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21 avril 2022

GUERRE UKRAINE-RUSSIE ... SOMMES-NOUS AU BORD DE LA TROISIEME GUERRE MONDIALE AVEC CE CONFLIT EN UKRAINE ?

Mes chères impertinentes, chers impertinents,

C’est BFM TV qui semble découvrir presque surprise que les Russes, désormais parlent de 3ème guerre mondiale.

Voici les explications légères de BFM… 

« L’opération spéciale russe en Ukraine s’est transformée en ce que l’on peut facilement qualifier de Troisième Guerre mondiale », a déclaré une présentatrice très populaire en Russie, lors de son émission.

Le mot guerre était proscrit, mais le terme Troisième Guerre mondiale ne semble pas poser de problème. Après la destruction, jeudi dernier, du vaisseau-amiral russe Moskva par l’armée ukrainienne, sur les plateaux télévisés russes pro-Kremlin, la colère était perceptible.

Dans l’émission-débat « 60 minutes » – programme politique populaire diffusé sur l’antenne Russia1, sous contrôle du gouvernement – la présentatrice Olga Skabeïeva, très connue dans le pays, n’a pas hésité à dire vendredi dernier que le conflit actuel en Ukraine était une Troisième Guerre mondiale.

« L’opération spéciale russe en Ukraine s’est transformée en ce que l’on peut facilement qualifier de Troisième Guerre mondiale, c’est tout à fait clair », déclare la présentatrice.

« En ce moment nous nous battons, et si ce n’est contre l’Otan lui-même, au moins contre les infrastructures de l’Otan, et par extension nous nous battons contre les États-Unis ».

« Stop, l’opération militaire spéciale est terminée »

Dans d’autres extraits, on peut l’entendre parler de la livraison d’armes à l’Ukraine, et dire « nous devrions sérieusement penser à détruire les chemins de fer ». Dans le même temps, un invité appelle à bombarder Kiev, alors que des images de chefs de gouvernements étrangers, en visite dans la capitale ukrainienne, passent à l’écran.

« Stop, l’opération militaire spéciale est terminée, elle a pris fin hier soir quand notre mère-patrie a été attaquée » lance cet homme vendredi, après que le navire-amiral russe ait coulé. Selon lui il s’agit d’un « cas absolu de guerre ».

Guerre en Ukraine: après « l’opération spéciale », la télévision russe parle désormais de « Troisième Guerre mondiale » pic.twitter.com/YtxudVf3NZ

 

Evidemment que la Russie est en guerre contre les infrastructures de l’OTAN !

Le dégré de réflexion de nos journalistes est affligeant et à défaut de penser, ils pourraient au moins penser à poser des questions, mais pour cela, encore faudrait-il se les poser, et les poser, c’est évidemment déjà apporter une réponse.

A votre avis, le navire russe était-il équipé d’une défense rapprochée contre les attaques de missiles ?

A votre avis, les Ukrainiens avaient-ils la capacité à couler ce navire ?

A votre avis, pouvaient-ils savoir où se trouvait ce bâtiment ? Pouvaient-ils le localiser et le tirer aussi facilement que cela ?

A votre avis, pourquoi l’armée russe est en échec en Ukraine ?

Alors les réponses sont assez simples. L’armée ukrainienne ne vaut pas grand chose, mais avec 17 000 missiles antichars Javelin elle vaut nettement plus. Avec les instructeurs de l’Otan, américains bien évidemment mais aussi un peu français parfois, elle vaut nettement plus. Avec les renseignements satellites il est plus facile de flinguer et de bombarder les QG avec les généraux russes dedans et de désorganiser la chaîne de commandement russe. Avec les avions radars américains, il est facile de tracer un navire russe, de le pointer pour des missiles ukrainiens, et d’envoyer quelques drones au dessus de ce bateau pour faire diversion et « occuper » sa défense rapprochée avant de frapper avec des missiles. Bref, l’hypothèse du coup pendable de l’Otan ne fait guère de doute, et c’est une victoire maritime brillante mais aussi un message très clair adressé à la Russie. « Nous pouvons couler vos navires mêmes les plus gros », « nous n’avons pas peur ».

Alors il ne faut pas s’étonner que les Russes comprennent parfaitement le message que nous leur adressons sans que BFM ne s’en rende compte un seul instant, puisque la réflexion s’arrête à « Poutine est méchant ».

Sauf que ce n’est pas franchement le sujet.

Dire qu’Hitler était méchant n’a jamais empêché la Seconde Guerre mondiale !

Les Russes, en arrivent donc, logiquement, à la conclusion que l’Otan et l’Union Européenne ne laisseront pas la Russie prendre l’Ukraine.

En réalité, nous défendons l’Ukraine.

Est-ce bien ou mal ?

L’histoire jugera cela. 

Mais au moment où j’écris ces lignes, les Russes sont désormais conscients du fait que soit ils reculent, soit s’ils veulent prendre réellement l’Ukraine. Alors ils devront affronter plus frontalement et plus directement les forces de l’Otan, notre logistique, notre armement. Ils devront bombarder les trains et les approvisionnements logistiques, ils devront également tenir une guerre de longue durée.

Ils devront également accepter des coûts humains de plus en plus importants.

Poutine a misé.

L’Otan a suivi et relancé.

A la Russie de Poutine de relever encore les enchères. Si la Russie le fait, alors, oui, cela signifie et implique que nous ne sommes plus au bord de la Troisième Guerre mondiale

Cela veut dire que c’est la Troisième Guerre mondiale et que nous sommes en guerre contre la Russie.

Les gens, pour le moment, ne sont pas conscients réellement, de la gravité potentielle de la situation.

Mais cela changera très vite si la Russie de Poutine n’abandonne pas ses ambitions de souveraineté et d’indépendance.

Il est déjà trop tard, mais tout n’est pas perdu.

Préparez-vous !

Charles SANNAT

russie-armee-vladimir-poutine

 

 

Atlantisme : et si nous nous demandions
pourquoi nous suivons la politique américaine ?

 

Il est impossible d’analyser correctement une situation ou un conflit géopolitique si l’on considère que l’une des contreparties n’est a priori pas critiquable. C’est pourtant le cas concernant le conflit ukrainien, où le fait de pointer la responsabilité américaine paraît, pour beaucoup, une violence, une indécence, presque un crime. Considérer les choses sous cette forme est pourtant une grave atteinte à la vérité, plus encore qu’à la liberté d’expression, et un grand danger pour l’avenir du monde.

 

Il existe à ce jour deux lectures du conflit ukrainien :

  • L’une est locale, régionale. Selon cette vision des choses, la Russie a voulu envahir l’Ukraine soit pour protéger ses ressortissants russophones, soit pour augmenter son «espace vital», soit même pour reconstruire l’empire des tsars ou celui de l’URSS. Cette version des faits est évidemment conforme au «verbatim» américain1. Elle est encouragée par les images de la presse, qui ramènent les choses à l’événementiel le plus immédiat, à l’émotionnel, et parfois même à l’insupportable.
  • L’autre est celle d’un conflit géopolitique, où deux adversaires, deux puissance nucléaires de premier plan, les USA et la Russie, s’affrontent sur un théâtre périphérique, l’Ukraine2.

Ces deux lectures sont évidemment antinomiques, ceux qui adoptent la première s’interdisant de fait de tirer la moindre conclusion globale du conflit autre que celle d’une réponse humanitaire ou protectrice face à une «agression» russe.

Or, on constate aujourd’hui que la plupart des observateurs et presque tous les candidats à la Présidence française ont, sous le coup du choc médiatique3, adopté la première version, qui les empêche de développer une vision géopolitique des choses et les rabaisse de ce fait au rôle de supplétifs américains. Ils valident ainsi, plus encore qu’une approche tronquée du conflit, un impensé politique français caractéristique concernant les dérives modernes de l’atlantisme.

LES CAUSES DE L’IMPENSÉ POLITIQUE FRANÇAIS DE LA CRISE UKRAINIENNE

Cet impensé a de nombreuses causes.

D’abord, d’une certaine façon, les USA sont «notre fille». En effet, l’aventure de l’indépendance américaine est l’enfant de nos combats4. La figure de La Fayette y est omniprésente5, la philosophie des Lumières en est l’âme, ainsi que l’organisation politique républicaine. Le traité qui reconnaît cette indépendance en 1783 est, ne l’oublions pas, le traité de Paris.

De même, ce pays a été présent dans les moments les plus tragiques de notre Histoire récente. Son intervention a été décisive au cours de la première guerre mondiale, en 19176, ce qui a été un moteur de son influence politique et de son extraordinaire croissance ultérieure. Il en a été de même au cours de la deuxième guerre mondiale, où les Américains ont été reconnus comme nos libérateurs7, puis les financiers de notre reconstruction8. Ensuite, grâce à l’OTAN, ils ont été gardiens de notre «monde libre» jusqu’à obtenir, selon la version historique communément acceptée, la chute de l’Union soviétique en 19919.

Même les «bons moments» de l’après-guerre ont été attribués aux Américains : l’«americain way of life», la société de consommation, le cinéma, la musique, l’anglais si pratique comme langue véhiculaire universelle, et même la contre-culture hippie, sa drogue et sa «libération sexuelle», qui ont marqué toute une génération prétendument «libre10».

Bien qu’ils en aient toujours très bien tiré profit, politiquement, commercialement et financièrement, comment en vouloir aux Américains avec de tels antécédents ?

LA TENTATION DE L’HYBRIS

Toute la difficulté est là, car la chute du Mur fait brusquement des USA «l’hyperpuissance», une force politique, commerciale et militaire immense sans contrepartie. À partir de ce moment-là, la tentation de l’hybris peut se répandre dans certains milieux politiques, intellectuels et des affaires. Avec une grande naïveté, les Européens penseront que le système démocratique suffit à maîtriser cette tentation. C’est exactement le contraire qui se produira, parce que si l’on admet que les régimes autoritaires tendent à interdire l’action, alors que les régimes totalitaires tendent à interdire la pensée, le totalitarisme se déploiera plus facilement dans un régime démocratique (par la presse, le magistère intellectuel, la consanguinité des élites, etc.), parce que ce dernier peut servir d’alibi et qu’il est très facile à dévoyer.

Cet hybris se manifestera sur le plan économique par un ultra-libéralisme débridé, par un pacte tacite entre l’État et les GAFAM consistant à utiliser la puissance phénoménale de ceux-ci au service de l’espionnage américain11, puis, finalement, par la tyrannie médiatico-politique de ces GAFAM et la monstruosité du système d’extraterritorialité du droit américain permettant d’emprisonner les dirigeants de n’importe quelle entreprise étrangère, de piller ses secrets et de lui infliger d’énormes amendes sous quelque prétexte que ce soit12.

Sur le plan politique, l’OTAN se transformera non pas en un organisme «en état de mort cérébrale», mais en une entité bien vivante, poursuivant jusqu’à aujourd’hui sa mission première, non de «protection du monde libre», mais de verrouillage et de mise au pas de l’Europe. Comment, en effet, un pays ou un groupe de pays peut-il concevoir de disposer de la moindre autonomie politique ou même commerciale, lorsqu’il confie sa défense à un autre13 ? Dans tout autre cas que celui de l’Amérique, on aurait parlé d’occupation ou de colonisation… Le comble, certainement, s’est produit avec le traité de Lisbonne de 200714, qui stipule, au titre 5, que pour tous les pays européens, y compris la France, l’OTAN reste «le fondement de leur défense et l’instance de la mise en œuvre15» de la Politique Étrangère et de Sécurité Commune16(PESC). Comment avons-nous pu laisser passer une chose pareille ? Que dire de plus après cela ?

En Russie, avant la reprise en main par Poutine17, les hommes d’affaires américains s’entendront avec les oligarques russes pour «piller» économiquement le pays pendant la «décennie maudite» de Boris Eltsine18. Sur le plan diplomatique, ils «oublieront» ensuite la promesse faite à Gorbatchev en 1991 de ne pas étendre l’OTAN vers l’est.

Sur le plan militaire, chacun connaît l’impressionnante série de guerres menées, toujours «au nom de la liberté», par les USA sur les théâtres européens et proche-orientaux19. La stratégie militaire se traduira toujours par la technique préalable du «carpet bombing20», qui a l’avantage d’être peu coûteuse en vies humaines américaines, alors qu’elle maximise les pertes civiles. Il est à remarquer par ailleurs que ces guerres sont toujours intensément préparées par des campagnes de presse, avant et pendant les conflits. Elles font partie, à proprement parler, de la mise en œuvre des opérations21.

LES AMÉRICAINS À LA CONQUÊTE DE L’EST

Pour ce qui est de l’Ukraine, la guerre s’inscrit évidemment dans le cadre de cette «conquête de l’est» américaine22. Il s’y rajoute aujourd’hui un aspect civilisationnel très important, celui de l’idéologie progressiste «woke» à laquelle l’Amérique cherche à contraindre le monde avec une très grande violence23. La Russie est le dernier «bastion» européen, chrétien et conservateur, qui résiste encore dans cette guerre idéologique que le reste de l’Europe a pratiquement perdue, et la «conquête» occidentale de l’Ukraine est évidemment une façon d’abattre ce bastion.

Carte de l'OTAN

 

Nous avons facilement prouvé cette expansion24, à la suite de la Révolution du Maïdan, une opération dans laquelle les Américains ont dépensé près de 10 milliards de USD25 ! Comment peut-on penser, dans ces conditions, avoir affaire à une «jeune démocratie» et non à un gouvernement fantoche, privé, qui plus est, de 3 millions d’électeurs du Donbass ? Que dirait-on si nous avions traité de la sorte un gouvernement africain ?

Plusieurs éléments récents peuvent encore confirmer la mainmise américaine et la «conquête» de ce pays, qui ont provoqué la réaction défensive russe26 :

  •  L’un est le fait que l’armée ukrainienne est aujourd’hui piégée par les troupes russes le long de la ligne de contact du Donbass. Depuis 2014, 100 000 soldats ukrainiens y faisaient face aux populations retranchées. Suite aux manœuvres russes, toute l’armée ukrainienne, soit plus de 200 000 soldats, s’y est déployée, pensant que la Russie allait attaquer à cet endroit27. Pourquoi la classe politique américaine et la presse n’ont-elles parlé que des troupes russes et pas des troupes ukrainiennes qui leur faisaient face, donnant ainsi l’impression, pendant des mois, d’une menace unilatérale russe ? Pourquoi ces troupes ukrainiennes massées depuis 2014 face à leur propre peuple, en contradiction formelle avec les accords de Minsk ? Pourquoi aucune admonestation n’a-t-elle jamais été faite à l’Ukraine par l’ONU, en huit ans, pour retirer ces troupes ?
  •  Un autre est la mise à jour par les Russes, à l’occasion de cette guerre, de 30 laboratoires bactériologiques militaires28 créés à partir de 2014. Une existence confirmée par l’Américaine Victoria Nuland, n°3 du Département d’État américain, et «patronne» américaine de l’Ukraine depuis la Révolution du Maïdan29.
  •  Un autre encore est le bombardement très récent de la base de l’OTAN en Ukraine de Yavoriv30. Cette base, créée en 1991 dans le cadre du partenariat américano-ukrainien appelé PPP31 (Partenarial pour la Paix), fut renforcée après 2014. Elle servait à entraîner les soldats étrangers : allemands, anglais, italiens, baltes, roumains, etc., jusqu’à 6 000 hommes, pris en charge par des instructeurs américains et canadiens. Située à quelques kilomètres de la frontière polonaise, elle avait reçu récemment les «brigades internationales» venant se battre en Ukraine, ainsi que les armes antiaériennes et antichars (Stinger, Javelin) livrées par l’Europe. Cette base vient d’être détruite. L’OTAN est donc bien présent en Ukraine, …sous un autre nom, celui du PPP, et l’objectif stratégique de l’adhésion de ce pays à l’OTAN est absolument manifeste. Pourquoi cette organisation, après 2014, a-t-elle ainsi renforcé son emprise, alors que l’objectif «officiel», depuis cette époque, était la désescalade et le retour de la paix ?
  •  Enfin, le dernier signe est le fait que le Président Zelensky a officiellement demandé, le 21 février dernier, soit quelques jours avant l’attaque, la renucléarisation de son pays. Compte tenu de ce qui précède, pouvait-il faire une telle déclaration sans un aval formel des USA ? À un tel moment, n’était-ce pas un chiffon rouge agité devant un taureau ?

Dans ce conflit, tout n’est évidemment pas blanc ou noir. Il est très difficile de s’approcher de la vérité. Mais il est certain qu’on ne peut le faire que si l’on s’autorise au départ a priori la critique sans réserve des deux parties, américaine et russe, et non pas d’une seule. Faute de se tenir à cette règle stricte, et si l’on veut faire de la critique de l’Amérique, au nom d’un dogme hérité du passé, un impensé politique, on entre avec certitude – et exclusivement – dans la lecture américaine. En agissant ainsi, on se refuse à l’analyse et on se range dans un camp. Si l’on veut la séparation du monde en deux blocs irréconciliables, et un jour la troisième guerre mondiale, c’est la meilleure façon de s’y prendre.

François Martin

fusée balistique

 


1 – Précisément parce qu’il sort l’Amérique de la «scénographie» du conflit, et que, par ce fait, il la dédouane de toute responsabilité directe, la positionnant uniquement à l’extérieur, dans le rôle de «défenseur des valeurs du monde libre».

2 – Comme cela était le cas au moment de la guerre froide entre les USA et l’URSS ou la Chine, en Angola, au Vietnam ou ailleurs.

3 – Savamment orchestré.

4 – Voir sur Wikipedia.

5 – Voir sur Wikipedia.

6 – Et surtout à partir de mars 1918. Voir sur Wikipedia.

7 – L’Histoire est bien plus complexe : d’abord, on ne le dit pas trop, parce que les banques américaines ont financé une partie de l’effort de guerre allemand, ensuite parce que le plan américain, déjoué par de Gaulle, était celui d’une mise sous tutelle politique et administrative de la France, enfin, il ne faudrait jamais l’oublier (mais on l’oublie pourtant !), nos premiers libérateurs sont… les Russes, après avoir brisé l’armée allemande, d’abord à Stalingrad (d’août 1942 à février 1943), puis à Koursk (de juillet à août 1943), au prix de sacrifices inouïs. Il est vrai que les USA ont aussi «fait le job» avec la guerre du Pacifique.

8 – Là aussi, le «deal» n’a pas été dans un seul sens, puisque le Plan nous a obligés à acheter aux Américains la totalité des biens objets du prêt. Voir sur Wikipedia.

9 – Soljenitsyne est en effet beaucoup moins «amical», puisqu’il considère que les Américains avaient passé avec l’URSS un «marché» de partage du monde qu’ils n’avaient pas l’intention de remettre en cause, et que la libération du communiste est due aux résistants, comme Sakharov ou Walesa, et non pas à la «guerre des étoiles» de Reagan. Voir : Alexandre SoljenitsyneL’erreur de l’Occident, 1980.

10 – Certains leaders du mouvement hippie ont avoué bien plus tard que l’obligation «amicale» de la drogue et des relations sexuelles «libres» leur avait offert le parfait alibi pour une prédation sexuelle sur les filles dont ils n’auraient jamais rêvé dans leurs rêves les plus fous. Ceci relativise un peu le mythe, très bien mis en scène, de l’amour, de la paix et des fleurs.

11 – Contre la garantie de leur survie, contraire aux lois anti-trust. (Voir l’affaire Snowden).

12 – Voir : Frédéric PierucciLe piège américain, Lattès, 2019. Voir aussi cette vidéo.

13 – L’auteur se trouvait à Kinshasa au moment de la conquête du Zaïre par les troupes rwandaises alliées de Laurent-Désiré Kabila. Elles ont pillé absolument tout ce qu’elles ont pu trouver des caisses de l’État et du reste.

14 – Voir sur Wikipedia.

15 – «Les engagements et la coopération dans ce domaine demeurent conformes aux engagements souscrits au sein de l’OTAN, qui reste, pour les États qui en sont membres (y compris la France, donc, puisque même sortie du Commandement militaire intégré, elle reste membre de l’Alliance…), le fondement de sa mise en œuvre».

16 – Voir sur Wikipedia.

17 – Le 31 décembre 1999.

18 – Voir sur Wikipedia.

19 – Iran (1987), Golfe (1990/91), Bosnie-Herzégovine (1992/1995), Kosovo (1998/1999), Afghanistan (2001/2021), Irak (2003/2011), Libye (2011), Syrie (2014).

20 – «Tapis de bombes» : la Serbie bombardée pendant 72 jours d’affilée. 200 000 morts, dont la moitié de civils, durant la deuxième guerre d’Irak.

21 – Pourquoi le grand élan de solidarité, certainement légitime, qui s’est formé en faveur du peuple ukrainien, ne s’est-il pas produit pour le peuple serbe, bombardé sans discontinuer par les forces de l’OTAN à partir de mars 1999 ? Pourquoi aucune compassion n’a-t-elle pas non plus accompagné les familles des 200 000 morts irakiens disparus sous les bombes en mars 2003 pour une fiole de talc agitée à l’ONU ? Pourquoi, en 2011, n’a-t-on pas demandé au peuple libyen ce qu’il pensait de la destruction de son pays ? Pourquoi, encore aujourd’hui, le peuple yéménite est-il à l’agonie dans l’indifférence générale ? Il est facile de répondre, en se demandant de quel côté était la presse lors de ces conflits. Voir cette vidéo.

22 – Voir la carte de l’expansion OTAN ci-dessous.

23 – Ainsi, il n’y a pas un conflit de civilisation, mais deux !

24 – Voir mes articles précédents dans la Smart Reading Press.

25 – 5,5 milliards de USD pour la révolution elle-même, près de 5 milliards de USD pour l’armement ultérieur, y compris les prêts les plus récents.

26 – Le pauvre peuple ukrainien payant donc les frais d’une «guerre périphérique» qui, en réalité, n’est pas la sienne, mis à part la politique du gouvernement inféodé aux USA et les milices ukro-nazies intégrées à l’armée nationale, en particulier face au Donbass.

27 – Ce qu’elle n’a pas fait. Elle l’a fait à la fois par le Nord et par le Sud, et a ainsi enfermé l’armée adverse dans une poche devant le Donbass. Voir sur Youtube.

28 – Les Américains disposent d’environ 250 laboratoires bactériologiques militaires dans le monde, pour lesquels ils n’acceptent aucun contrôle international. Pourquoi en ont-ils plus de 10 % en Ukraine ? Voir sur Le Grand Soir.

29 – Voir sur Sentinelle.

30 – Voir sur La Croix.

31 – Voir sur Wikipedia.

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