Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
NEWS OFF AMERICAN INTERNET COUNCIL COMPANY - DIACONESCO.TV Phone : 06.32.17.36.33/ 06.50.34.10.26 diaconesco@gmail.com
NEWS OFF AMERICAN INTERNET COUNCIL COMPANY - DIACONESCO.TV Phone : 06.32.17.36.33/ 06.50.34.10.26 diaconesco@gmail.com
Publicité
Visiteurs
Hier 8
Ce mois ci 28
Depuis la création 1 240 945
Newsletter
122 abonnés
NEWS OFF AMERICAN INTERNET COUNCIL COMPANY - DIACONESCO.TV Phone : 06.32.17.36.33/ 06.50.34.10.26 diaconesco@gmail.com
Derniers commentaires
Archives
24 mars 2021

Une question existentielle : Sommes nous seuls dans l’Univers ?

Une question existentielle :
Sommes nous seuls dans l’Univers ?

 

 

 / 1 908 vues
image_pdfimage_print

«Tu n’es qu’une bulle d’écume dans ce fleuve battu par la tempête ; une fois que tes yeux seront ouverts, le monde t’apparaîtra un rêve.» (Djallal Eddine Roumi Mystique soufi)

La vie existe-t-elle ailleurs que sur Terre ? Il y a statistiquement des chances très élevées pour que la vie existe ailleurs, sachant qu’il existe plus de 100 milliards d’étoiles dans chaque galaxie et que, dans l’univers tout entier, on dénombre plus de 100 milliards de galaxies. Les scientifiques commencent à découvrir des planètes telluriques, c’est-à-dire solides et de petite taille, qui ressemblent à la Terre…

Quand  Frank Drake   lista toutes les conditions nécessaires à la communication avec d’autres civilisations : il faut des étoiles, des planètes, avec un écosystème pour que se développent la vie, puis l’intelligence, et la communication. Enfin, il faut que ces civilisations technologiques vivent suffisamment longtemps. En multipliant tous ces facteurs dont il souhaitait parler avec ses collègues, il se rendit compte que l’on pouvait les multiplier pour obtenir un nombre N, le nombre de civilisations extraterrestres de la Galaxie avec lesquelles nous pourrions communiquer. Cette formule est devenue célèbre sous le nom d’équation de Drake.   Avec une valeur de N comprise entre 18 et 5 000 000 000, autant dire que nous ne savons pas avec combien de civilisations nous pourrions communiquer. L’équation de Drake nous rassure sur la pluralité des mondes.

1032290908_0_13_1280_706_1000x541_80_0_0_bae1d79acbb00f20963c5dfb96e21d21

1. Les ovnis (Objets volants non identifiés) 

 Les objets volants non identifiés en anglais (UFO) regroupent toutes les observations d’engins dans l’espace, de la soucoupe volante au disque lumineux que les hommes ont observés. On se souvient tous de la base 52 de Rockwell aux Etats-Unis où on parle d’une soucoupe volante qui a atterri en catastrophe, le cinéma s’en est emparé pour accréditer la thèse de Martiens blessés. L’administration américaine a voulu étouffer l’affaire. Chose troublante, les Ovnis posent problème et dans les dossiers déclassifiés, on apprend à titre d’exemple, en France, que 23% de phénomènes sont inexplicables sur les 6 000 observations d’ovnis d’après le Geipan (Groupe d’étude et d’information des phénomènes aérospatiaux non identifiés ou PAN), c’est-à-dire qu’en dépit de témoignages clairs et cohérents, d’éventuelles traces et d’échos radar, aucune explication en termes conventionnels n’est possible. Si objets volants il y a, c’est dans cette catégorie qu’ils figurent.

 Dans le même ordre, on apprend que lors qu’un Congrès européen sur l’étude des civilisations extraterrestres qui s’est déroulé au Vatican dénotant l’intérêt de l’Eglise, José Gabriel Funes a admis la validité de l’équation de Drake qui estime le nombre de civilisations technologiquement avancées dans notre galaxie.

 Autre argument : dans les derniers documents déclassifiés en août 2010 par le Royaume-Uni sur les Ovnis, on apprend que Winston Churchill aurait ordonné que le secret soit gardé sur une apparition d’ovnis lors de la Seconde Guerre mondiale, afin d’éviter de semer «la panique» parmi la population. Selon lui, «cet événement devrait être immédiatement classé secret-défense car cela provoquerait une panique massive parmi la population et réduirait à néant la croyance dans l’Eglise».(1)

 

2. L’idée de vie extraterrestre : le mystère des  cartes de Piri Ibn Haji Memmed Rais

 Avec les premières missions d’exploration spatiale, s’est développée une science nouvelle consacrée à l’étude de la vie extraterrestre.  L’ hypothèse d’une origine spatiale de la vie s’est trouvée renforcée en 1986 par les données des sondes Giotto et Vega sur la comète de Halley, attestant de l’existence de nombreuses molécules organiques.   Les plus anciennes traces d’interrogations sur la pluralité des mondes, appelée encore pluralisme, datent d’Aristote. Dans son Traité du ciel, Aristote pense qu’il y a une contradiction entre la place naturelle occupée par la Terre, l’air, le feu et l’eau, et le mouvement violent nécessaire pour créer d’autres mondes.

 En 1929, on retrouve à Constantinople une carte   datée de 1513. Elle  représente l’Amérique du Sud et l’Afrique sur des longitudes relatives correctes. Cette exactitude est pourtant impossible car au XVIe siècle les connaissances cartographiques étaient minimes. Notamment, on ne savait pas calculer les longitudes. La carte   de  l’amiral  turc Reis  est devenue célèbre mais elle n’est pas la seule carte ancienne, et authentifiée, qui pose bien des problèmes aux scientifiques. Dans les notes qui accompagnent le document, il affirme que certaines des vingt cartes qui lui ont servi de sources datent d’Alexandre le Grand et que d’autres sont fondées sur les mathématiques. Cette carte a été étudiée par le capitaine Mallery qui découvre que cette carte représente une partie de l’Antarctique. Ce continent est pourtant recouvert de glaces depuis au moins 10 000 ans et n’a été découvert officiellement qu’en 1818. Pourtant, la côte de la terre de la reine Maud est cartographiée sans glace ce qui est incroyable. Cette côte n’a pu être libre de glace que 4 000 ans av. J.-C. D’après les géologues, il semble que ce littoral soit resté libre de glaces, de manière durable, durant au moins 9 000 ans avant qu’il n’ait été englouti par la calotte glaciaire. (2)

 Le développement des premières civilisations connues ne s’est produit que bien longtemps après cette date. La carte fut envoyée au Professeur Hapgood. Il arriva à une conclusion surprenante qu’il expliqua en 1966 dans son ouvrage Maps of the ancient sea kings « les cartes des anciens rois de la mer ». « Il semble que des informations géographiques d’une grande précision se soient transmises de peuple en peuple. Ces cartes, selon toute vraisemblance, ont été dressées par un peuple inconnu, puis léguées à d’autres civilisations, peut-être les Crétois de l’époque de Minos et les Phéniciens ».«  Il est manifeste que ce peuple disposait d’une technologie nettement supérieure à toutes celles des peuples de l’Antiquité, du Moyen-Age et jusqu’à la seconde moitié du 18e siècle ».(2)

On ne peut de ce fait face à ce mystère  pas exclure une influence extérieure, c’est à dire une civilisation extra-terrestre qui serait  à l’origine de ses cartes.

9c127d21fb4fee7782424c0bc0634bed

 3. La théorie des anciens astronautes

 Justement cette théorie postule que des extraterrestres auraient aidé les Terriens à réaliser de grands travaux dont on ne peut expliquer l’existence avec les seules compétences  humaines (soulèvement de blocs de plusieurs centaines de tonnes et alignement parfait)  La théorie des anciens astronautes avance que  les dieux dont parlent les anciennes mythologies et dont l’archéologie met les cultes en évidence, étaient en fait des extraterrestres humanoïdes.     

a797adb098b8a25e51825fa7ce87a585

Cette théorie bouleverse les conceptions académiques de l’histoire humaine, puisque selon son fer de lance, Erich Von Daniken, les hommes n’ont pu évoluer et progresser que grâce à l’appui d’une race extraterrestre.  La civilisation hindoue, parmi ses textes mystiques, possède un traité sur les vimanas, les chars volants dans lesquels se déplaçaient les dieux. Le vymaananika-Shaastra livrerait ainsi les secrets de conceptions et de pilotages de ces engins volants antiques, propulsés grâce à une combinaison d’électricité et d’un métal liquide proche   du mercure. Ces technologies sont à l’étude dans le génie astronautique.(3)

 La théorie de Von Däniken est que la Bible, comme d’autres écrits anciens du monde entier, contient des descriptions de visiteurs des étoiles ayant ensemencé la race humaine. Nos ancêtres les auraient considérés comme des dieux, mais Von Däniken, décodant leurs récits, indique qu’il s’agit des premiers témoignages d’OVNIs et d’extraterrestres. « Qui d’autre, dit-il, sinon des visiteurs de cultures avancées, aurait pu être responsable de toutes ces traces laissées ? »  Selon Von Däniken, certaines structures ou artéfacts seraient la preuve de l’existence d’une technologie supérieure créée soit par des visiteurs extraterrestres soit par des humains ayant appris auprès d’eux. Ces structures sont, par exemple, les pyramides d’ÉgypteStonehenge mais également la carte de Piri Reis, les Moai de l’île de Paques ou encore les lignes de Nazca au Pérou. Par ailleurs, il fait une interprétation d’œuvres d’arts anciennes comme représentant des astronautes ou des vaisseaux spatiaux.  Selon Däniken, par exemple, la révélation d’Ezechiel dans l’ancien testament est la description de l’atterrissage d’un engin extraterrestre. Däniken a obtenu le soutien d’un ancien ingénieur de la NASA, Josef F. Blumrich, pour cette dernière hypothèse, au travers de son livre intitulé « les vaisseaux spatiaux d’Ezechiel » (3)

unnamed

 

 

4. Sommes-nous seuls dans l’univers : ce que dit la Science ?

 La science n’a pas d’a priori à l’instar de Drake, elle cherche d’une façon scientifique à la fois les conditions d’émergence  de la « vie » au sens ou nous l’entendons, mais aussi en étant à l’écoute.  L’exobiologie est l’étude des origines, de la distribution et de l’évolution de la vie et des structures et processus qui y sont associés dans l’univers L’intérêt de savoir comment la vie est apparue sur notre planète est double : cela nous renseignera sur nos origines, et cela permettra de comprendre quels mécanismes sont en jeu et s’ils sont potentiellement reproductibles sur d’autres planètes.

 On a identifié 83 molécules organiques différentes dans l’espace. Les scientifiques ont aussi observé que les météorites et les comètes pouvaient transporter ces molécules. La planète a ainsi hérité d’énormes quantités de molécules fournissant un matériau de base pour les briques du vivant.»  Si la vie a pu se développer, c’est grâce aux conditions «hospitalières» de la Terre primitive: les molécules organiques, déposées en douceur par les grains cométaires ralentis au cours de leur traversée de l’atmosphère, ont formé des édifices de plus en plus complexes dans l’eau des océans qui recouvraient la planète. 

Un tel processus basé sur la chimie du carbone et l’eau a pu se répéter en plusieurs endroits de l’Univers, pourvu qu’il se soit trouvé d’autres planètes offrant un environnement accueillant, caractérisé par la présence de l’élément liquide.

 Charlotte Viguié rapporte  dans une communication récente  parue sur Newsweek que  Quinze signaux radio extraterrestres ont été reçus en provenance d’une galaxie située à 3 milliards d’années-lumière de la Terre. Mais attention, signal extraterrestre ne veut pas dire preuve d’une vie extraterrestre. Quand pourra-t-on enfin affirmer que d’autres formes de vie extraterrestres peuplent les galaxies autour de nous ? Pas tout de suite, et pourtant de nombreux signes nous font constamment espérer. Des « sursauts radio rapides » (fast radio bursts, ou FRB) ont été repérés par des scientifiques en provenance d’une galaxie située à 3 milliards d’années-lumière de la Terre.   Ils ont été interceptés par les astronomes du projet Breakthrough Listen, un programme de 100 millions de dollars (plus de 84 millions d’euros) lancé par Stephen Hawking et le milliardaire russe Yuri Milner. Il y a eu 15 signaux au total, captés sur une durée de 5 heures le 26 août, en provenance d’une source appelée FRB 121102, située dans une galaxie naine au cœur de la constellation du Cocher. « Les astronomes sont généralement conservateurs, aucun ne vous dira qu’il s’agit d’une civilisation extraterrestre », confirme Carole Mundell, directrice du département de physique à l’université de Bath, à Newsweek.  » Quelle que soit l’origine de ces signaux, c’est arrivé il y a très très longtemps. » (4)

 Les dernières expériences du robot Philae- embarqué sur la sonde Rosetta lancée il y a une dizaine d’années – parvenu en 2015 sur la comète Tchouri Garrasimenko ont montré l’existence de produits organiques qui sont les briques de la vie. Les nouveaux résultats scientifiques de l’exploration inédite de la comète Tchouri révèlent des structures et caractéristiques inattendues, dont la présence de quatre molécules organiques, des briques de la vie, jamais observées auparavant sur ces petits corps célestes. La vie aurait pu donc émerger ailleurs, Il est à se poser des questions sur le devenir de l’homme si on prouve qu’il n’est plus seul dans l’univers.

546336 (1)

5. La signification religieuse de l’existence d’autres mondes habités 

 Quand le pape, Benoit XVI  en 2011, lors d’une discussion avec des astronautes, parle de la conquête de nouveaux espaces, c’est un scoop comparativement au dogme de l’inerrance de l’Eglise. «Celui qui louvoie, celui qui tâtonne, celui qui s’adapte au siècle et transige, celui-là peut se donner à lui-même le nom qu’il voudra mais devant Dieu et devant l’Eglise, il est un rebelle et un traître.» Voilà ce que disait la papauté à la fin du XIXe siècle.(5)

 Pourquoi, en effet, la vie existe uniquement sur une seule planète, la Terre ? Alors que des centaines d’autres planètes existent dans le système solaire et autour d’autres étoiles, ceci est prouvé également. C’est dans l’un des rares endroits de l’univers réunissant les conditions très strictes nécessaires que la vie a pu apparaître, et seul le hasard peut expliquer à la fois cette rareté et cette apparition.

 Et si des extraterrestres avaient été pris pour des dieux ou Dieu qui est dans le ciel, le très haut ? Les grandes religions ne réprouvent pas l’idée de l’existence d’autres mondes habités dans l’univers. Beaucoup de textes anciens y font référence : les machines volantes décrites par Ézéchiel (la Bible I 4-14 et 15-28), la guerre aérienne du Ramayana, l´épopée de Gilgamesh, les Elohim de la Genèse (la Bible VI 1 -4), les Veilleurs du ciel dont parle Hénoch (Livre des secrets d’Hénoch VI 1-2, 6 ; VII 1-2; VIII 1-3; X 10).

 La lecture des premiers chapitres de la Bible fait apparaître de nombreux récits des visites sur Terre de visiteurs venus sur des chariots de feu, porteurs de messages d’une grande sagesse.  L’exemple le plus frappant est celui du prêtre prophète Ézéchiel, exilé à Babylone en 598. Cette vision serait pour certains une observation d’ovnis décrivant un étrange véhicule venu du ciel et atterrissant près du fleuve Kebar, en Chaldée, sous le règne à Babylone de Nabuchodonosor.(6)

 Ézéchiel dit : «Je regardais, et voici, il vint du Nord un vent d’orage, un gros nuage entouré de lumière éclatante. Du feu sortait de lui en permanence et au milieu de ce feu miroitait du bronze. En son centre se devinait la silhouette de quatre créatures vivantes. Elles avaient l’apparence de forme humaine, chacune avait quatre faces et quatre ailes. Leurs jambes étaient droites et la plante de leurs pieds ressemblait à un pied de veau, chacune avait le visage d’un homme par-devant, toutes quatre une face de lion à droite, une face de bœuf à gauche et la face d’un aigle par derrière…» Il semble y avoir une description qui mélange un objet apparenté à une machine et des êtres vivants possédant un équipement sophistiqué.(6)

 En octobre 2009, au moment où l’Église catholique se penche sur le «cas Giordano Bruno», on se souvient en effet qu’en 1600, Giordano Bruno, pour son ouvrage De l’infinito universo et mondi, avait été condamné par l’Inquisition romaine à mourir par le feu : elle rejetait, notamment sa théorie sur l´univers infini, habité par d´autres humanités. En décembre 1992, deux mois après la «réhabilitation» de Galilée par Jean-Paul II, à laquelle il avait œuvré, Coyne avait déclaré : «L’Eglise n’exclut plus l´existence d’autres êtres intelligents dans l’univers.»(7)

«Lorsque le père José Gabriel Funes, directeur de l’observatoire du Vatican, s’est prononcé en avril 2008 sur l’existence d’autres planètes habitées, il a déclenché une grande vague de curiosité : “Tout comme il y a une multitude de créatures sur Terre, il pourrait y avoir d’autres êtres, même des êtres intelligents, créés par Dieu. Cela ne contredit pas notre foi car nous ne pouvons pas poser de limites à la liberté créatrice de Dieu.” Finalement, observe Alexandre Vigne, il a fallu attendre octobre 2001 pour qu’un document de l’Eglise fasse référence à l’existence des exoplanètes, le judaïsme n’est bien sûr pas absent de cette réflexion. Dans un texte consacré aux origines de la création, le talmudiste Hervé Elie Bokobza souligne que le Zohar, un des ouvrages majeurs de la Kabbale, fait état de créatures humaines résidant sur des planètes situées “en dessous” de notre terre.»(8)

 Dans le Livre de Josué, Josué aide les habitants de Gabaon à lutter contre les rois amorrites. Les troupes de ces derniers fuient. Et c’est au Soleil que le prophète Josué ordonne de suspendre sa course, non à la Terre. «Soleil, arrête-toi sur Gabaon. Lune, sur la vallée d’Ayyalôn ! Et le Soleil s’arrêta et la Lune s’immobilisa jusqu’à ce que la nation fût vengée de ses ennemis. (…). Le Soleil s’immobilisa au milieu des cieux et il ne se hâta pas de se coucher pendant près d’un jour entier» (Livre de Josué, 10-12 et 10-13).

 Le Coran fait explicitement mention de la pluralité des mondes dans le sens où ils obéissent à Dieu. Ainsi les mondes habités sont cités dans neuf sourates. (Coran : Sourate I, verset 1; II, 3; V, 109; VI, 101; X, 3; XI 108; XIII, 15; XXI, 16; XXXVI, 36). Pourquoi, en effet, la vie existe uniquement sur une seule planète, la Terre, alors que des centaines d’autres planètes existent dans le système solaire et autour d’autres étoiles, ceci est prouvé également.

 L’Islam va plus loin en faisant la «prédiction» non seulement de l’existence de la vie extraterrestre mais d’une rencontre avec les Terriens : «Parmi Ses Preuves est la création des cieux et de la terre et des êtres vivants qu’Il y a disséminés. Il a en outre le pouvoir de les réunir quand Il voudra.»(42, 29).(9)

 Et le Coran mentionne l’existence d’autres planètes, via le chiffre 7, qui désigne la multitude : «Allah qui a créé sept cieux et autant de terres» (65, 12). Il faut cependant signaler la position singulière de certains ulémas des Emirats arabes unis. En prévision d’un voyage hypothétique sur Mars, ils ont publié une fetwa (un avis autorisé) interdisant à tout pratiquant de l’islam d’y aller. Au-delà du risque du voyage que les dignitaires religieux mettent en avant, Euronews a demandé à l’Autorité générale des affaires islamiques des Emirats arabes unis d’expliquer la raison profonde de cette fetwa. «Si cet homme qui va partir sur Mars ramène une science profitable (‘alm nafi’e) à l’humanité et par la suite s’il revient sain et sauf sur Terre, ceci est sans doute permis dans la religion, souligne le grand mufti Ahmed Abdul Aziz Al Haddad, mais si ce progrès scientifique ramène à la destruction et à la perdition de l’homme, à ce moment-là, la science ne doit pas pousser le progrès vers la perdition de l’humanité.»(10)

 Les religions d’Asie ne sont pas en reste. Le bouddhisme Mahayana comporte des soutras qui stipulent que l’enseignement de l’Éveillé s’étend «à tous les mondes». Dans le soutra de la Contemplation de la vie infinie, Bouddha fait jaillir de son front un rayon de lumière «qui éclaira tous les mondes et revint se poser sur la tête du Bouddha, formant comme une tour de lumière. Dans cette tour, on pouvait voir toutes les terres des bouddhas».(11)

Le réglage des conditions initiales et des constantes fondamentales de l’univers est si précis que, par exemple, si l’on changeait un chiffre 60 zéros après la virgule dans la valeur de la densité initiale de l’univers, les planètes n’auraient pu se constituer et la vie ne serait pas apparue. Du constat de ce réglage fin (fine tuning), certains tirent un «principe anthropique fort», selon lequel l’univers tendrait «naturellement» vers l’existence de l’homme (anthropos en grec). «Ou plutôt de la conscience», précise l’astrophysicien Trinh Xuan Thuan, qui en déduit que la vie a de fortes probabilités d’être apparue en de multiples endroits dans l’univers.(12)

Comme pour appuyer cette intuition, les scientifiques fondent beaucoup d’espoir sur Europe. Comme l’écrivent Mathieu Grousson et Mathilde Fontez : «Europe est une petite lune en orbite autour de Jupiter. Mais elle a des allures de planète. Surtout elle possède tous les ingrédients de la vie. Car les dernières analyses sont formelles : un immense océan d’eau liquide coule sous sa surface. Et son cœur est vivant.  Une autre Terre a-t-elle enfin été découverte ? Se trouve-t-elle seulement à 600 millions de kilomètres de nous ? Jamais les exobiologistes n’ont été aussi près de le croire ! Exit les promesses décevantes de Mars, l’objectif est désormais… Europe. Car c’est le nouveau nom de l’espoir. L’espoir de trouver enfin une vie extraterrestre.»(13)

 Pour Hubert Reeves, la vie serait venue de Mars à travers des météorites. «Imaginons, écrit-il, un caillou avec des bactéries éjecté de Mars à la suite d’un choc, qu’il ait tourné pendant des millions d’années avant de débouler sur notre planète pour l’ensemencer et donner le départ de la vie sur Terre. Pourquoi Mars ? Parce que la vie sur Terre apparaît il y a 3,8 milliards d’années au moment où notre planète traverse une mauvaise passe, bombardée encore de tout côté par des météorites…(…) Notre proche voisine aurait pu nous céder, facilement, un peu de vie. Nous sommes peut-être tous des petits Martiens.»(14)

 «Depuis que les radioastronomes écoutent le ciel, ils n’ont repéré aucun message de civilisation extraterrestre mais ils ont découvert une centaine de molécules différentes dans l’espace interstellaire, en grande majorité organiques et dont l’eau est parmi les plus abondantes. Il n’est, donc, pas déraisonnable de penser que la chimie du carbone, en présence de l’eau, n’est pas limitée à notre système solaire ni à notre galaxie. Cela n’exclut naturellement pas que d’autres métabolismes n’utilisant pas le carbone ou l’eau puissent exister. Il reste à définir ce que c’est que la vie.»(15)

 «Par ailleurs, l’exceptionnelle moisson d’exoplanètes de 2009, 85 au total dont au moins une rocheuse comme la Terre, ravive l’espoir de trouver un jour la vie ailleurs dans l’univers, alors que sur Terre de nombreuses espèces risquent de disparaître avant même d’avoir été détectées.

Hasard du calendrier, l’ONU avait proclamé 2010 «année internationale de la biodiversité», après une année 2009 consacrée à l’astronomie. L’humanité est invitée à préserver les espèces sur Terre après avoir regardé le ciel. Au moment où l’homme fait peser la menace d’une nouvelle extinction massive sur Terre, des efforts croissants sont faits pour trouver la vie ailleurs : 415 planètes tournant autour d’autres étoiles que le Soleil ont été découvertes en l’espace de quatorze ans, dont 85 en 2009, selon le dernier bilan. Grâce au satellite Kepler, lancé en mars 2010 , les astronomes espèrent trouver des planètes sœurs de la Terre pouvant abriter la vie, alors que les premières exo-planètes détectées à partir de 1995 étaient des géantes gazeuses comme Jupiter.»(16)

 Où se trouvent tous ces autres mondes ? Ils se situent ici, dans notre monde. «Voici une analogie, suggérée par le physicien Steven Weinberg, qui aide à mieux comprendre la situation. ‘‘Tout autour de nous, il y a des centaines d’ondes radio diffusées par des émetteurs divers. Pourtant, en allumant notre radio, nous n’entendons qu’une seule fréquence, celle qui correspond au réglage de notre récepteur. De la même manière, il y aurait une quantité faramineuse d’univers parallèles coexistant au même endroit, mais on ne peut pas tous les percevoir parce que leur ‘fréquence’ ne nous correspond pas. Nous n’en percevrions qu’une seule, la nôtre. Quant à eux, nos doubles, ils ne percevraient que le leur. Il en serait de même pour tous les êtres existants’’.»(17)

 

Conclusion 

«Rechercher le contact extraterrestre pour ensuite partager nos connaissances avec d’autres civilisations est un beau et ambitieux projet. Cependant cette idée n’est-elle pas aussi extrêmement dangereuse pour eux comme pour nous. Des initiatives ont déjà été prises dans le passé pour tenter d’ouvrir le dialogue avec des intelligences inconnues. Deux plaques en aluminium anodisées d’or, “comme des bouteilles à la mer”, avaient été envoyées dans l’espace sur Pioneer 10 et 11. En 1977, le “Golden Record” qui voyageait sur les sondes spatiales Voyager 1 et 2 contenait 115 photographies analogiques-codé ainsi que nos salutations terriennes en 55 langues, et 90 minutes de musique et de sons de notre chère terre.»(18)

«D’où cette interrogation : les extraterrestres savent-ils que nous sommes là ? Ne pourrions-nous pas être la seule espèce vivante intelligente dans l’univers ? Comme un don de Dieux pour les croyants, ou une exception de la nature pour les autres. Cruelle déception ou soulagement, mais dans l’infinie immensité du bocal où nous tournons, l’idée que nous soyons orphelins est-elle imaginable? Selon certains scientifiques, “toute civilisation extraterrestre que nous trouverons sera plus avancée que la nôtre”, question de statistiques, selon eux.» (19)

 La Terre n’aurait plus le privilège divin de la vie. Ces questionnements seront de plus en plus récurrents et pour les croyants une relecture des textes sacrés s’impose. A des degrés divers, toutes les cultures ont rapporté la venue d’extraterrestres. Même les philosophes «religieux» ont eu à décrire à la fois la vision d’un accordeur transcendant mais aussi la possibilité de la vie autre part que sur Terre.

 Nous devons y être prêts et réajuster notre être au monde et plus que jamais nous devons nous interroger sur l’immensité de l’univers, et l’harmonie qui fait qu’il y ait à la base de tout cela un accordeur transcendant, ce qui incite à beaucoup d’humilité pour l’homme qui doit se départir de cette tentation prométhéenne vaine de régenter le monde.

Professeur Chems Eddine Chitour

Ecole Polytechnique Alger

Notes

1. Chems Eddine Chitour :http://www.mondialisation. ca/benoit-xvi-s-adresse-aux-astronautes-les-religions-au-d-fi-de-la-pluralit-des-mondes/24985

2..http://www.dinosoria.com/piri_reis.htm

3.http://www.inexplique-endebat.com/article-astro-archeologie-et-extraterrestres-61095433.html 3 décembre 2010

4.http://mashable.france24.com/monde/20170904-signal-radio-extraterrestre-galaxie-annees-lumiere-stephen-hawking

5..http://www.lexpressiondz.com/chroniques/analyses_du_pofesseur_chitour/133035-Les-religions-au-d%C3%A9fi-de-la-pluralit%C3%A9-des-mondes.html?

 6.http://www.inexplique-endebat.com/article-des-ovnis-dans-la-bible-103113309.html

7.http://www.lemondedesreligions.fr/archives/2008/09/01/nos-freres extraterrestres, 9515903.php

8. http://www.lemondedesreligions.fr/archives/2008/09/01/nos-freres extraterrestres, 9515903.php

9.http://www.maxisciences.com/rover-curiosity/et-si-curiosity-trouvait-des-traces-de-vie-sur-mars_art26063.html06 août 2012

10. http://fr.news.yahoo.com/video/mars-la-fatwa-pose-un-000601673.html

11. http://www.lemondedesreligions.fr/archives/2008/09/01/nos-freres-extraterrestres, 9515903.php

12.http://www.lemondedesreligions.fr/archives/2008/09/01/nos-freres-extraterrestres, 9515903.php

13.Mathieu Grousson et Mathilde Fontez : Vie extraterrestre : L’espoir. p. 55. Sciences et Vie : M02578. N°1167. Décembre 2014

14.H. Reeves : Spécial Univers, la naissance de vie sur Terre. Science et Avenir n°654. 1er aôut 2001.

15.Planet Techno Science :

http://www.planet-techno-science.com/ciel-et-espace/une-moisson-dexoplanetes-renforce-lespoir-de-trouver-la-vie-ailleurs/

16 Planet Techno Science : Ibid

17.http :// www. unisson 06.org/dossiers/religion /ecrits_spirituels/islam/soufisme.htm

18.http://centpapiers.com/seti-dialogue-extraterrestre-impossible/

19.http://centpapiers.com/seti-dialogue-extraterrestre-impossible/

Publicité
Publicité
Commentaires
Publicité