IL ETAIT UNE FOIS ... MON AMI FRED FOREST
Il était une fois...mon ami
Fred Forest !
Parfois la vie vous réserve de belles surprises, la rencontre entre hommes d'exception qui va changer et bouleverser tout le cours de votre existence, cela peut arriver à n'importe quel moment de votre vie.
Nous sommes vers la fin du XX e siècle, pour être précis en ce début d' année 1995 au mois de Février, à cette époque de mon existence je vais sur mes 55 ans, demeure et travaille dans ma bonne ville de Nice qui m'a vu naître. Je suis salarié de " La Maison des Artistes de Nice Côte d'Azur " depuis deux ans et travaille comme animateur culturel, responsable de la Communication de cette Association. Je suis aussi le Président actif d'une petite association culturelle que je venais de créer au début de 1994: DIACO TELE VIDEO.
Avec cette association D-TV le but recherché était de pouvoir lancer une " Télévision Régionale Locale " de proximité en P.A.C.A. , un espoir qui au fil du temps et dans une conjoncture de plus en plus morose devait s'amoindrir avec les années qui passaient, et dont l'aventure s'arrêtera définitivement un jour après avoir dépensé jusqu'à mon dernier centime en 1997 sans aucune aide de personne, comme cela devient une habitude en France quand vous êtes un illustre inconnu, invisible aux yeux du monde " politico médiatique " !
A la Maison des Artistes je m' étais lié d'amitié avec un " Artiste plasticien , " Professeur d'Histoire de l'Art à ses moments perdus, mon ami Dominique Canioni dit " COLORADO " et dont j'ai malheureusement perdu la trace depuis. Un jour " Domi " me pris à part pour me dire si j'étais intéressé d'aller avec lui assister aux conférences que donnait au Musée d' Art Moderne et d ' art contemporain ( M.A.M.A.C. ) un certain Professeur Théoricien de l'Art Contemporain qu'il avait connu à la Sorbonne, et qui depuis 1994 enseignait en maîtrise du département A.C.L. à l' Université de la Fac de Lettres de Nice Sophia Antipolis
Amoureux de toute forme d ' expression de l' Art, je lui dits pourquoi pas ? Et nous voici Domi et moi-même avec un petit groupe d'étudiants et d'artistes locaux à nous rendre en ce début 1995 un vendredi 10 février à 15 heures précises à l ' amphithéâtre du M.A.M.A.C. pour aller écouter ce "Professeur" inconnu qui sortait pour moi de nul part...
De cette première rencontre je m'en souviens encore comme si c'était hier, tant elle est restée gravée profondément dans ma mémoire. Domi me présenta à ce Professeur dont je serrais la main pour la première fois de ma vie et que je n'avais jamais rencontré durant ma longue quête d'humanité.
Il me fit penser dés le premier abord à un professeur de B.D. dont j'étais un lecteur assidu de "Tintin " dans ma tendre enfance avec les personnages connus comme le Professeur " Tournesol " ou bien celui de l' Étoile Mystérieuse avec le professeur "Hippolyte Calys" , et j'en passe...
Ce jour là le séminaire portait sur " Les Frontières du Virtuel " tout un programme avec comme "invité " du jour de ce Professeur, le Polytechnicien Philippe QUEAU, ingénieur des télécommunications, Directeur de Recherche à l 'I.N.A. et responsable à l'époque du programme sur le Forum des Nouvelles images à Monaco qui deviendra par la suite le grand Salon de renommé Internationale de l'image virtuelle : " IMAGINA ".
Inutile de vous dire que ce jour là à la fin du séminaire qui durait tout de même parfois plusieurs heures, j'en sorti la tête pleine de choses qui pour moi venant d'un monde matériel bien réel, devenaient incompréhensibles pour mon esprit cartésien d' Homo Sapiens.
Comme à chaque fin de séminaire les gens qui se connaissent entre eux se rencontrent pour échanger des commentaires ou des impressions, moi ne connaissant que peu de monde dans l'assistance à ce premier séminaire, je restais discrètement à l'écart des autres tout en attendant mon ami l'artiste " Domi " qui discutait avec le " Prof ".
Domi me voyant rester à l'écart de tout le monde vint me chercher pour que je puisse cette fois-ci rencontrer plus longuement l'organisateur de ce séminaire, ce que je fis volontiers, tant les débats m'avaient passionné malgré une certaine "inculture d'incompréhension" de ma part.
Je me présentais à nouveau au Professeur en déclinant mon nom et qualités, et n'ayant pas bien saisi la première fois son nom il me dit qu'il se nommé Fred Forest, Artiste, Professeur de la Chaire sur l'Esthétique de la Communication et de l' Art technologique de l ' Internet du département A.C.L. de la Faculté de Lettres à l'Université de Nice Sophia Antipolis. (ouf !)
Bien qu'étant de nature peu impressionnable, j'avoue encore aujourd'hui que je fus à ce moment là fort impressionné par le personnage que j'abordais pour la première fois, moi illustre inconnu des sphères du monde Universitaire, n' ayant fait que de sobres études inachevées jusqu'à un bachot moderne que j'avoue n'avoir jamais passé dans ma tendre jeunesse, car l'aventure m'attendait déjà au coin de la route dès 1958.
Il est un fait certain que ma curiosité à cette époque pour la compréhension des nouvelles technologies et celle de la timide arrivée et percée en France et en Europe de ce nouveau "médium " qu'est devenu depuis INTERNET, fut ce jour là pour moi une véritable révélation presque mystique ou divine dirais-je !
Encore aujourd' hui je me dis souvent que si je n'avais jamais eu l'occasion de rencontrer Fred Forest ce jour là, je ne serais jamais arrivé là où j'en suis, car c'est grâce à lui j' ai su en temps voulu prendre une autre dimension sur les événements et les choses, ainsi qu'une distance bénéfique dans la relation avec mes contemporains, merci mon ami Fred pour m'avoir donné tout cela, tu m'as apporté dans la vie ce qui m'a manqué le plus souvent avant que je ne te connaisse, le sens humain de notre existence, depuis cette rencontre qui est devenue pour moi historique, je t'avoue être devenu un autre homme !
Et là on peut dire aujourd' hui que l' aventure " cybernétique " a vraiment débuté pour moi et mon entourage familiale à cette époque où j' ai commencé à fréquenter assidûment tous les séminaires " FRED FOREST " au M.A.M.A.C. de Nice, sans en manquer un seul pendant près de cinq ans durant que mon ami Fred enseignait à l'Université de Nice dans le département prestigieux d'A.C.L.!
Par la force des choses, ne me demandez surtout pas le mois ou le jour, mais cela devait être déjà presque au début des séminaires de l' année 1995, quand je suis devenu le collaborateur et l'organisateur direct et bénévole de Fred Forest dans sa quête du "Cyberespace" de l 'INTERNET durant toute cette dernière décennie du siècle dernier !
Fin 1997 Fred est à Paris, il est l'invité d'honneur de Jean-Michel BILLAUT Président à cette époque du Club de l'Arche et de l'Atelier à la Banque Paribas-BNP dans le 8e arrondissement de Paris. Fred me demande alors de le rejoindre à Paris en vue d'une grande réunion au sommet des " décideurs " de la haute administration française en ce qui concerne la promotion des nouvelles technologies en France. C 'est à cette époque que se réunissent les " 12 grands clubs de réseaux internet " qui se regrouperont sous la bannière de l' A.F.I., pour lancer au printemps en mars 1998 la première " Fête de l'INTERNET ", manifestation toujours en place chaque année au printemps , mais avec depuis plusieurs organisations nationales et internationales comme entre autres celle de Diacocyber qui l'a coordonnée en Région P.A.C.A. jusqu'en 2005, bref un vrai succès de Communication Universelle du Net pour les Autoroutes de l'Information, comme l'a dit si bien Bill GATES. ( Microsoft bien sûr).
Depuis la fin du XXe siècle, Fred a pris sa retraite en tant que Professeur émérite et a quitté Nice dont les "Politiques" du coin n'ont pas voulu ni rien compris de lui, tant pis pour eux, tant mieux pour Fred et le microcosme Parisien.
Il s'est marié à Issy-les-Moulineaux avec une amie artiste multimédia comme lui, Sophie LAVAUD ( le premier cyber-mariage qui ait eu lieu virtuellement dans le monde !) , ont eu un petit garçon Adrien qui est devenu depuis un beau petit bonhomme et qui me connaît bien. Nous gardons Fred et moi sans arrêt le contact, soit en nous voyant à Paris ou à Nice et même ailleurs, soit par téléphone, mais surtout le plus souvent possible en correspondant toujours par mail.
Fred est mon ami et bien qu' étant son ami seulement depuis quinze ans bientôt, c'est comme si je l'avais toujours connu, il fait partie de ma famille lui et les siens, je fais partie de sa famille moi et les miens...
c'est çà la vraie amitié fraternelle entre les hommes !
Ton ami Gérard
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Rétrospective sur les performances de l'artiste multimédia Fred Forest suivi par Gérard Diaconesco depuis les années des pionniers de l' Internet à Nice de 1995 à nos jours ...
L' art sur Internet et l' arrivée en force du numérique avec Fred Forest et Sophie Lavaud
Fred Forest, artiste pionnier dans la création sur Internet, a été pressenti par les organisateurs de la Foire d'art contemporain Art Jonction de Nice cette année 2001 pour mettre en place une table ronde appelée à débattre des nouvelles formes d'art numérique et présenter sa pratique personnelle. Fred Forest passe pour être aussi le pionnier en France du Net-Art et de l'Art numérique. Il est l'auteur de nombreux ouvrages :
Art Sociologique, 1977 - Manifeste de l'Esthétique de la Communication, 1985 - Pour un Art actuel, l'Art à l'heure d'Internet, 1998 - Fonctionnement et dysfonctionnement de l'Art Contemporain, un procès pour l'exemple, 2000
Sophie Lavaud l'épouse de Fred Forest, autre artiste du numérique et de la réalité virtuelle ( RV ), a présenté également son travail, notamment son œuvre " Cyber Sky " réalisée avec une machine informatique baptisée pour la circonstance "installation interactive, capture d'écran".
Sophie Lavaud, artiste plasticienne multimédia est pionnière en France des arts numériques et de la réalité virtuelle ( RV ). Dès 1986 elle utilise grâce à l'informatique des palettes et des logiciels 2D et 3D avec la notion "d'installation". Elle réalise en 1995 la première version d'une installation virtuelle : " Centre Lumière Bleu " . Elle participe à de nombreuses expositions dont " Art Virtuel " à l'Espace Landowski, "@rt-Outsiders" en 2000.
L'artiste Sophie Lavaud est titulaire d'un DEA d'arts plastiques, option Esthétique technologie et création artistique à l'Université de PARIS VIII. De plus elle est titulaire d'un diplôme national d'intégrateur multimédia. Sophie Lavaud est devenue Madame Fred Forest à la suite d'un techno-mariage sur la toile du Net avec Fred en Mars 1999 dans la Commune d'Issy-les-Moulineaux.
Il est certain que le marché de l'art en entrant dans le 3eme millénaire et l'ère du numérique va devoir s'ajuster, à un moment ou un autre, à d'autres types de "produits". Il l'a déjà fait, nécessairement, quand sont apparus, successivement dans son histoire, la lithographie qui inaugurait en quelque sorte l'ère du multiple, la photo, le happening, la performance, l'installation, la vidéo, etc... L'économie de l'art à l'heure actuelle repose encore, essentiellement, sur une économie fondée sur l'échange et la commercialisation d'objets dûment matérialisés. Si on prend comme modèle les développements du commerce dans d'autres secteurs de l'activité humaine, on constate combien l'économie de l'information, "immatérielle", prend de jour en jour une importance grandissante dans notre vie quotidienne. Il ne fait aucun doute que des mutations liées au numérique affecteront dans les années à venir l'économie de l'art, la circulation de son information, la nature de ses supports et, inévitablement en conséquence, sa portée symbolique. Certes la fonction "décorative", dévolue à l'art depuis toujours, subsistera encore, peut-être sous forme d'écrans plats à cristaux liquides. Des écrans plats diffusant ( pourquoi pas ? ) des bandes alternées, en rapport avec le papier peint de votre salon, comme d'autres accrochent des pommes dans un compotier, des sous-bois ou des couchers de soleil. Mais l'art en train de se faire et de s'inventer, aujourd'hui, sera ailleurs. Il sera dans ( et sur ) les réseaux d'Internet !
Le développement des ventes en ligne, qu'on peut déjà constater, grignotant peu à peu les usages du commerce traditionnel, la multiplication de start-up comme opérateurs actifs du commerce de l'art sur Internet est la preuve, tangible et irréversible, de cette évolution (révolution). Selon l'étymologie, le mot "esthétique" désigne une connaissance du sensible. Il ne s'agit pas pour nous ici de disserter sur une catégorie abstraite. Il s'agit, plutôt, de chercher à comprendre comment ce monde du sensible "technologique", affecte désormais directement les individus que nous sommes et, par voie de conséquence, l'art lui-même ! Si nous n'en avons pas encore une conscience claire, ni individuellement, ni collectivement, les artistes sont là pour nous le rappeler. C'est une fonction qu'ils ont assurée tout au long de l'histoire de l'art et de l'humanité, en s'efforçant toujours de rendre visible l'invisible...
L' art des réseaux participe à une esthétique de notre temps. Une esthétique conditionnée par un environnement informatique sans cesse plus prégnant ; et une utilisation d'Internet qui se généralise, que ce soit dans le privé, le professionnel ou la formation, à un public de plus en plus large. Un effort nous est encore nécessaire pour le constater, car le monde qui nous est propre est encore celui qu'une acculturation millénaire nous a conditionnés à voir ... Pour comprendre donc ce qui nous est sensible aujourd'hui, une esthétique de tradition, uniquement philosophique, ou relevant d'une analyse du type "beaux-arts", ne suffit plus à l'évidence. Il nous faut procéder à un élargissement du champ esthétique, faire sauter les verrous universitaires et ceux de l'analyse critique traditionnelle des oeuvres d'art, ses spécialisations , ses cloisonnements. Les critères de l'esthétique de la communication dont nous avons esquissé les principe avec Mario Costa, dès 1983, s'efforçaient précisément d'intégrer, au-delà de l'esthétique traditionnelle, convenue, des données relevant des sciences humaines, des sciences exactes, des neurosciences, enfin de tout ce qui est susceptible, sciences ou non, d'apporter une connaissance à son objet, qui est celui du "sensible". Nous vivons désormais dans un monde où tout est intimement imbriqué, un monde dans lequel les phénomènes biologiques, psychologiques, scientifiques, sociaux et environnementaux sont interdépendants. Pour tenter de toucher à la "sphère" du sensible, il faut mettre en oeuvre une approche systémique. La méthode discursive et linéaire d'hier est impuissante à le faire.
Incapable de couvrir les champs multiples qui s'ouvrent avec Internet. A travers une modification progressive de nos systèmes de valeurs, de nos systèmes de pensée, de nos perceptions, nous passons sensiblement d'une vision mécaniste de la réalité à une conception holistique. Le monde de la communication, la structure en maillage des réseaux, les notions d'interactivité qui lui sont propres, nous introduisent dans d'autres formes de schémas mentaux. La notion d'objets séparés fait place dans notre conscience à une perception globale. Le rythme, les flux, sont plus importants que l'objet qui le produit. La réalité qui nous entoure est vécue sur le réseau comme une danse ponctuée par les cycles d'informations. Dans certains moments de notre vie, particulièrement riches, nous ressentons ce synchronisme qui nous met en harmonie avec l'ensemble de l'univers. Internet développe et favorise ce type de perception. Comme si dans ces moments, précisément, toute forme de séparation ou de fragmentation de notre conscience se trouvait miraculeusement abolie.
Cette évolution amène inévitablement les artistes à s'approprier d'autres types d'outils pour produire le symbolique propre à leur temps et traduire sa sensibilité, dans un monde où le fonctionnement de l'art va s'exprimer désormais, non plus en termes d'objets isolés, mais en termes de relation et d'intégration. Les oeuvres, les données, les systèmes d'art, seront appréhendés comme des "touts" intégrés. Des touts intégrés qui ne pourront en aucune manière se diviser ou se réduire à l'inventaire des parties constitutives dûment matérialisées.
Ce qui fonde "l'œuvre"( mais n'était-ce pas déjà le cas hier ? ), ce n'est plus tant son support matériel, sa représentation picturale intrinsèque, mais ce qui précisément n'est pas immédiatement perceptible à nos sens, au premier niveau, tout en l'étant à notre sensibilité, à notre intelligence. Les notions de dispositif, de connexion, de système, de mise en relation, d'interactivité, de présence à distance, d'action à distance, de virtualité prévalent désormais dans les nouvelles formes d'art qui se cherchent sur Internet.
Les techniques électriques, électroniques, informatiques, le réseau Internet, lui-même, nous ont introduits dans la société d'information et de communication. La société des NTIC, comme on l'appelle de façon barbare. Ces techniques sont au cœur des changements intervenus dans la vie sociale depuis un siècle, modifiant notre environnement physique, mais aussi nos représentations mentales. Électricité, électronique, informatique et, aujourd'hui, Internet fournissent aux artistes de nouveaux instruments de création. Ce qui est déterminant, c'est la transformation de notre environnement, chaque jour un peu plus dans ce sens, et notre rapport d'ajustement, sans cesse en évolution avec une réalité mouvante.
En proposant des systèmes de communication comme "oeuvres" à saisir dans leurs fonctionnalités, leurs mouvements, leurs flux, leurs rétroactions, sur le support globalisant et planétaire d'Internet, l'artiste de la communication prétend, tout simplement, modifier nos habitudes de perception, prétend inciter sur nos comportements perceptifs et l'interprétation même de l'art. L'enjeu véritable de l'art contemporain, que je préfère pour ma part appeler "l'art actuel", se situe bien au-delà, désormais, du statut de l'image et du statut de la forme. Il se joue autour du rapport que nous entretenons dans notre relation au monde avec ce que nous nommons, communément, "réalité". Réel ? Virtuel ? Où se trouve donc aujourd'hui la véritable appréciation que nous pouvons avoir du monde ? C'est vrai qu'un chien représenté sur un tableau dans une scène de chasse n'a jamais mordu personne. Ce n'est pas si sûr qu'il en soit de même, demain, pour un avatar, lorsque le programme de réalité virtuel aura été connecté à un dispositif de robotique. Aux problèmes esthétiques s'ajoutent des interrogations d'ordre éthique. En arrière-plan, des comportements esthétiques qui évoluent en fonction de l'évolution des technologies, ce que proposent les artistes, notamment ceux qui créent aujourd'hui sur Internet, c'est en fait la constitution de nouveaux modèles anthropologiques.
Fred Forest
Vernissage à la Galerie Depardieu
" CHEMIN DE CROIX "
64 bd. Risso 06300 Nice vendredi
9 Septembre 2005 en présence de
l'artiste international Fred Forest
en video : http://video.google.com/videoplay?docid=6111278391114126558
http://video.google.com/videoplay?docid=-4349928896143098278
Du 9 septembre au 28 octobre 2005, l'artiste Fred Forest, présentera, à la Galerie Christian Depardieu à Nice, sa dernière oeuvre multimédia en ligne, crée sous le titre d'images-Mémoire, réalisée en partenariat avec l'INA ( Institut National de l'Audiovisuel ), présentée à la presse par M. Renaud Donnedieu de Vabres, Ministre de la Culture et de la Communication, exposée dans le hall du Ministère de la Culture en mars dernier. A la Galerie Depardieu, une installation in situ, spécifique et originale, sera mise en fonction. Il s'agit, avec cette nouvelle proposition, d'une réflexion "artistico-esthétique" approfondie, ludique et participative, au sujet d'Internet. Pour Fred Forest, le Web doit désormais être appréhendé et traduit comme une sorte de mémoire globale d'images, la mémoire des mémoires ! Un réservoir inépuisable de couleurs, de formes, de représentations, mises à notre disposition, qu'un moteur de recherche ratisse de façon inlassable, dans sa moisson systématique d'images.
Fred Forest, artiste atypique, singulier et inventif, s'est imposé au fil des ans, en totale indépendance critique, par rapport au marché de l'art et aux Institutions. Figure historique emblématique de la scène de l'art contemporain, il est doublement reconnu, à la fois comme pionnier de l'art vidéo ( 1970 ) et, trente ans plus tard, comme pionnier du Net Art ( 1995 ). Fait sans précédent pour un artiste vivant, l'ensemble de son oeuvre a rejoint, en juillet 2004, le patrimoine national par le biais de l'INA. Il est, par ailleurs, à l'origine de deux mouvements artistiques majeures, celui de l'art sociologique et celui de l'esthétique de la communication avec Mario Costa. Il participe, depuis sa création, à la "Fête de l'Internet" dont il est l'un des fondateurs. On se souvient notamment de ses actions retentissantes, comme "J'arrête le temps", au Pub Renault, sur les Champs-Élysées, " Le Centre du monde" à l'Espace Pierre Cardin, ou encore son propre "Techno Mariage", à la mairie d'Issy-les-Moulineaux.
Agitateur d'idées, il faut rappeler son rôle de précurseur à Nice comme professeur d'Université, avec un séminaire de renommée internationale qui a vu défiler, dans l'auditorium du MAMAC, les artistes et les théoriciens les plus importants en matière d'art numérique, d'Internet et de nouvelles technologies. Également, son long compagnonnage avec Pierre Restany et notamment une mémorable soirée qu'ils ont organisé, en parfaits compères, comme une énorme provocation, dans les salons de l'Hôtel Westminster sur la Promenade des Anglais... Fred Forest a un attachement viscéral pour la ville de Nice, qu'il adore et qui le lui rend bien. Son activité a été si intense en ces lieux, qu'il fût même question, au cours de discussions passionnées qu'il soit labellisé comme artiste de l'École de Nice ! ( il y avait les artistes inconditionnels pour et ceux franchement contre ... )
Fred Forest, n'en est pas à son coup d'essai. Son exposition à Nice réservera bien d'autres surprises. Déjà, en 1973 il s'est vu décerner le Grand Prix de la communication à la Biennale de Sao Paulo ( Brésil ). Invité par Pierre Restany, qui était commissaire du pavillon Français, il a représenté la France à la Biennale de Venise, ainsi qu' à la Documenta de Kassel...
En attendant sa prochaine première rétrospective, prévue à l'étranger, ne ratez surtout pas son installation "Images-mémoire" à la Galerie Depardieu!
VERNISSAGE LE VENDREDI 9 SEPTEMBRE 2005 " CHEMIN DE CROIX ".
Une bonne occasion de retrouver sa verve et sa chaleur humaine et caustique.
Galerie Depardieu 64 Boulevard Risso 06300 Nice ( face au MAMAC )
tél : 04 97 12 12 97 fax : 04 97 12 12 90
http://www.galerie-depardieu.com
Management et soutien technique du projet à Nice par Gérard Diaconesco
Fred Forest
parcourt le monde !
par Gérard Diaconesco
Qu'est-ce qui fait courir Fred Forest dans le Monde si ce n'est cette soif d'apporter aux autres peuples notre rayonnement culturel sans tabou ni complaisance, celui d'une vieille civilisation Française qui est chargée de plus de XX siècles d' Histoire.
Cet artiste français autodidacte et contestataire, mais tout de même Professeur titulaire de "Chaire d'esthétique de la communication et des arts" des Universités Françaises de la Sorbonne et de Nice Sophia Antipolis, était à même de pouvoir rééditer , 30 ans après, l'exploit de présenter une nouvelle contre-performance avec sa Biennale 3000 cette année au Brésil à Saopaulo, mégapole de plus de 18 millions d'habitants.
Pour cela Fred Forest invite tous les artistes à participer en grand nombre à sa Biennale 3000, biennale "virtuelle" qui a ouvert ses portes du 6 Octobre au 15 Décembre 2006 au Musée d' Art Contemporain de Saopaulo, et dans laquelle les artistes mais aussi les citoyens du Monde prennent le " Pouvoir " et exercent leur droit à la parole et à l'image en toute liberté sans censure ni choix sélectif !
http://www.biennale3000saopaulo.org
Fred Forest a toujours joué un rôle important de pionnier. En 1973, il proposait déjà un art de la rue, un art de participation, un art de contestation, un art social. Aujourd'hui ces formes d'art accusent une partie non négligeable des pratiques artistiques actuelles, avec un retard de plus de trente ans, compte tenu de la lenteur des appareils culturels à assimiler la nouveauté.
Cette Biennale de l'An 3000 se réalise dans le même lieux que celle de l'An 2000 dans le Musé d'Art Contemporain USP du Parc Ibirapuera de Saopaulo au Brésil. Elles s'affirme, avec force et indépendance, comme une manifestation prospective qui met en évidence que l'art ne saurait rester figé sur des concepts du passé, alors que dans notre quotidien "Internet" procède à l'abolition du temps et de l'espace, et que le règne de l'esthétique de la communication envahit toutes les dimensions du symbolique, de l'esthétique et du social.
Faire de l'art c'est faire d'abord du sens, et le sens ne se fait pas avec des concepts désormais obsolètes, alors que le monde se transforme aujourd'hui en temps réel à vitesse grand V.
Pour rappel, en 1973 des artistes représentatifs comme Amelia Toledo, Anesia Pacheco Chaves, Armando Canuto, Cesar Loureiro, Conrado Silva, Euclides Sandoval, Fabio Magalahes, Gilberto Moirimitto, Luiz Augusto de Aruda, Luiz Carlos Homem de Costa, Regina Celia Canel, Sergio Fuiza avaient participé à sa Biennale à Saopaulo.
Cette année la Biennale 3000 de Fred Forest se démarque de la Biennale officielle qui se déroule en même temps dans les bâtiments du Musé d'Art Contemporain de Saopaulo, car pour celle de Fred Forest il s'agit d'une biennale numérique, planétaire, participative, en résumé une biennale sans sélection, et par conséquent véritablement démocratique !
Qu'est-ce qui fait courir
Fred Forest ?
http://www.webnetmuseum.org/php/fr/php-news_fr/show_newsfr.php
1 - Fred Forest parcourt le monde, mais son cœur et ses engagements sont toujours plus que jamais ancrés dans la Baie des Anges à Nice !
Il se pourrait bien que l'année prochaine, à l'occasion des élections, il nous gratifie d'une de ces surprises "décoifantes", dont il est le seul à détenir le secret en Région PACA. Gérard Diaconesco son fidèle lieutenant sera toujours présent bien sur pour veiller dans l'ombre. Mais motus et bouche cousu, ne déflorons pas le sujet ! De toute façon, la Revue "performARTS" qu'on s'arrache déjà à Paris au point que ses derniers exemplaires se vendent au marché noir au Palais de Tokyo derrière le comptoir, vous tiendra au courant les premiers, c'est promis !
http://www.webnetmuseum.org/php/fr/php-news_fr/show_newsfr.php
http://www.webnetmuseum.org/php/image_catalogue/index_fr.php
Au Brésil, en Mai 2006, rééditant ses exploits du passé, lors de la XII e Biennale de Sao Paulo, où il s'était distingué par le " Grand Prix " de la communication et son arrestation par la police militaire, l'artiste va faire son exposition rétrospective au Paço das Artes, mais selon sa pratique, il va réaliser des " expériences " de presse participatives avec des journaux comme La Folha de Sao Paulo et des Télévisions comme TV Globo.
Participez aussi à son site brésilien de libre expression et de libre information :
Fred Forest
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Photos Copyrights Archives Collections DIACONESCO.TV
( pour la suite sur la galerie des Photos à visiter sur le Blog Diaconesco.tv l'Album Fred Forest )