Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
NEWS OFF AMERICAN INTERNET COUNCIL COMPANY - DIACONESCO.TV Phone : 06.32.17.36.33/ 06.50.34.10.26 diaconesco@gmail.com
NEWS OFF AMERICAN INTERNET COUNCIL COMPANY - DIACONESCO.TV Phone : 06.32.17.36.33/ 06.50.34.10.26 diaconesco@gmail.com
Publicité
Visiteurs
Hier 0
Ce mois ci 210
Depuis la création 1 237 842
Newsletter
122 abonnés
NEWS OFF AMERICAN INTERNET COUNCIL COMPANY - DIACONESCO.TV Phone : 06.32.17.36.33/ 06.50.34.10.26 diaconesco@gmail.com
Derniers commentaires
Archives
27 mai 2023

GUERRE UKRAINE/ RUSSIE ... L'HECATOMBE DE MORTS UKRAINIENS PRES DE 400 000 MORTS POUR DEFENDRE L 'UKRAINE !

Bakhmout Artemovsk est tombé ...

 

image_pdfimage_print

par Patrick Reymond

Donc, la bataille est terminée, Bakhmout est tombé, et Artemovsk a été libéré. C’est la même cité, vue de deux manières différentes.

Certains ont crié un peu vite à l’échec russe en 2022, en oubliant une chose. Il n’y avait pas à Stavka, de stratégie préétablie, il y a toujours, une adaptation souple aux conditions et opportunités du moment. Une réactivité. Que la Stavka soit devenu le Genchtab, ne change rien à la manière de faire.

En face, le joueur de poker est d’une simplicité simplissime, il joue pour voir. Enfin, pour se voir ramasser un coup de pelle dans la tronche.

Les USA ne savaient pas ce qu’ils allaient faire en Chine. Puis au Viet Nam. Puis en Irak. Puis, etc… Ils ne connaissaient pas les buts de guerre, n’avaient pas de stratégie, à peine de la tactique. La doxa disait « on est les plus forts, on a une grande puissance de feu, ils finiront bien par plier ». Faux. Les adversaires de l’Amérique ont crée la guerre asymétrique ou ont sorti les vieilles recettes, les tunnels vietcongs, notamment. Pendant qu’en haut ils se déchainaient en tiraillant, en dessous, ils s’en foutaient. Les Américains n’avaient simplement aucune idée de l’histoire vietnamienne et de leur manière de faire la guerre. La conquête française n’avait pu être possible que parce que l’empire était très corrompu, les populations, très opprimées par les mandarins, les dettes, les impôts et les injustices. Les Français, pendant un temps, ont été ressenti comme libérateur. Puis les générations ont passé, et la mainmise s’est alourdie, jusqu’à devenir insupportable. Les paysans n’avaient pas ou peu soutenu l’armée impériale.

Là, dans l’affaire ukrainienne, l’armée ukrainienne est sacrifiée pour des effets de manches, d’annonces médiatiques, dans des affaires inutiles.

La bataille proprement dite a été une bataille de Verdun, qui a réussi à l’agresseur. Pourquoi ?

Falkenhayn avait imaginé le plan pour massacrer, dans une proportion de 1 à 2 l’armée française, et l’amener à jeter l’éponge, peu importait les gains sur le terrain. Le but était de mettre KO une fois pour toute l’adversaire. Il aurait simplement fallu une certaine coopération de ladite armée française, mais devant le déluge, l’état-major s’était contenté de soutenir les troupes au contact, en leur laissant une grande autonomie. De toutes façons, ils n’avaient pas les possibilités de contrôler.

Ici, on a mis un cuisinier, un clown, ex-taulard d’URSS, donc un teigneux, un obstiné, qui a largement recruté dans les prisons. Le souvenir des régiments disciplinaires soviétiques pour les défaillants ou les droits communs. Il a recruté largement d’autres taulards teigneux, mais pas que. En gros, 40 000 « musiciens » (Ou cuisiniers ?) qui ont attaqué, massacré et refoulé 120 000 Ukrainiens.

Le plan Falkenhayn a été appliqué, et les Ukrainiens ont marché à fond. Le cuisinier piquait des cacas nerveux pour leur faire croire qu’il était à bout, les incitants à s’accrocher, jetant hommes et matériels dans le chaudron. Là, Zelensky et ses parrains n’ont rien compris au but de guerre : détruire matériels et hommes.

On fait une contre-attaque d’opérette sur Belgorod, sans aucune portée, mais avec le même résultat, les Ukrainiens ont été décimés. Mais médiatiquement, sabre-de-bois, le président de Kiev, peut plastronner.

Les F16 fournis n’auront aucun impact. Ils se contenteront d’attaquer au ras du sol, et de lancer, de loin quelques missiles, enfin, si on trouve des pistes utilisables pour les faire atterrir. Le navion, du complexe militaro industriel américain, demande ses aises, comme tout le matos, d’ailleurs. Il supporte mal la guerre tout simplement.
Comme dit Todd pour la blague juive du camion de pantalons à une jambe, c’est pas fait pour porter, mais pour vendre. Et revendre.

Et puis, une douzaine, de toutes façons…

Donc, la mission de Wagner, c’était de faire le clown, d’attirer des troupes et de les massacrer, avec des disponibilités en munitions dix fois plus grandes. C’est fait.

Les « pertes irrémédiables », de l’armée ukrainienne, désormais, c’est 400 000. Les pertes russes et wagnériennes, c’est dix fois moins. De toutes façons, les taulards, les mercenaires, tout le monde s’en fout. Au contraire. Dans la guerre de Syrie, les pays arabes et occidentaux vidangeaient leurs prisons pour alimenter le conflit. La seule chose qui fait chier les gouvernants, c’est :

1) ceux qui n’ont pas été tués,

2) ceux de ceux-ci qui veulent revenir.

Questions munitions, le gap s’accroit. Les usines russes tournent à plein et montent en cadence, les usines Zeuropéennes, parlent de produire un million d’obus… en un an. Pour mémoire, en 1917, la production française, de mémoire, atteignait 750 000/jour.

Comme une alliance, en plus, c’est le bordel à tous points de vue (tout le monde cherche à baiser tout le monde + cahot bureaucratique total), Foch disait qu’il n’avait plus aucune considération pour Napoléon depuis qu’il savait ce qu’était une coalition…

En gros, les pouvoirs en occident ne sont soutenus que par la Bourgeoisie. Elle se raconte des histoires et est très satisfaite d’elle même.

La seule chose qui emm…ielerait les Russes, c’est l’effondrement du camp ukrainien et de son armée, avant d’avoir été encore plus éreintée. Cela créerait un chaos, aux portes de la Russie. Ils n’ont pas encore été suffisamment vaincus.

Derniers fouteurs de merde historiques, les Polonais. Apparemment, ils préparent un coup d’État en Bélarus, et y préparent une intervention militaire.

On a un camp otanien, totalement obnubilé, paralysé et contrarié par sa communication et ses médias.

source : La Chute

 

1JHZRWkX

 

« Chaque soldat Ukrainien engagé dans de
futures batailles est un homme
mort qui marche »

 

image_pdfimage_print

par Aleks

Artemovsk est tombé.

Cela a de nombreuses implications majeures. Et je vais les parcourir dans cet article avec plusieurs autres sujets.

Artemovsk est tombé. Et il n’est pas tombé parce que Wagner a finalement vaincu les Ukrainiens à Artemovsk. Il est tombé parce qu’il y a eu une décision à Moscou de le prendre maintenant.

J’ai souligné plus tôt que la Russie aurait pu prendre Artemovsk il y a quelque temps, mais c’était la stratégie du général Surovikin d’utiliser Artemovsk comme hachoir à viande pDour les forces ukrainiennes. De plus, j’ai souligné que la stratégie de la Russie est très probablement axée sur les objectifs et non sur la date/l’heure. Par conséquent, si tel ou tel événement/jalon a eu lieu, la phase suivante de la stratégie commence. Voir mes articles précédents cités.

L’une des conditions préalables/événements qui devaient avoir lieu avant la prise d’Artemovsk était que la Russie devait achever la préparation de tout le reste pour le développement ultérieur de la guerre. Par conséquent, les potentiels défensifs et offensifs de la Russie en Ukraine sont maintenant en état de remplir les tâches confiées par les dirigeants politiques à Moscou. Un très bon indicateur à cet égard est que la Russie avait la possibilité/le luxe de choisir le moment de la chute d’Artemovsk – à l’occasion du premier anniversaire de la chute de Marioupol. Je ne crois pas aux coïncidences.

Gardez à l’esprit que Wagner n’a pas détruit à lui seul près d’une centaine de brigades ukrainiennes. C’est une connerie totale. J’écrirai plus tard sur Wagner (GRU !) mais pour l’instant, il est important de comprendre que Wagner a fait trois choses :

Wagner a effectué des reconnaissances en force dans la ville pour identifier les positions ennemies. Ils sont allés en petits groupes pour que l’ennemi s’identifie.

Wagner a fait appel à l’artillerie et au CAS (appui aérien rapproché), qui ont essentiellement détruit 80% des effectifs et du matériel ennemis. La majorité des obus d’artillerie provenaient de l’armée russe et non de Wagner. Wagner avait d’autres responsabilités.

Wagner a nettoyé les bâtiments qui venaient d’être détruits alors que l’ennemi était encore sous le choc des obus.

Comment je le sais ? Mais beaucoup d’hommes de ma famille et de personnes vivant autour de ma maison dans le quartier ici ont servi dans des détachements d’assaut qui prenaient des centaines de kilomètres de villages dans les années 90 en ex-Yougoslavie. La plupart d’entre eux étaient des bénévoles. Et c’est ce qu’ils m’ont dit qu’il se passait. Et je crois qu’ils ont raison.

Si Wagner avait combattu seul, maison par maison, compte tenu de son équipement et de ses effectifs, ils auraient été à court d’hommes dès le premier mois de combat.

Néanmoins, je dois dire que jusqu’à ce que Wagner prenne le contrôle de la majeure partie de la ville, il y avait eu plus de coups de pied dans les portes et de déblaiements à cause des civils. Mais au moins pendant les trois derniers mois, c’était presque uniquement du broyage.

Conclusion : L’armée russe a repris le massacre des soldats et du matériel ukrainiens. Wagner les a sortis de leurs trous et a procédé au nettoyage après les barrages d’artillerie. Plus tard, des chars de l’armée ont rejoint le jeu pour réduire les pertes de Wagner en fournissant un appui-feu sur les bâtiments.

Je vous épargnerai tous les détails laids. Et il y a beaucoup de détails laids.

Eh bien, Artemovsk était bien défendu. En fait, c’était la ville qu’il était idéal de défendre. Il avait de la profondeur à l’arrière pour sécuriser les renforts et le ravitaillement. C’est maintenant parti.

Plus d’informations sur les développements futurs potentiels plus tard.

 

Offensive Ukrainienne


Effondrement


Notions de Base

J’ai beaucoup parlé de l’objectif russe d’effondrer les forces armées ukrainiennes. D’une certaine manière, cela garantirait que l’Ukraine s’épuiserait de ses individus les plus fanatiques et de tout son potentiel militaire. Dans un endroit où c’est favorable à la Russie.

Eh bien, je tiens à annoncer qu’avec la chute d’Artemovsk, je peux déclarer que, selon la définition de l’analyse de la Montagne Noire, l’effondrement de l’Ukraine a commencé.

Qu’est-ce que ça veut dire ? La guerre est finie ? Malheureusement, loin de là.

L’effondrement de la Wehrmacht allemande a commencé en 1943. Certains se disputeraient après la bataille de Stalingrad et d’autres après la bataille de Koursk. Les deux ont eu lieu en 1943. Malheureusement, après ces événements déclencheurs, les combats se sont poursuivis pendant deux ans et ont fait plusieurs millions de victimes supplémentaires de tous les côtés.

La Fin de l’Efficacité au Combat

Le plan d’Artemovsk a été conçu par le général Surovikin pour détruire la main-d’œuvre et l’équipement de l’Ukraine, et par conséquent son efficacité au combat. J’ai beaucoup écrit sur le concept d’efficacité au combat et de cohésion d’unité ici.

Selon ma définition dans cet article, l’efficacité au combat de l’Ukraine est tombée après la chute d’Artemovsk soit au niveau le plus bas, soit proche de celui-ci. Je vous recommande fortement de relire l’article mentionné pour vous rappeler le concept.

Pourquoi ne suis-je pas sûr que l’Ukraine se situe déjà au plus bas niveau d’efficacité au combat ? Cela a quelque chose à voir avec les prétendus 70 000 soldats occidentaux entraînés qui sont préparés à l’offensive ukrainienne. Je crois qu’il reste maintenant en Ukraine quelque 200 000 soldats prêts au combat, dont 70 000 formés en Occident. Les autres sont des troupes mobilisées, non entraînées ou mal entraînées, directement prises dans la rue et brièvement préparées et envoyées au front pour tenir la ligne.

Tant que les gars formés à l’Ouest sont là, nous ne pouvons pas parler d’un effondrement en plein essor. Nous y arriverons dans quelques semaines/mois.

Bon Combat Terminé, Le Massacre Commence.

Je me souviens de la première interview que le général Sourovikine a donnée en août 2022. Là, il a parlé de sa stratégie pour broyer les Ukrainiens. C’est ce qu’il a fait à Artemovsk, tout en mettant en place une défense sophistiquée à l’arrière.

Le général Sourovikine a également dit autre chose. Il a dit qu’il avait hâte de se battre avec les Ukrainiens et qu’il serait heureux d’avoir de bons liens avec les Ukrainiens une fois le combat terminé.

Je veux me joindre à ce sentiment. Les Ukrainiens ont vraiment livré un bon combat. Je leur rends hommage pour leur combat et leur lutte. Je tiens à souligner que ce crédit ne fait pas référence aux nazis ukrainiens et à leurs actions contre les civils. Ce ne sont que de la racaille.

De plus, je tiens à souligner que je comprends et respecte absolument les attaques ukrainiennes contre le continent russe. Ces gars sont en guerre et ils perdent de manière désastreuse.

Comme je l’ai écrit une fois, la poursuite de la guerre du côté ukrainien /OTAN est un grand crime de guerre. Peut-être auront-ils des comptes à rendre d’une manière ou d’une autre pour cela un jour. Et comme il n’y a pas d’autre moyen de riposter alors que l’armée est en train de mourir comme aucune armée n’est morte depuis longtemps, l’Ukraine mène de telles attaques « James Bond » contre la Russie, toujours orchestrées et soutenues par les Britanniques.

Pourquoi toujours les Britanniques ? Je l’ai expliqué précédemment. Les États-Unis envoient toujours les Britanniques pour de telles attaques afin d’avoir un déni plausible en cas de frappes de représailles de la Russie. Par conséquent, si la Russie en avait marre un jour, le Royaume-Uni sombrerait dans l’océan et les États-Unis pourraient dire qu’ils n’y sont pour rien. La question de savoir si la Russie pensera de la même manière est une autre question.

Eh bien, le bon combat de Surovikin est terminé. Il y a quelques moyens de défense aérienne ici et là, mais ils devraient également être épuisés dans les prochains jours/semaines.

Malheureusement, ce qui suivra l’offensive ukrainienne imminente est ce que j’ai décrit dans l’article susmentionné sur l’efficacité au combat. Un couteau chaud dans du beurre. Ou en d’autres termes – un massacre. Dans quelques semaines, il ressemblera métaphoriquement à un enfant piétinant un énorme tas de fourmis, les détruisant toutes. La Russie étant l’enfant dans ce cas. Cela n’a plus rien à voir avec un bon combat. Je suis sûr que le général Sourovikine ne sera pas content de ça…

Prise de conscience en Ukraine Que c’est fini

À en juger par plusieurs commentaires de plusieurs Ukrainiens de haut rang, il me semble que la prise de conscience que c’est fini est enfin en train de s’enfoncer dans les cranes. Chaque soldat engagé dans de futures batailles est un homme mort qui marche. Récemment, une interview intéressante avec l’ambassadeur d’Ukraine au Royaume-Uni (Vadym Prystaiko) a été diffusée. Il a admis plus ou moins ouvertement que l’Ukraine subit des pressions pour lancer l’offensive à venir, même s’il est clair qu’il ne peut y avoir aucune attente d’excellents résultats. Au contraire, il craint que cela ne coûte beaucoup de vies et d’équipements.

Cela semble être l’ambiance générale en Ukraine. Surtout au sein de la direction militaire également.

source : War Analysis via Bruno Bertez

 

 

 

Nous sommes tous dans le Donbass maintenant

 

image_pdfimage_print

par Batiushka

 

Introduction : Un célèbre citoyen américain
résume la folie de l’élite américaine

 

Lorsque Robert F. Kennedy Jr. est devenu candidat Démocrate à l’élection présidentielle américaine de 2024, il a déclaré qu’il avait été motivé par le fait que le Parti démocrate était en train de “devenir le parti de la guerre, le parti de la censure, le parti de la peur, le parti des néocons et de Wall Street”. Dans un récent podcast, il a également expliqué au public américain soumis à un lavage de cerveau que la “véritable histoire” de l’Ukraine a commencé en 2014, lorsque “le gouvernement américain et, en particulier, les néoconservateurs de la Maison Blanche et d’ailleurs, ont participé et soutenu le renversement du gouvernement démocratiquement élu de l’Ukraine”.

Il poursuit : “Ils ont aidé à installer à Kiev un gouvernement très anti-russe. Ce gouvernement a commencé à promulguer une série de lois qui ont fait des populations russes de la région du Donbass des citoyens de seconde zone. Ils ont rendu illégal, essentiellement, leur langue et leur culture, puis, finalement, ont commencé à les tuer”. Il a ajouté que le conflit ukrainien aurait pu être réglé si les accords de Minsk de 2014 avaient été respectés, mais qu’au lieu de cela, Washington avait intégré les forces ukrainiennes dans l’OTAN, ce que le président russe avait déclaré être une ligne rouge. L’absence d’écoute et même la condescendance à l’égard de la Russie en mars 2014, considérée comme une simple “station-service déguisée en pays” (McCain) et “une puissance régionale” (Obama), ont contribué à amener la Russie à lancer son opération militaire spéciale en février 2022 pour libérer ce peuple.

Toutes les décisions prises par Washington depuis l’escalade des hostilités en Ukraine au début de l’année 2022 ont eu pour but de prolonger la violence et l’effusion de sang d’une guerre d’usure et ont ignoré les nombreuses occasions de mettre fin à la guerre. “Les Russes ne peuvent pas perdre en Ukraine, car il s’agit d’une question existentielle pour eux”, a déclaré M. Kennedy, ajoutant que les États-Unis, qui ont envoyé d’énormes quantités d’armes à l’Ukraine, n’ont pas la capacité de remplacer les armes détruites. M. Kennedy a déclaré que “le régime de Kiev ne pouvait survivre sans le soutien des États-Unis et a remis en question la nécessité même de l’OTAN. Le principal travail d’un président des États-Unis est d’éviter la guerre à la nation”.

Les trois objectifs universalisés

Près de quinze mois d’opération militaire spéciale se sont écoulés et l’Occident, aveuglé par son incroyable orgueil, continue de ne pas écouter la Russie. Pourtant, le 24 février 2022, la Fédération de Russie a clairement expliqué les trois objectifs, très limités, de son opération :

  1. La libération du Donbass du régime fantoche américain de Kiev.
  2. La démilitarisation de l’Ukraine.
  3. La dénazification de l’Ukraine.

Il s’agissait d’une déclaration d’objectifs sincère. Cependant, l’attitude d’ingérence de l’Occident collectif, qui finance Kiev et l’arme jusqu’aux dents en lui promettant plus de 100 milliards de dollars d’équipement militaire dans l’espoir de détruire ou d’“annuler” complètement la Russie et de la diviser ainsi en colonies contrôlées par l’Occident et prêtes à être dépouillées de leurs actifs, signifiait que les objectifs devaient être radicalement étendus, voire universalisés. Nous sommes tous dans le Donbass maintenant, tous en attente de démilitarisation et de dénazification.

1. La libération du Donbass, de Zaporozhie et de Kherson, puis de l’Europe occidentale, et enfin du monde, du régime fantoche américain de Washington.

Tout d’abord, la libération du Donbass (Lougansk et Donetsk) du régime fantoche américain de Kiev a dû être étendue à la libération de deux autres provinces, Zaporozhie et Kherson. En effet, l’Ukraine menaçait constamment l’indépendance de la Crimée, séparée du Donbass par ces deux provinces. En coupant l’approvisionnement en eau de la Crimée, puis en tentant de détruire le pont de Kertch entre la Russie continentale et la péninsule de Crimée, Kiev a fait en sorte que ces deux provinces soient également absorbées par la Russie, créant ainsi un pont terrestre et une sécurité pour la Crimée. Kiev a provoqué cette extension de l’objectif de guerre par sa propre agressivité. En outre, le reste de l’Ukraine, commodément vidé de nombreuses forces anti-russes ou de “réfugiés” qui sont allés vivre à l’Ouest – comme ils en rêvaient depuis longtemps – est maintenant confronté à la même libération nécessaire.

Deuxièmement, étant donné que les politiciens du Royaume-Uni et de l’UE (le Royaume-Uni et l’UE sont les bras politiques et économiques de l’OTAN) ont absolument refusé de faire preuve d’indépendance et se sont comportés comme des colonies et des vassaux des États-Unis, soutenant ces derniers jusqu’au bout avec des fournitures militaires pour le régime de Kiev et des sanctions suicidaires à leur propre détriment, l’opération s’est transformée. Il s’agit désormais de libérer l’Europe occidentale du régime fantoche américain du Washington néoconservateur. Car l’administration de Washington est elle-même un régime fantoche, puisqu’elle est en réalité contrôlée par des marchands d’armes et des magnats des affaires milliardaires, qui présentent aux élections tous les quatre ans deux candidats fantoches semi-identiques et extrêmement riches, qu’ils s’appellent Reagan, Clinton, Bush, Obama ou Biden (plusieurs autres portant d’autres noms sont commodément assassinés – comme le père de JF Kennedy Junior – ou supprimés – comme Trump), et qui tirent donc très bien leur épingle du jeu dans le conflit en Ukraine. Cette libération du monde occidental prendra du temps, mais l’Occident se libère progressivement, à mesure qu’il réalise à quel point il est exploité par Washington. Le principal exemple en est le sabotage par les États-Unis des pipelines Nordstream, qu’ils avaient publiquement menacé de faire bien avant de passer à l’acte. Les États-Unis ne se sont pas fait d’amis en Allemagne, le centre économique de l’Europe

Troisièmement, cette situation conduit, sur le front diplomatique et économique, au début du processus de libération du monde de la tromperie et de l’exploitation de Washington. Cela passe par la dédollarisation lente mais continue du commerce international et par une coopération étroite de la Russie avec le reste des BRICS et de l’OCS et de nombreux nouveaux alliés tels que certains pays d’Afrique et d’Amérique latine et des puissances régionales eurasiennes comme l’Arabie saoudite et l’Iran. Bien que cette tâche ambitieuse soit de longue haleine et qu’il faille de nombreuses années pour travailler avec beaucoup d’autres dans le nouveau monde multipolaire, le processus de libération du monde non occidental (87,5 % du monde entier) est désormais bien engagé. La Russie en est le chef de file, car elle a commencé par se libérer du fardeau occidental qu’elle avait pris sur elle dans son complexe d’infériorité en 1992.

2. La démilitarisation de l’Occident

De même, l’agressivité intransigeante de l’Occident a fait comprendre à Moscou que la seule solution au problème du régime de Kiev est de s’attaquer à la tête du serpent et non à sa queue : Kiev n’est qu’un champ de bataille et ses forces ne sont que de la chair à canon. Le cerveau du serpent est Washington, la tête du monde occidental serpentin. Il y a plus d’un an, le président Poutine a fait une allusion sérieuse à cette situation en déclarant que l’ingérence de l’Occident collectif entraînerait “des conséquences que vous n’avez jamais connues dans votre histoire”. Pour Moscou, la situation actuelle est acceptable. Cette guerre d’usure signifie que le monde occidental épuise ses réserves militaires en les lançant contre les forces russes qui disposent d’une supériorité aérienne, de drones et d’artillerie. Cela a conduit à la destruction massive des armes et des finances de l’OTAN dans l’incommensurable trou noir qu’est le régime corrompu de Kiev.

3. La dénazification de l’Occident

De même, les extraordinaires mensonges sur l’Ukraine proférés par les organes de propagande censurés des États occidentaux, tels que la BBC ou CNN, sans parler des perroquets du reste des médias d’Europe occidentale, sont peu à peu révélés pour ce qu’ils sont. Dans toutes les sociétés occidentales, il existe un courant sous-jacent d’aspiration à la liberté et à la vérité en réaction aux médias de l’élite libérale nazie. Bien qu’à l’heure actuelle, seule une minorité non zombifiée soit consciente de ce qui se passe réellement à l’extérieur du cocon occidental étroitement gardé, cette minorité grandit de jour en jour. Au fur et à mesure que les mensonges de l’élite nazie occidentale se multiplient, la résistance aux mensonges et au désir de dénazification s’accroît. La liberté est dans l’air.

Conclusion : L’échec de la cinquième colonne en Russie

Le désespoir de l’élite occidentale est visible dans l’attaque de drone et le feu d’artifice au-dessus du Kremlin le 3 mai. Il semblait être dirigé contre le drapeau russe au-dessus du Kremlin de Moscou. De toute évidence, il ne s’agissait pas d’une attaque sous faux drapeau russe : on ne s’attaque pas soi-même et on ne montre pas une faiblesse embarrassante dans son système de défense aérienne. Toutefois, nous ne savons pas s’il s’agissait d’une provocation de Washington pour forcer Moscou à terminer le SMO au plus vite, afin de pouvoir ensuite attaquer son ennemi détesté, la Chine, avec une organisation londonienne et des marionnettes de Kiev, ou s’il s’agissait simplement d’un groupe de sabotage ukrainien amateur à Moscou, opérant en solitaire. En fait, cela n’a rien à voir. Ce que cela montre, c’est à quel point l’Occident est prêt à tout pour faire les gros titres en sa faveur.

Le fait est que l’élite occidentale espérait un coup d’État à Moscou contre le président Poutine, tout comme celui qu’elle avait organisé à Saint-Pétersbourg en 1917 contre le tsar Nicolas II. L’Occident a complètement échoué. En 1917, il y avait toute une classe de traîtres de l’élite russe, des aristocrates, des politiciens et des généraux. Ils se sont exilés après leur échec. Aujourd’hui, les partisans russes des agents de la CIA tels que Navalny, qui n’ont jamais obtenu le moindre soutien, sont partis. Les classes bavardes, appelées en russe “la classe créative”, se sont exilées, c’est-à-dire qu’elles se sont enfuies en Israël, en Finlande, en Géorgie, en Bulgarie, au Monténégro, à Chypre, en Turquie, partout où elles possédaient des villas.

Il est vrai qu’il en reste encore quelques-uns, à la fois des bureaucrates corrompus au sein du gouvernement et des sectaires de l’Église russe, principalement à l’étranger, qui ont l’intention de détruire l’unité de l’Église et qui persécutent ceux qui aiment la Russie, quelle que soit leur nationalité, les meilleurs amis que la Russie ait jamais eus à l’étranger. Comme l’a déclaré le président du Parlement russe, Viacheslav Volodine :

Le pari que Washington et Bruxelles ont fait sur les libéraux, les pro-occidentaux et les américanophiles a été perdu. Beaucoup ont fui, ils sont à l’étranger, où ils ne sont pas nécessaires à leurs maîtres. Ils ne sont pas acceptés dans notre pays : La Russie n’a jamais eu de bons rapports avec les traîtres.

Nous sommes tous dans le Donbass maintenant.

source Global South

Traduit par Hervé, relu par Wayan, pour Le Saker Francophone

 

 

 

La ligne de démarcation Est-Ouest
et l’agitation de l’axe occidental

 

 

 

image_pdfimage_print

par Mikhail Gamandiy-Egorov

 

Face aux initiatives des principales puissances non-occidentales et d’autres nations du Sud global – les régimes occidentaux et kiévien tentent par tous les moyens de faire entendre leur voix. Une voix qui a de plus en plus de mal à être entendue de manière sérieuse par la majorité planétaire, sachant que l’axe otanesque a tout fait sauf rechercher une solution pacifique jusqu’à présent dans le dossier ukrainien.

Les peurs washingtoniennes et occidentales quant au fait qu’une large partie du monde prennent position en faveur des initiatives de paix de la République populaire de Chine et d’autres nations des BRICS semblent se confirmer plus que jamais. A l’heure où la majorité planétaire s’est définitivement rendu compte que c’est précisément le bloc des nostalgiques de l’unipolarité qui refuse obstinément la paix, tout en cherchant à chaque fois l’escalade face aux partisans de l’ère multipolaire contemporaine.

Evidemment et à cet effet, l’establishment otanesque mobilise inlassablement son représentant sous tutelle, à savoir Kiev. Les récents contacts des représentants du régime kiévien, notamment en direction des pays africains et arabes ne font d’ailleurs que confirmer cette thèse. Fait d’ailleurs assez comique, mais tellement typique pour ce régime – l’utilisation d’un ton condescendant de la part d’un régime fantoche, calqué sur celui de ses maîtres occidentaux, vis-à-vis des pays concernés. Pour autant – aucune illusion à avoir, car pratiquement personne n’est aujourd’hui dupe parmi les pays concernés par cette mobilisation de l’axe otano-kiévien.

Les raisons pour de telles démarches sont quant à elles une fois de plus parfaitement compréhensibles et prévisibles. Face à l’incapacité de réaliser le scénario tellement promu par l’Occident d’infliger une défaite stratégique à la Russie, chaque jour qui passe les nations non-occidentales du monde – en d’autres termes la seule et véritable communauté internationale car représentant l’écrasante majorité de l’humanité – prennent de plus en plus position en faveur d’une ligne de démarcation entre l’Otan et Moscou, représentant un véritable dilemme pour l’Occident.

En effet et comme Observateur Continental l’avait plusieurs fois soulevé – cette ligne de démarcation, même dans l’état actuel des choses – représente un aveu d’une défaite du bloc otanesque. Peut-être pas une défaite complète, mais une défaite néanmoins. Et cela sans même aborder de nouveau le sujet que cette ligne de démarcation puisse continuer à être étendue vers l’Ouest dans le cadre de l’opération militaire spéciale russe, et ainsi se retrouver encore plus près des frontières des régimes atlantistes. De même que personne ne peut aujourd’hui garantir, malgré tout le contrôle occidental sur l’Ukraine contemporaine, combien de temps pourra tenir le régime kiévien dans cette perspective.

Evidemment, l’option qui semble pouvoir arranger les Occidentaux, y compris via les déclarations du régime kiévien, représente un secret de polichinelle. A savoir que la Russie se retire de tous les territoires libérés depuis le commencement de l’opération militaire spéciale – pour énième rappel après les multiples violations et non-respect des Accords de Minsk par Kiev et dont les régimes français et allemand se portaient en passant comme co-garants, et en retour entrevoir une possible reconnaissance occidentalo-kiévienne de la Crimée comme partie intégrante de la Fédération de Russie.

3 CHEFS DE GUERRE ENNEMIS

Sauf que cette option est évidemment inacceptable pour Moscou. Le cas de la Crimée est résolu depuis 2014. Pour rappel en passant sans qu’il y ait eu une seule victime dans le processus de réintégration de la péninsule à la Russie et à travers un référendum qui avait largement confirmé la volonté de l’écrasante majorité du peuple multiethnique de Crimée. Et dans le cas précis du Donbass et des autres territoires majoritairement russophones, l’Etat russe ne se permettra pas de trahir les populations concernées et les laisser à l’abandon face à un génocide que les otano-kiéviens n’hésiteront pas à mettre en œuvre, dans le cadre d’une épuration ethnique. Une épuration ethnique que les représentants du régime kiévien assument ouvertement dans leurs déclarations, avec la «bénédiction» des parrains bien évidemment.

Dans cette perspective, le dilemme de l’Occident se retrouve d’autant plus renforcé. A savoir que la poursuite de la guerre par procuration, et désormais avec la montée des enchères une guerre quasi-directe entre l’Otan et la Russie, place cet axe occidental non plus seulement devant une condamnation de l’écrasante majorité mondiale, mais également face à la réalité de voir d’autres territoires de la Novorossia (Nouvelle Russie) à être libérés par les Forces armées russes. Et le tout avec une perspective très incertaine quant à l’avenir du régime kiévien, envers lequel d’énormes investissements de l’Occident politique avaient été placés, dans l’espoir justement d’infliger une défaite non seulement à la Russie, mais à tout le monde multipolaire. Sans succès jusqu’à présent.

Mikhail Gamandiy-Egorov

source : Observateur Continental

 

Publicité
Publicité
Commentaires
Publicité