… de cette partie de poker, plus que d’échec maintenant. A notre sens, si ceci se vérifiait, cela servirait à aider les occidentaux à sortir de cette galère, car maintenant, plus personne ne peut plus reculer: L’empire a trop gesticulé à tort, les décisions tardent car beaucoup de monde dans le politique se rend compte que c’est une grosse galère, de l’autre côté, la Russie ne peut pas se désengager sans perdre la face et de toute façon elle ne le désire pas… Donc que fait-on ? Il est à parier que derrière le rideau les conversations ne sont plus de savoir si on bombarde ou pas la Syrie, mais plutôt: comment fait-on pour désamorcer le truc avant que çà nous retombe dessus ?
Avec cette déclaration (si cela se confirme), les Russes ouvrent une porte de sortie éventuelle pour l’occident, bien qu’après l’entretien entre Poutine et Bandar bin Sultan et les menaces non voilées proférées par ce dernier envers la Russie, on peut comprendre que Poutine soit particulièrement énervé…
Si tout cela en vient aux mains, avec les missiles syriens pointés sur Israël et les navires de l’empire et les bombardiers/missiles russes pointés vers l’Arabie Saoudite, on est parti pour un sacré feu d’artifice !
Question essentielle: Les banquiers veulent-ils la guerre ? Tout est assujetti à la réponse à cette question, le reste n’est que blablabla…
Guerre contre la Syrie: Poutine prêt à attaquer l’Arabie Saoudite !
Selon les sources syriennes, le président russe Poutine est déterminé à prendre pour cible l’Arabie saoudite, si les Etats-Unis attaquaient militairement la Syrie ! Suivant la campagne médiatique intense entretenue depuis quelques jours par les médias mainstream contre la Syrie, les Etats-Unis et leurs alliés seraient prêts à lancer des raids aux missiles contre la Syrie d’ici quelques heures.Dampress affirme que le chef du Kremlin est prêt à donner aux gros bombardiers russe l’ordre de bombarder l’Arabie saoudite, si les Etats-Unis prennent pour cible de leurs missiles la Syrie. Les tensions sont à leur plus haut point entre la Russie et les Etats-Unis depuis que Washington s’est mis en ordre de bataille et a mobilisé ses alliés contre Damas.
Lavrov a qualifié toute attaque contre la Syrie d’erreur historique et Moscou dit ne pas croire un seul mot à la version US avancée sur les raids chimiques du 21 août contre la banlieue de Damas. Les analystes ont mis en garde l’Arabie saoudite et les Etats-Unis , deux protagonistes de la guerre contre une troisième guerre mondiale qui pourrait être déclenchée si Washington tire en direction de la Syrie .
Karim Bouali
30/08/2013
Extrait d'un article paru ce 30 août dans le grand quotidien espagnol ABC titré "Les Djihadistes attendent l'offensive occidentale" [Yihadistas a la espera de la ofensiva occidental], Mikel Ayestraran.
"La forme de l'opposition armée a changé depuis le début de la rébellion en mars 2011, les groupes fondamentalistes ont progressivement rempli le vide laissé par l'Armée Syrienne Libre (ASL), le bras militaire de la coalition d'opposition soutenue par l'Occident .
Le manque d'armement et d'argent a ouvert la voie à des groupes comme l'Etat islamique d'Irak et du Levant (EIIL) , affilié à Al-Qaida, lié au Front Al Nusra, qui sont aujourd'hui les forces les plus puissantes de l'opposition armée. Leur force de frappe éclipse des brigades comme Al-Faruk, une espèce de bras armé islamique de l'ASL, qui depuis le début s'illustre par ses pénétrations dans les zones insurgées comme Homs et Ildib, et qui pourrait récupérer son rôle dans un futur proche.
Au dessus de l'ASL, Al Nusra et EIIL contrôlent la majeure partie d'Alep, ce que surveillent de près les analystes et experts militaires afin d'anticiper ce qui pourrait avoir lieu à Damas.
Selon différentes sources de terrain consultées, ces groupes djihadistes seraient chargés de lancer la première offensive dans le sillage des attaques de la communauté internationale [note Obs-i : plutôt du binôme americano-français sans la communauté internationale!] contre les systèmes défensifs du régime dans la capitale.
Les brigades rattachées à ces groupes islamistes comme Tawid Al Asmew, la plus importante de ce côté du pays, Fursan Al Sunnah (djihadistes sunnites), le Mouvement islamique de Damas et Al Sahaba (compagnons du Prophète) sont le fer de lance d'une opposition armée unie pour la lutte contre Assad, mais divisées sur le modèle de société futur à installer."
Précision: ABC est un quotidien atlantiste, ce qui renforce le poids de cet article.
Voir aussi la liste des unités djihadistes présentes en Syrie.
30/08/2013
Lu dans le quotidien espagnol ABC du 30 août "L'ambassadeur syrien aux Nations Unies dénonce trois attaques chimiques des rebelles" Daniel Iriarte-Istanboul
"L'ambassadeur de la Syrie à l'ONU Bashar Yaafari, a accusé de nouveau l'insurrection d'utiliser des agents chimiques contre ses troupes , et a demandé une enquête sur ces "trois incidents atroces" où les troupes gouvernementales ont "inhalé des gaz vénéneux".
Les attaques, selon Yaafari, ont eu lieu les 22, 24 et 25 août dans les localités de Jobar, Sahnaya et Al Bachiriya, peu après que la mission des experts de l'ONU chargée d'enquêter sur les présumées attaques chimiques arrivent en Syrie , sous le mandat du scientifique suédois Ake Sellstrom.
"Nous demandons à l'ONU qu'elle incorpore trois nouveaux lieux où les soldats ont respiré des gaz nerveux", demande Yaafari, qui se réfère à la proposition de résolution du Conseil de Sécurité promue par le Royaume-Uni, dans laquelle est pointée la responsabilité du régime dans les attaques chimiques de la semaine passée. "Il n'y a pas de consensus dans le Conseil sur aucun projet de résolution, car certains membres ne croient pas à l'authenticité des accusations proférées par telle ou telle délégation", assure Yaafari.
Le diplomate assure qu'après la présumée attaque chimique à Alep du 19 mars dernier, son gouvernement demanda au Secrétaire général de l'ONU Ban Ki-Moon, assistance pour enquêter sur l'incident et identifier ses auteurs. "Ses experts au département du désarmement, tout comme trois délégations occidentales du Conseil, s'opposèrent à la seconde partie de notre demande", a déclaré hier Yaafari.
Selon lui, bien que tout le monde était d'accord sur les faits d'une attaque chimique, à ce moment le Royaume-Uni, les Etats-Unis et la France n'ont pas essayé de porter le sujet au Conseil de Sécurité : "Ils n'ont pas bougé le petit doigt pour alerter les médias et clamer que ce qu'il s'est passé à Jan Al Assad était mal" a-t-il affirmé.
L'ONU a reçu des indices d'utilisation présumée d'armes chimiques à 14 reprises cette année. A chaque fois, rebelles et régime se sont accusés mutuellement. "Le gouvernement syrien est contre l'usage d'armes chimiques" a commenté hier Yaafari.