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24 février 2020

GEOPOLITIQUE EN FRANCE ... GEOPOLITIQUE EN FRANCE ... GEOPOLITIQUE EN FRANCE ... GEOPOLITIQUE EN FRANCE ...

ENA : Macron veut en finir avec ce symbole de l’élite française

Publié le 19 février 2020 - par Thierry Michaud-Nérard 

 

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Jordan Grevet sur Closer : « À y regarder le plus près, le parcours de l’élève Macron n’est pas aussi « flamboyant » qu’on voudrait le faire croire… C’est ce que révèle le magazine Marianne parti à la rencontre des anciens camarades de classe de l’élève Macron. « Contrairement à une rumeur persistante, Macron n’est pas normalien ». Il « a même raté à deux reprises à l’écrit le difficile concours de l’École normale supérieure ».

« Ce n’est pas un grand technicien de l’économie ». Mais si longtemps, le bruit a couru que Macron était normalien, c’est que Macron faisait tout pour entretenir cette ambiguïté. « Il avait l’habitude d’affirmer à ses interlocuteurs qu’il avait assisté à des cours à Normal sup », raconte à Marianne une de ses connaissances qui ajoute que ces « entorses à la réalité » finissent par « créer une légende ». Au lycée, Macron n’était pas parmi les meilleurs élèves, alors qu’il suivait les cours dispensés au lycée Henri-IV, « où se concentrent les têtes parmi les plus remplies de la République » (Marianne). « Il n’était clairement pas dans la course pour décrocher Normal sup », confie un de ses anciens camarades, qui ajoute qu’il arrivait, à l’oral, « à utiliser suffisamment de mots savants pour donner le change ». « C’était la dernière personne que je pensais voir arriver à l’Inspection générale des finances ! » L’aisance à l’oral et sa « dextérité dans le langage » permettront à Macron de se faire une place chez Rothschild. « Il a la réputation de n’avoir jamais rien fait », lâche un banquier parisien.

Et s’il n’était rien de plus qu’un beau parleur ? « Ce n’est pas un grand technicien de l’économie mais il n’a pas la bêtise de se dire compétent », conclut-il.

Vanessa Schneider : « Au lycée Henri-IV, les infortunes du jeune Macron » où ses parents l’envoyèrent pour qu’il oublie Brigitte et réussisse Normale Sup’. Il ne fera ni l’un ni l’autre ! S’il n’avait pas, à plusieurs reprises, raté le concours de l’école normale supérieure, Macron aurait probablement eu un tout autre destin.

Jordan Grevet : « Macron a raté plusieurs fois son concours à Normal Sup’. Dans « L’Obs », Macron revient sur son échec à l’École normale supérieure. Après être entré en classe préparatoire au prestigieux lycée parisien Henri-IV dans les années 90, Macron essuie deux échecs successifs au concours d’entrée de l’École normale supérieure… « Il faut croire que je n’étais pas fait pour ça. » « Je suis entré en khâgne sans conviction par « conformisme ». « J’avais d’autres vibrations et d’autres aspirations » ! (Closermag.fr)

blogs.mediapart.fr/monkeyman/blog : « Macron n’est pas la flèche qu’il veut afficher ! Il a raté 2 fois l’entée à Normale-sup puis 1 fois celle de l’ENA ! Juan Branco indique que ses exposés à Science-po n’étaient pas du tout rigoureux, structurés mais déjà un mélange de personnalités de gauche et de droite formant un patchwork ! Il justifie ses échecs successifs par son amour le perturbant… Ben voyons ! TAKAYCROIRE !

Macron a échoué à intégrer l’ENA, l’École nationale de l’administration qui forme une large partie du personnel politique français. Il est arrogant avec son mépris des faibles ! Des riens !

Macron est toujours plein de cynisme et d’arrogance ! Il voit les gens comme les pièces d’un jeu binaire où il y aurait des « Sachants » et des « Subissants ». Macron n’a aucune empathie, aucune loyauté, il ne cherche que des opportunités… Un grand patron explique que Macron n’a aucune sensibilité sociale…

Aurélien Colson : « Supprimer l’ENA, ou tempérer le mépris d’État ? Macron a échoué au concours de l’ENA. Frédéric Thiriez a remis son rapport sur la réforme de la haute fonction publique qui propose une refonte totale de l’institution. L’École nationale d’administration deviendrait l’École d’administration publique (EAP) avec un statut d’établissement d’enseignement supérieur, placé sous la tutelle de (la médiocratie de) l’université Paris Sciences et Lettres. Concours profondément remanié, socle commun de six mois suivi de quatre mois sur le terrain, classement de sortie supprimé ! Encore la suppression des notes des médiocres !

Ce n’est pas rien de vouloir en finir avec le dispositif instauré par l’ordonnance du 9 octobre 1945 du Gouvernement provisoire de la République française présidé par le Général de Gaulle. Les trois fonctions de l’ENA sont : sélectionner, former, affecter ! Le problème est ailleurs. Le recrutement ne serait pas assez démocratique alors que l’impression de ceux qui enseignent à l’ENA est différente. En dépit des impressions subjectives, les chiffres montrent un décalage entre le profil sociologique d’une promotion d’énarques et celui de la population française. Dans la promotion actuelle à l’ENA, « 19 % des élèves ont un parent ouvrier, commerçant, employé, agriculteur, artisan ou chômeur » écrivait l’actuel directeur de l’ENA dans une tribune publiée par Le Figaro. Mais un tel décalage se retrouve dans toutes les grandes écoles françaises et dans toutes les filières sélectives de l’Université ! Pourquoi reprocher aux concours d’entrée à l’ENA un manque de démocratisation qui est dû aux défauts français de l’éducation nationale et de l’enseignement supérieur ?

Un classement décrié détermine l’affectation au premier poste de la carrière. (Pour la gauche), « le classement est le pire des systèmes… à l’exclusion de tous les autres ». Mais ces défauts ne l’emportent pas sur la profonde légitimité du classement pour affecter aux meilleurs postes. Ainsi, avant-guerre, les systèmes d’entregent et d’héritage familial entachèrent trop souvent les processus de cooptation dans les corps les plus prestigieux, y compris au quai d’Orsay. La seule critique valable du classement est que sa tête permet l’accès direct aux grands corps de l’État : Conseil d’État, Inspection des Finances, Cour des comptes. Ce n’est qu’après une première partie de carrière, au vu des mérites concrètement illustrés durant celle-ci, que les énarques pourraient candidater à une haute juridiction (Conseil d’État et Cour des comptes) ou un corps d’inspection (finances, inspection générale de l’administration, inspection générale des affaires sociales).

Macron a échoué à intégrer l’ENA. Mais le problème de fond, pour Macron et pour être plus précis, l’ENA est devenue le mal français ! C’est bien une disposition d’un esprit faible que ce mépris de l’ENA. Ce mépris figure dans le propos tenu par Marie-Françoise Bechtel, conseillère d’État et ancienne directrice de l’ENA de 2000 à 2002, dans Libération le 17 avril 2019, où elle disait : « La localisation de [l’ENA] à Strasbourg pose problème pour former l’administration d’État dans une ville lointaine et enclavée. »

Ces formules nourrissent l’impression que « l’État, c’est le mépris ». La passion de gauche pour l’égalité de façade est renforcée par la tendance des sociologues de la médiocratie de gauche : dans nos sociétés démocratiques, la distance hiérarchique ou symbolique entre dirigeants et dirigés devient insupportable. (???)

Une société pour l’égalité de gauche s’horizontalise au détriment des talents et doit supprimer l’ENA !

Daniel Keller : « Réforme de l’ENA : le président des anciens élèves de l’école réagit. Abandonner le classement de sortie, c’est mettre le doigt dans l’engrenage funeste de l’entre soi que l’on veut combattre ».

Macron a échoué à intégrer l’ENA : Pourquoi tant de haine ? Alice Pairo-Vasseur, Le Point.fr : « Le classement de sortie qui détermine les postes des élèves à l’issue de la formation pourrait être supprimé. Macron veut mettre fin à l’ENA ! Il annonçait vouloir refonder les règles du recrutement, des carrières et de l’ouverture de la haute fonction publique. Quarante propositions revisitent le concours, le programme et le classement de sortie. Les candidats ne passeraient plus dix mais six épreuves, et celle de culture générale serait abandonnée au profit d’une note sur une problématique contemporaine, jugée moins discriminante. Un concours spécial, sur le modèle de Sciences Po, serait envisagé, à destination des candidats issus de milieu modeste, et dix d’entre eux auraient une place réservée dans la promotion, qui compte 130 élèves.

Moralité : Abandonner le classement de sortie pour le remplacer par des commissions d’affectation, c’est mettre le doigt dans l’engrenage funeste de l’entre soi des médiocres, que l’on cherche à combattre ! La méritocratie républicaine est menacée par Macron ! Réformer l’ENA pour imposer une haute fonction publique représentative de la société française est une facilité rhétorique teintée de démagogie, argumente Jean-Éric Schoettl, l’ancien secrétaire général du Conseil constitutionnel : « La vraie réforme de l’ENA consisterait à restaurer, dans le cœur des fonctionnaires, la ferveur du service public et le souci de la cohésion sociale ».

Mais quand un grand patron explique que Macron n’a aucune sensibilité sociale…

Éric Zemmour : « De la suppression de l’ENA à l’inculture générale… » La culture générale est ouverte à tous, quelle que soit son origine ou sa condition sociale. Encore faut-il le vouloir et s’en donner la peine ! C’était écrit d’avance. L’ENA n’est pas encore morte qu’on annonce la suppression de sa célèbre épreuve de culture générale ! On peut dire ce qu’on veut de nos élites, mais pas qu’elles manquent de constance. Depuis des années, elles nous rabâchent que la culture générale est discriminante, stigmatisante. Chacun va récitant son Bourdieu : la culture générale est synonyme de ce que les marxistes appelaient la culture bourgeoise. Et voilà pourquoi les enfants des classes populaires ne parviennent pas à intégrer les grandes écoles. De droite ou de gauche, nos politiques ont retenu la leçon : c’est Sarkozy qui se moque de la Princesse de Clèves ou Hollande qui avoue son mépris pour les romans. À Sciences-Po, il y a belle lurette que nos dirigeants ont éradiqué la culture bourgeoise, cette maudite, cette pelée, cette galeuse. Mais on n’a pas constaté pour autant une transformation radicale de l’origine sociale des élèves malgré les émules de Bourdieu !

Supprimer l’ENA, la vengeance d’une blonde : Macron a échoué une première fois avant de pouvoir intégrer l’ENA, l’École nationale d’administration. « Je suis entré en khâgne sans conviction par « conformisme ». Voilà pourquoi Macron veut s’offrir le scalp de l’ENA ! Il veut la peau de ce symbole de l’élite française.

Thierry Michaud-Nérard

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