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7 juillet 2015

LES PARADIS FISCAUX ET LA PLANCHE A BILLETS Editorial de Michel de PONCINS

LES PARADIS FISCAUX

michel de poncins

Editorial économique par Michel de PONCINS

Une fois de plus l'actualité fumante nous offre sur un plateau ce magnifique sujet des paradis fiscaux. La banque HSBC est une des plus grosses banques du monde. Sa solidité financière est sans égale et son honorabilité aussi.

Patatras. La voici accusée d'avoir en 2006 et 2007 organisé l'évasion fiscale de 130 000 clients pour 180 milliards d'euros. Des personnalités aussi connues que le Roi du Maroc figureraient dans la liste.

Voici un éditorial complet avec les paradis fiscaux.

Dans ces éditoriaux j'enfonce parfois des portes grandes ouvertes. Comment faire autrement ? Les trains qui arrivent à l'heure n'intéressent guère les gens.

J'annonce souvent un plan à l'avance. Je vais déroger à la règle. Je prendrai le lecteur par la main pour le mener dans un univers connu ou inconnu pour lui selon ses centres d'intérêt et ses informations. Je vous souhaite une bonne promenade dans un univers étonnant. La promenade sera soit distrayante soit désolante selon votre humeur.

 

DÉFINITION DU PARADIS

La réponse semble évidente et elle ne l'est pas du tout. Le paradis serait le contraire de l'enfer. Ce serait donc un endroit où l'on ne paierait pas d'impôts. Ce serait la joie mais c'est bien plus complexe. Les personnalités qui prétendent lutter contre les paradis fiscaux le font d'ailleurs avec quelque mollesse. Cela ne les empêche pas de lutter contre toutes les politiques d'optimisation fiscale qu'elles accusent des pires méfaits.

Les riches et fastueux entrepreneurs transfèrent leur siège aux Bahamas ou dans d'autres coins plus perdus pour optimiser les choses. Les voici le plus largement possible à l'abri de l'ouragan.

Mais attention. Si vous ne comptez pas dans ces glorieux personnages, cela ne vous empêche pas d'organiser votre petit paradis bien à vous. C'est le règne du tout-Etat qui vous en offre souvent l'occasion. La floraison des dispositifs est immense et sans limites. Dans la jungle chacun cherche à se mettre à l'abri.

Très souvent la presse accuse les petits malins qui utilisent trop adroitement tel mécanisme à leur profit. Cela conduit à des correctifs dans une forte puanteur d'usine à gaz. Ce ne sont pas des petits malins mais de gros malins.

 

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POURQUOI LE PARADIS ?

Avec régularité je rencontre dans ces éditoriaux l'avidité vorace des politiques qui s'enrichissent sans vergogne sur la bête. Bien entendu, la main sur le cœur, ils diront que ce n'est pas vrai.

J'ai décrit maintes fois les cheminements multiples qu'ils suivent pour accumuler des richesses. Le tout est parfaitement légal. Loin de moi l'idée que des malversations contraires à la morale courante viendraient s'y surajouter... .

Pour s'enrichir sans limites il faut énormément d'argent. Il se trouve que les esclaves contribuables apportent docilement, nolens volens leur écot. De ce fait pourquoi se gêner ?

 

IL Y A DES LIMITES

En fait, il existe des limites mais personne ne fait mine de les voir. Bouche cousue et main tendue.

La célèbre courbe de Laffer est l'une de ses illustrations. Laffer est cet économiste qui sur une table de restaurant dessina sa célèbre courbe. Quand les impôts grimpent la salle applaudit.

Hélas ils ne vont pas jusqu'au ciel. Une sorte de cloche se dessine et ils ne tardent pas à retomber.

Une autre constatation du même type est le vieil adage qui énonce tranquillement que trop d'impôts tuent l'impôt. Pourquoi cet adage ? Les super riches sont partis depuis longtemps. Il reste donc des moins riches et les vrais pauvres. A l'impossible, nul n'est tenu et personne ne peut ramasser davantage.

 

LES NOMBREUX PARADIS

Ils sont si nombreux qu'il est impossible de les compter.

Commençons par les paradis officiels. L’État de Delaware aux USA est réputé pour sa belle tranquillité. A quelques pas d'ici il existe les îles Jersey. Les plages y sont fort belles. Les boîtes aux lettres sont pleines à raz bord de correspondances de banques et d'avocats. Sa gracieuse Majesté peut se frotter les mains.

Fort loin d’ici elle dispose aussi des Turks and Caiscos. C'est un fabuleux dominion.

Le célébrissime Rocher de Monaco est un havre de paix. En fait pour les Français il ne sert pas à grand chose. Mais les étrangers y reçoivent un accueil chaleureux.

Les Paradis plus privés existent aussi ; Chacun fait le gros dos pour vaincre l'orage.

 

LA CONCLUSION

Les seuls intérêts de la dette sont plus importants que l'impôt sur le revenu. Les politiques de tous les partis sont bien au courant ! qu'ils appartiennent à la fausse droite ou à la vraie gauche, ils ont chacun contribué à la ruine. Dans leur langage ils parlent couramment du mur contre lequel tout va se fracasser.

La seule véritable issue est la planche à billets. C'est déjà bien commencé avec des mécanismes complexes.

Fabriquer de faux billets ? Voila encore un beau sujet pour un prochain éditorial.

 

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LA PLANCHE A BILLETS

 

Faire tourner la planche à billets pour fabriquer de la fausse monnaie est un système vieux comme le monde. Dans la plus ancienne antiquité on fabriquait carrément de l'or avec les difficultés du pesage et de la teneur précise en or. Dieu dont la bonté est sans limites connues reprochait avec véhémence aux hommes d'adorer le veau d'or.

A présent les techniques se sont perfectionnées et multipliées. Je ne m'étendrai pas sur leur complexité. Elles adoptent des formes savantes. Tous les jours les médias nous parlent de telle manipulation compliquée de la part des banques. Le vulgum pecus ne saisit pas la manœuvre. En fait elle se résume toujours et sans arrêt par de la création de fausse monnaie.


Nous allons voir dans l'ordre pourquoi les politiques font tourner la planche à billets. Ensuite il faudra évoquer la déflation. Enfin, il sera nécessaire de montrer les multiples problèmes non résolus qui expliquent sans les excuser le comportement des politiques.

 

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POURQUOI LA PLANCHE A BILLETS

Très souvent grâce à la magie de la photo moderne nous admirons des billets tout neufs qui sortent à une allure vertigineuse de la machine qui les fabriquent. Les malfrats s'y intéressent tentant de recevoir leur part du butin. Il semble, selon la propagande que ces billets sont infalsifiables. Qui a raison ? Dieu seul le sait.

Si les politiques font tourner la planche à billets c'est très clairement parce qu'ils sont perdus et ne savent vraiment plus quoi faire. Tous les gouvernements qu'ils soient de la fausse droite ou de la vraie gauche ont laissé s'accumuler les calamités. Je les ai si souvent dénoncées : chômage, paupérisation, restos du cœur et tant d'autres... .

Les politiques ne veulent ou ne peuvent pas résoudre les problèmes réels des Français dont ils sont largement responsables. Faute de mieux ils noient le problème en créant de la fausse richesse.

 

LA DÉFLATION

Dans ce domaine l'actualité nous court après sans jamais nous rattraper. Les pleurs et les grincements de dents ne manquent pas. C'est parfaitement logique. La déflation est cumulative. Les prix des biens et surtout des biens de capitaux baissent. Chacun veut alors s'en débarrasser plus ou moins vite selon son intérêt ou ce qu'il croit être cet intérêt.

Dans ce climat le prix du panier de la ménagère ne fléchit nullement. Cela peut conduire à une accélération du mouvement. Pour faire ses courses en paix la ménagère mange du capital.

Existe-t-il un trou noir où la richesse nationale disparaît à jamais ? Qui le sait est le plus malin.

 

LES PROBLÈMES NON RÉSOLUS

Au risque une nouvelle fois de me répéter je vais faire un tour de France des calamités. Les problèmes non résolus par les politiques sont si nombreux que c'est une pitié que de les énoncer. Ils ne sont en fait que le miroir qui reflète la paupérisation croissante du pays.

Les politiques, tous solidairement responsables, cachent cette misère par des fables du type suivant ; La France est la cinquième puissance économique du monde. C'est nul comme excuse car personne ne se nourrit de statistique. Qui disait que la statistique était la forme élaborée du mensonge ?

Pour mettre de l'ordre dans ces calamités nous allons rester dans l'essentiel.
Au premier chef, se situe le chômage. Ne pas avoir de boulot est un mal absolu. J'ai écrit très récemment un éditorial intitulé : Chômage fils du socialisme. Je reprenais le titre d'un de mes livres à ce sujet. Dans ce domaine rien n'a vraiment changé.

Le temps est immobile. Les politiques se penchent sur le mal. Ils font un pansement par des moyens compliqués qui aggravent le mal.

Le tout se passe dans une forte odeur d'usine à gaz.

Dans la suite du chômage la paupérisation se répand par ondes successives dans tout le corps social. Des personnes manquent de tout. Certains ne se soignent plus et des enfants ont faim. La prospérité du secours catholique et des restos du cœur n'est pas du tout un hasard mais une conséquence.

 

CONCLUSION

Beaucoup d'inflation mène à la ruine totale. En revanche un peu d'inflation met de l'huile dans les rouages. Le faire est difficile. Cela demande à la fois de l'habileté, de la vertu et du courage.

Qui le fera ?

Qui vivra verra.

Michel de PONCINS

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