Le cœur de Paris, les beaux quartiers transformés pendant 24 heures en bande de Gaza, c’est du jamais vu. Ces images font le tour du monde, montrant une fois de plus le mode d’expression favori des Français, l’émeute.
Certes, la France est le pays de la contestation musclée depuis 1789, mais jusqu’à présent, la violence se limitait aux dégradations multiples, aux voitures incendiées, au pillage des magasins.
Hier, c’était l’attaque des immeubles, des préfectures, des hôtels particuliers, des boutiques de luxe de la place Vendôme, de l’Arc de Triomphe et de la tombe du Soldat inconnu. Nul n’est à l’abri des casseurs cagoulés, sauf si vous habitez l’Élysée ! Il n’y a plus de quartiers protégés.
Qu’en sera-t-il le jour où les banlieues entreront en ébullition, alors que nos forces de l’ordre sont déjà au taquet ? Après la suppression de 13 000 postes chez les gendarmes mobiles et les CRS, merci Sarkozy, 67 000 hommes et femmes étaient mobilisés samedi. Difficile de faire plus.
Le pire, c’est que cet incapable de Sarkozy a pris cette ahurissante décision après les émeutes de 2005 qui avaient déjà mis nos forces de l’ordre sur les genoux. Il fallait, au contraire, augmenter les effectifs de 20 % !
Au lendemain de cette guérilla urbaine, le blocage entre la rue et l’exécutif est total. La faute à qui ? À Macron qui règne sans partage, persuadé d’avoir la science infuse et méprisant le peuple comme jamais.
Résumons :
Quand le peuple en arrive le 15 ou le 20 du mois à devoir choisir entre manger, se chauffer ou faire le plein, le désespoir et la révolte ne sont pas loin.
C’est la taxe carbone sur les carburants qui a été la goutte de trop.
Les réseaux sociaux ont permis au mouvement de se répandre en quelques jours, avec le soutien des 3/4 des Français et même des 4/5 aujourd’hui.
BHL, qui n’a rien compris, se réjouissait de « l’échec » du premier jour avec 300 000 manifestants. Tout faux. Il oubliait la popularité du mouvement. Il fait partie de cette caste arrogante qui méprise la France d’en bas et qui découvre soudain que le peuple existe, agite le drapeau français et chante la Marseillaise.
Les insultes de Macron envers le peuple, traité d’illettré, d’alcoolique, de fainéant ou de moins que rien, le tout ajouté à son refus d’écouter la détresse des Gilets jaunes, n’ont fait qu’amplifier la colère.
« Je garderai le cap. »
« Il n’y aura pas de recul », disait-il depuis l’Argentine.
Ajoutons les propos délirants de Macron, Castaner, Darmanin et Griveaux, avec le retour aux années 30 et la « chemise brune sous les gilets jaunes », et l’on mesure à leur juste valeur le niveau d’écoute du pouvoir et sa véritable conception de la démocratie.
Agiter le drapeau français en clamant « on est chez nous » est devenu un crime raciste qui va bientôt mener au tribunal ! Le monde à l’envers.
Ce pouvoir ne protège pas la nation, il combat les patriotes et laisse les casseurs impunis !
Malheureusement pour nos pieds nickelés, parmi les manifestants arrêtés il n’y a eu aucun facho portant petite moustache et mèche sur le front.
Il a donc bien fallu reconnaître la responsabilité des casseurs professionnels de l’extrême gauche, des black blocs et des loubards de banlieue venus se défouler et casser du flic.
Le discours a donc changé. On passe de la pommade aux vrais Gilets jaunes en séparant le bon grain de l’ivraie. On feint d’accepter le débat.
Mais avec qui ? À quel niveau ? Sur quelles revendications ?
Ce que veut Macron, c’est une sortie de crise sans reculer ! Ce serait, sinon, une humiliation pour Jupiter, sacré récemment champion de la Terre et du climat par l’ONU.
Un collectif de Gilets jaunes prêche la modération et tend la main au gouvernement. Ses demandes, les voici :
L’ouverture d’états généraux de la fiscalité.
Une conférence sociale nationale.
Des assises « territoires et mobilité » sous forme de débats régionaux.
L’organisation de référendums réguliers sur les grandes orientations sociales et sociétales du pays.
L’adoption du scrutin proportionnel pour les élections législatives, pour mieux représenter le peuple au Parlement.
Et de manière immédiate et sans conditions :
Gel de la hausse des taxes sur le carburant.
Annulation du renforcement du contrôle technique automobile.
Prêchant le dialogue et condamnant toute violence, leurs revendications sont des plus légitimes. Il serait temps que Macron les écoute.
Sinon, c’est le scénario du pire qui se profile, avec la victoire des cagoulés.
On ne peut qu’approuver le recours au référendum, seul gage d’une véritable démocratie. On ne peut qu’approuver la proportionnelle quand on sait que le RN n’a que 8 députés alors qu’il reste le premier parti de France à la proportionnelle intégrale. Mais Macron veut les pleins pouvoirs et gouverne sans partage.
Mais la première revendication reste la fiscalité.
Et on le comprend, tant les chiffres sont accablants pour le pouvoir et tant le petit peuple est saigné à blanc par un État de plus en plus vorace.
Exemple tiré du JDD :
Pour un salaire net de 1 600 euros, l’employeur a versé 2 743 euros.
Différence : 2 743 – 1 600 = 1 143, répartis comme suit :
485 = caisses de retraite ;
406 = assurance santé ;
86 = assurance chômage ;
166 = branche famille, formation, logement.
Le problème est que la France paie des retraites à des étrangers qui n’ont jamais cotisé ou qui sont morts depuis des lustres.
Notre pays est l’hôpital du tiers monde, sans le moindre contrôle, la même carte Vitale pouvant soigner plusieurs personnes.
Et tout va s’aggraver avec le coup de poignard que Macron plante dans le dos du peuple en allant signer à Marrakech le Pacte sur les migrations, lequel accorde un nouveau droit à l’immigration, qui engagera les pays d’accueil signataires.
Immigration et mondialisme sont la mort des Gilets jaunes, qui doivent partager le fruit de leur travail avec toujours plus de miséreux.
Ensuite, selon Eurostat, la France est championne d’Europe des prélèvements obligatoires avec 48,3 % du PIB en 2017.
Les cotisations sociales, qu’on partage avec toute la planète, atteignent 18,8 % du PIB, alors que la moyenne européenne est de 13,3 %.
En 2017, l’ardoise fiscale a atteint 1 038 milliards, dont 60 milliards de fiscalité verte.
Mais l’État dépensant beaucoup plus, il emprunte régulièrement 180 milliards sur les marchés, à la fois pour financer son déficit chronique de 3 % et pour rembourser ses créanciers. La dette atteint 2 300 milliards, proche des 100 % du PIB.
Un autre point important souligné par l’Institut des politiques publiques :
22 % des plus pauvres ont vu baisser leur revenu disponible de 1 % depuis l’arrivée de Macron. Les augmentations diverses étant supérieures à la baisse de la taxe d’habitation.
Mais pour 1 % des Français les plus riches, le pouvoir d’achat a augmenté grâce à la baisse de l’ISF et à la flat tax de 30 % sur les revenus du capital.
En résumé, la France étant ruinée et le fardeau de l’immigration devenant toujours plus lourd, Macron n’a aucune solution.
Il lui reste l’emprunt pour jouer la montre en distribuant de l’argent qu’il n’a pas, ce qui va nous mener vers une faillite à la grecque.
Ou bien taper encore dans le budget des armées, en affaiblissant un peu plus la France.
Partout, on entend « Macron démission », preuve du naufrage de sa politique mondialiste et immigrationniste.
Un grand sondage Ifop paru aujourd’hui, montre que 80 % des Français estiment qu’il ne faut plus accueillir d’étrangers supplémentaires.
Et le parti jugé le plus crédible sur les questions migratoires est le RN, loin devant les autres formations. Un sujet qui mérite d’être traité dans le détail.
Mais ça, Macron préfère l’ignorer. Au risque de couler le bateau.
Jacques Guillemain
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La vraie France, ce sont les GJ chantant la Marseillaise, pas les casseurs téléguidés !
Publié le 2 décembre 2018 - par Josiane Filio
Un peu moins fringants ce matin, Macron et sa clique, devant les résultats de leur incurie !
Abandonnant rapidement le territoire français sur une énième affirmation « qu’il garderait le cap et ne reculerait pas », Macron s’était empressé de se rendre au G20 en Argentine, persuadé que son éminente personne était indispensable à ce méga-comité Théodule planétaire, dont le principal « bienfait » pour les peuples, pour ne pas dire l’unique, est le coût prohibitif de ce « pince-fesses géant » s’ajoutant aux autres actions dispendieuses de tous ces traîtres à leur pays, ne se souciant réellement que de leur sort personnel, tout en prétendant le contraire.
Alors, qu’attendre de cette convocation de son staff à une réunion d’urgence si c’est pour persister à rester droit dans ses mocassins Hermès (ou autre) ?
Comme s’il n’était pas évident que leur stratégie, en admettant qu’ils soient capables d’en pondre une, en dehors des poncifs habituels « ultra-droite responsable » – « casseurs pros du chaos laissés envahir l’espace dévolu aux manifestants légitimes »… se résumait à un grand flop, comme il fallait s’y attendre.
« Attendu sur le sol français en fin de matinée en provenance du sommet du G20 en Argentine, le chef de l’État doit retrouver le Premier ministre Édouard Philippe, le ministre de l’Intérieur Christophe Castaner et « les services compétents » pour tenter de trouver une réponse à un mouvement qui semble avoir échappé à tout contrôle. »
https://www.msn.com/fr-fr/actualite/politique/gilets-jaunes-emmanuel-macron-convoque-une-réunion-durgence-à-lelysée-ce-dimanche-matin
Si cet insupportable pédant auto-satisfait était réellement le « superman » qui a été vendu aux électeurs encore assez naïfs pour avoir gobé ses promesses, il saurait prendre les bonnes décisions mais, pour commencer, il n’en serait jamais arrivé là s’il avait réellement l’étoffe d’un gouvernant au lieu de s’être très vite révélé comme le vilain pion de ceux qui œuvrent dans l’ombre, tel son mentor Attali, lui-même créature du milliardaire Soros.
Si seulement il savait s’entourer et écouter (vraiment) et surtout entendre les Éric Zemmour, Michel Onfray… ou encore les Pierre Cassen, Christine Tasin, et tant d’autres, au lieu de se satisfaire de nazes tels que BHL, pour ne nommer que ce minable menteur-manipulateur… il n’en serait pas là, et nous non plus.
Il faut entendre Zemmour batailler avec les chroniqueurs « bien-pensants » de RTL à propos des Gilets jaunes pour constater immédiatement le gouffre qui sépare son analyse, émanant d’un vrai grand cerveau et d’une belle âme… des minables artifices de Macron, se croyant fort « parce qu’il ne cède pas », alors qu’il ne fait qu’obéir aux directives de ses gourous, via l’UE qu’ils ont si bien su embellir et manipuler pour nous l’imposer à l’insu de notre plein gré (Sarkozy, si tu nous lis !!!).
https://www.youtube.com/watch?v=RQEpx6TuHK4
Bienheureux et inattendu sujet de satisfaction, l’intervention de Cynthia Fleury cette nuit au JT de minuit de Soir 3, n’ayant pas fermé mon téléviseur immédiatement après la série policière dont je m’étais régalée.
Curieuse d’entendre les commentaires de ce professeur au Conservatoire national des arts et métiers, titulaire de la chaire humanités et santé, que j’imaginais « aux normes » du discours officiel puisque dûment invitée à s’exprimer sur un support du politiquement correct, c’est avec un plaisir infini que j’ai enfin entendu (hélas à une heure de « petite » écoute), qui plus est dans un français correct mais simple et compréhensible par tous, sans redondance ni langue de bois, des arguments semblables à ceux que nous véhiculons, faisant état des réalités, non des fables habituellement diffusées sur les médias du pouvoir. Écoutez-la, c’est un régal.
https://www.france.tv/france-3/soir-3/810997-soir-3.html
Soir 3 – Édition du dimanche 2 décembre 2018 – A partir de 8’40
Parmi tous les Gilets jaunes que j’ai côtoyés ou croisés, jamais aucun d’entre eux n’était cagoulé, et encore moins masqué ; tous les citoyens sensés, sachant trouver les bonnes informations, commencent à bien savoir qui sont ceux qui pratiquent le caillassage systématique des forces de l’ordre et des pompiers et incendient des voitures sans raison ; ce sont les « pros du chaos » dont Castaner a consenti à prononcer le nom… ce qui ne l’empêchera pas d’obéir aux ordres de Macron, dont il est le bras armé, pour « mettre le peuple au pas » !
Il est évident que, même si certains vrais Gilets jaunes excessifs ont pu « péter les plombs » sur les Champs-Élysées ce 1er décembre, le piège qui leur a été tendu est clair : en les enfermant dans un périmètre les empêchant de se rendre où ils le souhaitaient (dans les limites permises) ils étaient aux premières loges pour constater à quel point la réaction des CRS aux ordres différait face aux casseurs affublés de gilets jaunes pour mieux tromper le monde, en intervenant pas ou alors bien plus « mollement » que sur les manifestants légitimes qui, dans leur immense majorité, sont écœurés qu’on puisse les confondre avec les racailles professionnelles.
Des extrêmes chez les G.J. et des zélés parmi les CRS, dûment filmés et commentés en boucle, c’est exactement ce qu’il fallait à ce gouvernement de félons pour discréditer le mouvement recueillant l’approbation des citoyens à plus de 80 %. De là à penser que tout était dûment prévu, il n’y a qu’un pas, aisément franchissable…
Il est donc vital de ne pas confondre quelques centaines d’ordures vraisemblablement aux ordres, avec ce « populo » méprisé, ayant enfin décidé de siffler la fin de la récré pour tous ceux persuadés qu’en étant « du côté du plus fort », en l’occurrence le président, ils seront toujours protégés…
Si l’on ne saurait approuver les intolérables exactions commises hier dans Paris, le fait que les casseurs s’en soient pris aux beaux quartiers, habituellement préservés, semble peut-être apte à faire comprendre enfin à quelques-uns qu’il y a finalement un immense danger à soutenir ceux dont la principale occupation est de semer le vent ; à ce petit jeu, on récolte la tempête et, lorsque celle-ci s’est levée, bien malin qui saura dire quand elle se calmera.
Pas Macron en tout cas, qui se trouve à ce jour devant un choix très simple, dûment expliqué par Pierre Cassen dans sa dernière vidéo : la démission ou la dictature.
https://www.youtube.com/watch?v=_ss6d-6OvL0
Pierre Cassen démontre que Macron, qui se prétend le représentant du camp « progressiste », est obligé de réprimer violemment les Gilets jaunes, soutenus par 84 % des Français. Il explique que Macron ne peut que démissionner… ou instaurer une dictature qui ne tiendrait pas longtemps.
Quel que soit son choix, et bien que malgré ses incessantes descentes dans les sondages il soit toujours annoncé au même niveau (mystère insondable des chiffres), il est foutu et n’arrivera pas à remonter l’immense terrain perdu, et ce d’autant plus qu’il fut élu par un pourcentage ridicule de Français, une fois éliminés les abstentionnistes, les votes MLP et les votes blancs.
En attendant, les Gilets jaunes ne lâcheront rien, malgré provocations et mépris de la part de ceux dont la superbe commence à craqueler sous les sourires encore bravaches, et pour ma part ce sont eux les vrais Français ; ceux qui se tiennent chaud, autours de feux improvisés… y compris réunis autour de la flamme du Soldat inconnu en chantant la Marseillaise :
De même, ceux convergeant également sous l’Arc de Triomphe où ils se sont donné rendez-vous pour signifier leur attachement à la Nation tellement mise à mal par Macron et ses commanditaires, chantant l’hymne si décrié par les mondialistes et qui pourtant fait si chaud au cœur lorsqu’il est repris à l’unisson avec des patriotes convaincus.
Pour « l’acte 3 » de la mobilisation, le mouvement des « Gilets jaunes » s’est donné rendez-vous, comme la semaine dernière, à Paris. Sur les Champs-Élysées et devant l’Arc de Triomphe, ils sont plusieurs à avoir chanté la Marseillaise.
https://www.youtube.com/watch?v=_1UgNdh1e-o
Quelle(s) que soi(en)t la ou les décision(s) que prendra Macron, il a déjà perdu la partie et n’en finira plus de se mordre des doigts d’avoir déclaré la guerre au peuple le plus imprévisible de la Terre !
La partie ne fait que commencer, nul ne sait encore jusqu’à quel point du chaos qui s’annonce Macron nous mènera, mais ce qui ne fait aucun doute, c’est la détermination des Gilets jaunes, au moins aussi importante que son stupide entêtement.
Josiane Filio,
au nom de la Liberté d’expression
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Un forcené en état d’enfermement mental : le chaos, c’est Macron !
Publié le 2 décembre 2018 - par Martin Moisan
Un profil pathologique dangereux.
Le psychiatre et professeur italien Adriano Sagatori nous avait avertis dès son élection, Emmanuel Macron présente un profil pathologique fragile, déséquilibré et, nous le voyons maintenant, extrêmement dangereux.
https://www.youtube.com/watch?v=NNDgsw39m9s
Les événements récents, depuis la révélation de l’affaire Benalla dont on ne refera pas ici la chronique, sont venus le confirmer. La dérive autoritaire, la crispation, l’autoritarisme, l’isolement névrotique, l’enfermement mental, ajoutés à l’immaturité avérée et à l’incroyable syndrome de toute-puissance de l’enfance (syndrome de l’enfant-roi) dressent le tableau typique du dictateur en puissance, capricieux, buté, instable psychologiquement et ivre du pouvoir que lui confèrent des institutions, elles-mêmes déséquilibrées, et dont il n’a ni la maturité ni la stabilité caractérielle pour le maîtriser.
La dangereuse rencontre entre des institutions qui sur-concentrent tous les pouvoirs et un profil psychiatrique dangereux.
Les institutions de la Ve République, et plus encore depuis qu’elles ont été déséquilibrées par les dernières réformes, confèrent au seul président de la République un pouvoir extravagant, sans équivalent dans aucune démocratie du monde occidental, et surtout quasiment sans aucun contre-pouvoir, ni institutionnel ni intermédiaire, dans la société. De surcroît, Macron a réduit toute opposition, tout système de médiation sociale dans le pays.
Il s’est isolé, absolument seul face au peuple, sans plus aucun intermédiaire entre lui et les 65 millions de français en révolte. Il n’écoute plus personne et les derniers conseillers dont il reste entouré n’ont pas le niveau politique et culturel pour le guider utilement. Ainsi, le pitoyable numéro d’Édouard Philippe cette semaine avec le Gilet jaune mystère qu’il a rencontré seul et dont il nous a dit l’avoir écouté avec attention, nous confirme bien la nullité absolue de l’entourage direct de Macron, y compris au plus haut niveau.
Cet homme est seul, il n’écoute plus personne et il a totalement perdu le contact avec la réalité la plus élémentaire. De surcroît, dépourvu de toute stabilité émotionnelle, il est en état de stress maximum et donc imprévisible et dangereux.
Il est également la risée du monde entier. Ainsi, le méchant camouflet qui vient de lui être infligé en Argentine où la présidente l’a fait lanterner à sa descente d’avion et accueillir par des gilets jaunes à la passerelle est un juste retour du camouflet infligé à Donald Trump lors des commémorations du 11 novembre. Rien ne se perd, et Macron s’est fait humilier en Argentine comme l’enfant mal élevé qu’il est. Nul doute que, même s’il continue à crâner, ce rude coup l’aura encore fragilisé dans son orgueil démesuré. Attention, Macron est d’autant plus dangereux qu’il est dans un état de fragilité extrême.
Or, aujourd’hui, un personnage dans un état psychologique complètement déséquilibré et fragilisé comme l’est Macron peut pratiquement tout décider seul, sans aucun contrôle et sans contre-pouvoir réel. Par les décisions qu’il va prendre dans les heures ou les jours qui viennent, il peut, à lui tout seul, plonger le pays dans un chaos comme on n’en a plus connu depuis certains âges lointains de notre Histoire.
Le chaos, c’est lui
Par son entêtement pathologique à vouloir se confronter seul, à dominer, à mater un peuple de 65 millions d’individus soudés contre lui dans un unanimisme encore jamais vu, Macron a créé les conditions d’un chaos que le pays a rarement connu dans son Histoire. La stratégie du pourrissement, le refus de toute concession, combinés aux initiatives ostentatoires de répression policière brutale et de mépris absolu des Gilets jaunes ont créé un climat littéralement insurrectionnel dans le pays. Hier, samedi 1er décembre, la ville de Paris a vu se dérouler des scènes inouïes. Fait sans précédent, la préfecture du Puy-en-Velay a été incendiée. C’est bien Macron, et lui seul, qui a pris l’initiative de créer les conditions de ce chaos. Le chaos, c’est lui. Il en est le seul responsable.
Nécessité d’une mise à l’écart immédiate
Dans l’état d’enfermement mental, de fragilité et de radicalisation où il s’est lui-même placé, Macron est devenu dangereux pour le pays qu’il peut, soit enfermer dans la dictature, les institutions lui en donnent tous les moyens, soit précipiter dans l’affrontement civil.
Par conséquent, sa mise à l’écart immédiate est urgentissime. Elle est de salut public.
Un forcené en état d’enfermement mental
Si c’était un forcené ordinaire, on lui enverrait un négociateur du GIGN ou du Raid et on obtiendrait sa reddition sans conditions.
S’agissant d’un président de la République, cette solution n’est malheureusement pas prévue. Dans ces conditions et dans l’état d’enfermement mental où il s’est placé, il y a très peu de chances que Macron prenne les bonnes décisions.
Idéalement, de son point de vue, pour sauver les institutions, il faudrait au moins qu’il prenne la décision de retourner devant les électeurs en dissolvant l’Assemblée et que lui-même remette sa démission dans l’urgence. Il pourrait aussi proposer un référendum et, en cas de désaveu, se démettre dans la dignité comme l’avait fait de Gaulle en son temps. Plusieurs portes de sortie honorables restent encore à sa disposition.
Pourtant, il y a fort à parier qu’il n’en fera rien et qu’il restera crispé, incapable de se détendre. Sans doute tentera-t-il d’atermoyer ou d’embrouiller les Français. Peine perdue, plus personne ne le croit ni ne l’écoute. Ce serait encore pire.
Alors quoi ? L’état d’urgence ? L’armée ? L’état de siège ? La dictature ?
La solution institutionnelle
Dans ces conditions, pour sauver le pays, il appartiendrait aux députés et sénateurs macronistes et alliés de remettre collectivement leur démission et de retourner devant le peuple pour permettre une cohabitation qui briderait Macron. Ou, mieux encore, d’enclencher en toute urgence la procédure de destitution prévue par l’article 68 de la Constitution. Cela sauverait peut être les institutions et même le pays du chaos qui s’annonce. Face aux heures tragiques qui viennent, leur responsabilité est engagée, les Français vont les observer, ils ne s’y tromperont pas. Soit les élus macronistes maintiennent leur soutien à Macron, et alors le peuple de France les tiendra pour coresponsables de ce qui adviendra, soit ils prennent la bonne décision, et alors ils sauveront peut-être le pays. En tout cas, ils auront dégagé leur responsabilité. Les élus macronistes ont collectivement une des clés de la porte de sortie, les Français les observent et attendent.
LA RÉVOLUTION ET LE RENVERSEMENT DU RÉGIME ?
À défaut, si les contre-pouvoirs institutionnels ne jouent pas leur rôle pour sauver le pays, si les élus macronistes ne mesurent pas leur responsabilité, si Macron persiste dans son enfermement, s’il tente d’embrouiller le peuple ou d’atermoyer, ou encore s’il précipite une solution de type totalitaire, alors ce sera vraiment le chaos.
Tout le monde ira au bain, le peuple de France n’aura plus d’autre choix que de renverser le régime et de purger définitivement le pays de ceux qui l’auront conduit à cette extrémité. Il semble bien qu’il y soit déterminé.
Les dés roulent, les prochaines heures vont être cruciales.
Martin Moisan
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Où étaient les forces de l’ordre quand les voyous pillaient nos magasins ?
Publié le 2 décembre 2018 - par Manuel Gomez
« Aucune cause ne justifie que les forces de l’ordre soient attaquées », avez-vous déclaré, M. le président de la République, depuis l’Argentine. Fort bien, mais avez-vous songé que vous ne seriez pas à votre place si les forces de l’ordre n’avaient pas été attaquées en 1789 et si Versailles n’avait pas été souillé pour renverser la monarchie et instaurer la République.
Les « Gilets jaunes » sont tombés dans l’embuscade tendue par le ministre de l’Intérieur, ils ne devaient en aucun cas se rassembler sur les « Champs-Élysées », c’était spectaculaire mais inutile.
Il ne faut pas qu’ils se trompent d’objectif.
Les commerçants, les grandes surfaces, les centres commerciaux ne sont pas leurs ennemis. Leurs ennemis, ce sont le président de la République, le gouvernement, les ministres, les députés qui ne les représentent plus mais sont aux ordres d’un parti.
Tout sera entrepris pour que leur objectif tout à fait légitime soit défiguré, ils ne tarderont pas à le constater dès les prochains sondages d’opinion : 75 % de la population les soutenaient et ce pourcentage diminuera dans les prochains jours.
C’est l’objectif du gouvernement et du chef de l’État.
Des bandes de voyous ont saccagé et pillé des boutiques rue de Rivoli, où étaient les forces de l’ordre ?
Des bandes de voyous ont saccagé et pillé des commerces avenue de la Grande Armée, où étaient les forces de l’ordre ?
Un peu partout dans les grandes villes, les voyous ont pu, en toute liberté et en toute impunité, détruire et piller, où étaient les forces de l’ordre ?
Occupées à repousser violemment des Gilets jaunes pacifiques manipulés par des casseurs professionnels, les mêmes qui apparaissent à chaque nouvelle manifestation, lors de chaque rassemblement, à Paris, à Marseille, à Toulouse, à Lyon, à Rennes, à Nantes et, à présent, même à Bordeaux, etc.
« Gilets jaunes », ne tombez pas dans de tels guets-apens destinés à vous décrédibiliser, à décrédibiliser vos revendications légitimes, ne vous laissez pas manipuler par des politiciens.
Vos actions régionales sont bien davantage gênantes et vos objectifs doivent être ciblés, ne vous égarez pas dans des manifestations, dans des rassemblements de masse qui, tôt ou tard, peuvent aboutir à un « clash ».
Nous l’avons payé assez cher le 26 mars 1962, rue d’Isly à Alger, pour en témoigner.
Tous les moyens seront envisagés pour vous provoquer, vous disperser, vous désunir et détourner la population qui vous soutient ouvertement.
Nous sommes à vos côtés dans vos régions, là ou vous vivez, pas à Paris, sur les « Champs ».
Vous obtiendrez satisfaction si vous persévérez dans des conditions identiques à celles qui ont marqué le début de votre mouvement. Comptez sur les réseaux sociaux, ils vous soutiennent, ils vous représentent. Prenez garde aux professionnels de la politique et à certains syndicats qui espèrent se relancer grâce à votre mouvement spontané.
Vous pouvez compter sur nous.
Manuel Gomez
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