte actuel.

Mais alors tout cela n’était-il que promesses, paroles et maniement des symboles ? On est en droit désormais de se poser la question en entendant les propos que vous avez tenus publiquement à l’Hôtel de Brienne à l’encontre du Chef d’état-major des armées, à la veille des cérémonies du 14 juillet. Cela restera longtemps dans les mémoires.

«Je considère pour ma part, qu’il n’est pas digne d’étaler certains débats sur la place publique… »

Mais alors est-il vraiment digne de réprimander, non seulement en public, mais devant ses subordonnés, un grand chef militaire, au sujet de propos destinés aux membres d’une commission parlementaire, au cours d’une audition censée être confidentielle ? Le CEMA ne faisait-il pas son devoir en rendant compte loyalement à la représentation nationale de l’état des armées ? Cette humiliation publique est une faute, Monsieur le Président.

«J’ai pris des engagements…»

Mais alors, après avoir prolongé le CEMA d’une année, ce qu’il a accepté en toute loyauté, précisément pour mettre en œuvre vos engagements de campagne, pourquoi lui faire grief de refuser d’endosser vos reniements ? Comment pouvez-vous penser qu’il accepterait de se soumettre et de perdre ainsi la confiance de ses subordonnées ? Ce reniement est une faute, Monsieur le Président.

«Je suis votre chef…»

Tous les militaires le savent et ils sont vexés que vous le leur rappeliez. Mais alors, serait-ce que vous en douteriez vous-même ? Dans ce cas, ce doute vous honorerait car il montrerait que vous avez senti la différence entre être le chef légal, et être le chef véritable : celui qui, connaissant le métier des armes, respecte ses hommes et en retour se fait aimer d’eux ; celui qui, parce qu’il a d’abord commencé par obéir, a appris à commander. Si votre jeunesse est une excellente chose, elle ne vous a pas apporté l’expérience du Service sous les armes. Personne ne vous le reproche, mais ceci implique un minimum d’humilité : commander n’est pas « manager ». Ce défaut d’humilité est une erreur, Monsieur le Président.

«Les engagements que je prends devant nos concitoyens et devant les armées, je sais les tenir…»

Nous ne demandons qu’à le croire, mais pour l’instant vous ne les tenez pas, et nos ennemis eux, ne vont pas attendre une année supplémentaire pour frapper les nôtres. Quant à l’argument consistant à dire au pays que la coupe budgétaire annoncée n’aura aucune incidence sur la vie de nos soldats, il est fallacieux et vous le savez. Il a été utilisé par vos prédécesseurs depuis des décennies et il est la cause des nombreux retards, diminutions, voire annulation de programmes, responsables du délabrement actuel de nos matériels ; situation que nos hommes vivent durement au quotidien, en conditions de guerre. En réalité vous mettez nos armées dans une situation encore plus tendue, vous le savez et vous manipulez la vérité. Cette manipulation est une faute Monsieur le Président.

«Je n’ai, à cet égard, besoin de nulle pression et de nul commentaire»

Considéreriez-vous donc comme une «pression» ou un «commentaire» le compte-rendu que le Chef d’état-major a présenté en toute vérité et loyauté à la commission parlementaire ? Le CEMA ne doit-il adresser à la représentation nationale que des propos bien lissés et bien formatés en lieu et place de la réalité ? Quel caporalisme, quel manque de considération pour lui comme pour elle ! Quel mépris vis-à-vis des problèmes réels auxquels nos armées ont à faire face ! Ce mépris est une faute Monsieur le Président.

«J’aime le sens du devoir, j’aime le sens de la réserve…»

Précisément votre devoir était de faire preuve de réserve vis-à-vis de votre grand subordonné ; les termes vifs qu’il a utilisés ne vous étaient pas destinés, vous le saviez. Rien ne vous obligeait à rendre publique une fuite de confidentialité et à l’exploiter en violente diatribe à son égard. Où est la réserve quand quelques jours plus tard, comme si cela ne suffisait pas, vous déclarez dans la presse que « L’intérêt des armées doit primer sur les intérêts industriels », laissant ainsi entendre que le souci du CEMA concernant l’obsolescence des matériels lui seraient « susurrés » par le lobby militaro-industriel ? C’est bas, ce n’est pas digne, Monsieur le Président. Où est la réserve quand, dans le même journal, vous ajoutez en parlant du général De Villiers qu’il a toute votre confiance, «mais à condition de savoir quelle est la chaîne hiérarchique et comment elle fonctionne, dans la république comme dans l’armée» ? Où est la réserve dans de tels propos adressés à un homme qui sert les Armes de la France depuis quarante ans, quand vous ne les découvrez que depuis deux mois?

En conclusion, vous aurez compris, Monsieur le Président, que vos paroles publiques visant le Général De Villiers n’ont pas seulement atteint ce grand serviteur de la France et de nos armées mais aussi un grand nombre de militaires qui, comme nous, se sentent humiliés. La blessure est profonde. C’est pourquoi, loin des innombrables commentaires politiques, techniques ou simplement polémiques, nous pensons qu’il est de notre devoir de vous parler avec le cœur. Vous aviez bien commencé avec les symboles, et nous avons cru en votre parole ; mais aujourd’hui elle s’est transformée en mots inutilement destructeurs et vos récentes déclarations d’amour à Istres ne sont encore perçues que comme des mots, pour ne pas dire comme de la communication.

Alors, Monsieur le Président, réservez et retenez votre parole pour qu’elle redevienne La parole, la parole donnée, la parole qu’on tient : celle en laquelle nous pourrons croire à nouveau. Laissez les symboles et les discours et passez aux actes concrets pour vos militaires. Vous êtes leur chef constitutionnel, soyez-le dans leur vie réelle, écoutez-les, respectez-les.

Général de brigade aérienne (2S) Diamantidis

Ont également signé cette lettre :

Général de division aérienne (2S) Tsédri

Général de division aérienne (2S) Champagne

Général de brigade Gendarmerie (2S) De Cet

Général de brigade Terre (2S) Reydellet

Colonel Terre (ER) Wood

Colonel Terre (ER) Lerolle

Colonel Terre (ER) Noirot

Colonel Terre (ER) Aubignat

Colonel Air (ER) Piettre

Colonel Air (ER) Populaire

Médecin en chef (H) Reynaud

Lieutenant-Colonel Air (ER) Delalande

Chef de bataillon Terre (ER) Gouwy

Capitaine Terre (ER) Diamantidis

Le Militaire est-il l’obligé du Politique jusque dans la naïveté et la compromission?

Une légende veut que l’armée ne s’occupe pas de politique. On restera cependant dubitatif quant au mystère de son noyautage historique en haut lieu par la Franc-maçonnerie

https://ripostelaique.com/armee-les-freres-trois-points-sont-ils-toujours-a-la-manoeuvre.html

On restera de même circonspect devant le peu de réaction des chefs d’état major face à la casse programmée de la nation, accélérée sous les quinquennats Sarkozy et Hollande. Des esprits chagrins diraient d’ailleurs : sous la férule UMPS.

« Nos ennemis eux, ne vont pas attendre une année supplémentaire pour frapper les nôtres » cette phrase extraite de la lettre ouverte supra  est à elle seule celle qui commande de mettre en demeure le chef de l’Etat Macron, d’obtempérer. L’armée en a encore les moyens et elle trouvera la légitimité de son action auprès des citoyens. A fortiori lorsqu’il est est établi que  : 

« Quant à l’argument consistant à dire au pays que la coupe budgétaire annoncée n’aura aucune incidence sur la vie de nos soldats, il est fallacieux et vous le savez. Il a été utilisé par vos prédécesseurs depuis des décennies et il est la cause des nombreux retards, diminutions, voire annulation de programmes, responsables du délabrement actuel de nos matériels ; situation que nos hommes vivent durement au quotidien, en conditions de guerre. En réalité vous mettez nos armées dans une situation encore plus tendue, vous le savez et vous manipulez la vérité ».

Chefs militaires qui alertez ainsi sur la vie et la mort des soldats, donc sur celles des civils, qu’attendez-vous pour faire vôtre cette consigne ? : « Discipline – Les soldats de Tsahal s’efforceront de réaliser leurs missions de la meilleure façon, en fonction des ordres et de l’esprit inhérent à ceux-ci. Les soldats de Tsahal feront attention à ne respecter que des ordres légaux, et s’efforceront de ne pas obéir à des ordres a priori illégaux. » https://tsahal.fr/armee-de-defense-israel/le-code-ethique/

 

Le plan Macron : exploser la nation française

« à Berlin où il est décidé de faire de Macron le Président de La France sont présents des financiers, le directeur de la BCE, Drahi, Bolloré, Bergé et surprise : M. Louvel Président du Conseil supérieur de la Magistrature. Ils sont rejoints le temps d’un dîner par Madame Merkel. Les financiers ont réussi leur coup. Leur prodige est à leurs bottes, il n’y a plus qu’à manipuler la marionnette. » sources : https://inaptocracie.wordpress.com/2017/07/02/macron-genie-ou-en-fumeur/ 

et : http://ripostelaique.com/jupiter-applique-a-la-lettre-les-conseils-avises-de-drahi-bollore-berge-et-cie.html

Macron, toujours plus de repentance et d’immigration. Toujours plus de privations pour certains Français. La guerre civile arrive.

« Pourquoi nos « gouvernances » se plient-elles aujourd’hui en quatre pour aller chercher des masses de « migrants » alors que les mœurs de ceux qui ont déjà rejoint nos pays s’ illustrent au quotidien par le mépris des nôtres et compromettent notre sécurité au point que nous comptons nos morts ?

Nos « gouvernances » veulent accueillir, loger, nourrir, soigner des centaines de milliers de « migrants » contre l’avis des peuples européens. » 

http://ripostelaique.com/aller-chercher-les-migrants-sur-place-macron-plus-fort-que-merkel.html

« La stratégie employée par les islamistes pour promouvoir l’islam politique en Occident est souvent dénoncée, mais rares sont les enquêtes journalistiques permettant d’en établir la réalité et l’ampleur, preuves à l’appui. C’est pourquoi il convient de saluer le travail d’investigation réalisé par Mireille Vallette, ancienne journaliste à la Tribune de Genève, qui a donné lieu à la parution de l’ouvrage intitulé

Le radicalisme dans les mosquées suisses. »  http://ripostelaique.com/enquete-journalistique-le-radicalisme-dans-les-mosquees-suisses.html

 

Le dernier mot aux militaires

Chefs militaires, les citoyens, dont vous êtes, les civils dont vous étiez et que vous redeviendrez, attendent beaucoup de vous. En vous opposant aux funestes décisions de votre chef suprême de papier, Macron, vous n’êtes pas dans un obscur complot contre la république, ni dans une quelconque atteinte à la sûreté de l’Etat puisque tout est sur la place publique. Mais dépêchez-vous car le dispositif de répression contre l’expression du peuple est sans cesse renforcé par ceux qui ont fait main basse sur la démocratie :

http://ripostelaique.com/inegibilite-pour-delit-dopinion-un-pas-vers-la-charia.html

http://ripostelaique.com/le-csa-bras-armee-immigrationniste-de-macron.html

http://ripostelaique.com/le-chomage-explose-les-attentats-menacent-et-que-fait-macron-il-invite-rihanna.html

http://ripostelaique.com/liberte-dexpression-bravo-a-emmanuelle-duverger-menard.html

http://ripostelaique.com/la-de-moralisation-de-la-vie-publique-retour-du-totalitarisme.html

http://ripostelaique.com/author/sebastien-jallamion

http://ripostelaique.com/ah-si-richard-roudier-setait-appele-theo.html

http://ripostelaique.com/anniversaire-de-lassassinat-du-pere-hamel-le-vivre-ensemble-ad-nauseam.html

Jacques CHASSAING

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