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28 mars 2022

GUERRE UKRAINE-RUSSIE ... LE MONDE ATLANTISTE DE L'OTAN RISQUE-T-IL DE VOIR ARRIVER UNE AMPLIFICATION DU CONFLIT EN EUROPE ?

Jour J +30, la consolidation
de l’avantage russe
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Dans ce conflit entre l’Ukraine et la Russie l’Europe est entrée dans un nouveau chapitre de son histoire et que j’estime être des plus dangereux, par l’addition de la puissance destructrices des arsenaux militaires modernes, laquelle a déjà atteint son paroxysme avec l’arme nucléaire utilisée par les USA sur le Japon en 1945, avec l’irrationalité idéologique des responsables occidentaux de le pouvoir mondial et les objectifs élitistes sont devenus totalement amoraux et suicidaires pour les peuples qui se soumettent à leur ploutocratie hégémonique.

En première partie de cet article il m’a paru important de remettre dans la perspective de l’OTAN ce conflit qui n’existerai pas sans son exponentielle stratégie agressive arrivée depuis 20 ans aux portes de la Fédération de Russie.

« Quand la souris joue avec la queue du chat »

Aujourd’hui, la quasi majorité du monde occidental semble découvrir depuis le 24 février seulement une guerre qui pourtant ravage depuis 8 ans ce qui était encore hier l’Ukraine, pays  qui se désagrège depuis le coup d’État du Maïdan pour être devenu le chien fou de la stratégie agressive de l’OTAN contre la Russie.

Je pourrai vous renvoyer ici aux synthèses géostratégiques récentes réalisées par le président Poutine depuis la mi-décembre 2021 et que j’ai relayé sur ce blog, mais sans nul doute rejetées par le commun de « l’opinion internationale » autoproclamée, au vu de l’actuelle diabolisation de la Russie et dont l’hystérie aussi haineuse que stupide démontre que l’obscurantisme dogmatique est loin, très loin, d’avoir disparu des cervelles occidentales embrumées par 2000 années de pensée unique protéiforme et conditionnées par le consumérisme de cette nouvelle bien pensance où les banquiers et les journalistes ont remplacé les princes et les clercs, mais toujours pour soumettre les peuples à leurs intérêts et leurs pouvoirs, et jusqu’à piétiner dans leurs prosélytismes criminels leurs propres valeurs  religieuses, économiques, politiques ou idéologiques.

Donc je partagerai ici les opinions de haut responsables occidentaux qui depuis 30 ans préviennent que l’entrée dans l’OTAN de ce pivot stratégique européen qu’est l’Ukraine serait considéré comme un « Casus Belli » par la Russie voisine et que cette dernière empêcherait préventivement, y compris par la force que s’installe une menace militaire déclarée et dont les missiles seraient à moins de 5 minutes de Moscou.

Les penseurs stratégiques qui ont mis
en garde contre l’expansion de l’OTAN

Compilation réalisée par Marc Vandepitte

L’un des aspects les plus fascinants de la guerre en Ukraine est le grand nombre de penseurs stratégiques de haut niveau qui ont averti depuis des années que cette guerre était imminente si nous continuions sur cette voie. Nous énumérons les plus importants de ces avertissements.

George Kennan, architecte de la guerre froide en 1998 :

« Je pense que c’est le début d’une nouvelle guerre froide. Je pense que les Russes vont progressivement réagir de manière assez négative et que cela affectera leurs politiques. Je pense que c’est une erreur tragique. Il n’y avait aucune raison pour cela. Personne ne menaçait qui que ce soit. Bien sûr, il y aura une mauvaise réaction de la part de la Russie, et ensuite [les partisans de l’élargissement de l’OTAN] diront que nous vous avons toujours dit que les Russes étaient comme ça – mais c’est tout simplement faux ».

Henry Kissinger, ancien secrétaire

 

d’État américain en 2014 :

« Si l’Ukraine doit survivre et prospérer, elle ne doit pas être l’avant-poste d’un camp contre l’autre – elle doit fonctionner comme un pont entre eux. L’Occident doit comprendre que, pour la Russie, l’Ukraine ne pourra jamais être un simple pays étranger. Même des dissidents aussi célèbres qu’Alexandre Soljenitsyne et Joseph Brodsky ont insisté sur le fait que l’Ukraine faisait partie intégrante de l’histoire russe et, en fait, de la Russie. L’Ukraine ne devrait pas rejoindre l’OTAN. »

John Mearsheimer, l’un des plus grands experts en géopolitique aux États-Unis, en 2015 :

« La Russie est une grande puissance et elle n’a absolument aucun intérêt à laisser les États-Unis et leurs alliés s’emparer d’un grand bien immobilier d’une grande importance stratégique sur sa frontière occidentale et l’incorporer à l’Occident. Cela ne devrait guère surprendre les États-Unis d’Amérique, car vous savez tous que nous avons une doctrine Monroe. La doctrine Monroe stipule que l’hémisphère occidental est notre arrière-cour et que personne d’une région éloignée n’est autorisé à déplacer des forces militaires dans l’hémisphère occidental. Tout revient à l’OTAN. Vous vous rappelez que nous étions fous de rage à l’idée que les soviétiques mettent des forces militaires à Cuba. C’est inacceptable. Personne ne met de forces militaires dans l’hémisphère occidental. C’est la raison d’être de la doctrine Monroe. »

« Le nouveau maccarthysme à l’Ouest. Pouvez-vous imaginer que dans 20 ans, une Chine puissante formera une alliance militaire avec le Canada et le Mexique et déplacera des forces militaires chinoises sur le sol canadien et mexicain et que nous resterons là à dire que ce n’est pas un problème ? Personne ne devrait donc être surpris que les Russes aient été apoplectiques à l’idée que les États-Unis placent l’Ukraine du côté occidental du grand livre. … Mais nous n’avons pas cessé nos efforts pour que l’Ukraine fasse partie de l’Occident. L’Occident conduit l’Ukraine sur le chemin des primeurs et le résultat final est que l’Ukraine va être détruite […] Ce que nous faisons encourage en fait ce résultat. Si vous pensez que ces gens à Washington et la plupart des Américains ont du mal à traiter avec les Russes, vous n’imaginez pas à quel point nous allons avoir du mal avec les Chinois. »

Jack F. Matlock, le dernier ambassadeur

américain en Union soviétique, en 1997 :

« Si l’OTAN doit être le principal instrument d’unification du continent, la seule façon d’y parvenir est logiquement de s’étendre à tous les pays européens. Mais cela n’est pas le rôle du gouvernement et, même si c’est le cas, c’est la façon dont il peut faire face à la situation sans que de nouveaux dirigeants ne s’en mêlent. »

« L’expansion de l’OTAN a été la plus profonde bévue stratégique commise depuis la fin de la guerre froide. Loin d’améliorer la sécurité des États-Unis, de leurs alliés et des nations qui souhaitent entrer dans l’Alliance, elle pourrait bien encourager une chaîne d’événements susceptibles de produire la menace sécuritaire la plus grave pour cette nation [la Russie] depuis l’effondrement de l’Union soviétique ».

Et aussi dans « Politique et esprit : la bataille pour les esprits des Balkans » :

« Si l’OTAN doit être le principal instrument d’unification du continent, la seule façon d’y parvenir est logiquement de l’élargir à tous les pays européens. Mais cela ne semble pas être l’objectif de l’administration, et même si c’est le cas, le moyen d’y parvenir n’est pas d’admettre de nouveaux membres au coup par coup. »

William Perry, secrétaire à la

 

défense sous Bill Clinton en 1996 :

« Je craignais que l’élargissement de l’OTAN en ce moment ne nous fasse régresser. Je pensais qu’une régression ici pourrait gâcher les relations positives que nous avions si laborieusement et patiemment développées dans la période opportuniste de l’après-guerre froide. Je pensais que nous avions besoin de plus de temps pour amener la Russie, l’autre grande puissance nucléaire, dans le cercle de sécurité occidental. La priorité absolue était pour moi évidente. »

Noam Chomsky, l’un des intellectuels

 

vivants les plus importants en 2015 :

« L’idée que l’Ukraine puisse rejoindre une alliance militaire occidentale serait tout à fait inacceptable pour n’importe quel dirigeant russe. Cela remonte à 1990, lorsque l’Union soviétique s’est effondrée. La question de savoir ce qui allait se passer avec l’OTAN se posait. Gorbatchev a accepté que l’Allemagne soit unifiée et rejoigne l’OTAN. Il s’agissait d’une concession très remarquable, assortie d’une contrepartie : l’OTAN ne s’étendrait pas d’un pouce vers l’est. Ce qui s’est passé. L’OTAN a instantanément incorporé l’Allemagne de l’Est. Puis Clinton a étendu l’OTAN jusqu’aux frontières de la Russie. Le nouveau gouvernement ukrainien a voté en faveur de l’adhésion à l’OTAN. Le président Porochenko ne protégeait pas l’Ukraine, mais la menaçait d’une guerre majeure. »

Jeffrey Sachs, haut conseiller du gouvernement américain et de l’ONU, trois jours avant l’invasion :

« Les États-Unis ne seraient pas très heureux si le Mexique rejoignait une alliance militaire dirigée par la Chine, pas plus qu’ils n’étaient satisfaits lorsque le Cuba de Fidel Castro s’est aligné sur l’URSS il y a 60 ans. Ni les États-Unis ni la Russie ne veulent avoir l’armée de l’autre à leur porte. En 2008, le président George W. Bush a été particulièrement imprudent en ouvrant la porte à l’adhésion de l’Ukraine (et de la Géorgie) à l’OTAN. La Russie craint depuis longtemps les invasions de l’Ouest, que ce soit celles de Napoléon, d’Hitler ou, plus récemment, de l’OTAN. L’Ukraine devrait aspirer à ressembler aux membres de l’UE non membres de l’OTAN : l’Autriche, Chypre, la Finlande, l’Irlande, Malte et la Suède. »

Le directeur de la CIA, Bill Burns, en 2008 :

« L’entrée de l’Ukraine dans l’OTAN est la plus brillante de toutes les lignes rouges pour [la Russie] » et « je n’ai encore trouvé personne qui considère l’Ukraine dans l’OTAN comme autre chose qu’un défi direct aux intérêts russes ». (Il était alors ambassadeur à Moscou en 2008 lorsqu’il a rédigé ce mémo). Il est aujourd’hui directeur de la CIA. Mémo 2008 « Nyet Means Nyet : Russia’s NATO Enlargement Redlines ».

Le journaliste russo-américain

 

Vladimir Pozner, en 2018, a déclaré que

« L’expansion de l’OTAN en Ukraine est inacceptable pour le Russe, qu’il doit y avoir un compromis où « l’Ukraine, garantie, ne deviendra pas membre de l’OTAN. »

Malcolm Fraser, 22ème Premier ministre

australien, a averti en 2014 que

« Le mouvement vers l’est [de l’OTAN] est provocateur, imprudent et un signal très clair à la Russie ». Il ajoute que cela conduit à un « problème difficile et extraordinairement dangereux ».

Paul Keating, ancien Premier ministre australien, en 1997 :

« L’élargissement de l’OTAN est « une erreur qui pourrait se classer au final avec les erreurs de calcul stratégiques qui ont empêché l’Allemagne de prendre toute sa place dans le système international [au début du XXe] ».

L’ancien secrétaire américain à la défense Bob Gates dans ses mémoires de 2015 :

« Aller si vite [pour étendre l’OTAN] était une erreur. […] Essayer de faire entrer la Géorgie et l’Ukraine dans l’OTAN était vraiment excessif [et] une provocation particulièrement monumentale. »

Pat Buchanan, dans son livre de 1999

 

A Republic, Not an Empire :

« En déplaçant l’OTAN sur le perron de la Russie, nous avons programmé une confrontation du XXIe siècle ».

En 1997, un groupe de personnes comprenant Robert McNamara, Bill Bradley et Gary Hart a écrit une lettre à Bill Clinton pour l’avertir que

« L’effort mené par les États-Unis pour étendre l’OTAN est une erreur politique de proportions historiques » et qu’il « favoriserait l’instabilité » en Europe. Aujourd’hui, c’est une position marginale et traîtresse.

Dmitriy Trenin s’est inquiété du fait que 

« L’Ukraine est à long terme le facteur potentiellement le plus déstabilisant dans les relations américano-russes, étant donné le niveau d’émotion et de névralgie déclenché par sa quête d’adhésion à l’OTAN. »

Sir Roderic Lyne, ancien ambassadeur britannique en Russie, en 2021

« [pousser] l’Ukraine dans l’OTAN […] est stupide à tous les niveaux ». Il ajoute que « si vous voulez déclencher une guerre avec la Russie, c’est le meilleur moyen de le faire ».

L’année dernière encore, le célèbre économiste Jeffrey Sachs, dans une colonne du FT :

« Je mets en garde contre l’élargissement de l’OTAN, qui est tout à fait malavisé et risqué. Les vrais amis de l’Ukraine, et de la paix mondiale, devraient appeler à un compromis des États-Unis et de l’OTAN avec la Russie ».

Fiona Hill : 

« Nous avons averti [George Bush] que M. Poutine considérerait les mesures visant à rapprocher l’Ukraine et la Géorgie de l’OTAN comme une provocation susceptible de provoquer une action militaire préventive de la Russie. Mais en fin de compte, nos avertissements n’ont pas été pris en compte. »

Aleksandr Dugin, en 1997, avait prédit tout ce que Poutine a fait, dans son livre « Foundation of Geopolitics ».

Enfin je me permets de rajouter à cette remarquable compilation de déclarations de responsables occidentaux avertissant que l’expansion de l’OTAN vers la Russie est belliciste, un certain Joe Biden, alors sénateur étasunien qui déclarait en 1997:

« La seule chose qui peut provoquer une  réponse hostile et énergique de la Russie c’est l’expansion de l’OTAN… »

Enfin n’oublions pas Obama, par qui est arrivé la crise ukrainienne avec le Maïdan, et à qui est cyniquement attribué un « prix Nobel de la Paix » comme à Kissinger dont l’ombre plane au dessus des charniers du Vietnam ou ceux des dictatures latino-américaines

Donc l’émotion, l’indignation, la surprise des occidentaux ne sont que des émotions feintes pour mobiliser leurs foules abêties, car non seulement les responsables du Nouvel Ordre Mondial connaissaient le risque militaire à cette expansion de l’OTAN vers la Russie mais ils ont persisté, malgré les avertissements du Kremlin en Géorgie, en Crimée etc…

Ce ne sont que des criminels pratiquant l’inversion accusatoire pour mieux légitimer leurs guerres, leurs coups d’État ou terrorismes organisés et organiser le chaos en Europe et dans le Monde !

Quelques jours avant le début des opérations militaires russes en Ukraine, entre autres provocations, le président ukrainien Zelensky a déclaré publiquement :

  • que l’Ukraine ne respectera jamais les accords de paix de Minsk,
  • que l’Ukraine poursuivra le processus d’intégration dans l’OTAN,
  • que l’Ukraine se dotera prochainement d’un arsenal nucléaire,

En conséquence de quoi depuis le 24 février les forces russes ont engagé par la force  :

  • l’annulation de l’offensive ukrainienne contre le Donbass
  • la démilitarisation de l’Ukraine en détruisant ses dépôts, ses bases, ses unités
  • la destruction des unités et groupes armées d’obédience nazie.
Dans le Donbass un T64 ukrainien détruit au milieu des habitations civiles auprès.

Résultats : 

Les forces russes ont pénétré dans la profondeur du territoire ukrainien, cassé la ligne de front du Donbass, détruit environ 70% des dépôts et bases militaires ukrainiennes…

Carte officielle de l’état-major russe au 25 mars concernant les opérations en cours :

Sur cette carte qui recadre les délires des propagandistes de tout bord, on peut observer les régions pénétrées par les forces russes et, dans le Donbass à l’Est, par les forces républicaines. Il faut cependant noter que ces zones correspondent à des territoires stratégiquement contrôlés mais pour certains secteurs, pas encore totalement pacifiés.

Le fait est qu’au bout d’un mois de conflit russo-ukrainien :

  • 14 000 soldats et paramilitaires ukrainiens tués et plus de 6000 blessés.
  • 1587 chars et véhicules blindés détruits sur les 2416 initiaux,
  • 112 avions militaires détruits sur 152,
  • 75 hélicoptères détruits sur 149,
  • 35 drones d’attaque Bayraktar TB2 détruits sur 36,
  • etc..

On peut affirmer au vu de ces résultats et progressions sur le terrain réalisées par les forces russes que la première phase de leurs opérations militaires est atteinte et d’ailleurs l’état-major russe a dévoilé une partie de sa stratégie en Ukraine comme par exemple concernant les villes :

• La stratégie offensive russe n’est pas de mener des assauts sur les villes ukrainiennes (à l’exception du Donbass) puisque les objectifs ne sont pas d’envahir le pays mais

– d’annihiler son potentiel militaire offensif qui est au service de l’OTAN,

– détruire les unités nationalistes qui animent la résurgence du nazisme,

– imposer pour l’Ukraine une réelle indépendance politique et neutralité militaire,

– obtenir une reconnaissance officielle de la Crimée et du Donbass.

• Pour le Donbass, les objectifs sont légèrement différents puisqu’il s’agit ici avec les forces républicaines de Donbass et Lugansk de libérer leurs territoires reconnus par Moscou. Au 25 mars 52% de la RPD et 91% de la RPL ont déjà été libérés et, maintenant que le potentiel de réaction stratégique ukrainien est paralysé, la priorité des opérations dynamiques russes se déroule aujourd’hui dans ces républiques, où est toujours déployé le principal corps de bataille ukrainien.

Au total, plus de 300 villages et localités ont été libérées dans le Donbass par les forces républicaines des Républiques de Donetsk et Lugansk, appuyées par les forces russes, comme ici le village de Stepnoe au Sud de Donetsk.

• Enfin un troisième objectif induit à ce nouveau conflit de haute intensité frappant le coeur de l’Europe est, qu’à son issue, la Russie obtiendra vraisemblablement les garanties juridiques internationales concernant le retrait de l’OTAN de ses frontières qu’elle demande légitimement depuis 30 ans et que le président Poutine a clairement présenté et argumenté en décembre et janvier dernier.

Sur le terrain on peut observer non pas un « enlisement des forces russes » comme le pérorent les occidentaux mais bien une prudence dans les actions menées, laquelle par exemple donne une priorité à l’emploi posé des missiles de précision après les assauts aériens et terrestres audacieux mais couteux en hommes et matériels observés pendant les 2 premières semaines. Cette évolution tactique visant à sécuriser le personnel militaire, les civils des zones attaqués est justement rendue possible aujourd’hui par la destruction du potentiel de réaction stratégique ukrainienne (même si ici et là on observe des contre attaques locales) qui ne dispose plus de forces aériennes et dépôts stratégiques suffisants pour tenter une contre offensive générale. Et ce ne sont pas les aides militaires occidentales même maximales qui pourront compenser les pertes subies d’autant plus que les voies d’approvisionnement venant de la lointaine Pologne sont de plus en plus soumises aux frappes aériennes russes.

Destruction par missile du centre de commandement des forces aériennes ukrainiennes à Vinnitsa le 25 mars.

Je ne doute pas que la Russie gagne militairement ce conflit, car elle dispose de la motivation pour en supporter la durée nécessaire et les moyens pour venir à bout des forces ukrainiennes même si ces dernières sont gavées d’aides militaires de l’OTAN et de mercenaires à canon, et même si les pays occidentaux poursuivent leur guerre économique contre la Fédération (dont les dommages collatéraux subis par eux deviendront insupportables).

Mais il ne faut jamais crier victoire trop tôt car l’évolution en durée et en dureté de ce conflit, et surtout son extension potentielle à d’autres pays peut faire évoluer cette crise internationale dans une autre dimension, tout comme le conflit du Donbass a fini au bout de 8 ans par exploser en Ukraine. Cela dépendra de l’implication de l’OTAN dans le conflit qui, de soutiens politiques en soutiens militaires de plus en plus radicaux, menace d’étendre à son tour ce conflit dans le jeu infernales des alliances.

Aujourd’hui dans leurs progressions et leurs victoires, les forces russes et républicaines capturent de nombreuses armes et munitions de l’OTAN, lesquelles sont aussitôt réemployées contre les forces ukrainiennes, comme par exemple ici un missile antichar étasunien « Javelin » sur lez front de Donetsk.

Comme on peut donc l’observer, tant dans la genèse de ce conflit ukrainien qui a commencé les objectifs du Maïdan que dans sa résolution avec leur abandon définitif, tout dépend de l’OTAN, dont je pense que seule sa dissolution sera une réelle garantie pour protéger la Paix mondiale. Mais malheureusement nous n’en sommes pas encore là !

source : Alawata Rebellion

 

 

L’armée Russe est en déroute en Ukraine? Un peu de sérieux!

Spetznaz du GRU, Renseignement militaire

Si vous souhaitez un point détaillé sur la situation militaire, suivez la chaîne Telegram d’Igor « Strelkov » (en russe, mais la traduction peut se faire directement sur Telegram): https://t.me/strelkovii

A lire les articles quotidiens des media occidentaux on imagine que les forces russes font du sur-place, voire reculent, n’ont plus ni munitions ni essence, et c’est pour cela que la situation « est figée ». On lit également que, suite à la déclaration d’un haut-gradé disant que la Russie allait se « concentrer » sur le Donbass, les media occidentaux disent « la Russie cherche à sortir de son enlisement ». On lit aussi que l’armee russe est désorganisée, démoralisée, que le « bordel » règne dans ses rangs, etc.

Un ramassis de débilités, et je vais donc rectifier tout ceci, « en vrac ».

Depuis le début de l’intervention russe, Vladimir Poutine a été clair: Il n’est pas question d’occuper l’Ukraine. La tâche est la démilitarisation, qui passe par la dénazification de l’Ukraine. Il a également précisé que la Russie n’a rien contre le peuple d’Ukraine, et que la première raison de l’intervention est le massacre qui dure depuis 8 ans, des populations du Donbass.

C’est pour cela que d’une part la Russie fait preuve d’une extrême retenue en ne ciblant QUE les objectifs militaires ukrainiens, alors que les ukrainiens eux bombardent régulièrement les villes du Donbass. Il se trouve que bien souvent les militaires ukrainiens s’abritent au coeur des villes. Si une batterie ukrainienne tire sur nos hélicos depuis une cour d’immeuble à Mariupol (c’est arrivé), il est parfaitement clair qu’une frappe sera faite dans cette cour d’immeuble. Qui sont donc à blamer?! Des vrais soldats, de vrais Hommes, n’ont pas à s’abriter derrière des civils!

Des agents du Renseignement militaire Russe opèrent en Ukraine, certains au sein d’unités de reconnaissances, d’autres en étant infiltrés au sein des villes. Et de nombreux citoyens ukrainiens nous aident également pour localiser et désigner les objectifs militaires à nos forces qui peuvent alors les frapper très précisement.

La démilitarisation passe par la destruction systématique des infrastructures militaires, et c’est ce que nous faisons à l’aide de frappes très précises.

La dénazification passe par l’élimination physique des responsables des unites extrémistes, et c’est ce que nous faisons.

Les combats dans les villes sont toujours très meurtriers, difficiles et longs. Mais le but de la Russie n’est absolument pas de prendre les villes, exception faite des villes du Sud de l’Ukraine majoritairement peuplées de russophones, qui si elles le désirent pourront alors former une grande région indépendante.

La tactique russe est l’encerclement des villes, l’ouverture de « couloirs » pour les réfugiés qui seront acheminés où ils le souhaitent. On note ici que c’est souvent l’armée ukrainienne qui s’oppose par les armes au départ des civils, ils préfèrent les garder comme « boucliers humains ». Et dans les villes encerclées les infrastructures militaires sont détruites, les forces ennemies sont liquidées.

Voyez que Zelenski pleurniche jour après jour pour demander plus d’armes, plus de matériel lourd à l’OTAN. Si l’armée russe était dans la déroute décrite par la propagande occidentale, pensez-vous qu’il aurait besoin de ça? Zelenski tente désespérement d’entrainer l’OTAN dans la guerre en imaginant pouvoir ainsi sauver non pas les ukrainiens, mais son gouvernement de mafieux! Il ne doit pas se douter que si l’OTAN entre en guerre… Ne pensez-vous pas que nos forces savent avec précision où se cache cette ordure? Allons allons… Si l’OTAN entre en guerre, même une ambassade américaine ne sera pas à l’abri d’un missile.

Si les media occidentaux se gargarisent de leurs certitudes que la Russie est en déconfiture, les gauts responsables militaires américains eux ont semble-t-il bien compris la situation et savent que la Russie est bien loin d’utiliser toutes ses possibilités. Ils savent aussi que si l’OTAN intervient, la Russie ne se retiendra plus et les choses se passeront très mal… pour l’OTAN. Une « piqure de rappel » leur a été faite avec quelques volées de missiles sur les dépôts de carburants et de munitions de la ville de Lvov à la frontière polonaise, alors que Biden n’était pas loin du tout. Par « chance » (…) un énorme arrivage de matériel militaire de l’OTAN a été également détruit…. Le message, selon des informations, est bien passé puisque Biden a une fois encore precise que l’OTAN n’interviendrait pas. Ceci étant dit, je vous conseille de relire mon dernier article ci-dessous.. Les choses peuvent évoluer!

 

Au sujet de l’état de l’armée russe, d’abord ce ne sont que des engagés volontaires qui sont en Ukraine. Oui il y a eu une « bavure », avec quelques « appellés » envoyés sur place. Ils étaient en fait dans l’intendance et cela a été corrigé très vite, un officier supérieur a été limogé suite à cette erreur. Savez-vous en quoi consiste l’entrainement des militaires professionnels chez nous? Il n’est bien sûr pas question de démoralisation, de désorganisation etc, bien au contraire!

Oui nos généraux et amiraux vont sur le terrain, ce ne sont pas des planqués comme les vieilles badernes européennes croulant sous les médailles obtenues dans leur bureau! Pour avoir participé aux guerres de Tchétchénie je peux vous affirmer que nos généraux étaient sur place, se battaient, mangeaient et dormaient avec nous dans leurs uniformes sales puant la sueur! C’est la même chose en Syrie, et en Ukraine aujourd’hui. Et donc hélas il y a des pertes, eux ne s’abritent ni derrière leurs hommes, ni derrière des civils!

Oui nous avons des morts parmi nos soldats, hélas. A ce sujet, plusieurs fois les familles de nos soldats tombés au combat ont reçu des coups de téléphone des ukrainiens se moquant de leur père ou fils mort, les insultant etc. Ces ordures se filment souvent et des vidéos tournent sur les réseaux sociaux. Certains ont déjà été identifiés et ont été liquidés par des commandos des forces spéciales russes qui se sont déplacées derrière leurs lignes « juste pour ça ».

Je vous invite à vous abonner à ma chaîne Telegram (en cliquant sur la bannière ci-dessous), qui diffuse des informations et des vidéos qui ne sont pas toujours reprises ici ni sur mon blog pour des raisons d’efficacité.

En fait donc, l’opération suit son cours, il y a bien entendu des adaptations faites en fonction de l’évolution sur le terrain, mais grosso-modo le plan est respecté. Et à la place des occidentaux je m’inquiéterais beaucoup plus des conséquences des « sanctions » contre la Russie… Pour eux! La hausse des prix du gaz et du pétrole n’est qu’une plaisanterie à côté de la pénurie des produits alimentaires de base (céréales…) qui se profile. La Russie et la Biélorussie ont en effet décidé de « sanctionner les sanctionneurs » en cessant d’exporter céréales et engrais. L’Ukraine n’allant pas produire grand chose cette année… que vont donc bien pouvoir manger les européens?! L’argent de nos réserves de notre Banque Centrale, volé par les occidentaux, ne remplacera pas un morceau de pain!

Et si d’aventure les fous furieux avaient le dernier mot (lire ici), ce serait bien pire encore pour les européens et américains. Qu’ils cessent donc d’armer l’Ukraine, ça ne fait que retarder la fin de l’opération russe qui, quoi qu’il arrive, sera menée à son terme. La seule incertitude est le temps que ça prendra, et ceci dépend des occidentaux.

Boris Guennadevitch Karpov
https://boriskarpov.tvs24.ru

 

 

L’OTAN attaquera la Russie,
sauf si…

 

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par Boris Guennadevitch Karpov.

Si vous souhaitez un point détaillé sur la situation militaire, suivez la chaîne Telegram de Igor « Strelkov » (en russe, mais la traduction peut se faire directement sur Telegram) : https://t.me/strelkovii

Il ne fait désormais aucun doute que l’OTAN, en tant que courroie de transmission des États-Unis, attaquera la Russie. La raison n’en est pas l’Ukraine, dont Biden et ses complices se fichent complètement, mais la décision de la Russie de vendre ses ressources naturelles non plus en dollars, mais en roubles. C’est exactement ce que Khadafi voulait faire, on connait le résultat : Après avoir été montré du doigt pendant des années, accusé (peut-être bien à raison d’ailleurs…) de sponsoriser des groupes terroristes, les États-Unis sont passés aux actes et le régime de Khadafi a été renversé, Khadafi lynché par la foule… et le pétrole lybien est maintenant payé en dollars, comme avant. Que la Lybie soit ensuite tombée dans le chaos total n’a aucune importance pour eux, ce qui était vital c’est que le dollar continue a être la monnaie de référence dans les échanges mondiaux.

Et ceci est encore vital pour les États-Unis ! C’est pour cela que suite à l’annonce de Vladimir Poutine que désormais les ressources naturelles de la Russie devront être payées en roubles, il ne fait plus aucun doute que ce n’est qu’une question de temps avant que l’OTAN ne trouve un prétexte pour attaquer la Russie.

Le prétexte justement, il est déjà là : Biden lui-même a prévenu que l’OTAN « interviendrait » si la Russie employait « des armes de destruction massive ». En vue non pas les armes nucléaires (quoique…) mais les armes chimiques dont, justement, les forces russes ont découvert des stocks dans des laboratoires ukrainiens… montés et financés par les américains. Biden ne fait donc que renverser les choses en accusant la Russie alors que c’est lui qui en fabriquait. Pour les utiliser ? Nul ne sait, mais on peut se poser des questions…

Mais il faut d’abord faire chauffer un peu la situation au niveau mondial. L’Ukraine pour les américains c’est loin, ce n’est qu’un petit point sur la carte et ils s’en fichent. Alors Biden a eu une brillante idée: Avertir que « les russes » vont déclencher des cyberattaques mondiales. Quand ils n’auront plus ni électricité ni gaz dans leurs villes parceque des « hackers russes » auront piraté les systèmes, les américains comprendront qu’il faut abattre la « Russie de Poutine ».

Il sera alors temps d’organiser une attaque à l’arme chimique ou biologique, c’est facile à faire en Ukraine où CIA et MI6 sont chez eux. Ils choisiront une ville pour y répandre leurs virus, laisseront quelques indices « prouvant » que la Russie a fait le coup, et les choses seront alors claires : Oui, il faut en finir avec la « Russie de Poutine ».

L’OTAN interviendra alors « à regret mais avec détermination pour sauver le monde ». Selon les méthodes américaines, ça commencera sans doute par des bombardements massifs non plus sur les troupes russes en Ukraine mais sur les infrastructures de la Russie, les forces russes détruiront alors la quasi-totalité de la flotte américaine avec quelques missiles hypersoniques bien placés, elles détruiront quelques unités militaires sur le territoire américain avec les mêmes missiles, et ensuite… On verra !

Et quand Biden se rendra compte que la « Russie de Poutine » n’est ni « la Russie d’Eltsine » qui laissait bombarder la Serbie ni la Lybie ni l’Irak, il sera trop tard. Simplement car, comme l’a rappellé Vladimir Poutine il y a 2 jours, l’arme nucléaire sera employée si l’existence même de la Russie est menacée. Certains d’ailleurs en Russie actuellement se disent, en privé, favorables à des frappes nucléaires de faible intensité, pour faire cesser les livraisons d’armes de l’OTAN à l’Ukraine. Ils pensent que ceci provoquera un choc (assurément…) et devrait dissuader l’OTAN de poursuivre l’armement de l’Ukraine.

Mais on peut aussi imaginer que ce soient les États-Unis qui, voyant les armes russes quasiment invincibles, décide de frappes nucléaires, au départ restreintes sur certains objectifs militaires. Dans leur histoire les États-Unis n’ont eu guère de scrupule, que ce soit à Dresde avec des tapis de bombes au napalm, au Japon avec les armes nucléaires, au VietNam avec le napalm et les armes chimiques, etc etc.

La seule chance pour éviter ceci serait que l’OTAN disparaisse, et pour cela il faut que les pays d’Europe se soulèvent et renversent leurs gouvernements actuels. Certains en Russie commencent à envisager certaines « manipulations » dans ce but, dont l’une consisterait à pousser les fortes populations immigrées à se soulever et renverser les gouvernements en France, Italie, Grande Bretagne et Allemagne. Ces 4 pays principaux une fois dans le chaos, l’OTAN disparaitrait d’elle-même et les États-Unis sans l’OTAN ne sont pas à même d’organiser une guerre contre la Russie.

En attendant, sur le terrain et malgré les « analyses » des « spécialistes » qui se succèdent dans les media occidentaux, l’opération Russe suit son cours : Le sud de l’Ukraine est libéré, il ne reste que quelques unités ukrainiennes qui résistent, elles sont décimées ou capturées au fur et à mesure. Reste la question d’Odessa, il est fortement possible qu’un débarquement russe y ait lieu dans les prochains jours. Kiev est encerclé, et les forces russes détruisent maintenant les infrastructures militaires et stratégiques de l’Ukraine. Par exemple l’ensemble des réserves d’essence afin que les unités ukrainiennes ne puissent plus se ravitailler. L’armée ukrainienne est maintenant scindée en plusieurs parties ne pouvant pas communiquer entre elles, leurs munitions s’épuisent et le moral des combattants est en berne, beaucoup désertent ou se rendent aux forces russes. 3 camps d’entrainement des « volontaires étrangers » ont été détruits, et par la même occasion dans au moins l’un d’entre eux un énorme stock de matériel fraichement livré par l’OTAN…

Zelenski continue à faire la danse du ventre devant les européens qui ne se rendent pas compte qu’en fait il signe l’arrêt de mort de l’Ukraine et de ses soldats. Il pense qu’en entrainant l’OTAN dans la guerre, il aura gagné. Mais ce pauvre idiot n’a pas compris qu’en fait, la décision est déjà prise : L’OTAN entrera en guerre.

Pas en son nom, pas au nom de Zelenski, mais au nom du dollar.

• https://boriskarpov.tvs24.ru

source : Rusreinfo

 

 

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Poutine face aux mensonges de l’Occident
   

Personne parmi les intervenants français ne dit clairement la vérité. J’en suis à la fois peiné, surpris et profondément désolé. Ce qu’il faut c’est faire des diagnostics froids, en déduire des conduites à tenir durables, et être prêt à des sacrifices sérieux pour s’y tenir.

1) La Russie est pleinement dans son droit, sans restriction. Le droit humain effectif est à 100 % de son côté.

2) Les buts de l’intervention russe (je la nomme ainsi car ce n’est pas une guerre classique) sont limpides et irréprochables: la Russie ne revendique aucune extension territoriale, elle veut délivrer de l’enfer dégradant insoutenable que vivaient depuis au moins 2014 les russophones du Donbass et du Donesck. Il était temps! Si elle ne l’a pas fait plus tôt c’est que la Russie, sortie enfin du cauchemar Eltsine, n’avait sans doute pas encore réuni tous les moyens nécessaires.

3) Il faut se rendre compte de ce que vivaient ces populations russes (plusieurs millions de personnes): des vies de larves infectes, séquestrées dans des caves sans le moindre sanitaire, parce qu’à l’extérieur c’étaient des bombardements incessants qui détruisaient l’habitat. On ramenait du dehors, à grand risque, des denrées alimentaires souvent avariées, voire nuisibles pour la santé, et il fallait consommer ces produits dans ces caves insalubres, sans air renouvelé, où survivaient des pauvres gens à même le sol, non loin des déjections générales de tout le monde, qui se sont souvent entassées pendant huit ans! Au fur et à mesure de la libération de ces personnes, on découvre que des humains russophones sont nés dans ces caves et n’ont connu que ces caves depuis leur naissance! Je pose la question: Peut-on démontrer que les nazis de 1939-1945 en arrivaient à ces extrémités inhumaines? Je ne le pense pas, même affamés, non chauffés, très mal nourris, les pensionnaires des camps de la mort nazis avaient encore droit à une portion d’air frais, ils voyaient de temps en temps le soleil, là, non: Xes larves passaient des étés entiers dans les caves!

Anne Laure Bonnel a fait, durant plusieurs années un film long métrage (film en fin d’article) qui relate ce martyre honteux ville par ville, où elle fait découvrir aux spectateurs ces horreurs qui sont autant de crimes contre l’humanité. Ce film est partout refusé en Europe, ce qui n’est pas glorieux pour l’Europe, car cela démontre que sans censure et sans mensonge, tout ce que j’expose ici éclaterait aux yeux de tous! Cela vaut la peine d’être souligné: Le mensonge et la censure de la vérité sont indispensables aux ennemis de Poutine, sans quoi les peuples plébisciteraient son action!

Certaines voix se réfugient dans des arguments spécieux pour minimiser la gravité de ces faits « oui mais on ne doit pas violer les frontières,… etc, etc ». Mais où est la violation des frontières quand la Russie a donné sa garantie qu’elle ne revendique aucun territoire pour elle-même, et qu’elle ne vise que deux buts; sauver les civils de ces honteuses conditions de vie, et anéantir une fois pour toutes les vrais auteurs de ces crimes, peu à peu installés à la tête de l’Ukraine depuis au moins dix ans avec l’aide ouverte des USA. Anéantir ces bandes nazies non par haine et par soif de vengeance, mais parce qu’elles ne sont autres qu’une résurrection des SS fanatisés par les hauts cadres du Troisième Reich entre 1936 et 1945. Laisser prospérer ces bandes néo-nazies conduirait fatalement, tôt ou tard, à des excès de même nature et de même ampleur que ceux commis par les hordes hitlériennes entre 1936 et 1945. Aucun chef d’Etat responsable ne saurait prendre un tel risque.

En y réfléchissant bien, on a tort de nommer ”guerre” cette opération décidée par Vladimir Poutine. Cela s’apparente plutôt à une vaste opération de police destinée à offrir aux vrais ukrainiens les moyens de choisir librement leur destin dans des conditions civilisées normales, ce qui passe par la mise hors d’état de nuire de ces bandes se réclamant ouvertement du nazisme. Si on considère l’opération sous cet angle, il n’y a pas viol de frontière: il y a un secours humanitaire urgent qui accompagne une opération de police encore plus urgente.

4) Il y a pire: La position adoptée par le gouvernement français l’oblige à se compromettre ouvertement avec des bandes néo-nazies qui défilent dans les rues, sans complexes, avec tous les emblèmes bien connus du nazisme, dont au premier chef la croix gammée. Et il y a pire dans le pire: Les associations ”chiens de garde” de la vigilance antinazie, d’ordinaire si sévères, secondées par la redoutée XVII-ième Chambre, avec le moindre écart de langage, avec la plus imperceptible élévation du bras droit pouvant évoquer le salut nazi, ne réagissent pas devant cette compromission! J’en suis sidéré. Ces associations sont donc là en train de se déconsidérer gravement. Il y aurait cent fois des motifs pour appliquer les lois Gayssot dans toute leur rigueur, et pourtant rien ne se passe: De quoi ont l’air tous ces gardiens vigilants? Qui va croire en leur bonne foi, après ces renoncements? Qui va les prendre au sérieux? De quoi a l’air cette loi Gayssot, qui a valu tant de lourdes condamnations?

De mieux en mieux: Ceux qui amènent les ukrainiens à défiler derrière des croix gammées parviennent à se faire soutenir par de vaillants ”démocrates” qui accusent les russes de « fascisme »: On croit rêver! C’est le monde à l’envers!

Mais comment tout cet échafaudage de bric et de broc va-t-il tenir? La censure, l’orgueil, les intérêts inavouables à défendre, suffisent-ils à bafouer ces lois sacrées qui rythment nos vies depuis plus de soixante ans (début des actions ayant abouti à toutes les lois dites mémorielles)? Simone Veil doit s’en retourner dans sa tombe, elle qui disait « je suis contre les lois Gayssot car elles vont donner aux gens le sentiment que nous avons quelque chose à cacher »…

Moi qui écris ces lignes, j’abhorre le nazisme de tout mon être. Et je suis donc choqué que pour salir Poutine, on en arrive à des paradoxes aussi criants, aussi déroutants, aussi arrogants quand ils écrabouillent la Vérité!

Tous les démocrates français sincères, amoureux de la vérité, devraient se dresser comme un seul homme devant des absurdités pareilles, devant des compromissions aussi impardonnables!

Pour conclure, je ne prendrai qu’un exemple: L’histoire de la maternité de Mariupol, avec, nous a-t-ton demandé de croire, des enfants tués et une femme enceinte encore sous le choc.

Les Russes ont publié des preuves incontournables que cette histoire a été un montage digne de celui de Timisoara; d’abord, la maternité était réformée depuis trois ans, donc ne servait plus de bâtiment hospitalier même pour un simple pansement. Les photos du bâtiment montrent assez à quel point il était délabré, criblé de trous dans ses murs extérieurs, trous provoqués à l’évidence par les mêmes bombardements qui ont séquestré tout un peuple dans des caves pendant plus de huit ans. Mieux: La femme enceinte était en réalité une actrice professionnelle (d’ailleurs elle-même enceinte), qui a accepté (pour quel plat de lentilles?) de jouer ce rôle de la pauvre femme enceinte bombardée dans une maternité. Les preuves sont accablantes. Quant aux enfants tués??? Puisque la maternité ne fonctionnait pas, d’où venaient-ils?

Or l’histoire officielle française à peine diffusée sur toutes les chaînes d’infos permises par le gouvernement, on a vu notre chef de l’Etat se précipiter devant des micros pour, avec une mine d’enterrement, dénoncer l’odieuse action russe, avec les grands mots habituels « j’exprime ma peine et mon indignation devant cet acte inhumain perpétré par les troupes russes » (etc, etc, etc…). Quelle dérision !

Enfin, cerise sur le gâteau, le rez-de chaussée de cette ex-maternité était occupé par des bandes de militants ”Azov”, les plus durs néo-nazis en ce moment à l’oeuvre en Ukraine. Cette prétendue maternité était donc un refuge de néo-nazis endurcis!

Les russes ont diffusé les preuves de la fausseté de cette fausse nouvelle inqualifiable. Pourtant, aucun membre du gouvernement français, ni aucun membre d’au moins les trois quarts de l’opposition française, n’a publié de démenti ni ne s’est excusé.

Mettons-nous à la place des russes: Comment pourraient-ils désormais avoir confiance en notre gouvernement si par hasard il modifiait même un peu son attitude en cherchant à renouer des fils saccagés? Quelle crédibilité auraient ces politiciens pour obtenir l’indulgence des russes? L’honneur à lui seul interdirait aux russes de se laisser amadouer, car « on ne croit jamais le menteur, même quand il dit la vérité ». Ces mêmes politiciens, gouvernement et les trois quarts de l’Opposition, tous d’accord pour censurer à mort Anne Laure Bonnel, et qui copinent avec d’authentiques néo-nazis!

Je n’hésite pas à le dire: Si notre gouvernement laissait Anne Bonnel diffuser librement son film durement tourné, il pourrait encore regagner un peu de crédibilité, car cette diffusion ferait avancer la paix, en démontrant au moins que les torts ne sont pas tous du même côté, et que la France n’a pas peur de la vérité. La vérité a en effet une force propre invincible.

Je pose la question à tous ceux qui me liront: A quoi peuvent nous conduire toutes ces réalités que je viens d’exposer? Et pourquoi personne en France n’élève-t-il sa voix avec franchise et courage pour dénoncer les infâmies contre quoi luttent les russes en ce moment?

Si nous chérissions la vérité, la France ne serait que plus crédible face à ces personnes de la stature de Vladimir Poutine, qui rappelons-le, n’est pas un dictateur qui travaille seul. Les français ne se rendent pas compte que le successeur de Vladimir Poutine, le jour où ce dernier passera le relais, sera vraisemblablement plus dur que Poutine… Tout cela est un beau gâchis, car le capital d’amitié entre français et russes, au niveau des peuples, était grand et n’est pas encore épuisé. Une France libre, indépendante, qui n’aurait pas peur de la vérité, qui stopperait cette censure des informations, serait à coup sûr au minimum respectée et sans doute, aussi, écoutée, et pourrait avoir une influence apaisante sur les événements en cours. « Les montagnes de mensonges et de censures ne sont que des châteaux de cartes qui finissent toujours par s’écrouler », disait Clémenceau, qui aimait à dire « je ne travaille qu’avec la vérité ».

Socratix

 

 

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