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2 novembre 2021

La Chine vide les forêts françaises de son bois.

« La Chine vide la France de ses forêts et de son bois, une « aberration économique et écologique » selon les instances.

Selon la FNB, les achats chinois de chênes français ont grimpé de 42 % à fin mai, par rapport à 2020. Selon la FNB, les achats chinois de chênes français ont grimpé de 42 % à fin mai, par rapport à 2020. 

La Chine achète de plus en plus de bois français. La fédération nationale du bois souhaite freiner ces exportations pour protéger l’approvisionnement des scieries et des transformateurs français.

La filière bois en a ras-le-bol. Les achats chinois de chênes français ont grimpé de 42 % à fin mai, par rapport à 2020. Et même de 66 % pour les résineux. Et cette hausse de la demande pose problème : il n’y en a plus assez pour les transformateurs européens. Entre janvier et mai 2021, il est parti 187 167 m3 de chêne français en Chine directement de la forêt française sans aucune transformation. La Fédération nationale du bois (FNB) lance un cri d’alarme aux instances européennes afin de réduire les exportations de grumes, soit des troncs d’arbres non transformés.

Comment explique-t-on ce phénomène ? Tout d’abord, la Chine souhaite préserver ses forêts. En 2017, Pékin a ainsi décidé d’interdire l’abattage de ses forêts pendant les 99 prochaines années. L’arrêt des exportations de bois russe représente également d’énormes pertes pour la Chine. En effet, 70% des exportations russes lui étaient destinées.

230 000 m3 de forêt exportée sans transformation

La Chine n’est pas le seul pays à venir siphonner la forêt française, explique la FNB. Depuis le début de l’année, plus de 30% de la récolte de chêne a quitté le sol français sans aucune transformation ni valeur ajoutée. Les douanes françaises indiquent plus de 230 000 m3 sur 5 mois, toutes destinations confondues.

Pourtant, la France souffre d’une pénurie de bois. Les scieries et les artisans craignent de ne bientôt plus pouvoir se fournir, alors que la forêt française est en capacité de fournir en chêne la filière nationale. La FNB a donc lancé une pétition en ligne pour dire non aux exportations massives de grumes ».

Cet article de la Dépêche a été publié le 10/08/2021 !

Depuis que s’est-il passé ?

Le gouvernement s’est saisi du problème à bras le corps.

Alors que l’information a été remontée par la Fédération Française au ministère de l’économie,  Bruno le Maire est allé de ce pas avertir le Président de la République que nos ressources stratégiques de bois étaient menacées.

Il n’en a pas fallu plus pour que le Palais décide immédiatement, comme en Russie d’un moratoire sur toutes les exportations de bois, grumes et autres production forestière afin de protéger la filière sylvicole française.

Vous y avez cru hein !!!!

Mais…. NON, j’déconne, il ne s’est rien passé, parce que nous sommes dirigés par des margoulins branquignols.

Nos forêts continuent à être pillées, rassurez-vous !

Charles SANNAT

 

Mes chères impertinentes, chers impertinents,

J’ai pu discuter ce week-end avec un copain agriculteur qui a une exploitation dans mon petit coin de Normandie. Nous faisions les comptes. Je voulais savoir où il en était des pénuries dans son secteur agricole. Il avait eu le plus grand mal cet été à se faire livrer sa nouvelle moissonneuse qui était arrivée à moins d’une semaine des premières récoltes et de la moisson tant les retards étaient importants.

Il me disait que côté pneus, c’était réglé, il n’y en avait plus et que les pneus d’occasion coûtaient aussi chers désormais que les pneus neufs.

Et puis nous avons évoqué le sujet des engrais.

C’est important les engrais.

Pour deux raisons.

D’abord parce que leur prix peut avoir des conséquences sur le prix de vos aliments lors de la prochaine saison, et ensuite parce que s’il n’y a plus d’engrais, cela aura un impact direct sur la quantité de miam-miam dans votre assiette. Or nous avons un gros problème du côté des engrais.

Le premier est bien un problème de prix puisque globalement les prix ont explosé et que pour vous la faire courte, le surcoût se rapproche dangereusement des 200 euros à l’hectare. En moyenne sur le blé, nous sommes à 1 500 euros l’hectare. Donc 200 euros se surcoût c’est très, très significatif.

Mais là nous ne parlons que de gros sous.

Le problème c’est qu’au moment où vous allez lire ces lignes, seuls 15 % de l’engrais nécessaires à nos agriculteurs ont été livrés.

Pas d’engrais, pas de miam-miam.

« Le prix des engrais azotés flambe. Une tonne de solution azotée (Fop Rouen) cotait 390 €/t au 24 septembre 2021, contre 167 € en début d’année. Une hausse de 133 %, qui continue de se creuser : chaque jour, les prix augmentent sous l’effet de la forte hausse des prix du gaz. Cette hausse concerne toutes les formes d’engrais minéral : solution azotée, urée et ammonitrate »Source Réussir.fr ici

« Désormais, il ne s’agit plus d’une question de prix mais de disponibilité », confirme Isaure Perrot. Certains opérateurs ne proposent déjà plus de cotations. « On obtient des volumes au compte-goutte, confirme Clément Le Fournis. Quand on commercialise 300 tonnes de solution azotée sur notre site, ils sont partis en moins de deux heures. Il faut être alerte ». »

93 % de notre engrais sont importés !

Et là vous voyez bien évidemment le problème qui arrive.

Mes poules de cristal sont déjà toutes inquiètes et me demandent de faire des réserves de grains pour deux ans, ces gros sacs de 20 kilos de graines mélangées dont elles raffolent en plus de nos restes qu’elles préfèrent à tous les autres grains d’ailleurs.

Nous en apprenons ainsi un peu plus dans action-agricole source ici.

« Tant et si bien que depuis le début de la morte saison, nous ne sommes qu’à 10-15 % de livraisons de solutions azotées quand celles-ci atteignent, normalement à cette date 60-70 %. En termes de disponibilité, il risque d’y avoir des tensions au cours du printemps 2022. À titre d’exemple, le Norvégien Yara, numéro deux mondial de la production d’ammoniac, a décidé de réduire de 40 % sa production (lire ci-dessous). Une solution consisterait à s’approvisionner en Biélorussie, mais par peur des représailles des Américains, aucun importateur européen n’envisage de le faire »

Et ce n’est pas tout.

L’Union Européenne, n’a rien trouvé de mieux que d’imposer des surtaxes sur les engrais qui sont déjà très coûteux, pour les rendre encore plus chers. Quand je vous dis que l’Union Européenne est un terrible problème je vous assure qu’à chaque fois que l’on confie une tâche à ces europathes, ils nous transforment tout ce qu’ils touchent en catastrophe. Confiez-leur le désert et en 10 ans vous aurez une pénurie de sable.

« L’AGPB est très remontée contre le prix des solutions azotées ? Pourquoi ?

Depuis quatre ans, nous portons le fer auprès de la Commission européenne pour qu’elle abroge les taxes antidumping sur l’azote et, notamment, sur les solutions azotées. En effet, certains pays notamment du Nord et de l’Est de l’Europe (Lituanie, Pologne) veulent protéger leurs industries qui sont peu compétitives. Ces pays ont convaincu l’Union européenne d’imposer des surtaxes à l’importation, ou plutôt ce qu’on appelle dans le jargon fiscal, des droits additionnels car ils s’ajoutent aux droits de douane ordinaires de 6,5 %. Ces taxes frappent les importations de solutions azotées originaires de Trinité-et-Tobago, des États-Unis et aussi de Russie, avec des surtaxes variant de 22 € à presque 43 €/t. »

La disette organisée, et après le manque de masques le manque de miam-miam ?

Nous avions dans notre pays l’une des plus belles et plus puissantes agricultures. Nous étions devant l’Allemagne et cela pendant des décennies. Depuis l’Allemagne est devant nous. Nous perdons notre indépendance alimentaire et ce n’est pas faute d’alerter depuis plusieurs années. Vous pourrez revoir cette vieille vidéo de 2017 où je parlais des tensions sur le marché alimentaire, une époque, souvenez-vous où nous avions des pénuries, déjà, et de beurre en particulier puisque tout notre beurre ou presque partait en Chine.

La souveraineté alimentaire de notre pays, comme sa souveraineté énergétique sont bien évidemment des sujets fondamentaux et essentiels.

Tout gouvernement doit avoir comme préoccupation première de garantir le nourrir, le loger, le chauffer qui sont les éléments de base d’une vie digne.

Il faut donc d’urgence, que notre pays repense sa souveraineté alimentaire.

 

 

Il est déjà trop tard, mais tout n’est pas perdu.

Préparez-vous !

Charles SANNAT

 

 

Mes chères impertinentes, chers impertinents,

Tout d’abord, je voulais vous confirmer que le dossier du mois d’octobre intitulé « Vous n’échapperez pas au grand Reset, mais vous pouvez vous y préparer », avec ma liste des 10 choses qu’il faut acheter rapidement est bien en ligne dans vos espaces lecteurs en téléchargement ici. Pour vous abonner et acceder aux 12 prochains mois de même qu’à la totalité des archives soit plus de 72 lettres et dossiers déjà édités tous les renseignements sont ici.

La flambée des prix des engrais inquiète les agriculteurs français.

C’est le titre de cet article de l’AFP source ici qui reprend l’inquiétude bien légitime de nos agriculteurs mais qui ne semble pas encore susciter d’émois particuliers chez nos aimables dirigeants qui se réveillent toujours en retard d’une guerre et une fois la bataille perdue et la débâcle bien engagée.

« Les prix des engrais azotés flambent depuis plusieurs semaines. Or, ils assurent les rendements des cultures, et il n’existe pas vraiment d’alternatives.
La facture est salée pour les agriculteurs français : les prix des engrais azotés atteignent des sommets depuis la rentrée. La tonne d’ammonitrate 33,5 %, l’un des fertilisants les plus utilisés en France, coûte plus de 750 euros ces jours-ci, contre 300 euros environ au printemps.

L’urée, qui grimpe à 805 euros, a quasiment quadruplé depuis le début de l’année. Une véritable flambée du marché des engrais. « Jusqu’en septembre, la hausse était raisonnable, mais aujourd’hui c’est de la folie », s’inquiète Thierry Coué, vice-président de la FNSEA, le principal syndicat agricole français, et président de sa section bretonne.

Mais de quoi parle-t-on avec les engrais azotés ? L’azote est un élément indispensable à la croissance des plantes : on le retrouve naturellement dans la terre. Assimilé par les végétaux, il participe à la croissance des parties aériennes (les tiges et les feuilles) et à la photosynthèse. Mais pour assurer de meilleurs rendements dans les champs, il faut apporter davantage d’azote aux plantes que ce qu’elles peuvent trouver dans le sol, et c’est là qu’interviennent les engrais azotés. On peut utiliser ces engrais sous forme liquide (solution azotée) ou sous forme solide (ammonitrate, urée).

Pour fabriquer ces fertilisants, il faut de l’ammoniac. Ce dernier est issu… du gaz naturel, dont les prix s’enflamment depuis quelques semaines. Le gaz naturel représente pas moins de 80 % du coût de production de l’ammoniac, ce qui se répercute sur les prix des engrais azotés au bout de la chaîne. Face à l’explosion de leurs coûts de production, les usines des fabricants d’engrais tournent au ralenti, voire ont été arrêtées – le groupe norvégien Yara, l’un des géants du secteur, a ainsi réduit de 40 % sa production d’ammoniac. Moins de production, c’est moins d’engrais sur le marché ».

D’ailleurs, voici ce que donne la hausse des prix de l’amoniac en un seul graphique très justement repris et mis en valeur par l’analyste en chef de Bloomberg Javier Blas sur son compte Twitter.

 

Et l’AFP de poursuivre son article. « Lorsque les prix ont commencé à monter au cours de l’été, certains agriculteurs ont préféré attendre. « C’est aussi la conséquence d’une mauvaise récolte en 2020 : quand on ne sait pas ce qu’on va gagner cette année, on ne pense pas à l’année prochaine », ajoute François Gibon, délégué général de la Fédération du négoce agricole (FNA), maillon entre les fabricants et les agriculteurs. »Il y a un risque possible de pénurie pour les engrais azotés, car les agriculteurs n’ont pas encore couvert 100 % de leurs besoins et la disponibilité est toujours limitée », explique Isaure Perrot, analyste pour le cabinet Agritel. « Ce risque existe à plus forte raison que s’y ajoutent les problèmes logistiques à l’échelle mondiale, et la forte hausse du coût du fret. On observe déjà des retards de livraisons et cela pourrait s’aggraver », ajoute-t-elle.

Mauvais timing, car les importations se tarissent. Une grande partie de la fabrication d’engrais azotés a quitté depuis longtemps l’Hexagone, dont la production nationale ne couvre aujourd’hui qu’un tiers des besoins de son agriculture. L’urée et la solution azotée, massivement importées de Russie, des Etats-Unis ou de Chine, se font rares, en raison des difficultés logistiques et des restrictions des exportations. Et la France a peu de stocks pour y faire face: les dépôts d’engrais, en raison de leur potentielle dangerosité, sont très réglementés (c’est l’explosion d’un stock d’ammonitrates qui a dévasté Beyrouth en 2020). »On fait le nécessaire pour assurer la continuité de la production » d’ammonitrates et « la situation est stable aujourd’hui », assure Florence Nys, déléguée générale de l’Union des industries de la fertilisation (Unifa), qui rassemble les industriels français du secteur. « Sur l’approvisionnement, pour la production française, il n’y a pas de pénurie en soi », assure-t-elle, car « aucune usine n’est actuellement à l’arrêt en France ».

Sauf que nous sommes dans une situation très difficile. Soit nos agriculteurs payent le prix fort et ils sont servis en engrais hors de prix ce qui augmentera en gros leurs coûts d’exploitation de 30 à 40 % à l’hectare ce qui est considérable, soit ils ne s’approvisionnent pas et les rendements chuteront. Ils payeront moins, réduiront leurs apports mais également leurs rendements donc leurs revenus.

Il est possible pour partie de cultiver davantage de plantes moins gourmandes en azote, comme c’est le cas pour le maïs ou le colza, ou les légumineuses comme le soja, pois, ou haricots, mais cette stratégie si elle peut aider à limiter la casse n’est pas non plus viable parce que nos agriculteurs ne peuvent pas planter que du colza par exemple ni que des lentilles puisque la farine de lentilles pour faire du pain, ce n’est pas le summum !

« Dans un communiqué commun, quatre associations spécialisées de la FNSEA ont estimé que le surcoût pour l’agriculture française pourrait atteindre 4 milliards d’euros, « sans tenir compte de la hausse des autres charges, notamment le coût du gaz nécessaire au séchage du maïs ». Cela augure-t-il d’une hausse des prix des céréales ? La flambée des engrais a commencé à se calmer, mais l’heure n’est pas encore à la baisse. Une bonne récolte est encore possible si le marché se détend d’ici le printemps et que l’on évite la pénurie, malgré les tensions logistiques ».

Une raison d’espérer la baisse du prix du gaz en Europe !

 

Il y a un espoir. Celui de voir durablement les prix du gaz russe baisser, car le véritable sujet c’est celui du prix de l’énergie. Pour fabriquer des engrais azotés il faut de l’énergie abondante et pas chère. Or Poutine a demandé à Gazprom de se concentrer sur l’approvisionnement en gaz de l’Europe. Dans le même temps, toutes les usines très énergivores cessant leurs activités pour des raisons de rentabilité comme c’est le cas pour les usines d’engrais partout dans les pays de l’Est, cette hausse des approvisionnements attendues à partir de 8 novembre s’accompagne également d’une baisse de la demande (celle liée aux grosses industries).

Les prix du gaz en Europe sont donc très clairement orientés à la baisse.

Une fenêtre de tir dans les 2 mois à surveiller. 

Il existe de très nombreuses inconnues sur l’évolution du prix du gaz à court terme. Si le reflux des cours se confirme, alors la production d’engrais azotés pourra reprendre, cette dernière redevenant rentable. Il faudra quelques semaines avant que les usines ne reprennent leur rythme de croisière. Si les prix se détendent il y aura une fenêtre d’opportunités d’achat d’ici deux mois environ.

Si l’hiver est très froid et que la demande en énergie européenne explose alors il se pourrait que les prix du gaz ne descendent pas avant le printemps prochain ou en tous les cas avant fin février début mars. Ce sera la seconde fenêtre potentielle d’opportunité.

Il y a une probabilité importante que nous vivions pendant plusieurs mois avec une volatilité très forte des cours de l’énergie, rendant très difficiles pour les industriels les décisions de reprise ou non d’activité, donc attention, il faut que la baisse de prix soit durable.

Pour le reste et tendanciellement, les prix de l’énergie vont poursuivre leur hausse continue. Tout sera de plus en plus cher, et nos agriculteurs en première ligne pour affronter la hausse des prix. Les prix des cours, eux, devraient être également orientés à la hausse et être favorables à nos agriculteurs.

Il serait logique que dans ce contexte inflationniste nous ayons également une inflation importante des productions agricoles.

Achetez vos raviolis !

Quant à notre gouvernement, il ferait bien de s’affoler un peu sur cette histoire d’approvisionnement en engrais de nos exploitants agricoles, car si les gilets jaunes ont le ventre vide, ils seront de très, très mauvaise humeur, méchante humeur même.

Il est déjà trop tard, mais tout n’est pas perdu.

Préparez-vous !

Charles SANNAT

eYO5Cfic

Les liquidateurs et les bradeurs de l'économie de la FRANCE !

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