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4 mars 2018

LE TERRORISME ISLAMIQUE A FRAPPE UNE FOIS DE PLUS LA FRANCE DANS LE SAHEL !

LA FRANCE EN PLEIN MILIEU

DE LA CIBLE DU TERRORISME

ISLAMIQUE AU SAHEL

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Burkina Faso : l’ambassade de France et l’Institut français visés par une attaque

SOURCE : Publié par Gaia - Dreuz le 2 mars 2018

 

Plusieurs attaques armées étaient en cours vendredi matin 2 Mars 2018 dans le centre de la capitale burkinabè.

Chaos ce vendredi matin dans le centre de Ouagadougou. Des tirs intenses se faisaient entendre non loin de l’ambassade de France au Burkina Faso. Selon Jean-Marc Châtaigner, ambassadeur et envoyé spécial pour le Sahel, il s’agit d’une « attaque terroriste ».

D’après des témoins interrogés par l’AFP, cinq hommes armés sont sortis d’une voiture et ont ouvert le feu sur des passants avant de se diriger vers l’ambassade.

Un correspondant de l’agence de presse sur place a entendu des échanges de tirs intenses et vu un véhicule, celui des assaillants selon des témoins, en feu sur la chaussée. Des unités de gendarmerie et de l’armée se déployaient sur les lieux, a également constaté ce correspondant.

« Les militaires courent dans tous les sens ».

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D’autres témoignages ont fait état d’une explosion près de l’état-major des armées et de l’institut français, à environ un kilomètre de là, toujours dans le centre de la capitale burkinabè.

« Les militaires courent dans tous les sens, il y a des tirs super nourris et des grosses explosions retentissent au niveau de l’état-major des militaires, raconte un témoin au Parisien. Les militaires sont venus nous voir pour nous dire de ne pas rester là. »

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Mise à jour :

Des attaques ont visé l’ambassade de France et l’état-major général des armées, où une trentaine de personnes sont mortes. En France, une enquête pour tentative d’assassinat terroriste a été ouverte.

Chaos dans le centre de Ouagadougou ce vendredi. La capitale du Burkina Faso a été vers 10 heures le théâtre d’une double attaque simultanée visant l’ambassade de France d’une part et l’état-major des armées d’autre part. Une attaque à «relent terroriste très fort», selon le ministre de l’Information Rémis Fulgance Dandjinou.

« Quatre assaillants ont été neutralisés dans l’attaque de l’ambassade de France », précise le gouvernement, ajoutant que les forces de défense et de sécurité sont en opération et qu’aucun bilan n’est encore disponible. L’« attaque terroriste » aurait été menée par une dizaine d’assaillants, a déclaré à Jeune Afrique Armand Béouindé, le maire de Ouagadougou.

Dans l’autre attaque qui a visé l’état major des armées, au moins deux autres assaillants ont été neutralisés. Il y aurait une trentaine de morts, selon des sources sécuritaires françaises. Des membres des forces de l’ordre burkinabè figurent parmi les victimes.

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Burkina Faso : une trentaine de morts dans des attaques à Ouagadougou

SOUCE : >International|V.G., D.LC. et M.-L.W. avec AFP| 02 mars 2018, 12h27 | MAJ : 02 mars 2018, 21h16 |25

Des attaques ont visé l’ambassade de France et l’état-major général des armées, où une trentaine de personnes sont mortes. En France, une enquête pour tentative d’assassinat terroriste a été ouverte.

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Une trentaine de personnes ont été tuées et 85 autres blessées à vendredi à Ouagadougou, selon un bilan encore provisoire. La capitale du Burkina Faso a été vers 10 heures le théâtre d’attaques simultanées visant l’ambassade de France et l’institut français ainsi que l’état-major burkinabé des armées. Des attaques à « relent terroriste très fort », selon le ministre de l’Information Rémis Fulgance Dandjinou.

 

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D’après des témoins interrogés, cinq hommes armés sont sortis d’une voiture et ont ouvert le feu sur des passants avant de se diriger vers l’ambassade. Dans le même temps, une énorme explosion a été entendue. Un correspondant de l’AFP sur place a entendu des échanges de tirs intenses et vu un véhicule, celui des assaillants selon des témoins, en feu sur la chaussée. Au moins neuf « terroristes » ont été tués vendredi au cours des attaques, « dont cinq à l’état-major », a indiqué une source gouvernementale. Les opérations se sont terminées vers 17h40.

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Une voiture piégée

L’explosion qui a frappé l’état-major général des armées provenait d’une voiture piégée et elle visait « peut-être » une réunion du G5 Sahel, a déclaré vendredi soir le ministre burkinabé de la Sécurité Clément Sawadogo. « Le véhicule était bourré d’explosifs, la charge était énorme » et a occasionné « d’énormes dégâts ».

Si les attaques n’étaient toujours pas revendiquées dans la soirée, Emmanuel Macron a réaffirmé vendredi sa « détermination et le plein engagement de la France, aux côtés de ses partenaires du G5 Sahel, dans la lutte contre les mouvements terroristes ». Il s’est entretenu avec son homologue Roch Marc Christian Kaboré et lui a exprimé son entière solidarité et a transmis ses pensées pour le peuple burkinabé.

Des forces spéciales françaises en soutien

Le ministre burkinabé de l’Information a indiqué que des militaires français sont intervenus contre les assaillants en « collaboration » avec les forces de sécurité burkinabée. Il n’a pas précisé s’il s’agissait des Français chargés de la sécurité de l’ambassade ou de soldats des forces spéciales françaises basées à l’aéroport de Ouagadougou.

Le parquet de Paris a ouvert vendredi une enquête pour tentative d’assassinat terroriste. Les investigations ont été confiées à la Direction générale des services intérieurs (DGSI) et aux policiers de la Sous direction antiterroriste (Sdat).

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Les précédentes attaques dans le pays

Les attaques de groupes djihadistes contre des représentants de l’État (gendarmeries, écoles notamment) sont régulières dans le nord du pays, frontalier des zones instables du Mali.

Le 13 août dernier, deux assaillants avaient ouvert le feu sur un café-restaurant hallal, le Aziz Istanbul, situé sur la principale avenue de la capitale, faisant 19 morts et 21 blessés. L’attaque n’a pas été revendiquée.

Le 15 janvier 2016, trente personnes, dont six Canadiens et cinq Européens, avaient été tuées lors d’un raid djihadiste contre l’hôtel le Splendid et le restaurant Cappuccino dans le centre de Ouagadougou.

L’assaut, donné par les forces burkinabées soutenues par des militaires français, avait duré une douzaine d’heures et l’attaque avait été revendiquée par Al-Qaida au Maghreb islamique (Aqmi) qui l’attribue au groupe djihadiste Al-Mourabitoune.

Le 3 février dernier, un assaillant a été tué lors d’une embuscade tendue par des hommes armés contre une patrouille de policiers à Déou, localité située dans le nord du Burkina Faso, frontalière du Mali.

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COMMUNIQUE DE L'UNION INTERNATIONALE DE LA PRESSE FRANCOPHONE 

 

Le terrorisme et nous

Par Madiambal Diagne
Président international

Tout était prêt : le programme du symposium, l’organisation générale... Les intervenants dont l’expérience devait nourrir nos débats autour de ce thème majeur : "Médias, Paix et Sécurité". Le Burkina Faso, le "Pays des hommes intègres", devait nous accueillir, et notre section de l’UPF mettait déjà les petits plats dans les grands pour faire de ces journées du 28 au 31 mars un grand moment de réflexion, de propositions, mais aussi de convivialité.

Et puis, une nouvelle fois, les assassins, ces terroristes aveugles et fous, ont frappé Ouagadougou.
Notre premier réflexe a été de joindre nos amis burkinabés, pour les assurer de notre solidarité.
Puis vient le temps de la réflexion, partagée par le bureau international de l’UPF consulté en urgence.
Nous avions deux options : maintenir la tenue du symposium au dates prévues, en nous appuyant sur notre volonté de ne pas céder, jamais, aux assassins. Ou bien chercher une solution, qui pourrait permettre que nos travaux, surtout sur cette question dramatiquement d’actualité, puissent se tenir dans les meilleures conditions, c’est à dire à une autre date ou peut être dans un autre lieu.

Nous avons choisi cette dernière solution. Pour être le mieux à même de répondre dans nos médias à ces actes barbares en menant une réflexion sans contraintes ni pression.

Nous avions rendez vous au Burkina Faso pour parler de nos pratiques journalistiques face au terrorisme. Nous en parlerons. Dans des conditions assurant la sécurité de toutes et de tous.

Nous consultons depuis trois jours nos différents interlocuteurs de l’Etat, des représentations diplomatiques, de nos sponsors. Nous vous ferons connaître très vite notre décision, qui sera je le répète fondée sur notre double volonté de ne pas céder aux pressions et d’assurer un excellent déroulement de nos travaux.

Nous serons mieux armés après nos travaux pour faire reculer par une information équilibrée et documentée, vérifiée et transparente, le terrorisme assassin.

Madiambal Diagne

Président international

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