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4 septembre 2011

APRES LA JETEE DE CHRIS MARKER, CELLE DE HONFLEUR ... de notre correspondant spécial de Presse à New-York FRED FOREST

 

CHRONIQUE DE NOTRE CORRESPONDANT 

DE PRESSE A NEW-YORK  FRED FOREST


APRES LA JETEE DE CHRIS MARKER,  

 

CELLE DE HONFLEUR...


Les artistes peintres, chevalet sur l’épaule,

 

abandonnent Honfleur, et refluent sur l’aéroport

 

de ROISSY CHARLES DE GAULLE ...

FRED FOREST A NEW-YORK


La panique, après la lassitude d’une vaine attente , les artistes peintres refluent sur CDG. Des dissensions se sont faites jour au sein du comité d’accueil. Une partie des contestataires s’est désolidarisée du président du comité. Ils lui reprochent d’avoir manqué de feeling en insistant pour se maintenir en place inutilement. Au prix des hôtels, même de seconde zone, il estiment que cette attente leur est revenue chère. Pour ceux qui logeaient dans les auberges de jeunesse, il faut le dire, très bien tenue, d’Equemauville et de Fatouville, ils avaient aussi la trotte à effectuer pour les tours de garde sur la jetée. A deux, le temps ne paraissait pas trop long, juste le temps de griller quelques cigarettes.

Ce qui ne fumaient pas étant désavantagé arpentaient la jetée à grandes enjambées. Certains même se osaient en regardant droit l’horizon dans la direction où le couple pouvait d’un instant à l’autre survenir, se osaient, donc, à réciter quelques vers  notamment de Lamartine. O temps suspens ton vol etc..

Toujours est-il quand l’ordre de repli à été donné précipitamment, la nouvelle de l’arrivée de DSK à Roissy CDG par le vol 007 ayant été donnée à 08:35 le dimanche, par une radio locale, trois artistes dissidents se sont refusés de monter dans le bus collectif pour le retour sur Paris. Ils ont argumenté ce refus en prétendant que la peinture du port d’Honfleur commencée durant leur séjour était loin d’être terminée. Artistes peintres, purs et durs, travaillant exclusivement sur le motif, il n’était pas question pour eux de quitter les lieux et de laisser à l’abandon la peinture inachevée. Rien n’y fit. Ils refusèrent de monter dans le véhicule, qui parti sans eux, cahin-caha, vers l’aéroport de Roissy.

Le président s’étant emparé entre temps du micro de l’autocar de tourisme qu’il avait affrété pour la circonstance, grand seigneur à l’égard des dissidents, il les excusa d’un ton paternaliste. La morale qu’il tirait de leur défaillance, c’était simplement que dans les cas où doit primer l’intérêt collectif, il était classique de constater de telles faiblesses, chez des individus qui font passer leur intérêt personnel hélas ! en priorité. Tout cela dit sur un ton de compassion comme enrobé de miel et à la fois de poivre. Après qu’il eut fini sa tirade, il reprit sa respiration, et d’une voix soudaine forte, pour galvaniser ses troupes.  Il se mit en quelque sorte à rappeler à tous les objectifs qui étaient toujours les leurs. A savoir, revendiquer une part du gâteau dont avait bénéficiée la riche héritière en recevant sans mérite particulier cette manne, qu’elle dépensait, selon eux, à tort et à travers, en réglant des notes d’avocats américains aux tarifs prohibitifs et des pizzas de luxe par porteur spécial dans la maison   de luxe, louée à 50.000 dollars par mois, plus des déménagements, en veux-tu en voilà. Revendant même à perte son appartement de Washington , mettant ainsi en péril son propre patrimoine. Le président de l’association précisa  que les objectifs de l’association n’étaient pas dans un premier temps d’obtenir sa mise sous curatelle, néanmoins cette mesure conservatoire devrait être envisagée pour protéger les intérêts des artistes peintres dont les ascendants avaient contribué à constituer un patrimoine, risquant de fondre comme neige au soleil à ce train là.

Après un dernier nid de poule sur une route secondaire, qui fit tomber le micro des mains du président, qui se rattrapa de justesse à la barre verticale à la droite du chauffeur, le véhicule désormais fila tout droit sur l’autoroute vers CDG. Trois artistes peintres dans le fond de l’autocar piquaient un juste sommeil, après un casse-croûte  matinal bien arrosé, tandis que d’un œil morne leurs collègues regardaient le paysage de l’ île de France défiler derrière les vitres légèrement teintées. Donnant à tout ce qu’ils percevaient, une atmosphère d’irréalité,  les faisant douter de l’issue d’un combat, auquel il ne croyait plus vraiment...Mais l’arrivée du véhicule sur une ère de stationnement de Roissy, après un dernier panneau lumineux en signes  rouges marquant le numéro de parking en chiffres cabalistiques, chassa le dernier reliquat de pessimisme qui noyait leur esprit. Ils se voyaient déjà, se frayant un passage entre une meute de journalistes et de paparazzi,  saisir par le bras la riche héritière, lui intimant de leur restituer l’argent que son grand père avait ponctionné sur leurs propres grands pères, artiste comme eux à son époque. Elle, le sourire éternel sur les lèvre qu’on lui a vu afficher sans se départir dans les pires moment, trottinant derrière son mari, prête à s’accrocher à son bras, lui ne lui jetant aucun regard, ne serait-ce de compassion, pour tout ce qui lui a fait subir.

Mais son avion n’est pas encore arrivé. Les artistes peintres, leur chevalet toujours sur l’épaule, se partagent les sorties pour ne pas rater le couple. A signaler, au passage,  qu’on a jamais vu de mémoire d’homme, un peintre installer son chevalet dans le hall d’un aéroport au beau milieu des comptoirs d’enregistrement, comme ils le feraient sur la jetée à Honfleur...Non, cette idée incongrue par rapport à la culture dominante, mettra encore beaucoup de temps sans doute à s’imposer. Pour l’instant il nous faut chasser les pensées parasites, et se concentrer sur l’arrivée du couple, que la France entière vivra par medias interposés.

Sœur Anne ne vois-tu rien venir ? marmonne  un des peintres présent, à l’humeur vagabonde...  vite réprimandé  par le président de l’association qui tient à la bonne tenue de ses troupes.

Fred Forest

 

 PEINTURE LA JETEE DE HONFLEUR PEINTURE IMPRESSIONISTE INCONU

LA JETEE DE HONFLEUR PEINTURE NON ATTRIBUEE

******************************************************

IN ENGLISH

FRED FOREST French Journalist at New-York

Panic, after the lasitude of vain waiting, the painters ebb on CDG. Dissensions were done day within the committee of reception. Part of the protestors was disunited of the president of the committee. They reproach him for having missed feeling while insisting to be maintained in place unnecessarily. At the cost of hotels, even of second zone, it estimate that this waiting their cost much. For those which placed in the youth hostels, it should be said, held very well, of Equemauville and of Fatouville, they had also trots it to carry out for the turns of duty on the pier. To two, time did not appear too long, just time to roast some cigarettes.


What did not smoke being handicapped surveyed the pier with great strides. Some even were dared by looking at right the horizon in the direction where the couple could from one moment to another occur, dared themselves, therefore, to recite some worms in particular of Lamartine. O time suspense your flight etc.


Always it is when the order of fold at summer given precipitately, the news of the arrival of DSK in Roissy CDG by flight 007 having been given to 08:35 Sunday, by a local radio, three artists dissenting refused to get into the collective bus for the return on Paris. They argued this refusal by claiming that the painting of the port of Honfleur started during their stay was far from being finished. Painters, pure and hard, working exclusively on the reason, there was no question for them of leaving the places and of leaving with the abandonment unfinished painting. Nothing made there. They refused to get into the vehicle, which left without them, cahin-caha, towards the airport of Roissy.

The president being seized meanwhile the microphone of the touring bus which it had chartered for the circumstance, large lord with regard to the dissidents, it excused them of a paternalist tone. The morals which it drew from their failure, it was simply that whenever must precede the collective interest, it was traditional to note such weaknesses, at individuals who make pass their personal interest alas! in priority. All that known as on a tone of compassion like bituminous mix of honey and at the same time of pepper. After it had finished its tirade, it took again its breathing, and of a strong sudden voice, to galvanize its troops.  It was to some extent put to recall to all the objectives who were always theirs. To know, to assert a share of the cake whose the wealthy heiress had profited by receiving without particular merit this basket, which she spent, according to them, wrongly and through, by regulating American lawyer notes to the prohibitory tariffs and pizza pies of luxury by special carrier in the house of luxury, rented with 50,000 dollars per month, more of the removals, want some you in here. Reselling even with dead loss apartment of Washington, thus putting in danger its own inheritance. The president of association specified that the objectives of association were not initially to obtain its setting under trusteeship, nevertheless this conservative measure should be planned to protect the interests from the painters whose ascending ones had contributed to constitute an inheritance, being likely to melt like snows with the sun with this train there.


After last pothole on road minor, which made fall the microphone with the hands of the president, who caught up with accuracy with the vertical bar with the right-hand side of the driver, the vehicle from now on spun straight on the highway towards CDG. Three painters in the content of the coach pricked a right sleep, after a morning snack sprinkled good, while of a dull eye their colleagues looked at the landscape of the island France ravelling behind the slightly tinted panes. Giving to all that they perceived, an atmosphere of unreality, making them doubt exit of a combat, in which he really any more did not believe But the arrival of the vehicle over one era of parking of Roissy, after a last luminous panel in red signs marking the number of carpark in cabalistic figures, drove out the last remainder of pessimism which drowned their spirit. They were seen already, clearing a passage between a pack of journalists and paparazzi, to seize by the arm the wealthy heiress, intimating to him to restore the money to them that his/her large father had punctured on their clean large fathers, artist like them at his time. It, the smile eternal on the lip that one saw him posting without separating oneself in worst the moment, scurrying behind her husband, ready to cling to its arm, him throwing any glance to him, would not be this of compassion, for all that made him undergo.


But its plane did not arrive yet. The painters, their rest always on the shoulder, share the exits not to miss the couple. To announce, on the way, that one ever saw of memory of man, a painter to install his rest in the hall of an airport right in the middle of counters of recording, as they would do it on the pier with Honfleur Non, this incongruous idea compared to the dominant culture, will still put much time to undoubtedly impose itself. For the moment it is necessary for us to drive out the parasitic thoughts, and to concentrate on the arrival of the couple, that whole France will live by interposed mediae.
Sister Anne don't you see anything coming? one of the painters present mumbles, to mood roves quickly reprimanded by the president of the association which is due to the good behavior of its troops.

Fred Forest




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